Tour de cercle pour dire ce que l'on a retenu du visionnage de la captation d'Illusions Comiques: mouvements, rythme rapide, drôlerie de la transformation des personnage, énergie du jeu...
Les acteurs de Py s'amusent!
Sandrine réédite sa demande de rédiger une définition du théâtre différente à chaque séance et de les apporter en cours.
Sandrine suggère une improvisation collective avec deux objectifs: s'échauffer, et entrer dans le jeu de la pièce: être des comédiens professionnels qui se préparent à jouer. Qu'est-ce que imiter un acteur professionnel dans son échauffement? tendance du groupe à trop rester les élèves, difficulté à se prendre pour un comédien pro, pas assez d'engagement dans le jeu pour certains ( A vous de dire comment vous vous êtes sentis dans l'exercice, ce qui a posé problème...)
Travail de morceaux de texte par groupe de deux ou trois, Sandrine donne des conseils à chacun pour davantage mettre le texte dans le corps. chaque mot doit être joué, agrandi par un geste du corps, accentuer tout dans un surjeu très engagé.
Pour provoquer l'engagement et un lâcher prise: course, arrêt, dire une réplique, passer au sol, puis s'arrêter face public et dire comme un comédien professionnel je m'appelle, je fais tel rôle. engagement, intensité.
Course agitation, posture à tenir texte.
Marche dans un air épais, fluidité de la marche tout de même, tracer des lignes dans l'espace, extrême précision. Dire les répliques avec une progression: bas puis de plus en plus fort.
Chaque mot accompagné d'un geste: convaincre, exercice qui vise à élargir le jeu.
Il faut que l'on sente la joie de l'acteur, le plaisir du jeu, amusez vous pendant les exercices.
Passage individuel: se mettre face public, et faire monter sa propre mayonnaise en disant "je fais..." de plus en plus convaincant, fort, intense. plus on le dit plus on le devient et on affirme.
Les spectateurs doivent avoir un regard de "spectacateur" pour encourager les camarades à aller plus loin et à se laisser surprendre par l'inattendu que l'intensité de jeu provoque. Etre toujours en travail même quand on est assis.
Demeure pas mal de résistances mais des progrès pour beaucoup, se souvenir de ces états extrêmes pour chercher une intensité de jeu constante, mémoriser dans le corps ces états. Faire les exercices à fond jusqu'à ce que quelque chose échappe.
S"appuyer sur la sonorité des mots, sur leur sens, sur ce qu'ils déclenchent dans l'imaginaire.
L'acteur est en lutte avec l'image qu'il donne et la petite voix intérieure qui le juge. sortir de ce schéma qui empêche de jouer grand. arrêter de vouloir être seulement jolie au plateau, s'engager physiquement au service du jeu.
En jeu: A quoi ça sert de faire du Théâtre? Pourquoi on est là?
Improvisation: le metteur en scène est en retard. Une troupe s'interroge sur le sens qu'elle donne à son travail théâtral: pourquoi font-ils du théâtre? Si le metteur en scèen ne vient pas, que vont-ils faires? S'appuyer sur ce que l'on sait du théâtre, des métiers, des conditions de travail, des différents engagements possibles. Pas chercher à faire rire à tout prix, pas se contenter de la vulgarité, essayer d'être concret et de débattre, faire de la place à tous les membres du groupe. Ecoute. Ne pas se laisser piéger par la posture assise, prévoir des déplacements et des positionnements ouverts. jouer pour le public même en improvisation. Dire quelque chose qui engage la parole.
Travail de la première séquence avec Sandrine: Tess, Marjolaine, Célestine. Tout le monde est attentif pour entrer dans l'esprit de la mise en scène voule par sandrine. Eviter qu'il faille répéter ce qui a déjà été dit.Se sentir concerné par l'ensemble du processus de création.
Sandrine obligée de se fâcher en fin de séance car le groupe spectateur ne manifeste pas assez de respect à l'égard de ceux qui sont au plateau: regarder, noter les consignes, entrer dans la matière par l'observation fait partie du travail de l'acteur.