Distribution
des stasima
Parodos
Béni
soit-il, celui qui atteint la félicité ;
Et connaît
les mystères des dieux ;
Il sanctifie
sa vie,
Et il
abandonne son âme à la horde sacrée du dieu. (Alex)
Il fait le
bacchant dans les montagnes,
Dans de
saintes purifications. ( Marie S)
Observant
les rites de la Grande Mère Cybèle,
Dressant
haut le bâton, couronnant sa tête de lierre,
Il sert
Dionysos.(Léa)
Allez
Bacchantes, ! Allez Bacchantes ! (Elise)
Vous amenez
le Rugissant,
Le dieu, le
fil de dieu, Dionysos
Des
montagnes de Phrygie vers les larges Routes de la Grèce.( Marie G)
Le sol coule
de lait, il coule de vin
Il coule du
nectar des abeilles. (Emma)
Comme la
fumée d’un encens de Syrie
La bacchant
portant haut la flamme brûlante de la torche,
Bondit de la
férule, (Lola)
A la course
et dans les danses ;
Il harcèle
les errantes, les secoue de ses cris,
Jette vers
l’éther ses boucles luxurieuses ! ( Hugo)
En même
temps, il rugit, parmi les évohés,
Ces
mots : « Allez Bacchantes, allez Bacchantes ! »
Dans l’opulence
du Tmolos roulant l’or
Chantez le
Grand Dionysos. ( Mélanie)
Au son lourd
des tambours rugissants
Façonnez par
des évohés le dieu de l’évohé. ( Charlotte)
Parmi les
cris et les hurlements phrygiens
Lorsque le
lotus sacré sonnant clair
Rugit ses bouffonneries
sacrées.(Léo)
Premier Stasimon
Hosia,
Sainteté, maîtresse des dieux,
Hosia, qui,
au-dessus de la terre,
Porte ton
aile d’or,
Tu entends
ce que dit Penthée ? (Elise)
Tu entends
la violence, qui n’est pas sainte,
A l’assaut
du rugissant,
Le fils de
Séméle, le dieu, le premier
Des
Bienheureux dans les belles couronnes
Des
fêtes ? ( Hugo)
Il a pour
charge
Les bandes
menées à la danse
Les éclats
de rire parmi les flûtes,
Le répit des
soucis,
Quand vient
la lumière
de la
grappe, aux repas des dieux,
et que, chez
l’homme, dans les banquets
enveloppés
de lierre, le cratère baigne leur sommeil. ( Lola)
Bouches
débridées, ( Léa)
Déraison
sans loi, (Léo)
Leur fin est
le malheur ; (Marie G)
La vie de
tranquillité
Et la pensée
Restent
stables, sans secousses,
Elles
maintiennent la maison. Mais, loin,
Dans leur
demeure d’éther,
Les
célestes regardent les affaires
humaines. (Emma)
Faire le
fort n’est pas fort,( Marie S)
Penser hors
de l’humain. ( Charlotte)
La vie est
brève. Dans ces conditions,
Celui qui
poursuit de vastes projets
Perdrait ce
qu’il a devant lui.( Mélanie)
Ce sont des
conduites d’hommes fous
Et
malfaisants, du moins à mon sens. (Marie G)
Ce que croit
la masse,
La pratique
des gens ordinaires,
Dans ce lieu
je voudrais l’accueillir.(Alexandre)
Troisième stasimon
Elle a du
mal à prendre son élan,
La force des
dieux, mais
Elle est
sûre. Elle remet droit, parmi les hommes,
Ceux qui
exaltent le mépris des lois
Et, avec
leurs idées folles, ne renforcent pas la cause des dieux ; ( Emma)
Les dieux
cachent de mille manières
La longue
marche du temps
Et donnent
la chasse au mécréant.( Hugo)
Car il ne
faut jamais que ni la connaissance
Ni la pratique
ne soient au-dessus des coutumes. (Marie G)
La dépense
n’est pas grande
De croire
que cela est fort,
Quel que
puisse être le divin,
Et que ce
qui avait cours dans la longue durée
A toujours existé par nature.( Léa)
C’est quoi
la science ? Quel est le présent
plus glorieux
Des dieux
dans le monde
Que de tenir
une main triomphante
Sur la tête
de ses ennemis ?
La gloire
est toujours douce. ( Elise)
Heureux
celui qui arraché à la mer
Echappe à la
tempête, il a touché le port. ( Marie S)
Heureux
celui qui plane au-dessus
Des peines.
L’un dépasse autrement
L’autre, en
richesse et en puissance.( Emma)
Pour un
millier d’hommes, mille espérances encore. Les unes
Débouchent
dans le monde sur la richesse,
Les autres
s’évanouissent.( Léo)
Gloire à
celui qui vit
Heureux dans
le jour. (Charlotte)
Allez,
chiennes rapides de Lyssa, la Rage, allez dans les montagnes
Où les
filles de Cadmos rassemblent leur bande.( Hugo)
Piquez- les
de votre aiguillon
Contre ce
travesti, en robe de femme,
Le voyeur
enragé des ménades. (Léa)
Sa mère du
haut d’une roche dénudée ou d’un pieu
Sera la
première à le voir, qui les épie,
Elle lancera
un cri aux ménades :
« Qui
est-il, ce traqueur
de
Cadméennes, coureuses de montagnes,Il est venu dans la
montagne
venu dans la
montagne, bacchantes !
qui l’a mis au monde,
Il n’est pas
né du sang de femme,
Mais d’une
lionne ou des Gorgones de Lybie. » (Mélanie)
Que la
justice arrive qu’on la voie !
Arrive avec
son épée,
Qu’elle le tue, lui tranchant la gorge de part en
part,
Cet homme
sans dieu, sans loi, sans justice, l’enfant
De la terre,
le fils d’Echion,
Lui qui
s’arme d’un projet impie et d’une colère criminelle
Contre ton
culte bachique et celui de ta mère ;
le cœur
délirant,
le vouloir
dévoyé
comme s’il
allait par la force écraser
l’imbattable.
(Lola)
La règle de
mesure la voilà :
La mort ne
fournit pas de prétexte face aux dieux.
La vie pour
un mortel ne fait pas de mal à vivre.
La sagesse,
je la laisse aux sages,
Je prends
plaisir à poursuivre, dans ce qui dure toujours,
Ces autres
grandeurs ici :
La vie à la
trace du beau,
Observer saintement
le jour et au long de la nuit, les règles
De piété,
Et respecter
les dieux en rejetant les pratiques hors la loi. (Emma)