Hamlet de Bobee version russe à Sceau

La nouvelle affiche du spectacle:



http://www.lesgemeaux.com/spectacles/hamlet/

Séances sur On purge bébé ( Terminales spe)

 A compléter à l'aide de vos propres notes dans le carnet de bord. Consigne pour la rentrée: savoir vos textes, faire des propositions. Ne restent que deux séances avec Guillaume avant de passer à Cendrillon. Lire Un Fil à la patte de Feydeau et Cendrillon de Pommerat. Commencer les approfondissements.

Vendredi 21 février avec Guillaume 

Echauffement : exercice de confiance, déplacements et courses yeux fermés vers le groupe.

Echange de répliques de On purge bébé en cercle scène par scène : plus d’énergie et de folie ! Guillaume questionne beaucoup : qu’est-ce qui change ? Rapport aux mots, au texte qui sonne autrement. Transmission de la contamination du mot « Chouilloux » très drôle. «  Si on ne s’amuse pas, c’est que l’on n’est pas dans la bonne énergie sur Feydeau ». toujours questionnement pour proposer d’autres choses et aller plus loin : plus d’agressivité de Follavoine dans les répliques à Rose, coller les répliques, créer du rythme. A l’oreille on sent que ça avance.

Contraste d’énergie  de jeu entre Follavoine et Chouilloux. Etre plus à l’écoute l’un de l’autre. Articuler davantage pour Gillian mais côté pincé du Chouilloux de Gillian possible et intéressant cf diction de « trop tôt ».Ton du reproche.  Elodie doit être plus précise dans ses regards, plus concrète : surprise qui peut durer de voir Chouilloux à la place de Julie, force comique du quiproquo.

Elora : accentuer les contrastes des adresses, personnage en rupture : adresse au mari agacée et hypocrite à l’égard de Chouilloux. Jouer double, trouver comment le corps bouge en fonction de l’adresse.

Gillian : Chouilloux séducteur par rapport à Julie, désir : toujours coller les répliques, être plus précis.

Guillaume rappelle la nécessité de s’engager, de ne pas être paresseux pour jouer Feydeau. Toujours questionnement : qu’est-ce qu’on entend ? Eva plus énervée,  doit articuler plus. Gaétan assommé qui va exploser, Emile plus de sentiment de supériorité , sait mieux que les parents comment s’y prendre alors qu’il n’a pas d’enfants, peut-être toujours désir de plaire à Julie, plus sûr de lui. Parler plus « large ».

Gaétan plus macho, plus méprisant : pas son problème ce qui touche à bébé. ( « Fais ton Hitler »)

Conseil pour valentin : danse de l’enfant qui est en révolte. Pour mieux dire « j’veux pas m’purger ! » tout le groupe reprend la réplique avec énergie à tour de rôle, améliore la diction de Valentin : importance de l’énergie dans le corps et de coller les répliques ( exemple des répétitions de Désir sous les ormes auxquelles assiste Guillaume : durée des filages trop longue, les comédiens s’étendent. Beaucoup plus de clarté quand les acteurs collent les répliques. Si l’on ménage un temps, il faut qu’il soit justifié, nécessaire, volontaire, signifiant. Rythme fou de Feydeau, pas de temps mort.)

Problème pour Emilie : augmenter la voix. Problème d’engagement.

Passage des scènes devant le groupe :

Passer à la vitesse supérieure, oser l’excès, se donner plus, se surprendre plus dans le jeu au lieu de protester contre les consignes du metteur en scène.

Amy : quitter un accessoire qui est « une béquille » pour se rassurer, croire dans son texte, qui se suffit à lui-même, pas de nécessité d’une gestuelle qui suppléerait au texte. D’abord donner à entendre ce que dit le texte, adresser le texte, ne pas « chanter » au motif qu’il s’agit de vers, faire entendre la méchanceté de Feydeau. Rendre le texte concret : «Vous êtes fous des enfants alors qu’ils sont chiants ! » Prendre plus de temps pour rendre la noirceur du propos. Amy y parvient, à garder et travailler.

Gabrielle et Solweig : penser à l’adresse et aux raisons pour lesquelles le personnage vient sur le plateau : Julie réclame de l’aide pour purger bébé, Follavoine cherche les Hébrides. Articuler, s’écouter. Investir les choses simples dans la parole et le corps. Toujours garder l’énergie du jeu, proposer, délirer. Creuser le côté rock de Solweig : trash. Faire craquer le vernis bourgeois attendu : personnages décadents, dégueus, sans limites : jeu avec le seau, le pipi, la vulgarité … Idée d’un piano, de musique, présence décalée.

Ne pas venir au plateau sans propositions : problème du travail en autonomie s’il donne pas lieu à des propositions concrètes dans l’espace, parler, faire des italiennes ne suffit pas : toujours essayer, inventer dans l’espace et dans le corps, le texte entrera mieux également. Quand on sèche, se donner des consignes concrètes.

S’inventer des costumes trash pour la séance de la rentrée.

Amy-Rose comme une présentatrice d’un cabaret rock, peut-être avec micro sans fil, show aguicheur

Elodie- Gillian : plus de panique de Follavoine face à Chouilloux, décomposition de la chorégraphie de la main, jeu du miroir : Chouilloux se marre à ses propres vannes, Follavoine l’imite. ( Lien entre exercices préparatoires et propositions de mise en scène)

Valentin : bébé en cuir, motard, casseur et pétomane ! Idée à creuser. Au centre du plateau, tout tourne autour de lui. (…)

Vendredi 14 février : présence du stagiaire Tom de 3^ème.

Exercices à deux : miroir, marionnettes, frères siamois, couple avec chaise. Recherche d’exagération  et de folie dans le corps. Improvisation sur Saint valentin qui tourne à la dispute, à la manière de Feydeau avec énergie et corps.

Préparation des scènes en autonomie avec pour objectif de pouvoir faire des propositions à Guillaume à la séance suivante.

Discussion avec certains sur le dossier d’approfondissement.

Présentation de certaines scènes.

Vendredi 7 février avec Guillaume :  Echauffement vocal proposé par Marie, Travail en autonomie sur les scènes. Conseils :proposer des choses plus délirantes ! Consignes pour Amy sur le monologue rajouté.

Vendredi 31 janvier : quatre absents, difficile d’avancer sur les scènes. Discussion à propos des copies de bac, des attentes sur les sujets, carnets de bord. Lecture d'une interview du metteur en scène Alain Françon à propos de Feydeau.
"J'ai fait un échauffement portant sur des attitudes corporelles extrêmes que l'on pourrait trouver dans On Purge bébé ainsi qu'un travail de concentration et d'attention à l'aide d'un bâton d'abord- chacun fait un geste avec le bâton très tranquillement et les membres du groupe doivent  reproduire les gestes de leurs partenaires avant d'ajouter le leur-  puis  la même chose avec un saut dans une gestuelle qui pourrait se trouver dans On Purge bébé. Ces exercices ont bien fonctionné.
Ensuite j'ai demandé aux élèves de travailler leur texte par petits groupes , de faire attention aux adresses et d'imaginer un dessin possible des déplacements des personnages: le travail en autonomie n'a pas été très convaincant, les élèves disant qu'il leur était difficile de travailler sérieusement les scènes sans les camarades absents. Seules Amy et Marie dans la scène 1 ont vraiment progressé et pu proposer quelque chose, les autres ont plutôt fait travailler la mémoire."

Vendredi 24 janvier : travail sur le texte de On purge bébé avec Guillaume et au lycée  ( salle 111) au fur et à mesure de la fin des oraux du bac blanc

Vendredi 17 janvier avec Guillaume

Vendredi 10 janvier avec Guillaume : on purge bébé de Feydeau. Mots clés pour jouer Feydeau: folie, rythme, énergie, corps, crédulité de l'acteur.

1.       Présentation réciproque, discussion à propos des représentations que le groupe a de Feydeau, projet de monter On purge bébé.

2.       Echauffement conduit par Christine : folie qui gagne le corps  à partir d’un tout petit mouvement, déroulé du dos vertèbres par vertèbres, circulation de trois balles avec appel du regard, jeu de l’agonie dès qu’une balle tombe, machine musicale : un geste et un son, essayer de s’imbriquer vraiment les uns dans les autres.

3.       Exercice proposé par Guillaume dans un espace donné : table au centre avec chaise, différents objets :seau, panier en jardin, dictionnaire, scotch , tambourin sur la table, poubelle en cour.

Faire trois actions physiques concrètes : Solweig vomit dans le seau, va à la table, croise les jambes, regarde le plafond, regarde le public, va vers la poubelle, la prend et la secoue. ( Plus que trois actions, Guillaume donne des consignes pour aider l’acteur et le faire travailler. Tout doit être précis. Solweig refait tout précisément. L’attention du spectateur est liée à l’attention de l’acteur.

Amy fait la même chose que Solweig mais avec un léger décalage dans le temps : qu’est-ce qui est créé ? dédoublement de l’attention, perception d’une différence de présence, d’une variation : faire la même chose tout en étant soi-même sur le plateau. Etrange aussi car les actrices ne se voient pas mais elles écoutent l’autre. Importance du regard frontal. Exploiter les « accidents » heureux des répétitions, en avoir conscience pour parvenir à les retrouver après .

Conseils pour Gillian : enlever toutes les fioritures, moins de légèreté sur le plateau, moins de désinvolture pour être vraiment en travail. Consignes être grave, inquiétant, lent. Regard qui doit faire peur, pas sympa. Insister sur le travail du corps, pas être flemmard sur le plateau. Rythme : se baisser lentement pour enlever la chaussure puis geste brusque pour la mettre dans le seau. S’engager plus, se concentrer plus, ne pas « jouer » pour amuser la galerie. Utiliser l’énergie personnelle dans le jeu, idem pour l’état. Parvient à un moment à imposer un silence, une tension par le regard méchant.

Gabrielle : joue sur la maladresse, refait tout 5 fois plus vite : bien utiliser les accidents de jeu et les intégrer dans l’improvisation.

Valentin utilise bien son état : entrée ralentie, fatigue puis rage pour le jet dans le seau. Rythme intéressant.

Emilie calme sur le plateau : consigne de parler dans sa barbe sans s’arrêter, marmonner tout le temps : quelque chose d’un peu fou, pathologique, difficulté du lâcher prise parler en continu.

Idem pour Ellora : accentuation de tous les mots « dégueulasses »

Gaétan : numéro clownesque.

Marie-Charlotte : sculpture avec le panier

Marie : en accéléré en renforçant tous les mots choquants, le « rejeu » n’est pas forcément plus pertinent que le premier jeu.

Comprendre comment le corps décompose la mécanique.

Eva : face public avec insistance sur l’ouverture des yeux, se raconter des choses à soi-même : effet saisissant.

Elodie : tout en très rapide

4.       Lecture de la scène 1 et d’une partie de la scène 2 de On purge bébé

5.       Travail au plateau de la scène 1 Amy= Rose, Marie= Follavoine.

Résumés des dernières séances premières spe

 A étoffer en fonction de vos carnets de bord personnels:

Séance du 2 décembre : Inventer la suite de la mise en scène de Britannicus, filer ce qui existe déjà pour fixer un peu les choses.

Séance du 9 décembre : Utilisation de tissus pour Britannicus. Préparation à la représentation de l’Antigone de Sophocle mise en scène d’Adel Akim, lecture d’extraits, la situation de la Palestine aujourd’hui pour mieux comprendre l’engagement dans Antigone des comédiens palestiniens, extrait de  la Palestine expliquée à ma fille

Séance du 16 décembre : Premier filage pour Sandrine

Séance du 6 janvier : Relaxation , engagement corporel, exercice de vocalisation et de danse sur un chant proposé par autrui. Acte IV et V à mettre au point pour montrer à Sandrine.

Séance du 13 janvier : Travail sur l’acte IV et l’acte V en présence de Sandrine. Filer le tout ;

Séance 20 janvier :

Séance du 27 janvier : Travail chorégraphique sur la gestuelle des personnages de Britannicus. Utilisation de musique baroque.

Lundi 3 février : Sandrine à 16 heures. Filage partiel de Britannicus en raison de l’absence de Lucas. Discussion à propos de la mise en scène de Britannicus de Xavier Marchand.

Lundi 10 février : Présence de Tom stagiaire de 3^ème.

Echauffement

Filage filmé  par Tom de Britannicus. Margaux doit m’envoyer le film pour que Sandrine puisse le voir. Mémoire du travail accompli.

Présentation du nouveau projet Peanuts de Fausto Paravidino . ( Voir les articles en ligne sur le sujet) Lecture de certains passages.

Lundi 17 février : cours dans la petite salle de la CDE. 2^ème filage de Britannicus. Insistance sur une meilleure occupation de l’espace. Fin toujours un peu problématique pour Margaux et Estelle au plan de la mémorisation du texte.

Bien penser à vivre tous les instants du personnage, relire les scènes qui sont jouées de façon muette pour nourrir la vie intérieure des personnages.

Plus fort la discussion à la table du début.

Première lecture intégrale de Peanuts de Fausto Paravidino. Travail sur la compréhension du texte et de ses enjeux. A relire pour la première séance avec Chiara.

Odilon Redon à la fondation Beyeler

Le peintre symboliste a peint une magnifique Ophélie que vous pouvez voir dans l'exposition de Bâle

 

Les secondes peuvent admirer la façon dont Odilon Redon peint des rêves.

Cadeau pour ceux d'entre vous qui aiment dire des poèmes au public

Un grand acteur qui aujourd'hui aime plus que tout faire des récitals de poèmes en musique:
Jean-Louis Trintignant

Un Fil à la patte de Feydeau: extraits en captations

Extraits et interview sur Arte de la mise en scène Jérome Deschamps:

- sur Arte


- Extrait 1 : entrée de Bousin, Comédie Française
- Extrait 2 : fin
- Extrait 3

Captation  intégrale de la mise en scène de la troupe de la comédie française 1970

Extrait, par la compagnie du Grenier de Toulouse juste avec deux comédiens:

Regardez pour tenter de comprendre l'énergie de jeu nécessaire et l'importance de l'engagement physique.

Concert spectacle du vendredi 21 février 2014: Bravo!

Bravo aux élèves de seconde théâtre ( par ordre d'apparition): Kadir, Eva, Clément, Philippe, Brian, Elodie, Marie, Pierre Marie, Alexis pour leur superbe prestation lors de ce projet.
Bravo aussi à l'ensemble des élèves musiciens présents.
Merci pour le travail et la disponibilité de tous  lors de cette journée.
Merci à Marianne, Quentin, Margaux et Lionel de première L pour avoir filmé et photographié les deux représentations.
Merci aux élèves qui nous ont aidées Mme Guillemin et moi, impromptu, à installer la salle le matin
Merci pour toute l'émotion partagée.
Christine Huckel

Les photos  prises par Marianne Chapot sont là