mardi 12 septembre 2023

Répliques de Richard III utilisées lundi en cours de pratique

 

 Répliques dans Richard III

 

« Clarence respire encore, Edouard vit et règne encore ;
je ne compterai mes gains que quand ils seront morts. »


« Beauté que la langue ne peut décrire, laisse-moi
Le patient loisir de m’excuser. »


« Hideur que le cœur ne peut concevoir, tu ne peux trouver
d’autre excuse véritable que de te pendre. »


« Suave sainte, par charité, moins de hargne. »


« Abject démon, pour l’amour de dieu, va-t’en et ne nous trouble pas,
car de la terre heureuse tu as fait ton enfer. »

 

« C’est une querelle vraiment contre nature
de se venger de qui t’aime. »


« C’est une querelle juste et raisonnable
de se venger de qui a tué mon mari. »


« Hors de ma vue : tu infectes mes yeux. »


« Tes yeux, douce dame, ont infecté les miens. »


« et ainsi j’habille ma scélératesse nue
de vieilles guenilles dépareillées volées au Livre sacré
et j’ai l’air d’un saint au moment même où je joue le plus le diable. »


« Eh bien, allons-nous le poignarder pendant qu’il dort ? »


« Non : il dira que nous l’avons poignardé dans son sommeil. »


« Oserais-tu entreprendre de tuer un de tes amis ? »


« Si cela vous plaît !
mais j’aimerais mieux tuer deux de vos ennemis. »


« J’avais un Edouard, un Richard l’a tué ;
J’avais un époux, un Richard l’a tué,
tu avais un Edouard, un Richard l’a tué
tu avais un Richard, un Richard l’a tué. »


« J’avais un Richard aussi, et c’est toi qui l’as tué ;
J’avais un Rutland aussi, tu as aidé à le tuer. »


« Qui m’arrête dans mon expédition ? »


« Oh ! celle qui aurait pu, misérable,
en t’étranglant dans son ventre maudit, empêcher
tous les meurtres que tu as perpétrés.»


« Et ne suis-je pas enfin venu pour votre réconfort ? »


« Non, par la Sainte croix, tu le sais bien,
tu es venu sur terre pour faire de la terre mon enfer. »


« Que demain je pèse lourdement sur ton âme.
Souviens-toi que tu m’as poignardé dans le printemps de ma jeunesse
À Twekesbury. Désespère donc, et meurs. »


« Lorsque j’étais vivant, mon corps consacré
Fut par toi criblé de trous meurtriers.
Souviens-toi de la Tour et de moi. Désespère et meurs. »


« Qu’on me donne un autre cheval ! Qu’on bande mes blessures !
Aie pitié, Jésus ! Doucement ce n’était qu’un rêve. »

 

[…] et, si je meurs, pas une âme n’aura de pitié pour moi !…
Et pourquoi en aurait-on, puisque moi-même
je ne trouve pas en moi-même de pitié pour moi-même ?

 

Le beau monde que voilà ! Qui est assez grossier

Pour ne pas voir ce palpable artifice ?

Mais qui est assez hardi pour dire qu’il le voit ?

Le monde est corrompu et tout va pour le pire

Quand pareilles fraudes ne peuvent être vues qu’en pensée.