Ne ratez pas la Tour de la défense de Copi samedi 17 mai à 20 heures au Centre Europe. tarif : moins de 10 euros pour nous.
THÉÂTRE Compagnie des Rives de l’Ill (Alsace)Un couple d’homosexuels qui ne s’aiment plus, une jeune femme toxicomane, un travelo mythomane et un Arabe sexy passent la soirée du réveillon au treizième étage de la tour de la Défense. Ce petit monde en marge fête la nouvelle année avec plus ou moins de bonheur… entre farce, drame, expériences culinaires surréalistes et sexualité débridée. Délirant, percutant et politiquement incorrect, l’univers de Copi laisse libre cours à un humour ravageur. Suivant les codes du vaudeville, version trash, il nous fait rire aux éclats avant de glisser vers une autre dimension, lorsque la tragédie se dévoile.
Texte : Copi
Mise en scène : Thomas Ress
Avec Virginia Danh, Guillaume Ferrandez, Franck Jouglas, Nicolas Phongpheth (distribution en cours)
Lumières : Flavien Deutsch Photo : Jean-Marie Sother
Coproduction Ville d’Illzach et Espace 110
A partir de 16 ans Durée : 1h45
"Le jeune metteur en scène mulhousien
passe à la vitesse supérieure, avec une première création
professionnelle percutante, puisée dans le répertoire de Copi.
Ils en rêvaient depuis longtemps. Pouvoir vivre de leur passion pour le théâtre. Le pas est désormais franchi pour le metteur en scène Thomas Ress et quatre de ses compagnons issus de la troupe amateur des Aspir’acteurs : grâce au soutien de la Ville d’Illzach et de l’Espace 110, qui co-produisent le spectacle, les cinq artistes accèdent au statut professionnel.
En choisissant de monter La Tour de la Défense, de l’Argentin Copi, Thomas Ress donne d’emblée le ton de son travail. «J’ai besoin de textes forts, qui recèlent un message. Ce qui m’intéresse, c’est de voir comment des oeuvres de différentes périodes peuvent résonner dans le monde d’aujourd’hui.»
Bousculer les tabous
S’il compte déjà, à 23 ans, une quinzaine de mises en scène au compteur, Thomas Ress découvre désormais de nouvelles facettes du métier. «Il manquait deux comédiens dans la distribution, nous avons organisé des auditions, parmi les cent quarante-cinq candidatures reçues. La sélection s’est faite sur la qualité de jeu, bien sûr, mais c’est aussi une question de feeling : nous répétons tous ensemble douze heures par jour, cinq jours par semaine, il est donc important que l’équipe soit soudée», explique-t-il.
Sur scène on retrouve ainsi une galerie de personnages loufoques (quoique) : un couple d’homosexuels qui se déchire, un travelo mythomane, un gigolo et une jeune mère sous acide qui vient de tuer sa fille.
Un vaudeville tragique
Si l’intrigue se bâtit autour de l’infanticide, c’est tout autre chose que raconte Copi. «C’est une pièce à suspense, un vrai scénario de cinéma, avec une valse d’actions plus invraisemblables les unes que les autres. Mais la pièce pose surtout des questions très actuelles et met en relief des rapports humains profondément vrais, en bousculant les tabous», raconte le metteur en scène.
Écrite comme un vaudeville, La Tour de la Défense casse subtilement les codes du rire, jusqu’à faire rire de la tragédie. Sous l’humour affiché, l’auteur n’épargne personne. «Chez Copi, la folie devient naturelle et le décalage est comme par magie à sa place, tout ce qui est étrange semble être de l’ordre du quotidien et du banal», conclut Thomas Ress.
Plusieurs rendez-vous sont proposés par les artistes autour de cette création : café-lecture, conférence, répétition publique...
Ils en rêvaient depuis longtemps. Pouvoir vivre de leur passion pour le théâtre. Le pas est désormais franchi pour le metteur en scène Thomas Ress et quatre de ses compagnons issus de la troupe amateur des Aspir’acteurs : grâce au soutien de la Ville d’Illzach et de l’Espace 110, qui co-produisent le spectacle, les cinq artistes accèdent au statut professionnel.
En choisissant de monter La Tour de la Défense, de l’Argentin Copi, Thomas Ress donne d’emblée le ton de son travail. «J’ai besoin de textes forts, qui recèlent un message. Ce qui m’intéresse, c’est de voir comment des oeuvres de différentes périodes peuvent résonner dans le monde d’aujourd’hui.»
Bousculer les tabous
S’il compte déjà, à 23 ans, une quinzaine de mises en scène au compteur, Thomas Ress découvre désormais de nouvelles facettes du métier. «Il manquait deux comédiens dans la distribution, nous avons organisé des auditions, parmi les cent quarante-cinq candidatures reçues. La sélection s’est faite sur la qualité de jeu, bien sûr, mais c’est aussi une question de feeling : nous répétons tous ensemble douze heures par jour, cinq jours par semaine, il est donc important que l’équipe soit soudée», explique-t-il.
Sur scène on retrouve ainsi une galerie de personnages loufoques (quoique) : un couple d’homosexuels qui se déchire, un travelo mythomane, un gigolo et une jeune mère sous acide qui vient de tuer sa fille.
Un vaudeville tragique
Si l’intrigue se bâtit autour de l’infanticide, c’est tout autre chose que raconte Copi. «C’est une pièce à suspense, un vrai scénario de cinéma, avec une valse d’actions plus invraisemblables les unes que les autres. Mais la pièce pose surtout des questions très actuelles et met en relief des rapports humains profondément vrais, en bousculant les tabous», raconte le metteur en scène.
Écrite comme un vaudeville, La Tour de la Défense casse subtilement les codes du rire, jusqu’à faire rire de la tragédie. Sous l’humour affiché, l’auteur n’épargne personne. «Chez Copi, la folie devient naturelle et le décalage est comme par magie à sa place, tout ce qui est étrange semble être de l’ordre du quotidien et du banal», conclut Thomas Ress.
Plusieurs rendez-vous sont proposés par les artistes autour de cette création : café-lecture, conférence, répétition publique...