Séance du vendredi 17 novembre
Echauffement :
Dynamique , en cercle avec Sandrine : mise en action du
corps et de la voix, on se déverrouille, on est dans la mer et il y a de plus en
plus de courant. Frottement des mains, ouverture du regard toujours, toujours
accompagné les gestes de son. Mastication : faire travailler l’organe de
la parole, la bouche. Ne pas avoir peur de faire des grimaces.
Etirements accompagnés d chants. Faire les choses à fond,
engagement de tout le corps, sur articulation. S’appuyer sur l’énergie de tous.
Groupe très engagé.
Sandrine associe son échauffement au concept de théâtre
total chez Py : acteur total qui est engagé des doigts de pieds jusqu’aux
bouts des cheveux. Corps qui parle, l’acteur qui parle avec tout son corps
Parole créatrice Cf Girard: je montre la parole
Aller avec tout son corps dans le texte. Expérimenter comment
le texte traverse le corps
Outrance, excès baroque mais porteur de joie.
Exercice du « je fais » en cercle : aller au
centre, dire ce que l’on fait et le faire, tuiler les intervention, l’un sort ,
l’autre entre. Dissocier les moments de l’exercice en trois temps : je
vais au centre, je dis « je fais » et je fais, on assiste à une transformation. Activer
le verbe faire en le disant, affirmer le faire dans la voix et dans le
corps.
Faire des propositions claires : apparitions nettes. Je
viens, je fais, je me transforme. Ne pas oublier le son. Attention au choix d’objets
trop statiques qui ne permettent pas le développement de mouvements. Ne pas trop aller au sol.
Dynamisation avant l’exercice suivant : aller vers le
centre du cercle tous ensemble, dès que l’on se croise, on se métamorphose, on
se dilate par exemple à fond, élargir le corps avec du son, puis une réplique
du texte/ attention il faut que l’on entende le texte.
Au contact de quelqu’un devenir l’un des personnages avec sa
réplique. La parole en accord avec le son.
Travail de recherche des corps parlants :
dire la réplique avec tout le corps mais on a coupé le son :
En ligne à jardin traversée du plateau
Ensuite avec le son. But de la recherche : accorder
pleinement corps et voix, pas agitation vaine, mais chercher que corps et mots
s’articulent. Tous les mots doivent être habités, tous les mots doivent être
joués. Investissement maximal pour montrer la parole.
Difficile mais jubilatoire. La joie de jouer dans ce
débordement du faire et du dire. Jouer pour le public.
Une tenue de travail plus neutre facilite la « sortie de
soi » : séance prochaine, tout le monde en tenue souple et noire.
Sandrine fait référence aux Monthy Python : chercher un
extrait de leur film
Impro en deux groupes : Dans Illusiosn Comiques: Acteurs voyageur nomades,
figure de notre « exil ontologique » dit Py, arrivent dans une salle
de répétition inconnue, le poète n’est pas au RV, on discute, on l’attend, on s’impatiente,
il arrive… mais contrainte supplémentaire ils se déplacent avec des corps d’athlètes
en « training ». apparemment absurde mais permet un lâcher prise,
donc un jeu investi énergique.
Plaisir du jeu visible pour les spectateurs, drôle, les
acteurs trouvent quelque chose dans le corps qui n’est pas cérébral.
Le théâtre : de cette chose où on doit faire beaucoup d’efforts
surgit le plaisir du spectateur.
Soyez des bêtes d’acteurs qui entrent en scène : cf l’expression
« bêtes de scène » mais attention il ne s’agit de s’agiter pour s’agiter,
ni de bêtifier, de faire les idiots.
Improvisations de qualité : capacité d’être à l’écoute
des autres, actions, dires// réactions, exploiter les pistes proposées sans
refus de jeu, tout était prétexte à jeu, tout le monde a trouvé sa place,
outrance motivée et sincère, jeu avec des éléments du textes de Py qui montrent
une appropriation du texte et élève le niveau de ses de l’improvisation.
Exercice qui a permis de trouver des pistes pour notre
projet.
Pause
Puis filage des scènes d’illusions Comiques en gardant les
contraintes précédentes : corps en travail, accord faire et dire + les
structures qui avaient déjà été trouvées à la séance précédente. Contraintes
peut-être contradictoires par moments mais expérience de recherche.
Tout le monde entre en scène comme dans l’impro précédente,
se dispose sur le plateau, à vue toujours quand on ne joue pas directement, on
est tout de même en jeu : réactions, bruitages, soutien de ceux qui
jouent. Il y a de la vie au plateau. Les absents sont remplacés texte en main,
tout le monde joue les intentions de Tante Geneviève. Inventer des transitions
entre les scènes. Dire « je fais…je refais si c’est la deuxième apparition
du personnage…
Filage très intéressant qui met en lumière le fait que très
peu d’accessoires sont nécessaires si on les joue avec le corps, pas besoin des
pancartes par exemple.
Problème des textes pas suffisamment sus qui freinent l’engagement
de jeu, pour répondre à ce type de contrainte il faut que le texte soit « dans
les chaussettes ». c’est aussi une manière de le faire descendre !
Nous ne sommes pas allés au bout du filage : reprise à
la séance prochaine d’abord de ce qui n’a pas été abordé.
Le travail avance ! Tout le monde a fait des progrès !
Pour la séance prochaine : savoir le texte enfin,
chercher les gestes qui mettent en accord le corps et la voix, revenir sur chaque mot que l’on dit.