Séance du vendredi 20 septembre 2019
La séance commence avec le même exercice que la semaine précédente : s’allonger par terre, le dos bien plat, on se relaxe et on respire profondément avec le ventre. Puis nous faisons jouer nos cordes vocales en produisant un petit son lors de notre expiration. je suis toujours détendue dans cet exercice, mais je n’ose jamais produire un son assez fort de peur de me démarquer des autres. Enfin nous nous relevons doucement sans forcer et nous partons en marche neutre.
J’adore la marche neutre car on peut faire tellement de chose pendant cet exercice. A chaque séance, je découvre un exercice jamais fait, ou nous approfondissons l'un déjà fait dans le passé mais avec plus d’éléments, c’était le cas dans cette séance. nous commençons comme la semaine précédente par sourire puis saluer les camarades rencontrés en chemin. Je suis de l’avis de Fabiola pour dire que cet exercice nous met de bonne humeur, de nous sourire les uns les autres. Nous pouvons toujours voir que les premiers sourires sont faux et forcés mais qu’en seulement quelques échanges, le sourire devient vrai et naturel. puis Patrice lance la fameuse balle imaginaire, que nous ne devons garder que quelques secondes. L’échange se passe bien et est rapide alors Patrice rajoute une tape sur l’épaule. Les échanges sont toujours assez rapides bien que le fait de se taper sur l’épaule nous rapproche instinctivement et certains oublient de combler les vides du plateau. Enfin Patrice ajoute “le bisous” et là les échanges sont beaucoup moins rapides, car nous nous concentrons surtout sur le faite de regarder notre prochain pour savoir si nous allons avoir “le bisou”. il m'est arrivé qu’à la fin je récupère la balle mais que personne ne me regarde pour l’attraper.
Vient ensuite l’exercice de danse et de rythme que je n’ai pas vraiment aimé étant une piètre danseuse et n’ayant aucun sens du rythme. Nous étions face à face en ligne de 5 environs et Patrice a montré à chaque groupe la “chorégraphie” à réaliser. nous devions faire un “carré” avec nos pas en 12 temps. Je m’arrête là dans la description de cet exercice car comme je l’ai dit, je ne porte pas cet exercice dans mon coeur et je n’ai pas trop le sens du rythme, ni compris le but de l’exercice. ( Essaie de réfléchir à ce qu'apporte les exercices de danse et de rythme. Le problème n'est pas d'aimer ou pas un exercice mais de comprendre ce qu'il développe en nous. encore une fois il n'y a pas de bien faire et mal faire, il ya des expérimentations.)
Ensuite Patrice a mis 3 chaises écartées l’une de l’autre. Le principe était de passer d’une chaise à l’autre en jouant une émotion différente à chaque chaises en disant la phrase suivante : “Le petit chat est mort”. ( Extraite de L'Ecole des Femmes de Molière) l’exercice n’était pas tant dans la voix que dans la posture du corps. Lorsque j’ai dû passer je ne savais pas quoi jouer comme émotion, je ne savais pas quoi faire et j’avais peur de faire quelque chose de “nul”. Mais madame Huckel m’a dit de ne pas y aller avec une idée en tête, ce que j’ai fait. Et au final ça c’est bien passé, je comprend mieux le faite de “ne pas y aller avec une idée en tête” car en y allant avec on risque d’être trop rapide, de trop réfléchir et cela se sentira.
Ensuite nous devons aller devant le “public”, attendre 10 secondes et dire une phrase au hasard choisie par nous et inconnue de tous. A la fin Patrice jugeait en disant soit “oui, “mouais” ou “non”. le principe de cet exercice était de ne pas oublier le public, de ne pas réfléchir et donc d’être perdu dans ses pensées, le public doit être captivé par l’acteur et ne pas s'ennuyer en trouvant le temps long.
Ensuite nous sommes de nouveau rentrés sur scène mais cette fois- ci, la consigne était : “rien”, il ne fallait rien faire pendant 20 secondes. Certains ont choisi de regarder un à un les personnes dans le “public” sans rien dire, d’autres ont choisi de fixer une personne en particulier ou bien Nawel, elle a décidé de regarder le mur juste en face d’elle. Puis nous sommes repassés en imitant une personne. Avec cet exercice on se rend compte de plusieurs choses : déjà 20 secondes peuvent être vraiment longues :) mais surtout, qu’en ne faisant rien on fait quand même quelque chose, même inconsciemment. Comme par exemple Sarah qui se tenait le bras ou Zahra qui souriait.
Enfin nous avons passé le reste de l’heure à la lecture des scènes distribuées. Lors de cette lecture, je lisais trop vite donc nous avons tapé 3 temps pour les points et 2 temps pour les virgules. Les temps m’ont beaucoup aidée à lire moins vite et de cette manière on comprend mieux le texte. Avec cette aide des “temps”, nous lisons moins vite, même si parfois dans le contexte de la scène, on peut parfois se remettre à lire plus vite pour jouer l’émotion désirée.
( Développe ce que cette lecture t'a apporté par rapport à la connaissance de la pièce.)