SEANCE n°5,
du lundi 10 octobre 2016
Lieu : CDE
1)
Discussion: autour du spectacle Lettres
persanes du metteur en scène Guillaume Clayssen, vu jeudi dernier. Echange
de nos avis, notre opinion : ce qu’on avait chacun imaginé avant le spectacle/ ce qu’on a vu
au final. Les avis se rejoignaient pour la plupart comme :
Ø
Surprise de la mise en scène de début (plus de 4ème
mur : les acteurs étaient dans le public et agissaient tels des
spectateurs)
Ø
La contemporanéité aussi poussée
Ø
Texte de Montesquieu gardé, sous forme de
lettre lue au début puis dite s au présent (texte non théâtralisé sous forme dialoguée)
Ø
Scènes indépendantes les unes aux autres (sorte
de théâtre rapsodique)
Ø
Vision moderne de la part de Montesquieu sur son
époque (valable encore de nos jours)
Ø
Les décors
Ø
L’émotion et la sensibilité des personnages, jeu
des acteurs…
2)
Echauffement/mise en route dirigé par
Christine : marche neutre plus ou moins rapide (afin de se réchauffer !),
occupation de l’espace scénique.
3)
Exercice d'improvisation par groupe de 5 : il
fallait se trouver une tribu, lui inventer un langage/ moyen de communication,
une marche, la façon de se nourrir, une technique de combat+cris de guerre, une
façon de faire la fête, montrer l’amour+séduction, une cérémonie et comment se
déroule les funérailles. Une fois ces différents éléments trouvés chaque tribu
passait devant le reste du groupe pour une courte improvisation, un enchaînement.
Les tributs étaient très différentes les unes des autres, plus
ou moins réalistes chacune :
La « tribu du sujet/ l’attribut du sujet » :
Adèle, Emilie, Tess, Elisa et Jonathan
La tribu des « Snarfnets » : Célestine,
Emma, Louise, Snorri et Anaïs
La tribu des « Sévérins » : Chloé,
Made, Zoé, Lukas et Marjolaine
Cet exercice nécessitait de la cohésion de groupe :
imaginer tous ensemble, être à l’écoute, même engagement … Passer au-delà de sa
crainte du regard, du jugement des autres : ce qui joue dans l’intensité
de l’interprétation.
Remarque : ne pas s’enfermer dans quelque chose de trop
réaliste car difficile à développer ses idées jusqu’au bout. Conserver ce qu’on
a mis en place (ne pas oublier la façon particulière de marcher par exemple).
Travailler les différentes sensations et expressions selon le contexte.
J’ai trouvé cet exercice assez difficile. Etant dans la
tribu des « Snarfnets », une tribu au langage incompréhensible, à la
marche et au comportement hilarant voir burlesque j’avais beaucoup de mal à
garder mon sérieux, à rester dans mon rôle. Le plus dur et d’entendre les
réactions des autres (rires) et de rester concentré sur ce que l’on fait, se
« donner à fond » pendant les 3/5min d’improvisation. On comprend
très bien, en prenant du recule, qu’il est compliqué de faire du théâtre
comique.
Ø
Cet exercice avait une référence directe aux
personnages pouvant habiter l’île de La Tempête comme Ariel ou Caliban par
exemple.
4)
Acte I, Scène 1 La tempête : suite
du travail en demi-groupe, italienne et courte répétition pour se remettre
notre mise en scène en tête, travailler la fluidité entre les répliques,
attitude sur scène…
Nous présenterons ce travail à Bruno (notre
intervenant absent ces deux dernières séances) lundi prochain.