L’endroit où je me
sens à ma place c’est sur le terrain de foot parce que c’est le seul endroit où
je sers à quelque chose et où les gens ont confiance en moi. Sur un terrain je
suis un combattant, je ne lâche pas l’affaire, j’encourage mes coéquipiers et
je fais beaucoup d’efforts physiques. D’un côté je me défends et toute
l’équipe, je cours beaucoup, je dois tout le temps revenir, j’accélère, je
dribble, je tire. Le foot me permet de me canaliser et de ne pas faire
n’importe quoi.
Emilie:
Je suis tétanisée à l’idée de perdre la seule chose de vrai dans ce monde.
Elle est omniprésente quand tu crois être seul, elle te réchauffe le cœur.
Quand elle te soutient dans les pires épreuves, ce type d’épreuve d'où tu ne
crois plus revenir, elle est là pour te rappeler qui tu es. Même si parfois
elle te donne un goût amer, elle ne te quittera jamais. Comme une longue
rivière, elle est éternelle et sincère. Elle te montre ce qu’il y a de beau
malgré toute cette crasse, elle te permet d’avancer, elle te permet de pleurer
et de douter mais surtout elle te permet d’aimer.
La liberté que j’ai le
plus peur de perdre est ma fille car ma fille est la personne la plus
importante dans ma vie, c’est ma seule et unique raison de vivre.
Là où je me sens à ma place ? Je suis incapable de vous donner la bonne
réponse à la question…
Pour moi, tout dépend de la personne, de sa personnalité, de sa façon
d'être…
Personnellement, je me sens bien partout et nulle part à la fois. C'est pas
le lieu qui va me donner un sentiment de bien-être, c'est la situation dans
laquelle je me trouve. Je peux, un jour, me sentir bien quelque part et, le
lendemain, me sentir mal à l'aise dans ce même lieu.Tout dépend dans quel état
d'esprit je suis, avec qui je suis et pour quelles raisons je me retrouve dans
ce lieu. Au moment où j’écris ce texte, je me sens bien à peu près nulle part,
étant dans une partie de ma vie où je suis à la recherche de moi-même et des
personnes qui m'accompagneront dans ma vie future.
Un lieu où on se sent à sa place peut être également un lieu que nous
construisons nous-même à l'aide d'une chanson (pour moi, c'est la chanson
“Stars” de Skillet), d'une idée… Je me suis moi-même construite un monde étant
petite (je pense comme à peu près tout le monde) et je ne l'ai toujours pas
oublié ! J'adore rêver…Si je pouvais, je ne ferais que ça et je vivrais dans ce
monde où je me sentirais à ma place. Dans mon monde. Malheureusement, il faut
revenir à la réalité. On aimerait tous rester dans nos rêves. Et la réalité
nous rattrape inévitablement.
Pour cette question,
je n'ai pas de réponse mais seulement mes sentiments, mon avis et ma façon de
voir ce monde qui nous entoure.
Adèle:
Tu sais, moi j’y crois
au coup de foudre. Nous ne sommes rien que de petites adolescentes dans la
société, nous rêvons toutes du prince charmant, de rencontrer le grand amour,
l’homme idéal, beau, fort et intelligent.
Moi, je pense que l’amour rentre dans ta vie au moment où tu t’y attends le moins. Au lycée, dans la rue, peu importe, je pense que l’homme de ta vie ne sera pas le plus beau, ni le plus intelligent, et encore moins le plus fort. Mais ce sera l’homme de ta vie. L’homme qui te rendra heureuse et celui avec qui tu te sentiras le mieux, celui qui fera de ta vie le conte de fées dont tu as toujours rêvé. L’homme de ta vie sera celui avec lequel tu n’auras aucune gêne, celui qui te feras rire jusqu’à en pleurer, et surtout, celui avec qui tu surmonteras les plus dures épreuves de la vie au quotidien. Ensemble, vous ferez toutes les folies possibles et imaginables, vous serez comme deux enfants, de grands enfants. Je pense qu’il est impossible de faire ce portrait, et toi, qu’en penses-tu ?
Moi, je pense que l’amour rentre dans ta vie au moment où tu t’y attends le moins. Au lycée, dans la rue, peu importe, je pense que l’homme de ta vie ne sera pas le plus beau, ni le plus intelligent, et encore moins le plus fort. Mais ce sera l’homme de ta vie. L’homme qui te rendra heureuse et celui avec qui tu te sentiras le mieux, celui qui fera de ta vie le conte de fées dont tu as toujours rêvé. L’homme de ta vie sera celui avec lequel tu n’auras aucune gêne, celui qui te feras rire jusqu’à en pleurer, et surtout, celui avec qui tu surmonteras les plus dures épreuves de la vie au quotidien. Ensemble, vous ferez toutes les folies possibles et imaginables, vous serez comme deux enfants, de grands enfants. Je pense qu’il est impossible de faire ce portrait, et toi, qu’en penses-tu ?
Les mots que l'on m'avait écrits étaient: bonheur, famille, rien, tout ?
Mes doutes, mes peines, connaître les vrais bonheurs de la vie, relations ?
Tout et rien…
Le choix de cette question est plutôt technique car c'est l'une des seules
qui me fait me poser encore plus de questions.
Ce que je voudrais changer, ce sont toutes ces questions que je me pose,
autant inutiles qu'utiles, autant existentielles que superficielles. Ont-elles
un sens ou non ? Et pourquoi je me pose autant de questions, est-ce normal ?
J'ai peur de cette conscience sur le monde et l'univers, de toutes ces
questions sans réponse. C'est quoi l'univers concrètement ? C'est quoi cette
matière noire, là, dans laquelle l'univers s'étire ? Pourquoi l'univers s'étire
? S’il y avait d'autres dimensions, d'autres formes de vie ? Puis la mort,
c'est quoi la mort dans le fond ? Le trou noir peut-être ?
Je pense que les questions, ce sont les angoisses qui me les créent… Angoisses de quoi ?
Cette peur du monde, de l'univers, de l'infini, de cette grandeur sans nom, tellement grande que d'essayer de l'imaginer c'est se rendre fou… Pourquoi je me pose des questions auxquelles jamais je ne pourrai répondre ? Pour lesquelles je n'aurai jamais d'explication ?
Puis je ne comprends pas cette haine dans le monde, cette cruauté, cette pauvreté, cette pression qu'on nous met sur les épaules pour rien… Pourquoi tout le monde complique tant les choses ? Pourquoi rien n'est facile ou acquis? Pourquoi? Pourquoi ? Pourquoi…?
Pourquoi personne n'est capable de me répondre ? Pourquoi je me sens si minuscule comme une petite poussière dans la grandeur et l'infini de l'univers ?
Pourquoi c'est comme si? Pourquoi c'est comme ça?
Pourquoi existe-t-on ? Pourquoi y a-t-il tout ça?
Si je pouvais changer quelque chose, ça serait en premier temps changer la misère générale de ce monde, écologique, économique, médicale, sociale. Que l'amour et la paix règnent sur notre belle planète bleue, que toutes les énergies positives foncent sur nous, que le bonheur et les sourires sur les visages rayonnent comme jamais !
Mais également changer ce genre de questions qui n'aura jamais de réponse, ou tout simplement ne plus me poser de questions qui n'auront jamais de réponses, c'est la boucle qui est bouclée, le serpent qui se mord la queue, le cercle carré et le carré rond, l'infini dans le ciel, la droite à gauche et la gauche à droite…
C'est accepter ne pas avoir de réponse à tout finalement.
Je pense que les questions, ce sont les angoisses qui me les créent… Angoisses de quoi ?
Cette peur du monde, de l'univers, de l'infini, de cette grandeur sans nom, tellement grande que d'essayer de l'imaginer c'est se rendre fou… Pourquoi je me pose des questions auxquelles jamais je ne pourrai répondre ? Pour lesquelles je n'aurai jamais d'explication ?
Puis je ne comprends pas cette haine dans le monde, cette cruauté, cette pauvreté, cette pression qu'on nous met sur les épaules pour rien… Pourquoi tout le monde complique tant les choses ? Pourquoi rien n'est facile ou acquis? Pourquoi? Pourquoi ? Pourquoi…?
Pourquoi personne n'est capable de me répondre ? Pourquoi je me sens si minuscule comme une petite poussière dans la grandeur et l'infini de l'univers ?
Pourquoi c'est comme si? Pourquoi c'est comme ça?
Pourquoi existe-t-on ? Pourquoi y a-t-il tout ça?
Si je pouvais changer quelque chose, ça serait en premier temps changer la misère générale de ce monde, écologique, économique, médicale, sociale. Que l'amour et la paix règnent sur notre belle planète bleue, que toutes les énergies positives foncent sur nous, que le bonheur et les sourires sur les visages rayonnent comme jamais !
Mais également changer ce genre de questions qui n'aura jamais de réponse, ou tout simplement ne plus me poser de questions qui n'auront jamais de réponses, c'est la boucle qui est bouclée, le serpent qui se mord la queue, le cercle carré et le carré rond, l'infini dans le ciel, la droite à gauche et la gauche à droite…
C'est accepter ne pas avoir de réponse à tout finalement.
Chloé.
Si je décidais de changer le monde, je n'aurais pas une liste définie de
personnes pour m'accompagner. Bien sûr, c'est important, à mon avis, d'être
entouré de ceux qu'on aime. Aussi, si je devais changer le monde, je voudrais
qu'il plaise à ceux que j'aime. Mais pas seulement. Le monde, on ne va pas le changer
à quatre. Je veux dire que, si le monde doit changer, on doit le changer à
plusieurs et pas seulement des gens qui partagent les mêmes opinions, la même
culture. Je voudrais changer le monde avec des gens différents les uns des
autres. Le monde dont je rêve rayonne de différences et d'acceptations. Mais
voilà le problème : si j'accepte tout le monde pour m'aider à changer le monde,
comment j'accepte ceux qui n'acceptent pas les autres ? Dans mon monde idéal,
où tout le monde respecte l'avis de tout le monde, on devrait aussi accepter
les gens plus fermés d'esprit. Je souhaite changer le monde avec tous ceux
capables d'accepter mes idées, mais je ne veux exclure personne. Comment
intégrer ceux qui excluent les autres ?
Florence.
Snorri:
Ma société idéale
A l'aide de tous
N i oubliés, ni souffrants
A la portée des plus pauvres et des plus riches
R ires d'enfants sous les toits
C hacun libre de vivre
H armonie de tous les peuples
I njustice immorale des innocents
E sprits libres et insoumis
S ous la même bannière, celle de l’humain !
N i oubliés, ni souffrants
A la portée des plus pauvres et des plus riches
R ires d'enfants sous les toits
C hacun libre de vivre
H armonie de tous les peuples
I njustice immorale des innocents
E sprits libres et insoumis
S ous la même bannière, celle de l’humain !
Ce que j'aimerais changer dans ma vie actuelle ?
Beaucoup de choses. Pour commencer, je dirai peut-être mon physique. Tout
le monde ne se trouve pas bien dans sa peau, ou très peu. Moi ? moi je ne me sens
pas bien du tout. J'arrive pas vraiment à me regarder dans un miroir sans en
avoir les larmes aux yeux et sans me dire “ah bah ça dépasse ici, puis là
aussi” . Et j'aimerais changer ça, je voudrais pouvoir arriver à me regarder et
me dire “ ah bah t'es bien aujourd'hui”. Peut être est-ce lié à la confiance en
soi ? Je pense oui ! Alors ça aussi j'aimerais le changer. J'aimerais avoir
confiance, être sûre de moi quand je fais quelque chose. J'aimerais pouvoir
marcher d'un pas décidé et non être dans le doute constamment. J'aimerais être
plus forte. Affronter les choses et non me braquer comme j'ai si bien
l'habitude de le faire. J'aimerais réussi à faire confiance aux autres et à
m'ouvrir plus aux autres personnes. Que ma relation avec mes parents aie plus
de tendresse et plus de calme. Que dans mon caractère j'ose faire les choses.
Arrêter d'avoir peur de perdre les personnes qui me sont chères parce qu'à
travers cette peur, je mets en danger mes relations et ça me pénalise
énormément.
Mais le plus possible, enlever ma peur constante du lycée. J'aimerais venir
au lycée et me dire que c'est là que je me sens bien, et pas d'arriver en ayant
cette boule au ventre, dès mon arrivée le matin. Arrêter d'avoir peur de
comment les gens peuvent me regarder ou encore de pouvoir prendre la parole en
cours sans avoir peur que quelqu'un se moque.
On pourrait croire vu
comme ça que je voudrais être parfaite. Mais loin de là ! J'aimerai juste
changer tout ça pour enfin réussir à vivre ma vie pleinement