lundi 18 septembre 2017

séance du 15 septembre avec sandrine



Séance du vendredi 15 septembre Terminales Illusions Comiques
Pbl de l’abonnement au TNs. Je le paye mardi en allant au TNS. Il faut s’organiser, prévoir le déplacement e ntrain, noter les dates dans le calendrier, premier spectacle déjà le samedi 30 septembre !

Accueil de Sandrine : « aller au théâtre ne doit pas être un fardeau » pour des spé. Même parcours : terminale théâtre, ensuite résidence à l’atelier du Rhin ancien nom de la Comédie de l’Est, travail avec Mathew Jocelyn et Pierre Barrat, travail aussi au théâtre du peuple de Bussang. Pas de grande ecole de théâtre mais création de sa propre compagnie le Gourbi bleu. Comédienne pour d’autres compagnies et metteur en scène.

Interrogation sur illusions Comiques : une seule élève l’a lue, les autres en ont une image d’après la présentation de travaux des Terms de l’an dernier et les discussions que nous avons déjà eues sur la pièce.
Pièce sur l’acteur, théâtre dans le théâtre. Selon Sandrine, pièce qui ne nécessite pas grand-chose d’autre que l’acteur.
Dédicace à Jean-Luc Lagarce : la question de la mort toujours présente.
Pierre André Weitz : scénographe qui travaille comme professeur à l’école d’art en Alsace (Hear) et qui travaille depuis longtemps avec PY.

Souvenirs du groupe ( chacun parlera du sien et de ce qu’il a retenu chez les autres) : meilleure pièce présentée par les Terms de l’an dernier, mouvements, théâtre chorégraphié cf la scène des journaux de droite et de gauche, choralité, comique, gestion des accessoires, mais aussi interrogation sur ce qu’il y a derrière le rire, rôle de l’artiste dans la société, si les artistes avaient vraiment un poids. Théâtre dans la théâtre : la troupe de lycéens : Leo Guillemin à la place de Michel fau,, confrontation entre réalité du travail et de la vie du comédien et les rêves de gloire, métamorphoses de l’acteur : je fais le… pièce sur la vie des comédiens, fait entrer le spectateur dans la vie des acteurs, leur métier.
Certains se comparent avec ceux de l’an dernier : bon niveau de jeu, arriver au même résultat, donnait envie de jouer.
Texte qui devient plus clair à la représentation qu’à la lecture, texte difficile à lire, profusion d’images, de références.

Question de Sandrine : comment changer de personnages ?
Procédés : changer de costume, jouer sur les entrées et sorties, dire qui on est avant de se transformer, utiliser les accents…

Pistes pour le projet de mise en scène de Sandrine : Travailler sur le mouvement, sur le côté carton pâte du théâtre, acteur-artisan-bricoleur.
Rapporter ficelles, marqueurs, matériel de récupération, bazar dont on peut se servir, grands cartons.
Les personnages sont les acteurs de la troupe de PY : Girard, Mazev, Balazuc et Fau : création collective, Py s’est abreuvé de la parole de ses acteurs, condensé d’eux-mêmes, il remet dans leur bouche leur parole.
Sandrine tient à ce que les acteurs proposent. Chaque semaine : proposition de définition du théâtre d’après ce qui s’est passé dans la séance, ce qui a été travaillé en particulier.

Echauffement : en cercle, insistance sur l’apprentissage par mimétisme : faire comme l’autre avec ce que l’on est/ bâillement, grognement, engagement de tout le corps. Basculer le poids du corps en claquant des doigts, changer le rythme et inspirer de manière sonore. Bouger avec plus de qualité comme si l’espace était épais, corps plus dense, plus présent, plus grand. Essayer des directions opposées, importance de travailler en continu en se laissant guider par la voix, ne pas interrompre son jeu. Mots et réaction à la consigne : explorer toutes les dimensions : haut/Bas, lenteur/ rapidité, faire des ruptures, accélérations, expérimenter la force des contraires.

Marche: agrandir  les yeux, voir à travers les murs. Trouver un même rythme, le pas déterminé mais pas lourd, changements de directions, suspensions. Regard qui fait tourner, qui entraîne le reste du corps : quand on ne peut plus tenir la rotation, on part vite. Suivre quelque chose et quand on est à la limite, on lâche vite, en 30 secondes, voir vraiment, un chat par exemple.

Exercice sur la tragédie : son et corps ne doivent pas être coupés l’un de l’autre/ intensité, explosion

Se réveiller en tante Geneviève : recherche collective, s’inspirer des autres. Tante Geneviève est en chacun de nous » elle marche, se précipite, s’affole, mange une papillote, disparaît.
Apparition du poète, accompagné la posture de mots. représentation que l’on se fait du poète.

Le Chien Concept : bipède, intello.
En cercle transformation en chien Concept progressivement en s’imitant, entre le chien et l’humain, petit à petit incorporer quelque chose du chien. Ne pas être spectateur du travail des autres, être en jeu. Capter les énergies et y mettre la sienne . On fait ensemble la recherche.
Etre prêt à accepter le ridicule : ne pas s’autojuger, si on s’autojuge,on ne peut pas jouer.
Gratouillis, puces, queue du chien qui pousse, on est content, langue qui pendouille, sortir de soi. Jeu de la menace, on défend sa propriété, fait le tour du propriétaire, a une idée, guette l’ennemi, le voit, le pourchasse.

Se réveiller en concierge : inspecte, est maniaque, observe les taches au sol, constate la saleté et râle : toujours être concret, observer les vraies taches du grenier B, parle à son chien, se fait lécher le visage, proteste, se montre autoritaire, lui fait un câlin

Girard le tragédien : ne pas se moquer de ce que l’on fait, être dans l’action, y croire. Gestuelle et mots. Voix à la hauteur du corps, stature, posture pleine et entière, intensité ..

Exercice du miroir : par deux miroirs de vous-mêmes : recherche
L’un est dans l’ombre, l’autre dans la lumière, l’un est vivant l’autre est mort. L’un et l’autre s’admirent, l’un est l’opposé de l’autre. Se reconnaissent, se disent aurevoir Merci.

Exercices des traversées : en deux lignes à cour et jardin : faire une traversée en changeant d’espce au milieu, deux par deux. Attention à ne pas bloquer le son, en mettre.

« Compulsion de mots » : venir au plateau et « vomir tous les mots qui viennent à propos d’Illusions Comiques : qualité des mots, croquer les mots, engager le corps dans le mot , explosion des corps et de la chair des mots à partir de l’imaginaire d’Illusions Comiques. Casser le contrôle de soi, lâcher prise…
Les larmes ne sont pas rares quand on s’engage vraiment : pour être acteur, il faut beaucoup donner, énergie, se découvrir soi-même, élargir ses limites et découvrir de nouveaux possibles. Exemple de l’exigence d’Ariane Mnouchkine avec ses comédiens.

Pause
Dernière partie de la séance : lecture collective de passages du texte qui intéressent Sandrine, notamment dans l’acte II. Nécessité pour elle d’entendre les voix, la façon dont vous appropriez le texte à la première lecture pour vous distribuer. Nécessité de la mise en bouche du texte pour les acteurs : accentuer la diction des mots, les savourer dans leur pâte sonore. Là aussi ne pas être quotidien.

Séance qui a permis à Sandrine de vous découvrir en jeu.