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mardi 5 juin 2018

mardi 27 mars 2018

J'étais dans ma maison... sujet de type2 .Photos de plateau


 Sujet de type 2 sur J’étais dans ma maison et j’attendais que la pluie vienne

Dans le synopsis qu’a écrit Jean-Luc Lagarce pour sa pièce J’étais dans la maison et j’attendais que la pluie vienne, lorsqu’il évoque les lieux de la fable, il demeure assez vague : « la maison vers la fin de l’été », « l’embrasure de la porte, sur le seuil dominant la vallée », « je regardais la route », « il est dans sa chambre, cette chambre où il vivait lorsqu’il était enfant ». Dans la pièce elle –même aucune indication scénique précisant le lieu. Le metteur en scène dispose donc d’une grande liberté pour imaginer l’espace scénique de « cette lente pavane de femmes autour du lit d’un jeune homme endormi ».
Après avoir étudié les différentes scénographies que proposent les photos de plateau de mises en scènes existantes, vous direz celle qui vous convient le mieux et proposerez votre propre mise en espace pour J’étais dans ma maison et j’attendais que la pluie vienne… 


1.Mise en scène catherine Decastel 2.Mise en scène Alain Le Doaoré 3.mise en scène Estelle Bordaçarre. 4. Mise en scène Chloé dabert, 5. Mise en scène Compagnie dame de compagnie 6. Mise en scène du théâtre de la Baraque.


mardi 13 mars 2018

la Maison de Bernarda Alba De Lorca

Chiara vous a parlé d'un texte qui met en scène un groupe de femmes mais avec une théâtralité très différente de celle de Lagarce. Empruntez la pièce au CDI et lisez -la.

Résumé

Dans un petit village andalou, vers le milieu des années 1930, Bernarda Alba, une femme d’une soixantaine d’années, crainte et respectée de tous, vient de perdre son mari et se prépare à huit ans de deuil, comme l’exigent la tradition et la bienséance qu’elle suit religieusement.
Bernarda est aussi une mère tyrannique qui oblige ses cinq filles célibataires, pourtant adultes, à suivre à la lettre la moindre de ses consignes. Elles aussi portent le deuil et restent chez elles à longueur de journée. Il en va de même de toutes les habitantes de la maison – on n’y compte plus que des femmes depuis le décès de Senior Alba –, alors que la propre mère de la maîtresse, la fantasque Maria Josefa, est mise à l’écart dans une chambre fermée à double tour.
Bernarda décide de marier l’aînée de ses filles, Angustias, à un jeune homme du village. Issue d’un premier mariage, celle-ci est aussi riche que laide. Appâté par sa dot, Pépé le Romano, un bel homme, fier et sûr de lui, demande Angustias en mariage et obtient l’autorisation maternelle de parler à « l’élue », le soir venu, devant la grille de sa fenêtre.
Or, Pépé étant l’objet de convoitise de toutes les soeurs Alba, il prend l’habitude – une fois qu’il a rendu sa visite quotidienne à Angustias – de rejoindre, à l’abri de la nuit, la plus jeune soeur, la belle et séduisante Adela, qui l’attend dans la cour. Convaincue qu’elle ne doit plus supporter les frustrations que sa mère lui impose, elle est la seule à faire encore naturellement confiance à la vie.
Elle n’a pas envie de rester enfermée plus longtemps, mais c’est sans tenir compte de la jalousie de Martirio, une autre de ses soeurs, également amoureuse de Pépé et qui la surveille, avec l’aide d’une servante.
Finalement, Adela ne peut empêcher que le manège de ses rendez-vous nocturnes avec Pépé ne soit découvert et elle se décide à révéler l’amour impossible au grand jour, devant toute la famille.
Bernarda sait qu’en tant qu’autorité elle doit sortir indemne de cette histoire, si elle veut maintenir son pouvoir. Pour devancer les réactions des villageois et garder la face, elle chasse Pépé le Romano en tirant sur lui à la carabine. Mais Adela, craignant de ne plus jamais revoir son amant, crie à tout le monde qu’elle ne laissera « personne [la] courber », avant de s’enfermer à clé dans une chambre.
Elle finit par s’y donner la mort.
Face au drame, Bernarda impose le silence à tout le monde.

Enregistrement de la pièce à la Comédie Française

Extrait de la captation à la Comédie Française avec cécile Brune dans le rôle de la mère tyrannique
Cécile Brune joue le rôle de la plus vieille dans J'étais dans ma maison...

une critique de cette mise en scène 

Quand Lagarce parle de "Jattendais..." dans son Journal


Extraits du Journal

Cette page présente des extraits du Journal de Jean-Luc Lagarce où il évoque l'écriture de la pièce.

Mercredi 28 juillet 1993

Théâtre Ouvert – j’ai vu les Attoun‚ un après-midi‚ en Avignon et c’était très très bien‚ très sympathique – à Théâtre Ouvert‚ je ferai un soir en octobre une lecture de je-ne-sais-pas-quoi et j’ai plus ou moins accepté d’écrire un texte – une commande pour un groupe d’acteurs – pour l’été prochain.
Ce qui est émouvant – pas d’autre mot dans l’histoire – ce qui est émouvant dans cette proposition-là‚ chez les Attoun‚ c’est cette volonté désespérée de me « ramener à bord »‚ d’essayer de croire que je suis un écrivain.
Le tout relayé plus tard‚ le soir‚ par François qui m’explique que je le suis‚ en effet et que personne n’en doute‚ sauf moi. (Ce qui fait du monde.)

Samedi 16 avril 1994

Ai écrit un court synopsis pour Théâtre Ouvert‚ pour la commande qu’ils voulaient me passer (à la suite du travail Minyana) et que je n’avais toujours pas acceptée.
Cela s’appelle J’étais dans ma maison et j’attendais que la pluie vienne.
Si j’arrive à écrire ce que je promets là.

Mardi 3 mai 1994

Ai signé pour Théâtre Ouvert ce contrat d’écriture. (40 000 francs‚ c’est une somme‚ en plus de mon salaire à La Roulotte. Je vivrai très confortablement le moment délicat de l’été. Une des raisons pour avoir signé ? Non. Car résister aux Attoun était au-dessus de mes forces. Mais ai pensé à ces 40 000 francs qui me mettront à l’abri de je ne sais quelle inquiétude.)
Ce que je voulais dire c’est qu’il va falloir l’écrire. Hé !
Et le pire de tout cela c’est la volonté qu’ils eurent de faire écrire des synopsis. (Nous sommes les Pieds Nickelés de la « jeune » écriture à avoir signé : Cormann‚ Valletti‚ Forgeau et Philippe en tête. Mais Cormann‚ Valletti‚ Minyana ont écrit une multitude de choses sous commande…)
Écrire un synopsis donc‚ ce qui est la pire des choses‚ c’est raconter l’histoire‚ quelle angoisse ! – et je me suis bêtement donné du mal et ledit synopsis leur a beaucoup plu‚ « ils attendent avec impatience »‚ « ils imaginent déjà »… Bref‚ je déteste tout ça‚ je suis déjà en retard et plutôt que d’écrire la chose en question‚ je suis là à en parler.

Vendredi 20 mai 1994

Ai un peu‚ enfin‚ travaillé sur J’étais dans ma maison… Un peu. Je ne sais pas trop. Si la « méthode » en tout cas me conduit à écrire – m’oblige à avancer‚ sans ordre‚ l’ordre je le mettrai plus tard et « obliger » chaque personnage à dire sa vérité‚ à parler longuement et à « dire » tout ce qu’il éprouve – alors je pourrai réécrire souvent‚ mieux. Je ne sais pas. (Éliminer la souffrance‚ mon pauvre garçon !)

Mardi 14 juin 1994

On lit un peu. On travaille un peu ensuite avec Christian Girardot sur les musiques de La Cagnotte‚ cela se passe assez bien. On est fragile‚ on sent cela‚ on ne saurait croire à grand-chose mais‚ j’imagine‚ cela ne se voit pas trop.
On donne le soir un bon coup de collier à J’étais dans ma maison… Le Doute et le « à quoi bon ? » dansent autour de vous mais on résiste assez bien.
Déjà bien accablé‚ je pars voter à pied dans le 14e et peu à peu‚ l’angoisse la plus terrible me prend‚ je sens en m’efforçant de rentrer chez moi que toute la peur‚ la terreur du Monde‚ l’échec terrible de mes rapports affectifs avec les autres‚ ma famille‚ les hommes‚ les femmes‚ que tout cet échec me détruit‚ que c’est cela qui me détruit.
J’ai 39° de fièvre en arrivant à la maison‚ j’ai tenté de travailler encore sur J’étais dans ma maison…‚ je me noyais.
(…)
Ai envoyé brutalement ce texte pas relu aux Attoun. Comme on s’en débarrasserait. Ils le liront. Ils ne l’aimeront pas. (Ça ne ressemble à rien‚ j’en ai peur…) Ils voudront que je retravaille‚ cela nous reprendra l’été… On verra.
Après tout‚ encore‚ ce peut être aussi un « délire »‚ une « folie »‚ une chose étrange autour de la peur de la Mort.
Pas d’avis.

Vendredi 17 juin 1994

Ai relu donc J’étais dans ma maison…
Eh bien‚ ce n’est pas la catastrophe accablante que j’imaginais. Cela se tient dans son procédé‚ et il y a là peut-être une ou deux pages pas mal du tout. J’étais surpris qu’on s’y retrouve et que les personnages‚ dans une chose aussi peu bâtie‚ que les personnages existent…
Ce n’est pas honteux‚ pas du tout (un peu court‚ mais pas honteux).
Et maintenant Messeigneurs‚ mon chèque‚ que je m’achète un fauteuil !
Extraits de la sélection publiée dans l'édition de la pièce (Coll. Classiques contemporains; Les Solitaires Intempestifs, 2018)

Le personnage dans J'étais dans ma maison...

Article sur le personnage lagarcien dans J'étais dans ma maison...

Faites l'effort de lire cette vingtaine de pages pour comprendre mieux la question des personnages dans la pièce.

Toutes les mises en scène récentes de J'étais dans ma maison...

Liste des mises en scène sur le site de théâtre contemporain

lundi 5 février 2018

J'étais dans la maison...(Projet Lagarde)

Voici le lien avec le document que j'ai utilisé en cours jeudi dernier pour travailler a dramaturgie de la pièce de Lagarde. Les absents doivent lire ce dossier artistique.

Dossier artistique J'étais (...) Janvier 16.pdf

jeudi 18 janvier 2018

Première séance du projet Lagarce ( première de spécialité)

 Lundi 15 janvier en l'absence de Chiara: Discussion à propos de la présentation de travaux du lundi 8 janvier: retours divers.
Mise à plat des exigences de la spécialité en théorie et en pratique: carnet de bord, exercices pour préparer l'écrit , analyses de spectacle. possibilité d'enregistrer son travail , mieux que rien du tout, s'efforcer de progresser à l'écrit tout de même. rendre son travail dans les temps afin de pouvoir l'améliorer. Si le travail n''est pas rendu, il sera à faire sur le temps scolaire ( colle!)

Entrée dans la matière Lagarce: présentation de l'auteur, du titre de l'oeuvre: J'étais dans la maison et j'attendais que la pluie vienne.
Echauffement: marche neutre avec installation progressive d'une situation d'attente: statique puis en mouvement, petit à petit introduction de son et de paroles. Chacun est dans sa bulle, son histoire.

Improvisation sonore: la pluie, puis d'autres thèmes: cour de récréation, boite de jazz, Fête foraine, église pendant un office. Jeu de l'attente avec la pluie qui vient l'interrompre: expérimenter la tension puis le relâchement.

Improvisation à trois en partant du titre de la pièce. relater les solutions trouvées par chaque groupe, commenter la réussite de chaque groupe.

En raison des propositions dans certains groupes de personnification de la pluie, exploration des quatre éléments: air, feu, eau, terre
Jeter dans le cercle du vocabulaire puis être l'élément, accompagner la métamorphose de son. Moitié du groupe fait la recherche devant l'autre pour pouvoir aussi observer ce qui se passe chez les partenaires pendant la recherche.

Courte pause
Atelier d'écriture: continuer le texte: J'étais dans la maison et j'attendais que la pluie vienne...
Lecture des textes prévue pour le cpurs de théorie de jeudi. penser à m'envoyer les textes pour le blog.