mercredi 5 octobre 2016

séance du vendredi 30 septembre ( Mélanie)

La séance de ce vendredi devait commencer à 13h puisque nous devions rattraper 1h manquée à cause de la sortie du jeudi 22/09. Quand nous sommes arrivés (en retard pour certains), Christine était en train de parler des Lettres Persanes de Guillaume Clayssen, nous nous sommes donc vite installés et mis au travail. Tout d’abord, Christine nous a posé des questions sur Les Lettres Persanes, ce que nous en connaissions et si nous avions déjà étudié cette œuvre, nous connaissions tous cette œuvre et avons mis en commun ce que nous savions. Nous nous sommes ensuite interrogés sur le dispositif scénique qui pouvait être mis en place, plusieurs suggestions ont été proposées : 2 bureaux de part et d’autre de la scène, 1 ancien et 1 moderne pour marquer la distinction entre les 2 époques, ce qui rappellerait aussi le thème de la lettre, un plateau nu, des « draps » ou écrans blancs sur lesquels seraient projetées des lettres ou autre  pour rappeler le thème, une forêt. Christine a rappelé que toutes les interprétations sont valides lorsqu’on les justifie. Elle nous a donné une citation d’Antoine Vitez : « On peut faire  théâtre de tout » lorsque nous avons abordé les enjeux d’adaptation de ce roman épistolaire (comment l’adapter au plateau ?) qui demande un gros travail de réadaptation. Un des problèmes majeurs de l'adaptation de roman est : Que faire du narrateur ? Sur scène on montre, dans le roman on raconte.  Le roman épistolaire lui permet de faire entendre différentes voix. Christine nous adit qu'elle terminerait son cours sur le roman au théâtre jeudi.
  A 14h nous sommes montés au grenier pour la pratique, Charlotte était absente ce jour-là. Nous nous sommes rapidement mis au travail avec un échauffement en autonomie pour ceux déjà présents. Une fois tout le monde arrivé, nous avons rapidement résumé la séance précédente pour les absents et sommes allés au plateau. Pour le premier échauffement, nous étions en rond puis en mouvement et reproduisions ce que Sandrine faisait, une chorégraphie qui demandait de la coordination, surtout en marchant ! Il fallait avoir les yeux grands ouverts qui pétillent pour exprimer la gaieté, travailler l’importance du regard en regardant à chaque fois une autre personne, tout cela sur l’air de Mozart, Les Noces de Figaro

 Après, nous sommes retournés en rond et nous devions nous passer FI, puis GA, et RO, tout cela en étant bien ancrés dans le sol, en « recevant » le son de notre voisin et en le retransmettant droit devant nous. Ensuite, FIGARO en chœur, en prenant une attitude que Figaro pourrait avoir. Tous au fond, nous devions entrer un par un au plateau et chanter soit FI, soit GA ou RO, toujours en ayant une posture à la figaro, avec le regard ancré droit devant, tout en restant vivant dans tout le corps, puis une fois tous arrivés sur scène, chanter FIGARO en chœur. 
Après ça, un exercice de diction, tout en étant insolents nous devions dire « Si tu veux danser, petit Comte, je vais te faire valser ». 
Tout de suite après, le groupe était divisé en 2 côté cour et côté jardin, nous étions assis sur des bancs et devions mimer un des métiers de Figaro dans le monologue (chirurgien, écrivain, pharmacien, chimiste, vétérinaire, journaliste, prisonnier, banquier de pharaon) avec Les Noces de Figaro de Mozart en fond. Il fallait être présent dès le départ, tuiler les entrées, occuper tout l’espace et agrandir tous les gestes, d’abord tout seul puis en groupe toujours sur la musique, ce qui nous permettait d’essayer de calquer nos gestes sur la musique. 
Après cela, nous sommes passés à la distribution du monologue, comme Figaro est un « un assemblage informe de parties inconnues », le monologue est partagé entre nous tous. La distribution est la suivante : de « La nuit est noire en diable… » à « mis une pierre au cou ! » Lola, de « Je broche une comédie… » à « Chiens de chrétiens ! » Léa, tous ensemble : « Ne pouvant avilir l’esprit, on se venge en le maltraitant. » De « mes joues creusaient … » à « liberté. » Marie S, de « Que je voudrais bien tenir un de ses puissants de quatre jours…redoutent les petits écrits » à la didascalie « il se rassied » Marie G, « Que sans la liberté de blâmer, il n’est point d’éloge flatteur », tous ensemble en le murmurant. De « Las de nourrir… » à « sans emploi ! » Alexandre, de « Le désespoir m’allait saisir… » à « il fallut bien périr encore. » Elise, de « Pour le coup je quittais le monde… » à « il veut intercepter la mienne ! » Mélanie, de « Intrigue, orage à ce sujet… » à « Qui les a fixées sur ma tête ? » Léo, de « Forcé de parcourir la route… » à « inconnues » Emma, de « puis un chétif être imbécile… » à « paresseux… » Hugo, de « avec délice !... » à « tout usé » Charlotte et enfin, de « Puis l’illusion… » Jusqu’à la fin, Marie G avec des interventions de tout le groupe sur « Désabusé… ! » et « Suzon ». Après la distribution nous avons pris un petit moment pour vérifier que tout était bien compris, et après, nous avons fait un autre exercice : debout sur un tabouret nous devions dire le texte en mordant bien dans les mots avec énergie, amplification des mots, de manière à travailler aussi l’adresse au public. Il faut faire attention à la ponctuation. Il faut s’entrainer chez soi et écouter en boucle les airs de Figaro.   
Chorégraphie : En ligne, puis en ligne inversée, tous tournés du côté droit : Je pense, je pense, je pense, j’hésite, j’hésite, j’hésite, même chose du côté gauche, 3x puis revenir au milieu sur j’hésite. On sort légèrement de la ligne au début du texte. « Parce que vous êtes » : la ligne éclate -> ligne face public, « morbleu ! » : la ligne frontale éclate. « Jouter » -> on se retourne et on montre du doigt, « On vient… » : Entendre, « C’est elle... » : Espoir, « Ce n’est personne… » : Déception. « La nuit est noire en diable… » : Tous derrière Lola -> descendre progressivement vers le bas, sur le côté gauche, poser une main à terre, en suivant ce que fait Lola pour être tous ensemble. « Repoussé ! » -> le jouer : au sol, s’allonger sur le côté. « La chimie, la pharmacie, la chirurgie… » -> Léo, Léa et Marie  se redressent puis se laissent tomber sur le côté progressivement. « Vétérinaire » -> à plat ventre, « Bêtes malades » -> à 4 pattes chacun d’un côté différent. A « Jette » on se relève avec les bras ouverts et à « Pierre au cou », on met nos mains autour du cou.
Pour la semaine prochaine : Apprendre les textes, écouter les airs de Figaro en boucle, avoir noté et mémorisé la chorégraphie.