vendredi 31 octobre 2014

Orchestre Titanic le 5 novembre ( 2nde et première-terminale option fac)

Je rappelle aux élèves de seconde ( option et enseignement d'exploration) ainsi qu'aux premières et terminales options facultatives que le mercredi 5 novembre à 20h30 à la Comédie de l'Est (route d'Ingersheim en face de l'Intermarché), nous allons voir Orchestre Titanic, mis en scène par Laurent Crovella.

Certains élèves de 503 enseignement d'exploration n'ont pas payé leur abonnement de 22 euros: les soeurs Allioui, Casteleyn Chloé, Debucquoy Camille, Harman Elisa, Moufti Janice, Rohmer Kilian, Simon Chloé, Umac Margot.
Il faut absolument apporter le chèque lundi matin au lycée ou me prévenir du mode de paiement à l'adresse lavoixduplateau@gmail.com sinon les abonnements vont être annulés. Que ceux qui lisent mon message fassent passer l'information à ceux qui ne lisent pas, c'est très urgent.

Orchestre Titanic (Comédie fatale)


Une poignée de laissés-pour-compte a élu domicile dans une gare déserte. Un seul but motive leur existence : dévaliser un train en gare puis s’offrir à boire avec le butin. Seulement, les trains passent mais ne s’arrêtent jamais. Dans cette fable grotesque et absurde, l’arrivée d’un flamboyant illusionniste va permettre un voyage invraisemblable.

Dans cette microsociété à la dérive, il y a l’ancien musicien, l’ancien cheminot, l’ancien gardien de zoo… Rongés par l’espoir vain d’une vie meilleure, ils se sont enlisés. Mais lorsqu’ils rencontrent Hari le magicien, qui se fait passer pour le grand Houdini, la piteuse troupe glisse dans un monde d’illusion et de manipulations. Tous sont alors comme les musiciens de l’orchestre du paquebot Le Titanic qui continuent à jouer alors que le bateau coule… Tel un miroir déformant et grossissant, nous ne pouvons que rire de leurs travers. Cette comédie grinçante est une pièce résolument politique. Que faisons nous de ceux qui ne sont pas dans le train ? Qu’advient-il des moins performants ? Que font nos sociétés occidentales vieillissantes pour les laissés-pour-compte ? L’illusion serait-elle la seule échappatoire à l’inacceptable ? 


Hristo Boytchev est né en Bulgarie en 1950. Il est aujourd’hui l’auteur d’une dizaine de pièces qui ont été créées plus d’une centaine de fois dans une trentaine de pays en Europe, en Amérique, en Asie et en Océanie. Ici, il ne se contente pas de brosser le portrait d’un groupe de désoeuvrés pathétiques. Il ne pose pas un regard condes cendant et misérabiliste sur ses personnages, il les confronte au rêve et à l’illusion. Après « Le Chemin des passes dangereuses » et « La Petite trilogie Keene », Laurent Crovella poursuit sa volonté de faire entendre la langue des auteurs d’aujourd’hui. Avec cet auteur bulgare, il creuse le sillon des petites histoires des individus, ayant, cette fois-ci, le rire pour arme.