dimanche 13 septembre 2015

séance du 11 septembre terminales spé

 Mot d'accueil de Sandrine: Année de terminale marquante, se donner les moyens de la réussir pleinement avec et par le théâtre, point d'orgue par la présentation de travaux mais l'examen.
Le texte sera distribué entre cette séance et la séance prochaine.

Tenir son carnet de bord indispensable pour avancer dans le travail et ne rien oublier, réfléchir à ce que l'on fait, ressent et être capable en juin d'expliquer les partis-pris et comment on est arrivé au résultat sur les Bacchantes. 5 minutes en fin de séance pour garder une trace personnelle sur ce que l'on vient de vivre: trois mots par exemple, en plus du compte rendu fait par un élève différent à chaque fois, aujourd'hui Lise  et par Christine.

Bien se remettre en mémoire le cours précédent, parfois y penser  dans la semaine suffit.  Etre au présent, être là pendant la séance.

Question sur le ressenti  à propos des Bacchantes:
Laura et Elodie, appréhension face à une certaine difficulté mais contentes de travailler sur cette "matière".
Kadir: désir de le monter après avoir vu le travail des terminales de l'an dernier, mais "faut bosser".
Renaud: Intéressé, première occasion de jouer une tragédie, après avoir étudié Oedipe Roi l'an dernier.
Pierre Marie: curieux d'une nouvelle mise en scène par rapport à l'an dernier. Sandrine précise que ce qui compte c'est la partition que chacun jouera devant l'examinateur.
Lise: intéressée par la tragédie antique
Clément: curieux de la direction que Sandrine va prendre par rapport au travail sur La Dispute, l'inconnu? A rapprocher de la fin de la pièce , du "chemin de l'inattendu" trouvé par le dieu.

Pièce déconcertante, paradoxale, ambivalente, faire éclore les paradoxes, mettre en perspective la duplicité.
5 mots retenus pas clairement notés pour certains, du coup approche de la "matière" pas totalement convaincante. ( question qui pourrait tomber à l'oral: trouver 5 mots pour définir les Bacchantes pour vous?)

Pour Sandrine appréhension au début, inconnu aussi, pièce qui résonne intérieurement, importance du corps, dimension physique de ce théâtre.

Echauffement en cercle. Pour Sandrine Théâtre n'est pas = à texte mais à PRESENCE
Mimétisme comme les enfants, faire comme.
Baillements relâchements du corps, lever les épaules et les descendre, glaglater puis retenir le souffle. frottement des amins, massage doux du visage et des yeux, vers les cheveux, respiration avec le ventre, secouer le cuir chevelu, caresser les oreilles en faisont gling gling, se détendre bailler.
accompagner les gestes de sons pour échauffer la voix en même temps sans forcer, création de rythme, croisement des bras avec un son chaque fois que l'on croise dans le balancement.réveiller la voix et le corps.
Faire le canard, genoux qui tournent accompagnés de gloups, wiz
Passage du poids du corps d'un pied à l'autre, faire travailler les doigts de pied: équilibre, bascule, bruissement d'un bâton de pluie, son vocalisé, puis son tremblé, rythme dissociation pointe de pieds genoux talon toujours avec des petits bruits: présence assumée par le regard.
Tête: massage nuqye, dire oui oui, puis non non.
S"amuser: la règle de la'rt/ élargir le son, faire en grand, être précis.
Rythma danse en frappant le sol, bien ancré dans le sol, relâchement de la tête. Penser à des mouvements du Sacre du Printemps ( Nijinski, Béjart, Pina Bausch, Sasha Walz) Petite chorégraphie tribale.Danse, transe, sacrifice. Sparagmos, rituels de fécondité archaiques. ( rappel de se faire un glossaire, un lexique)
Un meneur peut s'installer pour faire évoluer la danse. ( Attention à ne pas attendre toujours les mêmes leader)

Travail du texte à partir du 3ème épisode: ponctuation remplacée par des sons, s'engager dans un rytme, être présent. mais lire en donnant le texte à entendre malgré tout, rien de mécanique, énergie. Euripide langue plus proche du quotidien que les autres dramaturges tragiques. se propulser dans l'activation de la parole.
ne pas perdre le sens quand on lit malgré le travil sur le rythme.
Insérer des états, des intensités dans la diction: ex Kadir pour Dionysos je t'aime, aime-moi, Renaud pour Penthée Tu me dégoûtes", "je te hais"
Penthée et Dionysos des forces contraires qui s'opposent mais qui s'attirent en m^me temps: double mouvement contraire: ça me dégoûte mais ça m'attire

Dionysos taureau toréador, travail annoncé sur la bestialité
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