samedi 17 mars 2018

Le Théâtre du radeau de François Tanguy

Pour ceux qui voudraient mieux approcher le travail du théâtre du radeau après la perplexité laissée en vous par le spectacle Soubresaut.

Site de la compagnie

Textes qui figurent dans le spectacle

Notes de François Tanguy sur le stableaux qui ont inspiré le spectacle

Article sur la démarche du Théâtre du radeau

"Chez François Tanguy, les images ne se figent jamais: elles sont en constante métamorphose, produites par le réagencement de cadres, panneaux, objets, planches. L’accumulation, l’encombrement et la variation viennent nous suggérer qu’il n’y a pas de sujet à traiter, de déclaration à faire, si ce n’est d’être le témoin d’un récit qui s’affirme dans ses hésitations. «Qui va nous raconter comment on va s’en sortir et si on va encore pouvoir s’en sortir?». Superposant les langues et les siècles, les spectacles du Théâtre du Radeau construisent une mémoire qui se propulse vers l’avant, composée de mots proférés il y a des centaines d’années. Les personnages sont tout à la fois corps et spectres, habitants d’un songe éveillé, dansant sur un plateau instable à la recherche de son horizontalité. Un horizon qui, s’il reste incertain, nous fait vivre un théâtre qui ne cesse de repenser son temps et son lieu."


Biographie François Tanguy

Depuis 1982, François Tanguy et le Théâtre du Radeau cherchent et construisent des agencements scéniques singuliers où corps, textes, voix, musiques, lumières, châssis et objets se rencontrent, se superposent, s’entremêlent. Passim (2013), Onzième (2011), Ricercar (2007), Coda (2004), les spectacles du Radeau dialoguent avec d’autres époques, sans perdre le pied dans le temps qu’ils ont en commun avec leur public. À la Fonderie, au Mans, leur lieu de vie et de création, ils accueillent d’autres artistes en résidence, mais aussi des événements militants ou associatifs, toujours attentifs à la richesse de ce qui est marginalisé ou rejeté par la société. Leur œuvre témoigne de la radicalité bouleversante avec laquelle ils conçoivent et vivent le théâtre. Le Théâtre du Radeau le définit ainsi: «Le théâtre, c’est pouvoir dormir, manger, travailler. Accueillir et rendre l’hospitalité, parler, réfléchir, agir […]. Le théâtre, c’est un service public dans un espace public».

La Critique de JP Thibaudat qui peut éclairer le ressenti

Article de Yannick Butel dans la revue L'Insensé

Soubresauts: une puissance de déplacement