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Je ferai un chèque groupé pour les premières et terminales spe et pour les premières et teminales options facultatives.Il faudra donc me donner les 5 euros.
Le spectacle est unanimement salué comme l'une des plus belles réussites dans le genre du théâtre documentaire: journal de bord de la création
L'HISTOIRE D'UN COMBAT, UN COMBAT POUR L’HISTOIRE
AVERTISSEMENT
" Mesdames ( et Messieurs ),
Vous êtes allergiques à la boxe ? Ali 74 est fait pour vous!
Oubliez la violence, les clichés et autres idées reçues, la boxe est avant tout une métaphore de la vie.
Alors, laissez-vous surprendre par ce Combat du siècle aux accents poétiques, émouvants, politiques.
Ps: Vous aimez la boxe ? Vous allez l'adorer! "
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Le Combat du siècle a une date et un lieu : 1974, Kinshasa, Zaïre.
Diminué
après 10 ans de gloire internationale, le légendaire boxeur Mohamed Ali
affronte le redoutable George Foreman dans un match aux enjeux
symboliques.
Derrière la fascination du mythe, Nicolas Bonneau, accompagné des musiciens Mikael Plunian et Fannytastic,
se saisit de ce moment d’anthologie pour en explorer toute la portée
politique et poétique. Il raconte le vertige de la victoire et l'épopée
que constitue ce match, dans une parole piquante pleine de poésie et
d’humour, qu’il libère avec l’énergie des harangueurs de foules.
« Ce n’est
finalement pas tant la boxe qui m’intéresse, mais bien de raconter
comment se construit une légende contemporaine, comment on devient un
héros et un modèle de courage qui donne aux autres la force de continuer
le Combat. »
En nous
racontant Cassius Clay devenu Mohamed Ali, poète et Sportif, Don
Quichotte de la cause noire, Nicolas Bonneau nous replonge dans
l’histoire de la société américaine des années 60 et 70 : lutte des
noirs pour les droits civiques, guerre du Viet-Nam, montée en force des
médias.
Comment le stade devient arène politique ?
Comment se construit une légende contemporaine ?
Comment devient-on un héros?
Qu'est-ce que le courage?
Qu'est-ce que la boxe?
Autant de question pour explorer la portée symbolique de ce combat…
Toujours
fidèle à sa méthode de travail mêlant faits réels, imaginaire et
autofiction, petite et grande Histoire, Nicolas Bonneau s’est inspiré de
sources documentaires, de témoignages qu’il est allé notamment chercher
à Kinshasa et dans les salles de boxe…
Entre images d’archives et images du combat, musique oscillant de Bach au rock, simplicité de la parole et narration d’un voyage en Afrique, Ali 74, le Combat du siècle se présente sous la forme originale d’un ciné-récit-concert.
Les
images, la musique et les mots portent haut le récit de ce combat
homérique, dressant le portrait d'une Amérique où le peuple noir
prendrait sa revanche contre la force brutale et l’ignorance.
DRAMATURGIE
S’APPROPRIER LE PRINCIPE DU CINÉ CONCERT
Entre images d’archives, simplicité de la parole et musique aux couleurs
tribales, Ali 74 , le Combat du siècle s’approprie la forme du
ciné-concert, dans une forme qui mélange dans un même récit, la parole,
la musique et l’image.
DRAMATURGIE ET IMAGES
Composé de 8 rounds, le spectacle mélange récit, images et musique.
Le combat en lui-même est ici et avant tout une source d’inspiration :
ne pas illustrer les images ou coller à elles, mais en offrir une
lecture personnelle, un point de vue décalé, tour à tour poétique,
politique et légendaire.
Pourquoi ce combat est-il devenu mythique ?
Comment a-t’il su passionner et émouvoir le monde entier ?
À l’aspect documentaire du film de ce combat,
s’ajoute un re-montage des images en écrans séparés (split screen), ralentis, gros plans, insertions d’images d’archives,
une bande sonore composée en parallèle au montage de ce film,
afin de faire de ce spectacle un objet scénique à part entière, une rencontre live inédite entre récit, voix, musique et images.
Grâce à la confrontation des mots, des images et de la musique, ce
combat apparaît sous un jour nouveau, magnifique prétexte pour évoquer
l’Afrique, la morale du sport et la beauté du geste, la lutte du faible
contre le fort, le contexte politique de la fin des années 60, la
musique noire, la sorcellerie, l’humiliation de la défaite et le goût de
la victoire…
Que l’on aime ou pas la boxe, Ali 74, le Combat du siècle rassemble les
éléments qui contribuent à façonner une légende et à raconter une
histoire unique sous une forme réjouissante, pouvant toucher tout à la
fois un public érudit et populaire.
MUSIQUE
Mikael Plunian a collecté de nombreux sons et musique lors du voyage de
l’équipe à Kinshasa. Sa musique se veut d’influence tribale, africaine,
mais aussi noire américaine, tout en restant profondément européenne.
Construction faite de boucles, de rythmes ternaires, de couches
superposées et de références électroniques.
Cette musique composée à partir de samples se mélange ensuite aux
compositions et arrangements piano et accordéon de Fannytastic, qui
signe également les arrangements vocaux.
NOTE D'INTENTION par Nicolas Bonneau
Pourquoi ce projet ?
C’est un projet que je nourris depuis longtemps. Je le dois à la vue du
film documentaire When we were kings réalisé en 1996 par Leon Gast, puis
à la lecture du livre de Norman Mailer The Fight, qui relatent tous
deux l’incroyable histoire du plus grand combat de boxe du XX° siècle.
Peut-être aussi à mon goût de la boxe depuis le premier Rocky que nous
nous racontions dans la cour du collège, après chaque diffusion
du dimanche soir.
Ou à l’image d’Ali, allumant la flamme olympique à Atlanta, la main tremblante de Parkinson.
Ou à mon goût de la politique : Cassius Clay devenu Mohamed Ali, poète
et sportif, Don Quichotte de la cause noire, années 60, Malcom X, droits
civiques, ségrégation, Kennedy, guerre du Vietnam, retour aux racines
du continent africain, musique noire, Seventies…
Je continue d’explorer ce qui fait ma spécificité depuis plusieurs
projets : l’enquête, l’immersion, le côté documentaire mélangé à la
fiction. J’ai ainsi fréquenté les salles de boxe et fais le voyage
jusqu’à Kinshasa, afin de marcher sur les traces de ce combat mythique,
espérant y découvrir les éléments d’une nouvelle histoire à
raconter. Ce n’est finalement pas tant la boxe qui m’intéresse, mais
bien de comprendre comment se construit une légende contemporaine,
comment on devient un héros, un modèle de courage qui donne aux autres
la force de continuer le Combat.
Entre fiction et réel : le conteur, un art du documentaire
En tant que conteur, auteur et comédien, je m’inscris dans une veine
qu’on pourrait aujourd’hui nommer théâtre documentaire. Un théâtre qui
va au cœur du réel, qui prend la vie dans ce qu’elle a de plus vif. Les
thèmes que j’aborde s’inscrivent dans une démarche citoyenne, politique,
sociale. À la façon d’un documentariste posant sa caméra et regardant
les gens vivre, je pose un cadre, puis des personnages se mettent à
vivre dans cet espace, avec mon filtre, mon point de vue. Politique par
le choix des sujets (l’usine, mai 68, le fait divers), ma démarche n’est
pour autant pas restrictive mais s’adresse bien au plus grand nombre. À
ce théâtre du réel, j’adjoins ensuite l’imaginaire, l’autofiction, la
musique et l’image, je travaille sur la tradition orale,
l’improvisation, le récit et les histoires, la relation directe au
public.