vendredi 12 juin 2020

Proposition de mise en scène du Marteau et la Faucille

A partir du travail de groupe qui m'a été envoyé:


Scénographie :

En fond de la salle ( En général la salle désigne l’espace du public : il faut parler de scène, de plateau et dire « aux lointains » pour parler du fond de scène) il y a un fond noir avec des lignes verticales rouges pour rappeler les barreaux de prison ( Le texte dit pourtant qu’il n’y a pas de barreaux, de fil de fer barbelé. Attention à d’abord construire l’espace à partir de ce que dit le texte avant de s’en éloigner. Le metteur en scène peut le faire mais il faut qu’il soit conscient du fait qu’il ne prend pas le texte à la lettre.) ainsi que le communisme très présent dans la nouvelle. ( A prouver. Où vous voyez-vous des allusions au communisme ?)

La scène n'est pas rectangulaire, elle possède une avancée sur l'avant ( Soyez plus précis) comme un podium, le pont pour la fin et le passage pour aller au foot.

Sur ce fond noir et rouge il y a une grande télé plutôt ancienne assez grosse. (Concrètement comment est-elle représentée ?)

Sur cette télé, on verra l'émission des filles du narrateur mais aussi des scènes de jeu de foot pour rappeler le terrain de foot.

Au centre du plateau il y a deux rangées de chaises tournées vers le public. (Pourquoi ?)

On prévoit aussi des lits verticaux qu'on viendra placer pour le moment où il y a aura les scènes dans les dortoirs. Pendant ces passages, moments où les personnages racontent leur passé, on pourra prévoir de passer des images reconstruisant celui-ci.

Pour représenter le parloir on change l'organisation des chaises et on les mets en face les unes des autres à distance et de manière à ce qu'on voit que c'est un parloir.

*souvenirs sur la télé / passages sur sa femme et ses souvenirs pendant que le narrateur raconte.

Personnages :

       Jerold Bradwey (surnom Jerry), a changé l’orthographe de son prénom : narrateur de l’histoire. Instable, trouve que sa vie d’avant n’avait pas beaucoup de sens. Il ne se souvient même pas de pourquoi il a fait ce qui la mené dans ces lieux. Débat avec lui-même la valeur de l’argent.
       Norman Bloch : Voisin de box de Jerold. Plus vieux que lui, a plus d’expérience et d’ego. La prison ne lui déplaît pas, il se sent libre de ses pulsions personnelles, il est en paix.
       Feliks Zuber : Le plus âgés des détenus. Condamnation de sept cent vingt ans de réclusion. Il avait commis tellement de crimes qu’il nécessitait de le garder dans un environnement beaucoup plus strict, il ne reverra plus ce qu’il y a en dehors de la prison. Il possède des lunettes teintées, un survêtement violet, et des cheveux noirs qui sont comparés à la mort. Ce personnage, pourtant décrit comme souriant et vivant, est directement associé à la mort.
       Kate et Laurie (12 et 10 ans) : Les filles de Jerold et de la «mère» (nom inconnu). Elles présentent les nouvelles à la télé sur une chaîne pour enfant. Très appréciées des détenus.
       La mère de Kate et Laurie : Assez froide, peut-être en conflit avec Jerold. Elle est aussi intelligente, sournoise, tranchante. Soupçonnée d’écrire les textes de Kate et Laurie à la télé. Décrite comme le «cerveau de l’histoire».
       5 autres détenus
       3 femmes pour le parloir : Une d’entre elles est la supposée ex-femme de Jerold.

Costumes :

-Détenus : Dans la nouvelle c’est écrit que chaque détenu porte un survêtement dont la couleur indique son délit. On peut garder ça pour l’ironie dont Jerold parle et le fait que les détenus portent des couleurs vives peut contraster avec le fond foncé.
-Les gens en dehors de la prison : uniforme identique, car ils vivent tous pour la même chose, l’argent.
-Femme au parloir (supposée ex-femme) : une tunique mais toute en blanc, chaussure, vêtements etc…
-Laurie et Kate habillées comme des femmes, ce qui appuiera le fait que leurs paroles ne sont pas adaptées à leur âge. Tailleurs pantalon ternes (bruns ce serait bien), pour la gravité de leur émission mais avec des couettes ou une coiffure d’enfant.

Il faudrait décrire un plus le dispositif de jeu, les différentes séquences de la pièce : passage dialogués, passages narrés, projections etc. Vous ne dites pas assez quel est le propos de la pièce et donc l’on ne perçoit pas assez vos partis-pris de mise en scène.

Certains camarades présents à la visio conférence ont imaginé un spectacle déambulatoire dans un bâtiment désaffecté.