Carnet de bord.
Nous avons commencé
le cours par un exercice assez intéressant je trouve. Nous avons dû nous mettre
en position neutre puis Emilie disait à voix haute un état. Par exemple nous
avons commencé avec la joie, pour cela la plupart on rebondit comme si la joie
faisait penser à la légèreté, puis il y a eu la colère, ici nous avions
principalement le pas lourd et nous faisions et entendions des cris de colère
mais chacun comme il perçoit la colère, pour finir il y a eu la tristesse, là
nous avions globalement tous une démarche molle et refermée sur soi. J’ai trouvé
cet exercice vraiment bien et je me suis sentie assez à l’aise, comparé au
séance précédentes.
Puis nous avons
refait les démarches des "putes" dans la rue du petit Chicago du livre étudié, nous
avons fait des petits groupes et fait une petite « chorégraphie »
avec les pas et gestes que nous avions trouvés la semaine passée. J’étais avec
Hanna, Aliyah et Manon et nous avons décidé avec l’aide de Emilie de nous mettre
face à face (deux de chaque côté de la salle), puis nous avons dû le montrer
aux autres tandis que Anaïs nous filmait pour que nous puissions nous en
souvenirs la semaine prochaine. Au début j’étais un peu mal à l’aise de faire
ce genre de gestes mais quand j’ai vu que les autres se prêtaient au jeu, ça
m’a aidée à me prendre au jeu également. C’est ce que j’apprécie dans ce groupe,
c’est que nous nous ne jugeons pas, et c’est de quoi j’avais peur au départ.
Ensuite madame
Huckel et Emilie nous ont un peu rappelé à l’ordre car nous avons parfois tendance à bavarder et à nous disperser, elles nous ont expliqué qu’il
fallait davantage s’investir et essayer de faire les exercices à fond. Nous devons
« plonger » et ne pas nous laisser divertir par les autres qui n’y
arrivent pas ou cherchent à échapper au travail. J’ai trouvé que ce qu’elles ont dit était juste car cela nous a
remis en question et nous avons réfléchi davantage à la qualité de nos exercices.
Ensuite, nous avons
fait une petite pause et nous avons réparti les rôles de la pièce Roberto Zucco car nous allons la jouer.
Nous avons lu chacun nos répliques et Emilie a coupé certaines scènes et même en a
enlevé d’autres. Un metteur en scène peut déformer le texte d'un auteur pour les besoins de son parti-pris. Nous avons été dérangés par l’alarme incendie, qui d’ailleurs
nous a un peu effrayés donc nous avons dû descendre, continuer le cours dehors puis
nous sommes remontés terminer la répartition des rôles.