mercredi 6 novembre 2013

Luc Amoros

Le site de la compagnie:
http://www.lucamoros.com/

Autres travaux: Pages blanches
http://www.youtube.com/watch?v=W-Oc-5pQs60

« Nous avons commencé par du théâtre d’ombres, dans les années 80, à l’époque où se renouvelait l’art de la marionnette. Aujourd’hui nous utilisons la peinture. En scène, les artistes plasticiens peignent sur des écrans qui, au gré des chapitres du spectacle, sont arrachés de leur toile, mis en boule et disparaissent, comme des feuilles mortes. La notion du temps résonne particulièrement dans ce spectacle parce qu’il s’est nourri de lectures et de voyages dans l’histoire des Amérindiens. Chacune de mes créations est éclairée par le regard d’une autre civilisation sur la nôtre. Les Aztèques ont une notion du temps, fondée sur le temporaire, radicalement différente de la conception occidentale, qui repose sur la permanence, à la fois de notre présence sur terre et de notre civilisation.
Un spectateur créateur
Je puise dans des chroniques que j’écris, comme un journal intime, et qui, au gré de nos expérimentations scéniques, se traduiront en images de scène. Le spectacle se compose ainsi de fragments, reliés par la dramaturgie. En tant que créateur, je ne réponds jamais à rien, je conçois mes spectacles comme des questions ouvertes. Images, musiques, paroles s’opposent, se superposent, se côtoient, afin de provoquer une émotion, qui ensuite, peut-être, pose des questions. Je crois à la puissance créatrice du spectateur. Le regard crée. Les images racontent des histoires à condition que le spectateur en construise au minimum la moitié ! »