dimanche 30 mai 2021

Infos pour l'entrée au cycle 2 du Conservatoire de Colmar (Merci Laura)

Concernant le concours du cycle 2, il vous faut envoyer rapidement un CV avec une rubrique précisant bien votre parcours de pratique théâtrale à : blanchegb@hotmail.com

(Blanche Giraud Beauregardt, professeur cycle 2). 

Les auditions auront lieu le samedi 11 septembre (les horaires seront transmis ultérieurement), un corpus de textes vous sera communiqué durant l'été et dans lequel vous en choisirez un pour l’audition. 

Je reste à votre disposition. 

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C h r i s t o p h e   M u l l e r

christophe.muller.theatre@gmail.com

mercredi 26 mai 2021

Article dans les DNA du mercredi 26 mai sur nos présentations de travaux

 Planches de salut pour les acteurs-éléves

 

 En attendant le retour de la lumière des projecteurs, c’est dans l’ombre, que les
élèves de la spécialité théâtre du lycée Camille-Sée à Colmar ont poursuivi leur
travaux. Restitution les 28 et 31 mai à la Comédie de Colmar.
C’est en troisième qu’ils se déterminent pour cette spécialité, proposée de manière
facultative en seconde, puis obligatoire jusqu’au bac.
Ils sont 14 élèves cette année en classe de première (dont curieusement un seul garçon,
Basile) à travailler cette matière pas comme les autres. Après une plongée dans le
patrimoine classique avec La Dispute de Marivaux en début d’année, le choix des élèves
s’est porté sur trois textes du prix des lycéens Bernard-Marie Koltès du TNS. Il y a
d’abord Chérie.s de l’Ombre de Manon Ona puis La Chute des Comètes et des
Cosmonautes de Marina Skalova. Un texte qui entre Berlin et Moscou, le cosmos et le
chaos, évoque les relations d’une certaine époque entre l’Est et l’Ouest. Enfin,
Inamovibles du Béninois Sedjro Giovanni Houansou, aborde le sort des migrants
africains et notamment la question d’un retour au pays souvent impossible.

Sous la houlette bienveillante de leur enseignante Christine Huckel-Ottenwelter et des
intervenantes artistiques Émilie Wiest et Sandrine Pirès, les élèves évolueront dans un
dispositif minimaliste et des décors marqués au sol à l’aide d’inscription ou de gaffer, des
choix qu’ils ont eux-mêmes réfléchi.


• « C’est différent des autres cours, on ne travaille pas dans un cahier »


Les acteurs en devenir se prénomment Prune, Célia, Marcelline, Laura, Julia, Marylou,
Pauline, Melody, Louna, Emma, Salomé, Venera ou Elise. Seul un quart des inscrits
poursuivront des études dans le domaine artistique, une seule revendique la volonté
d’être comédienne professionnelle.
Ce qui les attire ? : « C’est différent des autres cours, on ne travaille pas dans un cahier,
Il y a plus de pratique que dans les autres matières et on découvre d’autres univers.
Cela nous permet d’acquérir une culture théâtrale, une culture des textes, de rencontrer
des professionnels » confient-ils. « On se sent plus à l’aise à l’oral, on acquiert une
confiance en soi. On se défoule tout en restant concentrés. De décompresser »,
complètent les élèves. « On apprend aussi à travailler en groupe, à créer une cohésion
entre nous. ll y a des liens forts entre nous ».


La classe de terminales présentera, elle, un travail autour de la place des femmes dans
trois comédies de Molière ( L’École des femmes, Tartuffe et L’Amour Médecin) , intitulé
Le Mariage n’est pas un badinage... Le dispositif, cette fois adopté, est inspiré du travail
de table, un moment où les acteurs discutent, lisent ou commencent le texte autour
d’une… table. La contrainte du port du masque a aussi été inspirante en étendant le
masque chirurgical en « loup », masquant le regard et obligeant le développement du
jeu corporel.
Grâce à la collaboration entre le lycée Camille-Sée et la Comédie de Colmar, le travail
des élèves a pu se poursuivre intensément, les portes des lieux leur étant ouvertes
comme espace de résidence. Seule la programmation habituelle de nombreuses pièces
en salle a été perturbée suite aux nombreux reports et annulations.
Vendredi 28 mai à 19 h (pour les premières) et lundi 31 mai à19 h (pour les terminales) à la Comédie de

Plus d’informations sur https://comedie-colmar.com
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lundi 24 mai 2021

L'Emission Coup de Théâtre à la Comédie de Colmar fait la promotion des spé théâtre

 Merci à Célia et Basile qui ont magnifiquement parlé de la spé théâtre et de nos projets.

Coup de théâtre à la Comédie de Colmar

 

 

Présentations de travaux du 28 et 31 mai: textes du programme de salle

Plongée dans le théâtre contemporain (Vendredi 28 mai)

Après avoir travaillé la Dispute de Marivaux avec le comédien Bruno Journée, les élèves de premières de spécialité théâtre ont passé quatre mois en immersion dans le théâtre contemporain grâce à leur participation au Prix Koltès des lycéens du TNS , qui attribue chaque année une distinction à un auteur dramatique d’aujourd’hui. Non seulement ils ont lu avec attention les trois pièces dans un travail dramaturgique très poussé, mais ils ont aussi expérimenté leur passage au plateau à partir de certains extraits, sous la houlette d’Emilie Wiest, metteuse en scène et comédienne de la Compagnie on Nous Marche sur les Fleurs.

 Vous verrez d’abord des extraits de CHérie.s de l’Ombre de Manon Ona ( Sous un abribus, en périphérie d’une grande ville, deux adolescents, A peine une femme et A peine un homme, vont faire une drôle de rencontre, celle de Chérie de l’ombre) puis ceux de La Chute des Comètes et des Cosmonautes de Marina Skalova ( Un père et sa fille en route pour Moscou vont dérouler devant nous ce qui les sépare et les relie, l’exil depuis un pays du bloc soviétique et la vie occidentale, la fascination pour le cosmos et les désastres amoureux. Parfois ils ne sont plus dans la voiture, mais séparés dans des chambres d’hôtel, face à leur ordinateur.) puis ceux des Inamovibles de Sedjro Giovanni Houansou, une pièce qui évoque le sort des migrants africains du point de vue ceux qui restent et attendent des nouvelles ou de ceux qui voudraient rentrer et ne le pourront pas.

Avec par ordre alphabétique : Prune Babeau, Célia Driout, Marcelline Hatton, Laura Habib Jiwan, Julia Kolarek, Marylou Maenner, Pauline Muller, Basile Mundel, Melody Perrin-Heim, Louna Schmitt, Emma Servo, Salomé Stoecklé, Venera Sinanaj, Elise Villemin.

 «  Le Mariage n’est pas un badinage… » ( Lundi 31 mai)

Les Femmes dans trois comédies de Molière, c’est l’intitulé du programme de spécialité théâtre. Un champ d’investigation immense puis il s’agit de L’Ecole des femmes, du Tartuffe et de L’Amour Médecin. Avec Sandrine Pires, metteuse en scène de la compagnie du Gourbi bleu, nous avons décidé de centrer le propos sur la question du mariage et sur les relations père/fille, certains personnages féminins se voyant imposer un mariage non désiré, d’autres interdire le mariage rêvé, et parfois les deux à la fois. Nous avons trouvé notre source d’inspiration pour le dispositif adopté dans les propositions de la Comédie –Française intitulées Théâtre à la Table. Avant de jouer une pièce, les équipes de création passent souvent un long temps de travail dramaturgique à discuter, à  lire le texte, à le commenter, -on appelle  cela le travail à la table-, les acteurs vont ainsi de la table au plateau ; C’est pourquoi vous verrez les comédiens parfois lire des scènes, parfois les jouer dans un aller-retour qui peu à peu transformera l’espace scénique en partant de trois tables et onze chaises. Nous avons également souhaité intégré à notre projet Molière la contrainte du port du masque en demandant aux comédiens de transformer le masque chirurgical  en « loup » sur le regard, ce qui exige de leur part un jeu corporel démultiplié pour faire vivre les masques. Subsistent aussi quelques traces de notre recherche sur la comédie-ballet et la collaboration de Molière et Lully.

Terminales de spécialité théâtre : avec par ordre alphabétique :

Ines Ameur , Aliyah Ben Mustapha, Padmé Deneyrat ,Eugénie  Ducastel , Emma Gutleben , Anaïs Imhoff , Hanna Lickel  , Myriam Mita ,Marie-Morgane Papet ,Bastien Perrin , Manon Utard  .

 

 

samedi 22 mai 2021

Oncle Vania de Tchekhov mise en scène Jacques Weber

 Oncle Vania rebaptisé Atelier vania

 Une troupe de 9 comédiens investit le Théâtre de l’Atelier désert pour jouer Oncle Vania de Tchekhov. D’un espace à l’autre, d’un acte à l’autre, la pièce se construit tel un work-inprogress malicieux et poétique. Le théâtre naît de ces rencontres, de ces entrelacs, entre fiction et réalité, entre making-of et mise en scène. Le texte de Tchekhov tonne et sonne avec force, et redonne toute son actualité à la dramaturgie de ce chef d’œuvre, plus contemporain que jamais. 

Avec François Morel dans le rôle de Vania.

 

vendredi 21 mai 2021

Prix Koltès du TNS: délibérations du 7 mai: prise de notes d'Emma, notre déléguée

 

Débat prix Koltès

 

Chérie.s de l’ombre

Points positifs :

è LLe livre nous fait vivre pleins d’émotion différente malgré sa forme classique

è LLe livre met en scène des sujets tabous

è LLe livre instruit beaucoup sur la morale et nous apprends a ne pas prendre les sujets tabous comme des choses mauvaises, permet de changer notre regard sur des personne mal vu socialement (prostitutions, consentement) et a ne pas faire comme si de rien était (ignorance)

è LLa pièce était touchante et nous permet de nous rendre compte que certaines personnes n’ont pas le choix de faire ce métier et que cela existe

è LLa manière de parler de relation entre les inconnus, elle dépeint très bien la forme de malaise quand on doit interagir avec des inconnus.

è LLa pièce est polyvalente, il y a des sujets variés

è LL'’omniprésence du proxénète qui la manipule malgré qu’il ne soit pas la (double voix de chérie de l’ombre) (aliénation)

è LL'’évolution des personnages, au fur et a mesure les personnages se sont rapprochés (du début a la fin)

è L’L'œuvre laisse du suspens par rapport a chérie de l’ombre (on imagine une jeune femme mais c’est une jeune ado = chute)

è LL'’autrice a pris le temps de parler de chaque personnage

è LLes noms sont comme « anonymes », on ne connait pas leurs prénoms, leurs origines.

è Bien que le texte soit court, on a le temps de s’attacher aux personnages

è Texte facile à lire, accessible

è Le cadre est flou, pas trop de précision qui est assez intéressant pour la scénographie

 

Chute des comètes et des cosmonautes

Points positifs :

è On a pu suivre la relation père/fille tout au long de l’histoire qui était froide et qui finit par être bien (la relation se dénoue au fur et à mesure, ils communiquent +)

è L’histoire ne s’arrête pas à la mortdes personnages mais continu après

è on voit la représentation que l’autrice à de l’après mort

è Il y a beaucoup de métaphores poétiques pour représenter la mort, l’amour…

è Les musiques, c’est comme si chaque scène avait sa propre atmosphère

è Les changements de lieu, de musique, les phrases en russe permettent de découvrir un peu de l’inconnu

è La relation entre seulement 2 personnages représentent beaucoup de choses

è Affrontement de deux mondes

è Identification par rapport à la relation père/fille

è L’auteur nous donne des possibilités scénographique (on ne se sent pas encadrés, l’auteur nous propose des choses mais précise que ce n’est pas obligatoire)

è Intrigue dans les dialogues qui les rendent intéressant

è La notion du voyage qui est assez présente et le fait que ce soit un voyage émotionnel et musical en même temps, ce qui rend la pièce intéressante puisqu’elle lie plusieurs mondes

è Elle n’a pas donné de noms au personnage ce qui nous laisse une liberté de plus

è Il y a un « texte » plus scientifique + discussion normale entre un père et une fille

è Le livre nous fait penser a une sorte de carnet voyage

è La pièce n’aborde pas des sujets de manière frontal comme les autres pièces alors qu’elle aborde ces sujets autant voire plus

 

è L’écriture est pratiquement cinématographique, l’auteur nous donne tous les indices pour voir ça comme un film

è La pièce mélange le personnel et l’impersonnel

è La sonorité de la langue (allitération, assonance…)

 

Les inamovibles

Points positifs :

 

è Le fil rouge de l’histoire n’est pas un personnage ou un lieu mais des thématique (immigration, attente des parents)

è La pièce révèle la nature des gens (post)

è Elle traite de sujets tabous et montre la difficulté de l’immigration

è Dans cette pièce il y a vraiment des éléments irréels qui donne une originalité a la pièce

è L’écriture est très imagée, avec des métaphores utilisées au premier degrés, des gens de mots, des nouveaux mots (langue sculpté)

è Pièce émouvante (Malik et son suicide au début de la pièce, il ne veut pas rentrer il a comme honte)

è Multiples histoires liées, le début et la fin sont liés

è Structuration de la pièce

è Scène choque : suicide de Malik

è Le fait que la pièce soit concentrée sur plusieurs thématique et pas juste un seul personnage et/ou lieu

è Il aborde l’immigration de façon originale et créative, point de vue différent/nouveau (ceux qui reviennent et qui attende le retour des autres)

è Les lieux : variés, et correspondent au personnage (chaque personnage a un lieu)

è L’immigration représenter de façon réaliste, sans tabous

è Variété de la langue (utilisation de l’anglais par les jeunesses, la jeunesse ne s’exprime pas de la même façon que Malik, chaque personnage à sa façon de parler)

è Il y a de l’Energie même dans le désespoir

è Personnages qui malgré les difficultés persistent

è Détails qui aident a reconstitué la chronologie de la pièce

è Alternance des registres (absurde, réaliste et symbolique)comme 3 récits en un

Terminales : séance du 17 mai ( Anaïs

 

Lundi 17 mai

Cercle de parole :  

-          Madame Huckel nous a informé que Pierre Maillet joue son spectacle Une vie d’acteur, le jeudi, vendredi et samedi de cette semaine. Elle nous fait part que ce serait chouette d’aller voir Pierre Maillet aux plateaux qui est extraordinaire. C’est d’ailleurs lui qui nous avait envoyé la vidéo sur le Bonheur n’est pas toujours drôle. J’aurais beaucoup aimé le découvrir au plateau, mais malheureusement je ne peux pas aller voir le spectacle et je suis un peu dégoutée parce que c’est une histoire qui m’intéressait. En effet, la pièce relate comment Pierre Maillet lui-même est devenu acteur, mais tout le monde peut se sentir concerné, car cela parle également du rôle du cinéma dans nos vie. Je ne sais pas s’il va le rejouer, ou non ou s’il y a une captation, mais j’espère avoir l’occasion de le regarder une fois. C’est super, puisque la réouverture des théâtres est le 19 mai, et on remarque que les comédiens et metteur en scène font tout pour nous offrir de beau spectacle. Par exemple, Pierre Maillet va jouer tout l’été pour que nous puissions avoir l’occasion de le voir.

-          Elle nous explique également qu’il y aura la pièce Cosmogonie, qui va se jouer à la Salle Europe, et ce serait intéressant de la voir, puisqu’apparemment, cette dernière pourrait se référer également à la philosophie.

-          Il y a aussi nos camarades de première qui jouent le 28 mai au soir à la CDC. Ils vont jouer les pièces suivantes :Cherry de l’ombre, La chute des comètes et des cosmonautes, Les inamovibles. Ce sont des pièces dont l’histoire a l’air plutôt intéressante, et attirante. Je pense réserver une place pour aller les voir jouer et les soutenir.

-          Le jeudi 20 mai on va faire une visio sur le Grand oral. Madame Huckel nous donne un horaire à chacun pour pouvoir discuter individuellement de là où nous en sommes sur notre Grand oral. Et dans les cours de théorie on va s’entraîner à dire notre discours. Apparemment maintenant ce n’est plus l’éloquence qui compte mais plutôt le contenue et les 10 min d’entretien. De plus, il n’est pas forcément certains que nous aurons un professeur de chaque spécialité. Donc, il faut absolument négliger aucune question.

 

 

Après ce cercle de parole nous avons immédiatement commencé le filage. Ainsi notre échauffement était celui qui constitue la mise en scène du début. Le jour du spectacle, cela va durer encore plus longtemps, puisque nous allons le faire dès lors que les premiers spectateurs entreront dans la salle, afin de les occuper.
Nous avons ensuite revue plusieurs fois le débat du mariage pour le mettre au point. Il faut qu’on fasse attention à bien projeter nos voix, et cela est d’autant plus demandé pour ceux qui sont de dos au public. En effet, le public doit entendre clairement ce que l’on dit, et cette discussion ne doit pas être uniquement pour nous mais on l’offre à tout le monde. Il faut aussi que tout le monde parle, puisque certains ont tendance à laisser la parole aux autres.
J’ai trouvé que le dernier essai que nous avions fait été vachement bien et notre discours intéressant. Puisque cela ne dénigrait pas l’auteur Molière, mais il remettait juste en question la vision du mariage et de la femme dans ses œuvres, sans pour autant dire que nous ne devons plus jouer et étudier Molière, mais pour la question de la femme dans la société il est peut-être préférable d’étudier d’autre auteur.

 

  Pour le filage qui comportait sur L’école des Femmes, je l’ai trouvé globalement bien. Nous étions pratiquement tous ancrées, et ainsi les interactions mises en place fonctionnaient correctement, puisque nous avions le plaisir de les offrir et cela ajoutait donc cette dynamique demandée. C’est vrai qu’il est compliqué de juger ce filage, car il y avait des absents donc on a dû remplacer et forcément cela ne marche pas aussi bien qu’avec les personnes habituelles.
D’ailleurs, j’ai remplacé Manon dans son rôle d’Alain, et j’ai trouvé intéressant de jouer sa scène puisque cela m’a permis d’en découvrir une nouvelle. Mais aussi puisque je joue également Alain dans la scène du potage, et c’était intéressant de jouer les deux à la fois puisque cela me permettait de voir une certaine continuité entre les deux scènes.
Ensuite, j’ai trouvé que les transitions entre les scènes étaient fluides et cela se remarque que nous les maitrisons plutôt bien je pense.

  Pour les remarques personnelles, comme Hanna n’était pas là j’ai joué la scène de la soupe avec Eugénie donc je n’ai pas reçu de remarques, mise à part que lors de la dernière réplique il faut que nous regardions Emma et plus Bastien.
  Pour la scène avec Padme, Madame Huckel nous dit que nous commençons à vivre la scène et que cela se ressent, donc on arrive davantage à se lâcher. Elle me fait part également que j’ai fait un progrès pour les diérèses, mais il y en a quelques-unes qui restent encore à amplifier. Enfin, Madame Huckel me propose d’enlever mon masque lorsque je dis « Me connaissez-vous ? » et de le remettre une fois que Padmé prend le pouvoir. Je pense que cela peut être une bonne mise en scène, car en enlevant le masque sur cette phrase, c’est comme si je dévoilais mon vrai visage, et c’est presque plus crédible finalement. Cela reste encore à voir lors des prochaines répétitions car nous n’avons pas eu le temps de le tester, mais si nous ne le gardons pas, Madame Huckel dit que ce n’est pas tellement grave car on maîtrise réellement bien nos masques sur cette scène apparemment. C’est vrai que je suis assez fière de cette scène et je trouve qu’on la voit évoluer de plus en plus, cela me fait plaisir car j’ai l’impression qu’on se libère encore plus, surtout que maintenant on comprend l’intensité qu’il faut envoyer avec les masques. J’ai juste un petit trou de texte qui m’embête pratiquement chaque fois et au même endroit, je ne comprends pas ! 

  Nous avons donc enchainé avec la transition vers le Tartuffe. Toutes personnes ne jouant pas dans Tartuffe, devait aller se cacher dans la porte arrière de la salle. Donc je n’ai pas pu voir comment se déroulait le Tartuffe.  Après cette pièce, nous avons directement enchainé la transition vers l’Amour médecin pour régler les déplacements des tables etc…
Cela était bien réussi donc avant de commencer la nouvelle pièce, nous avons eu le droit à une petite pause.

 

  Après celle-ci, nous avons repris l’Amour médecin. Encore une fois nous avons dû faire avec des remplaçants. Je ne sais pas réellement quoi dire pour cette pièce. D’un côté j’ai trouvé que c’était bien que nous donnions beaucoup d’intensité. Mais d’un autre côté il y avait aussi des baisses dans le jeu, alors que d’habitude tout était super dynamique. Et, j’ai remarqué qu’il y a eu aussi de nombreux trou de texte alors que c’était un texte qui a toujours été très bien connu. Donc j’avoue avoir un peu décroché sur cette pièce lorsque j’étais spectatrice, même si j’essayais tout de même de faire les réactions à la scène, mais c’était compliqué lorsqu’il y avait des trous de texte. 

 

  Néanmoins dans l’ensemble j’ai tout de même trouvé que c’était un filage bien réussi, mais j’ai ressenti que nous n’étions pas tous dans le même bateau comme demandait Sandrine. C’est comme s’il y avait une ambiance tendue entre nous. C’est pour cela, que nous avons eu une petite discussion à la fin. Je pense que cela est du aussi peut être au stress car c’est la dernière représentation, mais aussi que chacun à des problèmes de son côté. Il faudra mettre cela de côté pour la représentation, être soudés et se soutenir, et surtout il ne faut pas qu’on se mette trop la pression car c’est notre dernière présentation, et ainsi il faut qu’on s’amuse.