jeudi 29 octobre 2020

Générale exceptionnelle ce soir jeudi 29 octobre de Little Nemo

 

Générale transformée en première exceptionnelle ( ! ) de Little Nemo ce soir : belle épopée avant confinement généralisé.
Rêverie, poésie, acrobaties, drôlerie et mélodies… Plongeons dans le Slumberland, à 19h à la Comédie de Colmar, assistons à un « conte musical aux couleurs irisées, un spectacle à l’univers scénographique ciselé et ludique, où les paroles et le chant s’entremêlent » (Émilie Capliez).
Spectacle gratuit sur réservation auprès d’Alice Schaff :
a.schaff@comedie-colmar.com / 0389246834 / 0389243178
Rendez-vous à 18h45 au théâtre afin d’assister au spectacle dans le respect des règles sanitaires en vigueur.
Little Nemo ou la vocation de l’aube, création d’Émilie Capliez, conte musical pour un comédien, une circassienne et deux musiciens librement inspiré de la bande dessinée de Winsor McCay. Avec Françoiz Breut, Stéphane Daubersy, Joana Nicioli et Paul Schirck.

vendredi 23 octobre 2020

rappel: Spectacles à voir pendant les vacances

Mardi 27 octobre au Pôle Média culture: Phèdre de Sénèque dans la mise en scène de Serge Lipszyc 18h. Gratuit mais il faut réserver (voir article plus bas)

Vendredi 30 octobre 20h Nuit de la Peur salle Europe proposition d'Emilie Wiest: vous bénéficiez du tarif 4 euros 25 si vous dîtes que vous êtes élèves du lycée Camille See en spécialité .

jeudi 15 octobre 2020

Tous des Oiseaux : rappel historique des relations de la Palestine et d'Israel



Rappel historique des relations de la Palestine et de l'Israël
Le terme processus de paix israélo-palestinien peut être pris de façon très large.
En effet, depuis le début du 20e siècle, le mouvement sioniste se bat pour établir un « foyer national juif » sur la terre de ses ancêtres, la Palestine.
De l’autre côté, le monde arabe se réveille. Sentant le joug de l’Empire Ottoman s’affaiblir, les provinces arabes expriment des velléités d’indépendance de plus en plus marquées.
Dès l’après première guerre mondiale, des hommes réfléchissent au problème du partage de cette terre revendiquée par deux peuples. Il n’y avait pas réellement de Palestine à l’époque, les intérêts des Palestiniens étaient donc pris en charge par différents monarques arabes comme Fayçal, roi de la Grande Syrie après la première guerre mondiale, ou encore, par la suite les rois Abdallah et Hussein de Jordanie.
D’un autre coté, il n’y avait pas non plus de gouvernement israélien avant 1948. Les intérêts israéliens étaient donc défendus par le Mouvement sioniste basé principalement en Angleterre.
De nombreux accords sont donc faits entre les représentants des deux peuples, mais aucun ne donne de fruits.
En 1947, le Conseil de Sécurité vote sa résolution 181, instaurant un Etat Juif à côté d’une Palestine arabe. Cette décision internationale sera rejetée par les pays arabes qui dès le lendemain de la déclaration d’indépendance d’Israël expriment par les armes la volonté de détruire le nouvel Etat.
Les trois décennies suivantes sont donc marquées par les guerres israélo-arabes. Aucune proposition d’entente réelle n’est avancée. Les deux camps restent sur leurs positions.



Carte du Moyen orient

La Guerre des Six jours (1967)

Il y a cinquante ans, le 10 juin 1967, Israël remportait une victoire éclair et spectaculaire sur les armées arabes, prenant le contrôle de Jérusalem-Est, de la Cisjordanie, du plateau du Golan et de la bande de Gaza, lors de la guerre des Six-Jours. En un demi-siècle, les colonies se sont multipliées dans les territoires occupés. Avec le temps, ce régime de domination a affecté les deux sociétés, israélienne comme palestinienne.

Comprendre la Guerre des 6 jours :  Le Monde - La guerre des Six-Jours, un tournant dans l’histoire israélienne


Carte La Guerre des 6 jours

Les Accords de Camp David (1978)

Le premier pas vers la paix est mené par le voisin le plus acharné d’Israël, l’Egypte.
En 1977, Sadate se rend à Jérusalem pour proposer une paix bilatérale entre son pays et Israël. Chapeautés par les Etats-Unis de Jimmy Carter, les accords de Camp David sont signés en 1978.
Ils comprennent, outre la paix entre les deux pays, une proposition de résolution de la question palestinienne. L’Egypte entend donc s’ériger en représentante de la cause palestinienne. Mais dans ce rôle, la légitimité appartenait alors déjà à l’OLP qui refuse catégoriquement de se joindre aux pourparlers.
Il s’agit là d’une proposition de paix menée sans les principaux intéressés et qui n’aboutira donc pas. Malgré tout, il faut souligner que la plupart des idées que l’on retrouve dans les propositions de paix suivantes se trouvent déjà dans les accords de Camp David.

Les Accords d'Oslo (1993 – 95)

En 1991, au sortir de la guerre du Golfe, le Président George H. Bush appelle les parties israéliennes et palestiniennes à se réunir dans une conférence de la paix à Madrid. Les négociations durent plus ou moins deux ans, se poursuivant à Washington, mais sont freinées par beaucoup de désaccords.
C’est donc une surprise lorsque en 1993 les représentants palestinien, Yasser Arafat, et israélien, Yithzak Rabin, annoncent la signature d’un traité de paix négocié secrètement à Oslo. L’accord est finalement conclu à la Maison Blanche en présence de Bill Clinton. Cet accord est appelé accord d’ « Oslo I ».
Il détaille les modalités et le calendrier d’une période intérimaire de cinq ans d’autonomie des territoires palestiniens, suite à laquelle serait établi un Etat palestinien indépendant.
Un gouvernement palestinien est mis en place par ces accords, il s’agit de l’Autorité Palestinienne dont Yasser Arafat prend la tête. L’accord d’ « Oslo I » est accompagné des lettres de reconnaissance mutuelles de la part des deux parties.
Entre mai 1994 et septembre 1995, les retards s’accumulent. L’accord sur l’autonomie de Gaza et Jéricho est entériné au Caire en mai 1994. Cette date marque le début de la période d’autonomie, qui doit s’achever au plus tard le 4 mai 1999.
Le 28 septembre 1995, un nouvel accord intérimaire, « Oslo II », est signé avec retard sur l’extension de l’autonomie en Cisjordanie et la division de la Cisjordanie en trois zones. Seule la zone A, incluant six villes évacuées par Israël entre le 13 novembre et le 21 décembre, ainsi que Jéricho, déjà autonome, se retrouvent sous autorité palestinienne. Le début des négociations sur le statut définitif des territoires est fixé au 4 mai 1996 au plus tard.
Malheureusement l’assassinat du Premier Minisitre israélien Yithzak Rabin en 1995 met un terme aux efforts pour la paix.
En outre la situation des Palestiniens ne s’améliore pas. Des colonies continuent à s’implanter dans la bande de Gaza et la Cisjordanie. En réponse à cela, de nombreux attentats suicides palestiniens sont menés contre des Israéliens. Les forces militaires israéliennes répliquent en réinvestissant les territoires occupés.
George H. Bush : président des Etats-Unis du 20 janvier 1989 au 20 janvier 1993
Bill Clinton : président des Etats-Unis du 20 janvier 1993 au 20 janvier 2001

Yithzak Rabin : premier ministre israélien du 13 juillet 1992 au 4 novembre 1995
Ehoud Barak : premier ministre israélien du 6 juillet 1999 au 7 mars 2001
Ariel Sharon : premier ministre israélien du 7 mars 2001 au  14 avril 2006
Ehud Olmert : premier ministre israélien du 14 avril 2006 au 31 mars 2009
Benjamin Netanyahu : premier ministre israélien depuis le 31 mais 2009

Yasser Arafat : président de l'autorité palestinienne du 20 janvier 1996 au 11 novembre 2004
Mahmoud Abbas : président de l'autorité palestinienne depuis le 15 janvier 2005

Les Accords de Wye River (1998 – 99)

Entre janvier 1997 et septembre 1999 ont lieu de nouvelles négociations.
Le retour de la droite israélienne au pouvoir, en 1996, complique le processus. En octobre 1998, l’accord de Wye River, dit « Wye I », précise un calendrier de redéploiement de l’armée israélienne ainsi que la libération de prisonniers. Sans résultats.
Enfin, le 4 septembre 1999, le premier ministre israélien Ehud Barak, et le président de l’Autorité Palestinienne, Yasser Arafat, signent le mémorandum de Sharm-al-Sheikh, dit « Wye II ». Des négociations sur le statut final démarrent en novembre mais sans discussions réelles.
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Rencontre à Camp David avec le président égyptien Anouar el-Sadate, le président des États-Unis, Jimmy Carter et le Premier ministre israélien Menahem Begin

Rencontre à Camp David, Sharm-el-Sheikh et Taba (2000 – 2001)

Les deux parties se sont engagées en 1999 à parvenir à un accord final avant le 13 septembre 2000. Vont alors se succéder une série de rendez-vous ratés.
Du 11 au 25 juillet 2000, à Camp David, les deux parties font des concessions inédites, mais les discussions échouent, notamment sur le problème des réfugiés et sur les lieux saints de Jérusalem.
Trois mois plus tard, les 16 et 17 octobre 2000, le sommet de Sharm-el-Sheikh se solde par un simple engagement des deux parties à prendre « des mesures d’apaisement », alors que les affrontements ont repris depuis. Du 18 au 28 janvier 2001, les deux parties se retrouvent à Taba sous la médiation américaine.
Les divergences s’estompent mais les Israéliens, en pleine campagne électorale interrompent les discussions. Ehoud Barak est battu par Ariel Sharon lors des élections du 6 février.
Décidée à Sharm-al-Sheikh, la Commission d’enquête internationale sur les causes de l’Intifada appelle en mai 2001, à l’arrêt « sans conditions » de toutes les violences et au « gel des colonies » avant le retour à des négociations.
En juin, le directeur de la CIA, George Tenet est dépêché dans la région pour promouvoir la reprise de la coopération sécuritaire entre les deux parties. Ces deux initiatives demeurent lettre morte.Une nouvelle dynamique s’installe avec le discours du Président américain George W. Bush, le 24 juin 2002. Il appelle les Palestiniens à « changer de dirigeants » et, à ces conditions, envisage un Etat Palestinien.
Camp David - 2000
Le premier ministre israelien Ehud Barak, le président des Etats-Unis Bill Clinton et le président de l'autorité palestinienne Yasser Arafat au Camp David en 2000

La Feuille de Route du Quartet (2002)

En décembre 2002, une Feuille de Route rédigée par le Quartet (Etats-Unis, Union Européenne, Nations-Unies et Russie) prévoit la création, en trois étapes, d’un Etat Palestinien avant 2005.
Ce document est publié le 30 avril 2003. La première phase qui aurait du s’achever en mai 2003 est lancée au sommet d’Aqaba en Jordanie, le 4 juin, mais les discussions piétinent à nouveau et l’application de ce plan de paix s’interrompt dans les faits avec la démission du Premier ministre palestinien Mahmoud Abbas, le 6 septembre.
Néanmoins la Feuille de Route reste à ce jour (fin 2007) la base des différentes rencontres pour la paix.

L'Accord de Genève (2003)

Même si elle n’a pas le statut de autres accords, il convient de souligner une initiative originale pour la paix : l’accord de Genève.
Mise au point par l’ancien ministre israélien de la Justice, Yossi Beilin, et l’ancien ministre palestinien de l’information, Yasser Abed Rabbo, elle est signée en présence de nombreuses personnalités à Genève le 1er décembre 2003.
Différant de peu avec la Feuille de route, elle résout les problèmes épineux de Jérusalem, des colonies et des réfugiés.
L’initiative de Genève a reçu un vif soutien de la part de plusieurs puissances européennes. Les Etats-Unis, bien que réticents au départ parce qui la voyaient comme une concurrente à la Feuille de route, l’ont également soutenue. Yasser Arafat l’a saluée tout en soulignant qu’il ne s’agissait pas d’un texte officiel.
Mais cet accord civil a par contre rencontré une vive opposition de la part du gouvernement d’Ariel Sharon qui en refusa même la publication pour les citoyens israéliens. Bien que remarquable, cet accord resta sans lendemain. Les médias ont tout de même souligné à l’époque que les futurs accords de paix ressembleraient forcément à celui-là.
Quartet israel - palestine 2003
Feuille de Route du Quartet - 2003

Unilitéralisme israélien et décès de Yasser Arafat (2003 – 05)

Le 19 novembre 2003, le Conseil de Sécurité adopte la Résolution 1515 approuvant la Feuille de Route du Quartet. Ariel Sharon annonce cinq jours après son plan de désengagement de Gaza, dont la mise en œuvre est prévue en 2005.
Mais la période qui suit est marquée par une politique israélienne radicale en matière de terrorisme. Non seulement les services israéliens mènent des assassinats ciblés sur des chefs terroristes, mais Israël entreprend également la construction d’un mur de protection tout le long de sa frontière avec la Cisjordanie. Ces deux initiatives furent violemment critiquées par l’opinion internationale. Le 9 juillet 2004, la Cour Internationale de Justice rend un avis déclarant le nouveau Mur israélien illégal.
La situation semble donc à nouveau totalement bloquée lorsque le 1er novembre 2004, le monde apprend la mort du Président de l’Autorité Palestinienne, Yasser Arafat. Cette disparition inaugure une nouvelle phase du processus de paix.
Elle est inaugurée par la rencontre d’Ariel Sharon et du nouveau Président de l’Autorité Palestinienne, Mahmoud Abbas à Charm-al-Cheikh le 8 février 2005.
Les deux parties acceptent de reprendre les efforts vers la paix, suivant le programme prévu par la Feuille de Route. Mahmoud Abbas obtient bientôt des groupes armés palestiniens qu’ils respectent une trêve et cessent leurs actions violentes contre Israël.
Du 15 août au 12 septembre, le Président israélien entreprend quant à lui de mettre en oeuvre son plan de démantèlement des colonies de la Bande de Gaza. Ce territoire, peu contrôlé par l’Autorité Palestinienne, tombe sous l’influence du Hamas. Le parti islamique gagnera d’ailleurs les légslatives palestiniennes quelques mois plus tard, en janvier 2006.
Or le Hamas ne reconnait pas l’existence de l’Etat d’Israël, ce qui engendre de nombreuses crispations à la frontière entre la Bande de Gaza et l’Etat hébreu.
De juin à août, les affrontements le long de cette ligne seront ouverts, et cela en même temps que le conflit contre le Hezbollah à la frontière Nord.
Parallèlement les relations entre le Fatah et le Hamas se détériorent jusqu’à ce que ce dernier proclame la sécession de la bande de Gaza. Le processus de paix semble alors non seulement gelé, mais subit également des retours en arrière. Une médiation est indispensable. Immobiles depuis trop longtemps, les Etats-Unis décident d’intervenir.

La Conférence d'Annapolis (2007)

Suite à l’invitation de G.W. Bush, Israéliens et Palestiniens se rencontrent une nouvelle fois à Annapolis dans le Maryland le 27 novembre 2007, entourés de représentants d’autres pays arabes. Les conséquences d’un échec pourraient alors être néfastes non seulement pour les relations israélo-palestiniennes, mais aussi pour la situation politique interne des différentes parties quant à la légitimité de leur gouvernement (pour Ehud Olmert, Mahmoud Abbas ou même G.W. Bush).
Le Hamas a d’ores et déjà déclaré qu’il rejetterait le résultat des négociations, quel qu’il soit. Les négociations commencent le 12 décembre 2007.
Conférence d'Annapolis
Le premier ministre israélien Ehud Olmert, le président des Etats-Unis G.W. Bush et le président de l'autorité palestinienne Mahmoud Abbas.

Le pont Allenby

Le pont Allenby (du nom du général britannique qui l’a bâti en 1918), nommés par les Jordaniens « pont du roi Hussein » et par les Palestiniens « al-Karama » tient une place centrale dans l'intrigue de Tous des oiseaux.

En savoir plus sur le pont Allenby : Entre Jordanie et Cisjordanie, un pont très politique de Mélinée Le Priol via La Croix

pont Allenby
Pont Allenby

Pont Allenby

Carte Pont Allenby
traditions juives

mardi 13 octobre 2020

Tous des Oiseaux: en savoir plus sur le conflit israelo-palestinien

 En travaillant cet aspect de la pièce, vous travaillez aussi votre programme d'histoire.

Video Comprendre le monde par Patrice Boniface

Le Conflit israélo-palestinien sur Lumni.

Dans la pièce, il est question en particulier de la guerre des six jours pendant laquelle Etgar trouve le bébé qui deviendra David.

La guerre des Six-Jours est déclenchée en 1967 à l'initiative d'Israël, après que trois de ses voisins coalisés (l'Egypte, la Syrie et la Jordanie) aient bloqué le golfe d'Aqaba, seule ouverture d'Israël sur la Mer Rouge, prélude à un blocus du pays. Israël attaque pour rompre cet encerclement. L'armée israélienne remporte une victoire écrasante, et conquiert Gaza, la Cisjordanie, Jérusalem-Est et le Sinaï, qu'on appelle dorénavant les "territoires occupés", et dans lesquels vivent 2,5 millions d'arabes. L'ONU condamne cette occupation par Israël par la résolution 242, adoptée en novembre de la même année, mais le flou lié à l'interprétation de cette résolution fait qu'elle n'est pas vraiment appliquée. A la suite de la guerre des Six-Jours, les relations entre Israël et les pays arabes voisins sont plus mauvaises que jamais, ce qui aboutit à la guerre du Kippour en 1973.

 

la Guerre du Liban pendant laquelle se déroulera le massacre des Palestiniens des camps de Sabra et Chatila en périphérie de Beyrouth.

 A partir de 1982, la guerre du Liban est d'une autre nature que les guerres israélo-arabes menées jusqu'alors. L'opération "Paix en Galilée" déclenchée par Israël a pour but de lutter contre les attaques de l'OLP depuis le Liban, et d'établir une zone de sécurité au sud du pays, pour protéger la frontière israélienne. L'OLP (Organisation de Libération de la Palestine) a été créée en 1964. Elle prend de l'importance après la guerre des Six-Jours de 1967, quand Israël occupe et implante des colonies à Gaza et en Cisjordanie, où vivent de nombreux Palestiniens. Yasser Arafat devient président de l'OLP à partir de 1969. Soutenue par la plupart des Etats arabes, elle réclame la création d'un Etat palestinien par tous les moyens, y compris le terrorisme. D'abord basée en Jordanie, l'OLP s'est installée à partir de 1970 à Beyrouth, capitale d'un Liban alors en pleine guerre civile. De là, l'OLP a pu développer de véritables camps d'entraînement militaire, stocker armes et munitions, et préparer des opérations militaires contre l'Etat hébreu. Pour Israël, la guerre au Liban poursuit donc deux objectifs : frapper le centre du pouvoir palestinien à Beyrouth et isoler les forces palestiniennes en leur interdisant toute retraite.

Le massacre de Sabra et Chatila: su rwikipédia

Film animé docume ntaire: Valse avec Bachir 

Texte de Jean Genet : quatre heures à Chatila

 

Terminales : séance du lundi 12 octobre 2020

Séance dans la petite salle de la CDE avec Serge.

-Retours sur le spectacle Après la Fin de Dennis Kelly: spectacle marquant par son sujet, les images choc qu'il propose, la qualité du jeu. Découverte d'un auteur majeur du XXième siècle Dennis Kelly: la représentation de notremonde et de la violence qui y règne.

Souhait de prendre en compte les personnes sensibles qui peuvent être traumatisées, heurtées par les scènes de violence: humiliation, castration, viol. Prévenir davantage le public du choc potentiel.

discussion à propos de la liberté artistique, de la censure et de l'autocensure, de la fonction du théâtre: art qui doit bousculer, interroger, susciter des réactions...

réflexion sur l'illusion: comment le spectateur crée des images mentales à partir des suggestions du plateau car dans le spectacle tout est fabriqué, l'on sait toujours que l'on est au théâtre.

Rapprochement avec la violence de la tragédie antique: meurtre d'une mère par ses enfants ( Electre), des enfants par une mère qui cherche à faire mal à son mari ( Médée): "la terreur et la pitié" pour les personnages, le sacrifice...

// avec le théâtre de la cruauté d'Antonin Artaud.

Demande de pouvoir reparler à Catherine Javoleyes.

- Echauffement très attendu avec Serge: évacuer les tensions liées à la discussion

Bien souffler, bien respirer, se faire du bien. faire tourner la tête en cherchant l'amplitude, ne pas réprimer les baillements, lâcher la tête. regard qui emmène vers la gauche, la droite, le centre, toujours en respirant, exercice de coordonation.

main de part et d'autre de la tête: rapprocher l'oreille de la main ( à l'indienne) Mobilité aussi vers l'avant, l'arrière. Rotation complète de la tête.

Epaules: jeu avec les saccades des épaules pour arriver à un rire poussé par le diaphragme , aller jusqu'au fou rire extrême en veillant à pousser sur le diaphragme et à ne pas fatiguer la gorge. lâcher prise. Ensemble puis à tour de rôle avec correction individuelle de serge; Rire qui couve et qui se développe jusqu'au fou rire. Aller au sol complètement détendu .

Etirement fléchi, fesses dans le sol, bras qui s'allongent, toujours en soufflant, sur le côté; puis laisser le poids du corps aller vers l'avant, relâcher le buste et la tête, laisser le poids faire, s'accroupir en prenant les chevilles dans ses mains, descendre les fesses, remonter en gardant les mains sur les chevilles, revenir en position debut vertèbre par vertèbre., plus c'est lent pour la remontée mieux c'est.

Rotation du bassin, marcher avec cette rotation. grande souplesse du groupe.

Exercices de confiance: portés dos à dos: descendre dos à dos comme si l'on était assis sur une chaise, en se soutenant, s'allonger sur le dos du partenaire complètement détendu. faire ses exercices en silence et en se concentrant sinon risque d'accident ( chute possible!)

Se laisser tomber dans les bras de deux partenaires. 

- Improvisation: faire parler son personnage de Tous des Oiseaux à la première personne: adresse au public naturelle, parler de sa vie, donner de l'épaisseur au personnage. 

Pour après les vacances: le refaire chez soi en s'enregistrant. Voir exemple au bout de cette page de blog d'un autre lycée (personnage d'Eitan ), m'envoyer l'enregistrement si possible.

- Travail sur les scènes: avec Serge ceux qui n'étaient pas passés la semaine dernière.

Cercle de diction de réplique: comme s'il s'agissait d'un secret que l'on transmet clandestinement, 

le plus vite possible

Comme si le public avait des difficultés de compréhension

Prendre l'habitude de dire son texte différemment pour le digérer et éviter que ne s'installe une fausse musique, pour pouvoir jouer ensuite en parlant le texte sans le chantonner artificiellement.

Très bonne séance. Bravo à toute la troupe!


samedi 10 octobre 2020

Premières : Séance du vendredi 9 octobre 2020 / La Dispute

1. Echauffement:

Marche neutre, occupation de l'espace.

Echauffement par le jeu: en partant du sol, découvrir le monde autour de soi , un londe inconnu

découverte de soi: faire jouer toutes les articulations, point par point: étonnement, amusement, efforts pour bouger, se déplacer. Nourrir la dcouverte d'émotions.

S'étonner devant la présence des autres, découverte de l'autre

REcherche d'un partenaire privilégié: se saisir du regard de l'autre, ne plus le lâcher, rester connecté. rapprochements, jeux avec l'autre, désaccords, retrouvailles ( siuations présentes dans la Dispute)

Se séparer mais pas le supporter, rester cpnnecté par le regard, désir de se rapprocher empêché par différents obstacles: vitre,branchage, mur, une bulle qu'il ne faut pas faire exploser sous peine de mort.

- Mise en commun de toutes les bulles pour en former une grosse, la déposer délicatement au sol tous ensemble.

Exercice du resenti amour/haine à distance en deux lignes face à face

Dire ce que l'on fait, le faire et de l'autre côté ressentir la douleur ou plaisir et proposer un acte en retour en allant crescendo. Barrière au milieu du plateau à ne pas franchir. Toujours bien ressentir avant de surenchérir. mettre le visage en accord avec le ressenti.

Expérience à retenir pour jouer les émotions dans la Dispute en engageant le corps même à distance.

Bien expliquer ce qui s'est passé pour vous dans l'exercice et ce qu'il permet de découvrir pour e jeu.

Pause

2.Reprise par groupe des scènes de la Dispute: réfléchir à la situation ensemble de telle sorte que vous puissiez improviser la scène avec vos mots à vous, essayer de saisir aussi le rythme de la scène, son évolution.

Pour celles qui ne pouvaient jouer leurs scène dans un premier temps : être capable de présenter aux autres la situation.

Commenter les propositions de vos camarades quand vous êtes spectateurs.

Passages des scènes qui n'avaient pu être travaillées en raison de la distribution.

Les autres travaillent la diction de certaines répliques avec moi: comme si la langue de Marivaux était une langue habituelle, quotidienne, comme si l'on complotait quelque chose, comme si l'on enseignait quelque chose en exagérant les explications à un public obtus.

3. Préparation au spectacle Après la fin

- analyse des suggestions du titre

- analyse de l'affiche

- lecture de deux passages du texte: écriture comme une partition avec des "temps", langue à la fois familière mais avec un rythme particulier. didascalies très importantes pour le jeu.

Faire une analyse du spectacle: ( voir fiche méthode sur le blog): construire du sens à partir d'une description précise de ce que l'on a vu: scénographie, jeu des acteurs, mise en scène qui dégage certains aspects du texte, des thèmes , des questionnements.)

jeudi 8 octobre 2020

Mardi 27 octobre 18h30 Pôle média Culture: Phèdre de Sénèque, mise en scène Serge Lipszyc


 

D’après l’œuvre de Sénèque, traduction de Florence Dupont

Phèdre évoque la violence du désir impossible, un monde patriarcal qui vole en éclats, le rêve d’une nature où se lover. Sénèque explore des abîmes sans fond qui ne finissent pas de nous refléter. Guitare, batterie, basse, les instruments fusionnent pour appuyer les voix, les contraindre à parler, à dire l’indicible, l’Homme et ce qui l’inquiète: cette force sauvage qui agit en lui. La violence de Phèdre n’est pas extérieure mais intérieure. Chacun des personnages est immense, redoutable, troublant tant il nous ressemble, comme une version radicale d’une humanité qui devrait se taire et qui pourtant, nous parle.

C'est pendant les vacances et si vous restez à Colmar, ne manquez pas l'écoute de ce texte qui est à l'origine de la Phèdre de Racine. C'est gratuit: réservation:  emmanuelle.bildstein@colmar.fr

Rencontre avec Catherine Javaloyes à propos de Après la Fin de Dennis Kelly

 Site de La Compagnie

Peintres baroques évoqués par Catherine pour le travail sur la lumière: Artémisia Gentileshci et Le Caravage.

Artémisia 

Le Caravage

Nombreuses photos sur le site de la scénographe Violette Graveline :Après la Fin

Affiche que nous avons commentée: 

mardi 6 octobre 2020

Terminales : Séance du 5 octobre 2020: Tous des Oiseaux

 Cercle de parole: infos sur les abonnements à payer avant les vacances. possibilité pour les parents d'avoir des places à 13 euros. mettre leur abonnement dans la même enveloppe que le vôtre. Ordre des chèques: Comédie de Colmar.

- Rappel du spectacle vendredi 9 octobre à 20H salle Europe, durée 2h environs. Visite dans la classe jeudi 8 octobre à 10h de Catherine Javolayes , metteuse en scèen d'Après la fin de Dennis Kelly. lui faire bon accueil évidemment puisque je ne serai pas présente. noter ce qu'elle vous dit dans le carnet de bord.

-Carnet de bord à rendre pour notation le vendredi 16 octobre, jour du rattrapage du cours du 15 octobre qui saute du fait de la journée banalisée pour les professeurs. Possibilité de m'envoyer le carnet de bord par mail.

- analyse du spectacle Après la fin à rendre pour après les vacances. ( Ce qui est fait n'est plus à faire donc proposer une analyse de ce premier spectacle plutôt que d'attendre ceux que nous allons voir en novembre.)


Echauffement avec Serge: En cercle se chauffer en se frottant les mais, puis dérouiller les articulations en dansant avec les mains, donner de l'amplitude à la danse, la faire aller dans le buste puis le bassin et les jambes. ça chauffe, ça danse.

faire un ralenti, le plus lentement possible, toujours en mouvement cependant. essayer l'équilibre sur une jambe, faire voyager son corps, son souffle, puis réaccélérer. Agrandir, prendre plus d'espace, aller au sol. accélérer à nouveau, recherche de rythme , de dynamisme toujours penser à respirer souffler. De plus en plus vite. très belle énergie du groupe.

en cercle: étirements d'abord fléchi, puis sur les côtés, sur la point des pieds. chuter et se relever au signal. beaucoup d'engagement. bravo;

retour à la position 0: contrôle du rythme respiratoire, inspirer, envoyer l'air dans les talons, être bien en place, centré.

se déplier en croix bien tendu, sur l'expiration se plier: on se referme jusqu'au bout en soufflant avant de se déplaier à nouveau. Choeur, tous ensemble. TB.

Sautillements le plus légers possible: on n'entend rien, d'un pied sur l'autre, comme si le sol était brûlant.

ressentir l'eau qui monte: changement d'élément, pas mimer, mais ressentir, être joué par l'eau comme vous le serez par le partenaire. etre dans l'eau, se faire plaisir, onduler, voyagez, laissez-vous aller; Puis l'eau disparaît doucement. Ressentez l'air, le vent qui caresse, fait frissonner: zéphir, ouragan. laissez vous porter par le vent;

Marcher dans le sable argileux, on s'enfonce, il faut s'en arracher, sables ouvants, seul le buste bouge encore, puis seulement les bras levés; se figer comme dans la glaise jusqu'au dernier souffle; Prsi dans la masse.

Assis dos droit, tendre les jambes , écrater le sbras sourire.

au sol détente: penser à bien expirer, expiration plus longue que l'inspiration. donner du son: MMM........ avec les lèvres qui chatouillent, ouvrir la bouche et envoyer un son pkus tonique, son qui va vers le plafond.

Sortir un Ta du ventre, le coller au plafond. pas crier depuis la gorge. TA un à un ûis tous ensemble.

Se relever le plus vite possible( attention tout de même)

Position 0: un peu en avant, yeux pétillants, dans sa bulle mais pre^ts, yeux grands ouverts, orteils dans le sol: regarder droit devant, être à l'écoute. pas se laisser pertirber par les passages de Serge devant vous.

Bravo! Très bel échauffement, bien concentré , bien engagé. energie collective qui fait du bien à tout le monde. Soi avec soi: évolution d'une semaine à l'autre, tout le monde progresse même en endurance et souplesse.

Retravail des scènes par groupes: décrivez ce que vous avez proposé et fait, puis le passage de Serge et ses conseils ou les miens.

Faites des propositions de jeu: ne soyez pas en attente d'ordre. Prenez le risuqe de proposer en jouant. Imaginez maintenant les accessoires nécessaires.

On invente, on cherche, on écoute le texte. est-ce que ça fonctionne ou non? Surprenez-vous. Cela repose sur la confiance et le partage, pour le théâtre et pour le reste.

Attention à ne pas chanter le texte, mais à le parler cf l'exemple d'Eugénie dans la fin quand elle appelle David.

"Digérer" le texte pour être capable de le parler, le plus simplement du monde. 

Fin sur la légende de l'Oiseau amphibie: l'art du conte n'est pas encore trouvé. Donnez à rêver avec cette histoire. Voyez ce que vous dites, donnez- le à voir. faites des nuances en imaginant ce qui se passe pour l'oiseau dans les parties que vous dites, créer des effets d'attente pour le public. ( à travailler pour la prochaine fois.)


lundi 5 octobre 2020

1er spectacle Salle Europe vendredi 9 octobre Après la fin de Dennis Kelly ( 1ères et Terminales)

 Salle Europe, 20h, vendredi 9 octobre Après la Fin de Dennis Kelly, mise en scène Catherine Javoleyes ( durée 1h45) ( 4,25 dans une enveloppe à votre nom.)

Découverte d'un auteur contemporain anglais: Dennis Kelly

 L’ÉCRITURE DE DENNIS KELLY

 C’est une écriture très rythmée, incisive, percée de silences, de pauses.De longs monologues alternent avec des dialogues courts saccadés et des accélérations. La pièce n’est pas bavarde elle va à l’essentiel, c’est une écriture musicale qui doit se respecter comme une partition. Cette forme d’écriture est assimilable à un effeuillage qui est aussi le


mode d’évolution du couple Mark-Louise. Ils se dévoilent au fur et à mesure. Pour le spectateur, l’intrigue se construit par petites touches. A lui de trouver le cœur du drame s’il pense qu’il y en a un.C’est un nouveau genre d’intrigue policière que proposent ces dramaturges britanniques. À l’opposé du principe d’explicitation, les enquêtes policières de Kelly se structurent autour de l’absence, du vide, en d’autres termes, de ce que l’on pourrait appeler lenon-dit.

Esquisse de fable: 

Louise reprend conscience après une explosion nucléaire. Mark, un ami de longue date, est à ses côtés. C’est lui qui l’a sauvée en la transportant dans un abri souterrain, vestige d’un autre temps, dissimulé à l’arrière de son appartement. Ils ont pour seules ressources de quoi tenir quelques jours, le chaos semble régner au-delà des murs.

Dans la précarité de cette proximité contrainte, Louise et Mark se livrent à un combat pour tenter par tous les moyens de survivre au détriment de l’autre : culpabilité et asservissements, violences physiques et psychiques, mépris et séduction, les mots et les corps deviennent des armes aliénantes. Mue par une amitié qui semblait pourtant infaillible, leur relation et leur intégrité se désagrègent dans cet environnement carcéral.

Après la fin est un théâtre d’acteur, car mélangeant les genres, il l’oblige à avancer dans le présent, sur le fil entre le thriller, la comédie et la tragédie.C’est une forme de théâtre psychologique où le personnage porte en lui les contradictions profondes de notre réel.Ici: on sort les personnages de leur environnement naturaliste et on aboutit à une certaine forme d’abstraction.

 C’est aussi un texte politique, il est exigeant et radical, interroge le fonctionnement de nos sociétés européennes et des individus qu’elles produisent, sans jamais dire ce qu’il faut faire ou penser; le public est engagé à travailler en résonance avec ses propres vécus. L’auteur nous incite à explorer plusieurs thématiques à partir de son texte: notre relation à l’autre, à l’étranger, nos choix de vie, nos difficultés à dire, nos frustrations, nos désirs, nos peurs au sein de la société, l’impact du libéralisme mondial sur l’évolution de l’humanité, notre animalité, le rapport à la violence et l’incroyable résilience humaine ...La violence de notre monde apparaît dans le blanc des mots quand elle ne s’exprime pas ouvertement. Dennis Kelly nous met face à ce qu’il y a de plus terrible mais aussi de plus fragile et de plus friable chez l’être humain.Il ouvre le dialogue avec le public; Mais le théâtre de Dennis Kelly est un théâtre qui observe le monde que nous fabriquons sans être un théâtre sociologique. Il incite aux prises de conscience de façon sous-jacente. C’est un théâtre qui se joue des frontières entre action et réalité, et qui par son goût du ludique, permet de mieux appréhender nos propres réalités souvent si complexes.

 Ce théâtre est écrit pour des acteurs qui prennent plaisir à décrypter l’humour et l’absurde enfoui dans les situations aussi horribles que rocambolesques. Or, ce plaisir de jeu se communique très vite à la jeune génération. L’humour fait partie de l’écriture anglaise, c’est l’ingrédient qui fait que la situation du spectacle qui est en train de se jouer, est aussi importante que la situation des personnages elle-même. 

 Le théâtre anglais est aussi spécialiste de l’assemblage de genres : on passe d’une comédie de genre enlevée à un thriller qui glace le sang, pour revenir à un drame romantique ou à un simple fait divers. C’est une matière à réflexion. Ici, on ne doit pas entrer en compassion avec les personnages. On doit voir l’endroit où ils piétinent, s’aveuglent et rendre le spectateur complice de l’absurde qui en découle.C’est cela qui génère l’humour grinçant des situations.

dimanche 4 octobre 2020

Abonnement à la Comédie de Colmar pour les premières

 Les Héritiers: Jeudi 5 novembre 19h

 -Normalito: mercredi 13 janvier 19h

 -Salade, tomate, oignons: jeudi 11 février 19h

 -L’ïle des Esclaves: mercredi 10 mars 20h

 -Une Maison de Poupée: vendredi 16 avril 20h 

-Sentinelles: jeudi 8 avril 19h

 -Vanishing Point: jeudi 27 mai 19h 

Abonnement de 7 spectacles soit 42 € (tarif de 6€ le spectacle) ( à me remettre par chèque ou en espèces.)

Les parents accompagnateurs supplémentaires durant les soirs de représentation bénéficient d’un tarif à 13 € au lieu de 21 € (réservation et règlement auprès de l’enseignant)

Si vous souhaitez voir des spectacles supplémentaires, vous pouvez les rajouter en demandant à Manon de la Billetterie s'il y a encore des places.

Abonnement à la Comédie de Colmar saison 2020/2021: Terminales

 Spectacles obligatoires:

 -Les Héritiers: jeudi 5 novembre 19h 

-Une vie d’acteur: vendredi 20 novembre 20h

 -Suzy Storck: mardi 24 novembre 19h

 -I whish I was: vendredi11 décembre 20h

 -Normalito:mercredi 13 janvier 19h

 -Meeting Point:jeudi 21 janvier 19h

 -Le Conte de Noel:jeudi 18 février 19h

 -Sentinelles:jeudi 8 avril 19h 

Abonnement de 8 spectacles soit 48 € (tarif de 6€ le spectacle) à me remettre en chèque ou en espèce dans une enveloppe à votre nom.

 Les parents accompagnateurs supplémentaires durant les soirs de représentation bénéficient d’un tarif à 13 € au lieu de 21 € (réservation et règlement auprès de l’enseignant)

Si vous souhaitez voir d'autres spectacles , c'est possible toujours à 6 euros mais il faut voir avec Manon à la billetterie s'il reste des places. ( Inscrivez les spectacles supplémentaires sur une feuille avec les dates qui vous intéressent.)

samedi 3 octobre 2020

Conférence philo-théâtre sur le thème de l'amour mardi 6 octobre Pôle Média Culture

 Monsieur Fischer accompagné d'Emilie Wiest fera une conférence sur le thème du rapport entre amour, théâtre et philosophie autour de la tragédie de Racine, Bérénice le mardi 6 octobre à 18h30 au ¨pole média culture. C'est hautement recommandé. J'y serai et pourrai éventuellement ramener des gens s'il le faut.

Pour réserver: emmanuelle.bildstein@colmar.fr

 THÉÂTR'Ô'PHIL
Rencontre philosophique autour du spectacle Bérénice
avec Francis Fischer, lectures Emilie Wiest
MA. 06.10. 18H30 Au pôle média-culture de Colmar
Entrée libre sur réservation, jauge limitée

Bérénice, de l’amour, des femmes, des hommes.
Pourquoi Racine a-t-il si bien parlé de l’amour ? Dans Bérénice, la tragédie la plus épurée et la plus touchante de Racine, on ne meurt pas, mais on souffre d‘amour et on parle. Peut-on philosopher ou penser sans amour. Si Racine nous touche encore aujourd’hui, si Bérénice n’est pas seulement un classique mais une leçon d’amour, alors il sera peut-être possible de penser que cette tragédie nous guide vers quelques pensées d’aujourd’hui, celles qui nous parlent des éclats d’amour qui résistent aux sombres temps.
réservation par mail emmanuelle.bildstein@colmar.fr
Entrée par la rue du chasseur à partir de 18H15

Le stade du miroir ( en savoir plus)

 Le stade du miroir

 Que s'y passe-t-il ?

Lors du stade du miroir, l'enfant dont la perception du corps est morcelée par les sensations variées et parcellaires qui en émanent (pulsion partielle et zone érogène restreinte) est confronté pour la première fois à une image unifiée de lui-même. Le stade du miroir est l'instant à partir duquel l'enfant se reconnaît dans une image précisément délimitée. Lacan dit qu'il est "aliéné à cette image". A partir de ce stade, le moi de l'enfant cesse d'être morcelé et s'unifie : il est l'image perçue. L'important de cette "aliénation" est le plaisir pris lors cette découverte initiale de soi.
 
L'autre, un paramètre indispensable
Mais rien n'est magique dans cette première perception de soi. Elle repose sur une autre image, celle d'une personne investie par l'enfant. En tête, il a déjà à disposition l'image de ses parents. Ainsi s'il est capable à cet instant précis de se reconnaître dans le miroir, c'est parce qu'au même instant, il y perçoit aussi son parent. Le processus psychique qui a lieu suit une séquence indispensable à son déroulement. : une reconnaissance de l'autre qui sert ensuite de fondement à sa propre reconnaissance. L'enfant pense : "je vois maman dans le miroir, je suis devant maman, quelque chose est devant son image à elle : je suis ce quelque chose". Ainsi, le stade du miroir en plus de délimiter l'enfant, le fait apparaître distinct de sa mère. Celle-ci renforce ce mécanisme par le langage en prononçant à l'enfant : "ici, c'est toi". C'est le début d'un duo nouveau : moi et l'autre. Ces deux protagonistes sont désormais intimement liés, interdépendants.
 

Concours d'écriture pour le Festival du livre de Colmar

 

Dans le cadre du festival du livre de Colmar (28-29 novembre 2020) un concours d'écriture est organisé chaque année par les professeurs documentalistes du secteur pour les élèves volontaires ainsi que pour les classes.

Le concours se déroulera au retour des vacances de la Toussaint. Contrairement aux années précédentes il se tiendra dans les établissements et non plus dans la salle des catherinettes à Colmar (en raison du contexte sanitaire)

Les documentalistes vont avoir la possibilité de choisir un jour pour l'organiser au retour des vacances. La durée est de deux heures et les élèves peuvent venir composer au CDI.

Le thème du salon cette année est "Futurez-vous!"

Les élèves participants recevront des livres et bon d'achats.

Inscription auprès des documentalistes au CDI du lycée.



Le clown de théâtre

 Du cirque au théâtre, le clown

Le clown au théâtre 

A la recherche de son propre clown dans le parcours d'enseignement de L'Ecole Jacques Lecoq:

Site de l'école de théâtre Jacques Lecoqq 

 Les clowns chez Jacques Lecoq,

Le clown n'existe pas en dehors de l'acteur qui joue. Nous sommes tous des clowns, nous nous croyons tous beaux, intelligents et forts, alors que nous avons chacun nos faiblesses, notre dérisoire, qui , en s'exprimant, font rire..

.Transformer la faiblesse en force. Par exemple jeu avec ses propres complexes physiques.

Recherche de son propre clown, pas imitation d'un modèle de clown de cirque. A la différence de la commedia dell'arte, l'acteur n'a pas à entrer dans un personnage préétabli, il doit découvrir en lui la part clownesque qui l'habite. Moins il se défend, moins il essaie de jouer un personnage, plus l'acteur se laisse surprendre par ses propres faiblesses, plus son clown apparaît avec force.

Laisser surgir l'innocence qui est en lui et qui se manifeste à l'occasion du « bide », de l'échec de sa présentation.


Dès l'entrée sur scène, son visage présente un état de disponibilité sans défense. Il croit être reçu avec toute la sympathie du public, et il est surpris par le silence qui l'accueille. Alors qu'il se prenait pour une personne importante, sa réaction piteuse déclenche de petits rires. Le clown, ultra sensible aux autres, réagit alors à tout ce qui lui arrive et voyage ainsi entre sourire sympathique et une expression triste.

Rater quelque chose que l'élève sait faire : un exploit : mettre en relation l'exploit et l'échec : par ex clown qui cherche à faire un saut périlleux et n 'y arrive pas mais, si pied au cul, le fait sans s'en rendre compte apparemment ! Rires assurés.

Passages par le costume pour libérer l'acteur du masque social avant d'aborder le seul nez rouge, le plus petit masque du monde. Pas faire le clown, mais l'être.

Contact direct et immédiat avec le public : il ne peut vivre qu'avec et sous le regard des autres. On ne fait pas le clown devant le public, on joue avec lui. Jeu influencé par les réactions du public. Cf Raymond Devos.

Recherche dans le corps des démarches enfouies : exagérer des éléments naturellement accentués.

Travail sur les gestes interdits : retour à l'enfance.
Retrouvailles avec les clowns de cirque hierarchisé : trio :Auguste, clown blanc, second Auguste. L'un est toujours l'épaule de l'autre..

Le clown n'a pas besoin de conflit, il est en permanence en conflit avec lui-même.

Exploration de gestes clownesques : chutes, pied au cul, jeu avec des chapeaux ou des chaussures, instruments de musiques mais aussi mot, prendre des expressions au pied de la lettre ex la nuit tombe et le clown se met en quête de savoir où...

Séance du 2 Octobre ( Premières) La dispute

 Groupe au complet.

Informations en début de cours sur le spectacle L'Occupation des Sols avec Basile qui l'a vu jeudi soir: texte littéraire de jean Echenoz pas destiné au théâtre, court roman de 16 pages choisi par Juliette Steiner la comédienne. Thème deuil, disparition, relation entre espace et souvenirs des gens qui y ont vécu, relation père/fils autour de la femme -mère disparue.

Scénographe David Séchaud ( Cf Archivolte), metteur en scène Matthieu Crucciani.

Informations sur les abonnements à règler le plus vite possible, possibilité pour les parents qui accompagnent d'avoir un tarif réduit. Possibilité de rajouter des spectacles à 6 euros pour vous.

Rappel du premier spectacle Salle Europe vendredi 8 octobre à 20h: Après la fin de DennisKelly, auteur anglais.

Quelques informations encore sur le carnet de bord à la suite de questions de Pauline.

Echauffement conduit par Bruno: varaition sur la marche neutre.

Sifflement: s'arrêter net

clapement de mains: saut

Ou Ou: changement de direction 

lalala : ralenti

fichtre: lutte contre le vent.

Investissement de plus en plus grand du groupe, faire le ralenti avec tout le corps, jouer avec les paretenaires; se faire des signes, le port du masque demande que le corps soit plus expressif etq ue tout el corps soit engagé.

Ne pas vous regarder jouer, y aller à fonds. de mieux en mieux au fur et à mesure de l'échauffement;

Impros: entrées clownesque en duo décalé:prendre 3 secondes de concentration avant de commencer.

un acteur entre : avant son entrée il émet un son, une parole. il entre, prend en compte le public et effectue un cercle sur le plateau tout en jouant avec le public puis s'immobilise à l'endroit de son choix. Un autre acteur entre avec un son: que se passe-t-il? réaction du premeir à l'intrusion du deuxième.

pas de paroles mais possibilité de sons, grommelots. 

Attirance, rejet, réactions etc

Prévoir une sortie.

Clown de théâtre différent du clown de cirque: penser à Chaplin, Buster Keaton, Jacques Tati.

Faites des remaques sur votre propre traitement de l'exercice et sur ce que vous avez vu dans les duos proposés par vos camarades.

Vénéra/ Basile: travail sur le contraste et les opposition, sans aucun mot, très drôle car jeu en passant par le public pour Basile.

Prune/ Salomé: drôlerie de la course poursuite, engagement corporel, Salomé qui cherche à échapper sur le sbords du théâtre. sans paroles aussi. Attention à bien jouer avec le public aussi. A bien réagir au son de départ.

Laura et Elise: deux personnes qui n'ont pas le même la,gage, engagement physique très important d'Elise, Laura souvent comme une sorte de mur contre lequel Elise se cogne jusqu'au découragement.

Le spectateir doit aussi servir de miroir. jouer avec ses réactions, le prendre à partie.

Luna/Emma: personnages qui se heurtent avant de se trouver. introduction d'un grommelot par Luna à étirer. Ne pas prendre le geste pour ce qu'il est d'emblée dans le monde normal: ex du poing comme geste de ralliement. s'étonner de ce qui est proposé. décaler le geste proposer pour l'emmener ailleurs. faire confiance à cette exploration. Ex donné par Bruno quand quelqu'un montre quelque chose du doigt, le clown ne regarde pas la chose indiquée, mais le doigt!

Marceline/ Pauline ont un peu préparer leur entrée avant d'y aller: Pauline fait un cercle en soufflant la poussière, à étirer plus , se positionne de dos, Marcelline entre avec un bali mais l'oublie ensuite. N'abandonnez pas les idées de départ, tirer leur possibilités jusqu'au bout. Engager tout le corps.

Julia/ Marylou: complicité, bienveillance dans la leçon de danse, jeu avec le public, bonheur de réussir même quand c'est approximatif. 

Melody/ Célia: les fleurs, raconter une histoire identifiable pas forcément nécessaire, plus réagir, inventer à partir de ce qui est proposé. jeu avec le public intéressant: aller lui offrir le sfleurs pas trop acceptées par le partenaire.

Anecdote de Bruno jeu de clown dans un stage avec un objet: aspirateur qui devenait mobylette, stylo noir que le premier acteur de trouve dont le 2ème s'empare de suite. rien de prémédité, jouer avec ce qui arrive.

réfélexion sur la distribution de La Dispute: pb d'équilibre du nombre de répliques signalé par Bruno.

Lecture en cercle avec mise en jeu en allant da,s le cercle pour voir ce que donne la distribution. 1h de lecture à peu près. perceptible déjà ceux qui ont commencé à travailler le texte et ceux qui ne l'ont pas fait vraiment.

Tour de cercle pour donner son avis sur la quantité de texte à jouer apr chacun, rééquilibrage au profit de Laura et à la demande de certains qui ont peur de ne pas tout mémoriser.

Regarder la captation de la mise en scène de Jacques Vincey. 

Imaginer la situation dans vis scènes, les costumes, les accessoires: comment représenter le leiu inquiétant où le Prince entraîne Hermiane? Comment figurer le ruisseau? Comment rendre la couleur noire de Carise et Mérou? quels accessoires pour identifier les ados? Un code Couleur?

Noter toutes vos idées dans le carnet de bord.


L'Occupation des sols mise en scène Matthieu Cruciani

 L’OCCUPATION DES SOLS
de Jean Echenoz - mise en scène Matthieu Cruciani, scénographie David Séchaud
avec Juliette Steiner

Sur le mur d’un immeuble en cours de démolition, l’égérie d’une marque de parfum affiche sa beauté en format géant. Mais le modèle de cette peinture vient de mourir dans un incendie. Son mari et son fils passent et repassent chaque jour devant son image, qu’ils voient disparaître peu à peu. Ce bref roman virtuose d’Echenoz évoque avec drôlerie et mélancolie la lutte des souvenirs contre le temps qui efface tout.

 Pistes pour nourrir vos traces de spectacle:

Décrire le dispositif, la scénographie , la manipulation d'objets qui permet de rendre concret le texte d'Echenoz.

Le jeu de Juliette Steiner: narratrice, manipulatrice d'objets, personnages, organisatrice d'une sorte de rituel de deuil.

- Comment vous avez reçu le texte, le spectacle: à quel endroit il vous touche? 

- En quoi le spectacle est pour vous une leçon de théâtre? que vous a-t-il permi de découvrir?