jeudi 13 octobre 2016

séance du lundi 10 octobre ( Louise)



SEANCE n°5, du lundi 10 octobre 2016
Lieu : CDE
1)      Discussion: autour du spectacle Lettres persanes du metteur en scène Guillaume Clayssen, vu jeudi dernier. Echange de nos avis, notre opinion : ce qu’on avait chacun imaginé avant le spectacle/ ce qu’on a vu au final. Les avis se rejoignaient pour la plupart comme :
Ø  Surprise de la mise en scène de début (plus de 4ème mur : les acteurs étaient dans le public et agissaient tels des spectateurs)
Ø  La contemporanéité aussi poussée
Ø  Texte de Montesquieu gardé, sous forme de lettre lue au début puis dite s au présent (texte non théâtralisé sous forme dialoguée)
Ø  Scènes indépendantes les unes aux autres (sorte de théâtre rapsodique)
Ø  Vision moderne de la part de Montesquieu sur son époque (valable encore de nos jours)
Ø  Les décors
Ø  L’émotion et la sensibilité des personnages, jeu des acteurs…

2)      Echauffement/mise en route dirigé par Christine : marche neutre plus ou moins rapide (afin de se réchauffer !), occupation de l’espace scénique.

3)      Exercice d'improvisation par groupe de 5 : il fallait se trouver une tribu, lui inventer un langage/ moyen de communication, une marche, la façon de se nourrir, une technique de combat+cris de guerre, une façon de faire la fête, montrer l’amour+séduction, une cérémonie et comment se déroule les funérailles. Une fois ces différents éléments trouvés chaque tribu passait devant le reste du groupe pour une courte improvisation, un enchaînement.

Les tributs étaient très différentes les unes des autres, plus ou moins réalistes chacune :
La « tribu du sujet/ l’attribut du sujet » : Adèle, Emilie, Tess, Elisa et Jonathan
La tribu des « Snarfnets » : Célestine, Emma, Louise, Snorri et Anaïs
La tribu des « Sévérins » : Chloé, Made, Zoé, Lukas et Marjolaine
Cet exercice nécessitait de la cohésion de groupe : imaginer tous ensemble, être à l’écoute, même engagement … Passer au-delà de sa crainte du regard, du jugement des autres : ce qui joue dans l’intensité de l’interprétation.
Remarque : ne pas s’enfermer dans quelque chose de trop réaliste car difficile à développer ses idées jusqu’au bout. Conserver ce qu’on a mis en place (ne pas oublier la façon particulière de marcher par exemple). Travailler les différentes sensations et expressions selon le contexte.
J’ai trouvé cet exercice assez difficile. Etant dans la tribu des « Snarfnets », une tribu au langage incompréhensible, à la marche et au comportement hilarant voir burlesque j’avais beaucoup de mal à garder mon sérieux, à rester dans mon rôle. Le plus dur et d’entendre les réactions des autres (rires) et de rester concentré sur ce que l’on fait, se « donner à fond » pendant les 3/5min d’improvisation. On comprend très bien, en prenant du recule, qu’il est compliqué de faire du théâtre comique.
Ø  Cet exercice avait une référence directe aux personnages pouvant habiter l’île de La Tempête comme Ariel ou Caliban par exemple.

4)      Acte I, Scène 1 La tempête : suite du travail en demi-groupe, italienne et courte répétition pour se remettre notre mise en scène en tête, travailler la fluidité entre les répliques, attitude sur scène…
Nous présenterons ce travail à Bruno (notre intervenant absent ces deux dernières séances) lundi prochain.