jeudi 26 septembre 2013

Séance du lundi 22 septembre



Séance du  lundi 22 septembre - 1ère spécialité

Echauffement : beau cercle qui permet d’avoir tout le monde dans son champ de vision : stable, pied bien ancré au sol, être prêts :Etirements, faire du son en même temps, roulement d’épaules : toujours sonoriser, tout le corps se lâche : hommes des cavernes, sons adéquats, yeux aussi, suspension. 
Douche avec chanson : on se frotte tout le corps tout en chantant, on se dépoussière en faisant un bruit chut, lâchage de la nuque : quand Sandrine passe, faire du son plus fort, remonter vertèbre par vertèbre toujours avec le bruit.
Fortifier les appuis : art martial avec poings et voix, faire « gilling gilling avec les mains, colonne d’air avec appui : très sérieusement : inspirer l’air et le repousser avec les mains, regard perçant. Caresse du sable : basculer le poids du corps, sentir le sable sous les mains pour donner à voir au public : mettre de la qualité dans les gestes de l’échauffement ce qui donne de la qualité à la présence et permet au spectateur de suivre.

Passage d’énergie et adresse : être concerné tout au long du trajet mais pas anticipé, rythme, engagement de tout le corps : passeur de l’énergie qui passe à travers chacun. Dose de jeu qui dépasse le simple exercice.

Marche : normale = rythme 0 puis 1-2-3 ou -1 … sentir le rythme commun, tracer des lignes dans l’espace, écouter aussi derrière soi, alléger les pas comme tenu par des fils de haut en bas mais aussi dos tiré vers l’arrière : « marionnette » cf marionnette de Kleist, se grandir sans tension : agrandir la présence : occuper tout le plateau, l’équilibrer : angle, changements de directions, suspension : un acteur travaille toujours plusieurs choses à la fois, analyser l’outil corporel, vocal, développer, donner de la qualité à tout, soyez connectés de la tête aux pieds et dans le regard aussi, accentuer légèreté et gravité : talon, plante pointe, déroulé de la marche : soupirs, sons du corps, sans réfléchir, ouvrir la mémoire : entrez vraiment dans le travail et « apparaissez » : forme du visage suspension, yeux, borborygmes, langue qui passe sur les dents et sortent des bouches, devenez monstrueux, bars aussi de plus en plus grands, poussez les limites sans avoir peur de ce que vous produisez : grimaces et bruits, sourires très larges, plume que l’on essaie de faire monter jusqu’au ciel en soufflant, se gonfler/ éclater jusqu’au bout, quelqu’un qui vous marche dessus, bave dessus, transformation en ballon qui va faire peur à un enfant/ vous êtes l’enfant terrorisé : engagez vous à fond ne jamais être spectateurs des autres dans ces exercices.

S’appeler par le nom du personnage de la pièce : adresse dans le regard, charge de l’appel, évaluation de celui qui reçoit. Dire les prénoms avec les états des personnages. En deux lignes : l’une dos tourné, les autres appels le nom d’un personnage en le chargeant, les autres ne réagissent que quand ils sont convaincus par la justesse de l’appel. Adresse la plus concrète possible. Ne pas regarder l’animateur pour lui demander son assentiment. Prendre sa place. Qui je suis ? qui j’appelle ? Pourquoi ?: être concentré sur l’appel.

En chœur, chacun voyant devant soi, bien sur les jambes, grands : exagérer des attitudes « tragiques » : l’un sort du chœur, vient se placer devant lui  et proposer une action  en tant que l’un des personnages une fille peut aussi jouer Narcisse: reprendre la posture en miroir par le chœur puis pointer du doigt pour désigner qui est le personnage. Accepter d’être regardé.

Reprise de l’acte 1 et du début de l’acte2 tels qu’ils avaient été joués gestuellement la séance précédente , poursuite de ce travail. Ce n’est pas un handicap de ne pas pouvoir parler : tout doit passer par la force des gestes et du corps, ne donner pas la sensation que la parole vous manque.
Pour donner de la force au jeu gestuel : appliquer des images mentales cf la gravure montrée avec le geste saisi et dessiné., dessiner dans l’espace avec le corps.

A faire la séance prochaine : finir le travail gestuel de l’acte 2, reprendre le tout en l’affinant. Travailler la scène 3 de l’acte 2 qui sera jouée : explication du sens, diction des vers.