2. -
Echauffement conduit par Christine : folie
qui gagne le corps à partir d’un tout
petit mouvement, déroulé du dos vertèbres par vertèbres, circulation de trois
balles avec appel du regard, jeu de l’agonie dès qu’une balle tombe, machine
musicale : un geste et un son, essayer de s’imbriquer vraiment les uns
dans les autres.
3. -
Exercice proposé par Guillaume dans un espace
donné : table au centre avec chaise, différents objets :seau, panier
en jardin, dictionnaire, scotch , tambourin sur la table, poubelle en cour.
Faire trois actions physiques concrètes :
Solweig vomit dans le seau, va à la table, croise les jambes, regarde le
plafond, regarde le public, va vers la poubelle, la prend et la secoue. ( Plus
que trois actions, Guillaume donne des consignes pour aider l’acteur et le
faire travailler. Tout doit être précis. Solweig refait tout précisément. L’attention
du spectateur est liée à l’attention de l’acteur.
Amy fait la même chose que Solweig mais avec
un léger décalage dans le temps : qu’est-ce qui est créé ?
dédoublement de l’attention, perception d’une différence de présence, d’une
variation : faire la même chose tout en étant soi-même sur le plateau.
Etrange aussi car les actrices ne se voient pas mais elles écoutent l’autre.
Importance du regard frontal. Exploiter les « accidents » heureux des
répétitions, en avoir conscience pour parvenir à les retrouver après .
Conseils pour Gillian :
enlever toutes les fioritures, moins de légèreté sur le plateau, moins de
désinvolture pour être vraiment en travail. Consignes être grave, inquiétant,
lent. Regard qui doit faire peur, pas sympa. Insister sur le travail du corps,
pas être flemmard sur le plateau. Rythme : se baisser lentement pour
enlever la chaussure puis geste brusque pour la mettre dans le seau. S’engager
plus, se concentrer plus, ne pas « jouer » pour amuser la galerie.
Utiliser l’énergie personnelle dans le jeu, idem pour l’état. Parvient à un
moment à imposer un silence, une tension par le regard méchant.
Gabrielle : joue sur la
maladresse, refait tout 5 fois plus vite : bien utiliser les accidents de
jeu et les intégrer dans l’improvisation.
Valentin utilise bien son état :
entrée ralentie, fatigue puis rage pour le jet dans le seau. Rythme intéressant.
Emilie calme sur le plateau :
consigne de parler dans sa barbe sans s’arrêter, marmonner tout le temps :
quelque chose d’un peu fou, pathologique, difficulté du lâcher prise parler en
continu.
Idem pour Ellora :
accentuation de tous les mots « dégueulasses »
Gaétan : numéro clownesque.
Marie-Charlotte : sculpture
avec le panier
Marie : en accéléré en
renforçant tous les mots choquants, le « rejeu » n’est pas forcément
plus pertinent que le premier jeu.
Comprendre comment le corps
décompose la mécanique.
Eva : face public avec
insistance sur l’ouverture des yeux, se raconter des choses à soi-même :
effet saisissant.
Elodie : tout en très rapide
4.
-Lecture de la scène 1 et d’une partie de la
scène 2 de On purge bébé
5.
Travail au plateau de la scène 1 Amy= Rose,
Marie= Follavoine.