Séance du 25 novembre
Sandrine a cherché des costumes : couleur et aspect
XVIIIème siècle rappellent la mise en scène des Noces de Figaro par Strehler.
Absents : les trois voyageurs et Lola
Echauffement : bâillements, étirements, regard
écarquillé , « poupée de porcelaine, yeux très très grands, y penser tout
le temps.
Ajout de son : ne pas lâcher les yeux, s’engager plus
dans le sens
S’agrandir, faire une
bulle autour de soi, la pousser aux limites, et revenir. Déverrouiller le
corps, genou plié, tête libre, remonter vertèbres par vertèbres, bien respirer,
prendre conscience que l’on s’agrandit.
Par deux ,massage réciproque, l’un est dos rond :
réveil par les mains de l’autre, bienveillant, sans paroles. Frottement du dos
du plat de la main, on chauffe, le moins de tensions possible. Pas se faire de
blague, vraiment se détendre. Tapotements : on rentre dans le travail, pas
le saboter, cela doit être un moment agréable. Tapotements sur tout le
corps doigts de pied aussi.
Dépoussiérez : enlever les mauvaises énergies :
oscillation, corps disponible, respirerez en mettant du son sur l’expiration. Redresser
vertèbre après vertèbre en remontant les doigts lentement sur la colonne du
massé. Inversez les rôles, essayez de le faire sans guidage par la voix de Sandrine,
silence accru. Ceux qui ont reçu le massage refont les étapes qu’ils ont vécu. Concentration
maximale sur la personne dont on s’occupe.
Dans carnet de bord décrire le bien que ça fait.
Détendre le visage aussi, tapotements autour de la bouche,
sur la tête. A la fin du massage, soufflez comme pour attiser un feu, mettre la
personne en énergie.
Conseil à Charlotte et Hugo : moins travailler ensemble
pour plus de concentration et meilleure entrée dans le travail.
Marche : langue actionnée à l’intérieur de la bouche, mâcher,
mastiquer, ajout de son Waouh engager tout le corps.
En ligne courte réplique avec engagement gestuel né des
paroles, associer son et geste, incorporer la réplique en l’accompagnant avec
tout le corps. Ne pas oublier le regard travaillé en début de séance.
L’un fait l’exercice, les autres le reproduisent : être
attentif, engagé, ne pas se regarder les uns les autres pour commencer, écoute intérieure
et prise de responsabilité. Ne pas avoir
peur de se tromper, y aller.
Travail sur le rythme et sur le dynamisme du groupe :
laisse encore à désirer.
Reprise du travail de Hugo qui doit s’engager plus dans ce
genre d’exercice : être moins quotidien, plus adressé, plus généreux, plus
drôle : sortir de soi, s’ouvrir, se grandir, se mettre en danger.
Dans la ligne être prêt , en jeu tout le temps.
Fi-Ga-Ro : retrouver les gestes.
Sandrine s’interroge sur pourquoi ça ne percute pas, ce qu’elle
dit.
Ne pas chercher l’assentiment des animateurs de la séance :
être vraiment dans le jeu. A fond ! Pas travailler à l’économie pour qu’il
y ait une chance que quelque chose se passe vraiment.
Prendre conscience des paliers d’intensité qui existent :
gammes dont l’acteur peut jouer, repousser ses limites.
-Mettre un élément de costume : on théâtralise l’habillage,
le déplacement sur le plateau et le déshabillage, photos de groupe qui évoquent
des tableaux du XVIIIème siècle, voir tableaux sur le blog, tableaux vivants.
Choisir un élément de costume pour un personnage du mariage que l’on joue.
Montrer le costume au public, montrer sa marionnette. Très réussi.
Pause de 5 minutes.
-
Exercices improvisation : jouer l’attraction
pour l’autre, acteurs se font face en deux lignes.
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Vouloir aller vers l’autre mais on ne peut se
toucher, on est retenu, ceux qui reçoivent sont avec l’autre. Se connecter avec
le regard avant de commencer.
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2ème passage : un peu plus
rapide, juste s’effleurer avec les doigts Avoir le temps de voir le mouvement
et l’histoire qui se tisse : intensité dans le sentiment d’être retenu ,
empêcher. Prendre conscience des éléments du corps engagés : doigts,
cheveux, respiration très importante. Appel : vient
-
Petits contacts qui font des explosions dans le cœur.
Repartir avec quelque chose qui palpite, vous saisit, sentir que quelque chose
s’ouvre en vous.
-
Très beau pour le spectateur.
-
Dernier passage : s’étreindre, à la taille,
au genou. On se charge, on se lâche comme les enfants, mais attention à ne pas
tout aplatir avec le réalisme, ralentir, agrandir la respiration, ouvrir grand
les bras avant l’étreinte, ralenti qui permet au spectateur de mieux voir et
ressentir. A la fin d’étreinte l’un glisse à terre, l’autre l’accompagne, de la
joie de l’étreinte à quelque chose de plus tragique, naviguer dans plusieurs
états.
Passage de scènes.
Pour la séance prochaine : réviser le monologue et la
chorégraphie
Travailler les scènes : au moins une que vous
connaissez bien par cœur.