Évaluation
Les épreuves du baccalauréat, qui prennent appui sur le
programme limitatif défini annuellement et sur un parcours de spectateur d’au
moins neuf spectacles, constituent avec l’épreuve orale terminale le point
d’aboutissement des évaluations de la classe terminale.
Une évaluation continue
des acquis et de la progression des élèves au long de l’année est cependant
nécessaire.
·L’acquisition
d’une culture théâtrale
En cours d’année, l’évaluation de productions écrites
régulières, de types et de formats variés, entraîne l’élève aux épreuves
écrites du baccalauréat. En lien avec le programme limitatif annuel, elle
enregistre les progrès dans l’acquisition d’une culture théâtrale approfondie.
De façon régulière, le professeur propose de lire des textes patrimoniaux et
contemporains, des textes dramatiques et théoriques, qui peuvent donner lieu à
diverses formes d’évaluation: exposé, élaboration de documents de synthèse à
destination de la classe, devoir sur table visant à la restitution de
connaissances ou à l’analyse de documents textuels, iconographiques,
audiovisuels connus ou nouveaux.
·La
pratique artistique
L’évaluation d’un enseignement de spécialité de théâtre
se fonde avant tout sur la pratique régulière qui explore les deux objets au
programme limitatif. Elle mesure les processus de création engagés, les progrès
réalisés au plateau, la proposition de fin de projet et tient compte des prises
de risques même lorsqu’elles se soldent par des «ratages».
L’investissement au
service du projet collectif, en particulier l’écoute des partenaires, les
propositions faites, les retours sur le travail des uns et des autres, sont
également pris en compte dans l’évaluation de la pratique artistique.
·Le carnet
de bord
À côté des exercices d’entraînement aux épreuves écrites
du baccalauréat, le carnet de bord est un véritable outil de recherche, de
création et de réflexion et demeure un instrument privilégié́ de l’évaluation en
classe terminale. Dans ce carnet, l’élève consigne la mémoire de son travail
personnel, il y construit aussi un regard réflexif sur le travail du groupe. Il
reporte dans ce carnet l’évolution de son rapport sensible aux objets du
programme limitatif; il analyse la mise en œuvre spécifique du projet, les
avancées de la réflexion dramaturgique, la diversité des documents convoqués
pour développer un univers thématique et esthétique, sous la forme de synthèses
du travail en cours. Il adjoint diverses remarques personnelles qui
construisent un point de vue personnel et réfléchi sur les objets étudiés et la
façon de les aborder.
L’élève présente des ébauches ou des formes plus abouties
de création à propos des objets du programme limitatif qui peuvent prendre la
forme de croquis de scénographie ou de costumes, d’indications de jeu ou
d’écriture, de réflexions dramaturgiques, de propositions de mise en scène, de
films ou de vidéos, etc. Il garde enfin trace des recherches qu’il effectue
pour l’étude du programme limitatif (lexique spécifique, repères historiques et
notionnels, documents iconographiques, analyse de spectacles vus, de temps de
travail pratique, de textes lus de manière cursive, références des sites
internet consultés).Outre les questions liées au travail pratique sur les
œuvres du programme limitatif, l’élève garde mémoire dans son carnet de bord
des spectacles vus tout au long de l’année et de la réception qu’il en a eue.La
forme de ce carnet est choisie par l’élève (papier, numérique) en accord avec
le professeur. Grâce au carnet de bord, l’évaluation du travail et des progrès
est conjointement le fait de l’élève, du professeur et de l’artiste partenaire.
Sans être évalué pour lui-même dans le cadre des épreuves du baccalauréat, le
carnet de bord l’accompagne lors de l’épreuve orale terminale et l’élève peut
prendre appui sur lui.