Compte rendu de la séance du vendredi
2 septembre
10 élèves présents :
manquaient Pierre-Marie et Charlotte . attention l'assiduité est capitale.. Pas de nouvelles de l'éventuel nouvel inscrit.
Très chaud dans le grenier B
difficile à aérer. Pas trop de plaintes à ce propos. très bon signe !
Retrouvailles plaisantes, tout le
monde content de se retrouver. La séance alterne passages au plateau et
échanges assis en cercle.
D’abord assis sur chaise en
cercle : infos sur le programme de l’année, la façon de travailler, les
évaluations par trimestre : deux travaux écrits, un maison, un sur table,
deux analyses de spectacle, évaluation du jeu avec le partenaire artistique,
investissement et autonomie, carnet de bord. Nouveauté pour « investissement
et autonomie » : évaluation de la capacité à produire des
propositions en petits groupe : rejeu d’improvisation, mise en espace
d’une scène, création d’un costume etc.
A la demande de Léa :
précisions sur les modalités de l’examen :
voir document en ligne sur le blog
Echauffement au plateau :
marche neutre, retrouver les sensations d’occupation de l’espace dans le
grenier B, prendre en compte la dimension du groupe, se préparer au jeu,
retrouver une disponibilité, rythme différent de marche.
Echange de balles avec appel de
prénom, jeu « harmonie », écoute de l’autre, ne lancer la balle que
quand l’appel a créé un échange de regards, tranquillité du lancer pour
permettre une bonne réception. Si la balle tombe, le groupe meurt dans d’atroces
souffrances. Tout le monde très investi dans le jeu. Belle circulation des
trois balles.
Se ranger rapidement et sans
parler par ordre de taille.
Par deux : se raconter une
anecdote marrante des vacances, chacun ensuite va raconter au groupe l’histoire
de l’autre. Deuxième consigne : s’approprier l’histoire et la raconter
comme si elle nous était arrivée, avec une entrée et la création d’une adresse
et de façon très gaie. Commentaires sur les différentes façons de
« théâtraliser » le récit : faire ressentir la différence entre
narration et dialogue des différents personnages, utiliser les mimiques et la
gestuelle des mains pour créer le contact avec le public, entrer dans le détail
des histoires du premier récits par des développement concrets et en renvoyant
à soi, chercher du rythme avec des poses, des ralentissements ou des
accélérations du débit de parole, créer du suspens, des attentes chez le
public, utiliser une gestuelle en engageant le corps, être en mouvement, faire
des anaphores, des reprises dans la narration pour structurer le récit. Les
difficultés rencontrées : maintenir la tonalité de gaieté qui fait
naturellement accélérer le débit, contrôler son débit pour ne pas parler trop
vite. Beaucoup de drôlerie dans le groupe, d’inventivité, corps engagé chez
tous, le travail sur Ubu à porter ses fruits, belle installation dans le
travail.
Travail sur la gaieté : retour à la marche neutre, utiliser le contraste
pour travailler un état : d’abord marche triste, triste mais on est pressé
tout de même, ensuite flânerie : attention à jouer la réception des
sensations visuelles, olfactives, auditives, dépend du lieu où l’on place sa
flânerie en imagination, être concret. Puis gaieté, ajouter le besoin de
chanter, de danser, la rencontre avec les autres, gaieté qui se transmet,
dimension chorale, création d’une fête.
Retour au cercle : Tout ce qu’évoque le personnage de Figaro
avec quelques développements de ma part. Objet d’étude intitulé « Figaro
en verve et en musique ».
Emma, Léa : opéra,
musique : Mozart, Rossini, nombreuses chansons dans le Barbier et le
Mariage. Nécessité de s’imprégner des
airs d’opéra célèbres, projet qui nous conduira à chanter.
Alexandre : cabaret, matière
qui se prête à numéros.
Elise : Italie mais les deux
premières pièces de la trilogie se passent en Espagne : Séville
Hugo : Valet de Comédie.
Rappel de la notion d’emploi,
comparaison avec les valets de Molière, Sganarelle, Scapin. Beaumarchais et
Molière : Barbier//Ecole des femmes ( La précaution inutile), Mariage/ Don
Juan pour le Comte ( rappel de ce qu’est le droit du seigneur, le droit de
cuissage), Mère Coupable//Tartuffe, comparaison avec Arlequin dans la commedia
dell’arte. ( Problème du genre des trois pièces de la trilogie : comédie
d’intrigue pour le Barbier, comédie sérieuse pour le Mariage, drame pour La
Mère Coupable)
Figaro : le journal,
souvenir de la proposition de l’an dernier, personnages qui lisent des journaux
différents, l’un le Figaro classé à droite, l’autre Libération, signe du
conflit idéologique qui les oppose.
Devise du Figaro pendant
longtemps : « Sans la liberté de blâmer, il n’est point d’éloge
flatteur. » Réflexion su le sens de la devise.
Figaro coiffeur : Barbier,
aussi chirurgien : mise en scène du Barbier de Rossini : Figaro qui
trimballe une échoppe avec des perruques, des onguents, Figaro avec une sacoche
d’où dépasse les ciseaux , peignes, et brosses, rappel de son métier de
coiffeur avec ciseaux et peigne géant qui descendent des cintres.
Figaro révolutionnaire ? La
lutte contre les abus, l’air du temps, le siècle des Lumières
Figaro personnage
principal ? une question à creuser. Importance des femmes, dans le Mariage
c’est leur union qui permet la victoire sur le Comte plus que le talent de
Figaro puisqu’il est mis sur la touche.
Trilogie : « le roman de la famille Almaviva » ( préface
de Mère Coupable) : importance du Comte et de la Comtesse. Constat que
tous les personnages sont importants. Importance de leur évolution dans le
temps.
Figaro et Beaumarchais :
dimension autobiographie, rapprochements entre l’auteur et le personnage.
Figaro pour un acteur :
grand rôle du répertoire, que l’on peut
jouer à différents âges, avec le monologue le plus long du théâtre français
dans le Mariage.( piste d’approfondissement : interroger les acteurs qui
l’ont joué pour savoir comment ils l’ont travaillé.)
Tout le monde est assez enthousiaste à l'idée de travailler sur Figaro, certains parlent de défi, cjallenge. seul Hugo est plus réticent, préfère des textes plus contemporains.
Retour au plateau par deux :
Recherche : inventer une danse de
Figaro coiffeur à montrer à Sandrine, donc la fixer un peu, pour le moment
sans musique mais vous pouvez chanter. Beaucoup d’énergie d’inventivité. Danse
qui devient jeu amoureux entre la cliente et Figaro, danse qui devient dispute,
jeu avec les accessoires, les miroirs, renversement des rôles coiffé qui
devient coiffeur, stylisation de mouvements réalistes, rythmes et swing
différent : jazzy, tango…
Apprentissage de la Romance de
Chérubin Acte II scène IV du Mariage, sur l’air de Malbrouck s’en va en guerre.
A savoir pour la séance prochaine. Oser chanter comme des acteurs.
Retour au cercle : insistance sur le carnet de bord,
lecture d’une page d’un élève d’une autre spécialité. Le plus difficile :
commenter ce que l’on retient du travail des camarades quand on est spectateur
de leur passage au plateau. Importance du carnet pour la construction de soi à
travers le théâtre : mettre des mots sur ce que l’on ressent, expérimente,
découvre et apprend, aussi mémoire du travail pour progresser, ne rien oublier.
Calendrier du carnet de bord
collectif : voir en ligne bientôt.
Distribution de fiche méthode sur
le carnet de bord, sur l’analyse de spectacle. A consulter.
Pour la séance prochaine :
Mémoriser la danse du coiffeur
La Romance de Chérubin au moins
deux strophes
Lire/relire Le Mariage de Figaro
ou la folle journée et Figaro Divorce si possible.
Mise en ligne des spectacles de
la CDE et de la salle Europe que nous allons voir : apporter les chèques.
Commande 5 exemplaires : Mariage et quatre Figaro
Divorce