lundi 18 septembre 2017

Séance du 15 septembre (Tess)

Deuxième séance de l'année, Sandrine est là. Certains d'entre nous ont déjà travaillé avec Sandrine en première en facu, elle ne nous est donc pas pour tous inconnue. Nous nous installons en cercle et faisons un tour des prénoms et Sandrine se présente elle et le cursus qu'elle a suivi. Elle n'a pas fait d'école de théâtre et aujourd'hui elle a sa troupe et travaille pour d'autres. Elle connaît la CDE depuis ses 16ans.
Nous faisons ensuite un tour de ce que nous avons pensé de la pièce Illusions comiques mise en scène par les terminales de l'année dernière. Ce qui ressort c'est la drôlerie, la langue de Py, l'engagement derrière...
Sandrine souhaite qu'on travaille le côté «acteur artisan bricoleur » en essayant d'amener du nouveau à chaque séance ainsi qu'une définition du théâtre en fonction de cette même séance.

Nous avons dû imiter le chien progressivement. C'était assez dur de se mettre dedans et de tenir. On rappelle qu'il ne faut pas avoir peur du ridicule et se donner à fond !

Ensuite Sandrine nous a frotté à l'exercice du changement de milieu. Comique de corps car l'espace choisi peut-être irréel. Assez difficile j'ai trouvé de faire une rupture nette entre deux milieux, ça fait travailler la précision et notre capacité à visualiser les choses et leur espace.

Puis, exercice assez fort et éprouvant, aller au centre et « vomir » déballer, tous les mots qui nous viennent à partir de la pièce illusions comiques. C'est difficile de ne pas bégayer et de ne volontairement pas contrôler ses gestes. Snorri l'a très bien fait. Moi je n'ai pas réussi à contrôler mes pleurs, c'est ce qui arrive quand on doit puiser profond… Après ça va mieux. Et entre nous personne ne se juge, je n'ai pas eu honte.

Nous nous sommes remis en cercle et avant de distribuer la parole pour lire l'acte 2 des Illusions comiques. Dans cet acte il y a la fameuse scène de Léo/tante Geneviève
"Même les Dieux ne peuvent pas défaire ce qui a été ". Les terminales de l'année dernière ont placé la barre très haut. Je me demande comment nous allons faire pour innover.