Séance du 10 mars : Première séance sur Peanuts avec Chiara.
Présentations réciproques. Discussions à propos de ce que
les élèves ont retenu de Peanuts
Projet très différent de Racine, contemporain , avec des
ados auxquels s’identifier pleinement, pièce à la fois drôle et terrible,
dénonciation de la société consumériste, égoïste. Chacun pour soi et
conformisme, incapacité de prendre des décisions collectives, fragilité des
liens, retournement possible des « amitiés ».
Questions aussi sur la mise en scène : comment faire
puisqu’il y a plus de personnages que de comédiens ? Suppression de Snappy, autre répartition des
répliques. Comment représenter la télé qui est brisée ?
Chiara évoque rapidement Fausto Paravidino, le théâtre
italien « civile » qui représente encore une arme de dénonciation
sociale en Italie, donne l’exemple de la comédienne censurée pour une émission
de Tv sous Berlusconi qui reprend son spectacle au théâtre , le filme et le
fait passer sur des écrans géants disposés sur des places italiennes et le
public soutient l’initiative massivement.
Chiara demande si les élèves sont prêts à défendre le texte
qu’ils vont jouer, est-ce qu’ils en
comprennent bien les enjeux. Réponse :oui.
Découpage du texte avec coupures. Réflexion sur des costumes :
jean en bas, T-Shirt de couleur unie et différente en haut, 10 ans après :
vestes par-dessus les T-Shirt
TV : carton – fourni par la man de Margaux-dessiné par
camarades d’art plastique, même chose
mais brisé, suggestion d’utiliser un film plastique pour faire l’écran et pour
donner l’effet de brisure,écran pour projection du lycée, gobelets transparents
pour coca, pistolet., sacs de couchage, brosses à dent, matraque ( tester l’effet
produit par une matraque de farce et attrape) , théière et deux tasses :
apporter les accessoires dès la séance prochaine.
Canapé de la CDE
Parti-pris très BD : observation d’une BD de Schulz,
scénettes avec passage au noir entre, création d’un rythme avec ponctuation de
regard, d’arrêts sur image, de changement de posture brusque : très
précis. Titre des scénettes annoncé à chaque fois par quelqu’un.
Pas de temps accordé à une véritable construction de
personnage- peut-être dans le jeu trouver un tic, une marque particulière, tout
de suite focalisation sur la mise en scène. Insistance sur la symbolique et la
précison.
Démarche de travail : apprentissage du texte pour
chaque séance et travail des scènes chronologiquement, s’engager à apprendre
les scènes et à travailler sans texte à la main de suite.
Exercices pour que Chiar puisse découvrir chacun et proposer
une distribution avec Christine :
Exercice d’impro avec la chaise : Quentin : livre,
Cécile : But, Margaux :lit, Estelle : Escabeau, Hélène :
haie à sauter, Luca : parapluie, Lionel : tondeuse à gazon etc
Consigne de précision : entrée-climax-sortie
Quentin : valise à la gare, Cécile : pendu,
Margaux : déambulateur, Luca :caddy, Hélèce : cabaret, Estelle :bébé,
Lionel :couple avec femme qui s’évanouit et meurt.
Trouver les raisons d’entrer, entrer avec un but, trouver le
climax et une sortie qui soit une vraie clôture de l’action.
Impro à deux sans concertation :
Importance du concept de « neutre » : se
concentrer sur ce que l’acteur doit faire, aucune posture caractéristique, pour
créer le temps du passage dans le personnage, le donner à voir au public et aux
partenaires : neutre, temps, respire. Code de jeu précis.
Importance aussi de l’écoute de l’autre avec qui on joue, du
regard : être attentif aux propositions des autres.
Lionel- Estelle : un magasin de fauteuils
Quentin- Hélène : au bord d’une falaise
Impro à trois : mamans en poussette qui se transforment
en auto tamponneuses, policier qui embarque l’innocente : garder
conscience de ce qui se joue et qui est intéressant pour le spectateur car
moins attendu, moins banal Ecoute !
Exercice de rythme yeux fermés pour faire prendre conscience
de l’importance- et de la difficulté- de jouer collectif. En cercle, quelqu’un
désigné par une tape sur l’épaule commence un rythme que le groupe doit
reprendre , faire évoluer jusqu’à un climax et faire finir quasiment ensemble.
Difficile. Tendance à chercher à s’imposer, à ne pas vouloir suivre le groupe,
personnalités différentes se dessinent dans le groupe. Apprendre à renoncer à
son désir pour créer l’efficacité du groupe par rapport à al consigne donnée .
Ecoute et solidarité. ( pas sans rapport avec Peanuts !) Exercice
difficile.
Improvisation sans concertation à six sur le thème Nouvelles
technologies : accepter les propositions, faire évoluer ses idées de jeu pour que le
groupe raconte une histoire ensemble.