Première
séance
Vendredi
8 septembre 2017
Nous avons commencé cette
séance en parlant des pièces que nous allons voir tout au long de
l’année.Mme Huckel a expliqué pourquoi elle les a choisies.
Nous avons ensuite fait des
exercices d’échauffements. On devait faire une marche neutre dans
l’espace et se passer trois balles en disant le prénom d’une
personne avant de l’envoyer. Si la une balle tombait, on devait
faire comme si on mourait, tout le groupe mourait. Cet exercice me demande beaucoup de
concentration puisque j’ai beaucoup de mal à faire le liens entre
les prénoms et les personnes même si je les connais depuis un an ou
plus.
Pour le deuxième exercice nous devions faire une machine. Le but est
de s’imbriquer pour que seul le dernier qui se place ne fasse
pas totalement partie de la machine. Pour la première machine que
nous avons faite, pleins de personnes n’étaient pas assez
imbriquées. La troisième machine était beaucoup mieux. Quand on
fait cet exercice, je ne sais jamais où me mettre, mais cette fois,
pour la deuxième machine, j’ai mieux réussi.
Le troisième exercice que
nous avons fait est "le lavomatique". On fait deux groupes, un qui joue
le rôle des voitures et l’autre qui joue le rôle de la machine
pour les laver. J’ai d’abord été une voiture, pour moi c’était
difficile de ne pas rire car je n’arrivais pas à me mettre
totalement dans ce rôle. Mme Huckel nous disait de faire comme si on était des enfants qui jouent à ce jeu, car pour eux c’est vraiment
réel. Moi j’arrivais pas à le faire vraiment, surtout à cause
du regard des autres, même si je sais que le faisais tous.
On s’est ensuite mis en
groupe de deux, j’étais avec Anaïs. Une des deux personne devait
être de la « matière » que l’autre devait sculpter,
modeler à sa façon. J’ai bien aimé cet exercice même si je ne
vois pas son intérêt. ( vaincre la peur de toucher l'autre, faire confiance, s'abandonner à l'autre peut-être)
On a ensuite fait une marche
neutre pour se mettre avec une autre personne. J’étais avec Louise
et l'une devait pleurer et l’autre la consoler, la bercer sur une
intensité de -10 à 10.. Louise a fait celle qui pleure et moi je la
berçais. Au début j’osais pas trop alors qu’elle c’était
tout le contraire, c’est un peu ce qui m’a aidée à oser un peu
plus vers la fin.
On a ensuite refait une
marche neutre pour se remettre en binôme. Avec une personne avec qui
on n' était pas encore. On devait faire deux personnes qui rament suivant
les intensités. Avec Chloé, plus le nombre était près de 10 plus
on parlait fort, vite et on ramait vite. Elle me demandait à ce
moment beaucoup la direction a prendre, car je faisais celle qui
dirige, et je faisais comme si je n’étais pas sure de la direction
à prendre. Quand c’était plus près de 0 on parlait calmement et
on faisait comme si on était épuisée de ramer depuis longtemps.
Après ces exercices on a
fait une entrée en matière d' Illusions comiques d’Olivier Py. On
devait faire une marche neutre puis aller dans les personnages qui figurent dans la pièce, celui du
marchand de mode, du bourreau, du ministre de la culture, de la mort,
du concierge, du chien, de la maman, de l’adolescent fanatique, du
journaliste, de Dieu, de le tante Geneviève, du poète mort trop tôt etc et leur inventer une démarche. Puis chacun à son tour on devait
faire comme un défilé de mode et montrer deux personnages. J’ai
tout d’abord fais le bourreau puis Dieu. Mme Huckel m’a dit qu’il
faut que je sois plus ancrée dans le sol. Trouver des démarches de
personnages dans mon coin était beaucoup plus facile pour moi que de
les faire en défilé de mode.
On a ensuite lu quelque
définition du théâtre que le personnage de « Moi-Même »
a écrit dans des papillotes à la fin de la pièce. Ma phrase est « le théâtre est
au silence ce que le sel est à la mer » . J’ai eu du
mal à la prononcer. Puis on a crée nous-même des définitions du
théâtre qu’on a dit en chœur puis en impro en faisant discuter
nos personnages.la première définition était la nôtre, puis celle de différents personnages. C’est partie dans un débat sur le sujet de
philosophie qu’on avait vu le matin. Je n’arrivais pas à ne pas
rire, j’étais plutôt spectatrice. Il aurait fallu que je prenne
plus part à l’impro et rigoler après. De fait j’en ai dit
que « le théâtre est une perte de temps ».