Séance
du vendredi 15 septembre
(2ème
séance)
Nous
avons rencontré Sandrine Pires, que nous connaissions brièvement de
l'an dernier et qui a déjà travaillé avec les anciens Terminales ;
elle s'est présentée et celle-ci nous a dit qu'elle a travaillé au
Théâtre du Peuple à Bussang et à la Comédie de l'EST du temps de Mathew Jocelyn et pierre barrat. elle a fait la même section théâtre que nous.
Puis on a fait un rapide tour chez
tout le monde pour savoir comment on avait trouvé la représentation
des Terminales sur Illusions comiques. Pour
la plupart, cette pièce ci était la mieux jouée et le fait que les
personnages changeaient de rôle était assez intéressant !
Sandrine
Pires a ensuite proposé que l'on pourrait ramener de la ficelle, du
carton, des boîtes à œufs, etc... pour la pièce ; et que en
fonction de notre type de travail nous pourrions chacun faire une
définition du théâtre dans notre carnet de bord, pour chacun
séance. ( Tu n'as pas donné la tienne pour la séance du 15)
Pour
commencer l'échauffement, nous avons dit ce que nous aimerions faire
plus tard ou que l'on ne savait pas. Ensuite, toujours en cercle, il
fallait faire sa propre bulle en faisant de grands gestes lents avec
les bras et les jambes, d'abord normalement, puis au ralentis et en
accéléré.
On
a ensuite fait une marche neutre, puis il fallait s'endormir
et se réveiller en tante Geneviève, j'ai trouvé que c'était assez
marrant à faire et cool, puis se réveiller en poète, en
dramaturge, en la concierge, toute une série de personnages qui figurent dans la pièceetc. Après cela, pour que nous nous
inspirions les uns des autres, d'après Sandrine, nous nous sommes
mis à marcher en cercle tout en nous regardant tous ;
progressivement il fallait imiter le chien Concept et comme beaucoup
je commençais à imiter des gestes de grattes ou de langues qui
pend.
Par
la suite, en binôme constitué au hasard, nous avons fait le jeu du
miroir qui consistais à ce que celui ou celle en face de nous soit
notre reflet. J'étais avec Marjolaine et nos gestes commençaient à
être répétitifs à force car nous ne trouvions plus d'idées..
Au
prochain exercice, nous nous sommes divisé en deux groupes les uns
en face des autres, et on a fait le passage d'un espace concret à un
autre avec les contrastes, et les sons (ce qui était mieux) !
C'était assez drôle à voir car on voyait bien les contrastes, chez
Snorri, Adèle et Emma. Par exemple Snorri est passé de l'imitation
de cubes à une boule de bowling.( En fait d'abord il sautait dans une marelle et puis il a dévalé une pente en boule.)
Nous
avons fait cet exercice étant donné que dans Illusions comique,
les contrastes sont importants, notamment lorsque des personnages
changent de personnages dans la pièce.
Ensuite,
on a fait un exercice pour libérer la parole, ce que Sandrine
appelait « vomir les mots ». J'appréhendais mon tour
parce que j'ai pensé que je ne saurais pas quoi dire... mais
Sandrine nous a dit que c'est un exercice difficile et que les mots
doivent sortir comme ça sans réfléchir. C'était un peu compliqué
pour moi ainsi que pour Marjolaine, Lucas et Tess qui a été touchée, bouleversée par son passage.
Pour
clore la séance, on s'est assis en cercle pour lire le début de
l'acte II d'Illusions comiques
avec l'intonation et
une bonne articulation comme nous a dit Sandrine : comme si nous
mâchions un gros chewing gomme. Jonathan et Lucas avaient eux aussi
du mal à articuler certains mots. J'ai bien aimé dire quelques
répliques, c'était amusant, surtout lorsque Jonathan devait dire
les différentes façon d'interpréter de tante Geneviève - la scène des intentions de jeu-et chacun
notre tour on disait : « Même les Dieux ne peuvent
défaire ce qui a été », en mode boudeuse, à bout,
philosophe, vicieuse, hébétée, séductrice, etc.