dimanche 19 mars 2017

Projet bacchantes: distributions des paroles du choeur

Ceux qui étaient absents doivent apprendre leurs parties.Chiara a besoin que vendredi tout le monde connaisse son texte.


Distribution des stasima

Parodos
Béni soit-il, celui qui atteint la félicité ;
Et connaît les mystères des dieux ;
Il sanctifie sa vie,
Et il abandonne son âme à la horde sacrée du dieu. (Alex)
Il fait le bacchant dans les montagnes,
Dans de saintes purifications. ( Marie S)
Observant les rites de la Grande Mère Cybèle,
Dressant haut le bâton, couronnant sa tête de lierre,
Il sert Dionysos.(Léa)
Allez Bacchantes, ! Allez Bacchantes ! (Elise)
Vous amenez le Rugissant,
Le dieu, le fil de dieu, Dionysos
Des montagnes de Phrygie vers les larges Routes de la Grèce.( Marie G)
Le sol coule de lait, il coule de vin
Il coule du nectar des abeilles. (Emma)
Comme la fumée d’un encens de Syrie
La bacchant portant haut la flamme brûlante de la torche,
Bondit de la férule, (Lola)
A la course et dans les danses ;
Il harcèle les errantes, les secoue de ses cris,
Jette vers l’éther ses boucles luxurieuses ! ( Hugo)

En même temps, il rugit, parmi les évohés,
Ces mots : «  Allez Bacchantes, allez Bacchantes ! »
Dans l’opulence du Tmolos roulant l’or
Chantez le Grand Dionysos. ( Mélanie)
Au son lourd des tambours rugissants
Façonnez par des évohés le dieu de l’évohé. ( Charlotte)
Parmi les cris et les hurlements phrygiens
Lorsque le lotus sacré sonnant clair
Rugit ses bouffonneries sacrées.(Léo)
Premier Stasimon
Hosia, Sainteté, maîtresse des dieux,
Hosia, qui, au-dessus de la terre,
Porte ton aile d’or,
Tu entends ce que dit Penthée ? (Elise)
Tu entends la violence, qui n’est pas sainte,
A l’assaut du rugissant,
Le fils de Séméle, le dieu, le premier 
Des Bienheureux dans les belles couronnes
Des fêtes ? ( Hugo)

   Il a pour charge
Les bandes menées à la danse
Les éclats de rire parmi les flûtes,
Le répit des soucis,
Quand vient la lumière
de la grappe, aux repas des dieux,
et que, chez l’homme, dans les banquets
enveloppés de lierre, le cratère baigne leur sommeil. ( Lola)
Bouches débridées, ( Léa)
Déraison sans loi, (Léo)
Leur fin est le malheur ; (Marie G)
La vie de tranquillité
Et la pensée
Restent stables, sans secousses,
Elles maintiennent la maison. Mais, loin,
Dans leur demeure d’éther,
Les célestes  regardent les affaires humaines. (Emma)
Faire le fort n’est pas fort,( Marie S)
Penser hors de l’humain. ( Charlotte)
La vie est brève. Dans ces conditions,
Celui qui poursuit de vastes projets
Perdrait ce qu’il a devant lui.( Mélanie)
Ce sont des conduites d’hommes fous
Et malfaisants, du moins à mon sens. (Marie G)
Ce que croit la masse,
La pratique des gens ordinaires,
Dans ce lieu je voudrais l’accueillir.(Alexandre)

   Troisième stasimon
Elle a du mal à prendre son élan,
La force des dieux, mais
Elle est sûre. Elle remet droit, parmi les hommes,
Ceux qui exaltent le mépris des lois
Et, avec leurs idées folles, ne renforcent pas la cause des dieux ; ( Emma)
Les dieux cachent de mille manières
La longue marche du temps
Et donnent la chasse au mécréant.( Hugo)
Car il ne faut jamais que ni la connaissance
Ni la pratique ne soient au-dessus des coutumes. (Marie G)
La dépense n’est pas grande
De croire que cela est fort,
Quel que puisse être le divin,
Et que ce qui avait cours dans la longue durée
 A toujours existé par nature.( Léa)
C’est quoi la science ? Quel est le présent  plus glorieux
Des dieux dans le monde
Que de tenir une main triomphante
Sur la tête de ses ennemis ?
La gloire est toujours douce. ( Elise)
Heureux celui qui arraché à la mer
Echappe à la tempête, il a touché le port. ( Marie S)
Heureux celui qui plane au-dessus
Des peines. L’un dépasse autrement
L’autre, en richesse et en puissance.( Emma)
Pour un millier d’hommes, mille espérances encore. Les unes
Débouchent dans le monde sur la richesse,
Les autres s’évanouissent.( Léo)
Gloire à celui qui vit
Heureux dans le jour. (Charlotte)




         Quatrième stasimon
Allez, chiennes rapides de Lyssa, la Rage, allez dans les montagnes
Où les filles de Cadmos rassemblent leur bande.( Hugo)
Piquez- les de votre aiguillon
Contre ce travesti, en robe de femme,
Le voyeur enragé des ménades. (Léa)
Sa mère du haut d’une roche dénudée ou d’un pieu
Sera la première à le voir, qui les épie,
Elle lancera un cri aux ménades :
« Qui est-il, ce traqueur
de Cadméennes, coureuses de montagnes,Il est venu dans la
montagne
venu dans la montagne, bacchantes !
qui  l’a mis au monde,
Il n’est pas né du sang de femme,
Mais d’une lionne ou des Gorgones de Lybie. » (Mélanie)

      Que la justice arrive qu’on la voie !
Arrive avec son épée,
Qu’elle  le tue, lui tranchant la gorge de part en part,
Cet homme sans dieu, sans loi, sans justice, l’enfant
De la terre, le fils d’Echion,
Lui qui s’arme d’un projet impie et d’une colère criminelle
Contre ton culte bachique et celui de ta mère ;
le cœur délirant,
le vouloir dévoyé
comme s’il allait par la force écraser
l’imbattable. (Lola)
La règle de mesure la voilà :
La mort ne fournit pas de prétexte face aux dieux.
La vie pour un mortel ne fait pas de mal à vivre.
La sagesse, je la laisse aux sages,

Je prends plaisir à poursuivre, dans ce qui dure toujours,
Ces autres grandeurs ici :
La vie à la trace du beau,
Observer saintement le jour et au long de la nuit, les règles
De piété,
Et respecter les dieux en rejetant les pratiques hors la loi. (Emma)