Lundi 7 novembre
Au début de cette séance on a parlé de Sous La Glace de Falk
Richter, la pièce qu’on était allé voir, mis en scène par Vincent Dussart. Mme
Huckel nous a rappelé qu’il fallait avoir un avis constructif sur les pièces,
ne pas dire « j’aime / j’aime pas ». Au début j’ai toujours un
peu de mal à ne pas le faire mais petit à petit j’y arrive. On a fait une petite impro sur la pièce.
Chacun devait dire où faire quelque chose qu’on a retenu de Sous La Glace, puis
le commenter. Ils y en a qui ont joué Jean Personne qui tombe, l’ours,... moi
j’ai dis la phrase « Jean Personne est attendu à la porte
17 ! ». C’est une phrase que j’ai retenue car ils l’ont dit plusieurs
fois dans le spectacle et que ça montre que Jean Personne fait attendre tout le
monde. L’ours, sur la scène, peut avoir plusieurs possibilités de
d’interprétation suivant les élèves :
-
cœur qui bat la vie, pas de sentiment
-
L’ours
semble prendre le dessus quand il est au milieu
On a ensuite
parlé d’Eclats d’ombre de Lina Prosa mis en scène par Chiara Villa mais pas
beaucoup car tout le monde ne l’avais pas encore vu. Le Parthénon est un temple grec mais Lina Prosa donne ce nom à
un endroit où on joue du théâtre de rue car Pinar Sélek avait créé une troupe
de théâtre de rue. La pièce Eclat d’Ombre renvoie donc à l’origine du théâtre.
On a fait comme échauffement une marche, comme
si on était des employés d’une entreprise, très pressés puis au signe de Mme
Huckel on devait s’arrêter et avoir des pensées agitées mais de façon à ce que
ça se voit physiquement. Au second signe de Mme Huckel on était de retour dans
l’atmosphère de l’entreprise. Petit à petit nous avons glissé vers l’univers de
la Tempête.
On s’est
ensuite mis par groupe de deux pour une impro. Un Parent devait annoncer à
l’enfant sa vraie origine (qu’il a été adopté). On a fait cet exercice pour la
scène où Prospéro annonce ses origines à Miranda. Pour faire cet exercice il
faut être concentré car ça pouvait faire rigoler, il ne fallait donc plus être
un élève qui joue mais vraiment jouer la scène d’où la concentration. J’ai
trouvé que les propositions de chaque groupe étaient très différentes. Anaïs et
Emilie ont joué la mère qui annonce a sa fille qu’elle a été adoptée, la fille
part en pleurent. Un groupe a joué la situation que la sœur d’une fille et en
fait sa mère. Emma (la grand-mère) a annoncé à Célestine qu’elle est juive et qu’elle a été dans un camp de concentration.
Jonathan et moi on a joué un grand père (Jonathan) qui annonce a sa petite fille
(moi) qu’elle a été adoptée, mais elle s’en foutait totalement, elle ne voyait
pas ce que ça changeais,… Je faisais semblant de lire, ne l’écoutais pas
vraiment, demandais des mots que je ne comprenais pas, ... à la fin c’est le
grand père qui est parti. Elisa et Lucas ont joué la situation que la mère dise
a son fils qu’il a été adopté mais celui-ci ne le crois pas.
Pour finir
on devait commencer la mise en scène de la deuxième scène de la Tempête de
Shakespeare mais comme tous ne savaient pas leur texte on a fait des groupes où
l’on travaillait avec son binôme pour ensuite passer devant Mme Huckel. Il faut
savoir notre texte comme si on l’invente, comme si c’est nos mots à nous. Il ne
faut pas qu’on entende la « musique » de quand on récite, il faut que
ça vienne naturellement. J’ai encore un peu de mal avec ça car je réfléchis
encore trop au texte.