jeudi 14 septembre 2017

Compte rendu de la séance de vendredi 7 septembre par Marjolaine

Première séance
Vendredi 8 septembre 2017


Nous avons commencé cette séance en parlant des pièces que nous allons  voir tout au long de l’année.Mme Huckel a expliqué pourquoi elle les a choisies.
Nous avons ensuite fait des exercices d’échauffements. On devait faire une marche neutre dans l’espace et se passer trois balles en disant le prénom d’une personne avant de l’envoyer. Si la une balle tombait, on devait faire comme si on mourait, tout le groupe mourait. Cet exercice me demande beaucoup de concentration puisque j’ai beaucoup de mal à faire le liens entre les prénoms et les personnes même si je les connais depuis un an ou plus. 
Pour le deuxième exercice nous devions faire une machine. Le but est de s’imbriquer pour que seul le dernier qui se place ne fasse pas totalement partie de la machine. Pour la première machine que nous avons faite, pleins de personnes n’étaient pas assez imbriquées. La troisième machine était beaucoup mieux. Quand on fait cet exercice, je ne sais jamais où me mettre, mais cette fois, pour la deuxième machine, j’ai mieux réussi.
Le troisième exercice que nous avons fait est "le lavomatique". On fait deux groupes, un qui joue le rôle des voitures et l’autre qui joue le rôle de la machine pour les laver. J’ai d’abord été une voiture, pour moi c’était difficile de ne pas rire car je n’arrivais pas à me mettre totalement dans ce rôle. Mme Huckel nous disait de faire comme si on était des enfants qui jouent à ce jeu, car pour eux c’est vraiment réel. Moi j’arrivais pas à le faire vraiment, surtout à cause du regard des autres, même si je sais que le faisais tous. 

On s’est ensuite mis en groupe de deux, j’étais avec Anaïs. Une des deux personne devait être de la « matière » que l’autre devait sculpter, modeler à sa façon. J’ai bien aimé cet exercice même si je ne vois pas son intérêt. ( vaincre la peur de toucher l'autre, faire confiance, s'abandonner à l'autre peut-être)
On a ensuite fait une marche neutre pour se mettre avec une autre personne. J’étais avec Louise et l'une devait pleurer et l’autre la consoler, la bercer sur une intensité de -10 à 10.. Louise a fait celle qui pleure et moi je la berçais. Au début j’osais pas trop alors qu’elle c’était tout le contraire, c’est un peu ce qui m’a aidée à oser un peu plus vers la fin.
On a ensuite refait une marche neutre pour se remettre en binôme. Avec une personne avec qui on n' était pas encore. On devait faire deux personnes qui rament suivant les intensités. Avec Chloé, plus le nombre était près de 10 plus on parlait fort, vite et on ramait vite. Elle me demandait à ce moment beaucoup la direction a prendre, car je faisais celle qui dirige, et je faisais comme si je n’étais pas sure de la direction à prendre. Quand c’était plus près de 0 on parlait calmement et on faisait comme si on était épuisée de ramer depuis longtemps.

Après ces exercices on a fait une entrée en matière d' Illusions comiques d’Olivier Py. On devait faire une marche neutre puis aller dans les personnages qui figurent dans la pièce, celui du marchand de mode, du bourreau, du ministre de la culture, de la mort, du concierge, du chien, de la maman, de l’adolescent fanatique, du journaliste, de Dieu, de le tante Geneviève, du poète mort trop tôt etc et leur inventer une démarche. Puis chacun à son tour on devait faire comme un défilé de mode et montrer deux personnages. J’ai tout d’abord fais le bourreau puis Dieu. Mme Huckel m’a dit qu’il faut que je sois plus ancrée dans le sol. Trouver des démarches de personnages dans mon coin était beaucoup plus facile pour moi que de les faire en défilé de mode.
On a ensuite lu quelque définition du théâtre que le personnage de « Moi-Même » a écrit dans des papillotes à la fin de la pièce. Ma phrase est « le théâtre est au silence ce que le sel est à la mer » . J’ai eu du mal à la prononcer. Puis on a crée nous-même des définitions du théâtre qu’on a dit en chœur puis en impro en faisant discuter nos personnages.la première définition était la nôtre, puis celle de différents personnages. C’est partie dans un débat sur le sujet de philosophie qu’on avait vu le matin. Je n’arrivais pas à ne pas rire, j’étais plutôt spectatrice. Il aurait fallu que je prenne plus part à l’impro et rigoler après. De fait j’en ai dit que « le théâtre est une perte de temps ».