Scénographie :
En fond de la salle ( En
général la salle désigne l’espace du public : il faut parler de scène, de
plateau et dire « aux lointains » pour parler du fond de scène)
il y a un fond noir avec des lignes verticales rouges pour rappeler les
barreaux de prison ( Le texte dit pourtant qu’il n’y a
pas de barreaux, de fil de fer barbelé. Attention à d’abord construire l’espace
à partir de ce que dit le texte avant de s’en éloigner. Le metteur en scène
peut le faire mais il faut qu’il soit conscient du fait qu’il ne prend pas le
texte à la lettre.) ainsi que le communisme très présent dans la
nouvelle. ( A prouver. Où vous voyez-vous des allusions
au communisme ?)
La scène n'est pas rectangulaire, elle possède
une avancée sur l'avant ( Soyez plus précis)
comme un podium, le pont pour la fin et le passage pour aller au foot.
Sur ce fond noir et rouge il y a une grande télé
plutôt ancienne assez grosse. (Concrètement comment
est-elle représentée ?)
Sur cette télé, on verra l'émission des filles du
narrateur mais aussi des scènes de jeu de foot pour rappeler le terrain de
foot.
Au centre du plateau il
y a deux rangées de chaises tournées vers le public. (Pourquoi ?)
On prévoit aussi des lits verticaux qu'on viendra
placer pour le moment où il y a aura les scènes dans les dortoirs. Pendant ces
passages, moments où les personnages racontent leur passé, on pourra prévoir de
passer des images reconstruisant celui-ci.
Pour représenter le parloir on change
l'organisation des chaises et on les mets en face les unes des autres à
distance et de manière à ce qu'on voit que c'est un parloir.
*souvenirs sur la télé / passages sur sa femme et
ses souvenirs pendant que le narrateur raconte.
●
Jerold Bradwey (surnom Jerry), a
changé l’orthographe de son prénom : narrateur de l’histoire. Instable, trouve
que sa vie d’avant n’avait pas beaucoup de sens. Il ne se souvient même pas de
pourquoi il a fait ce qui la mené dans ces lieux. Débat avec lui-même la valeur
de l’argent.
●
Norman Bloch : Voisin de box de
Jerold. Plus vieux que lui, a plus d’expérience et d’ego. La prison ne lui
déplaît pas, il se sent libre de ses pulsions personnelles, il est en paix.
●
Feliks Zuber : Le plus âgés des
détenus. Condamnation de sept cent vingt ans de réclusion. Il avait commis
tellement de crimes qu’il nécessitait de le garder dans un environnement
beaucoup plus strict, il ne reverra plus ce qu’il y a en dehors de la prison.
Il possède des lunettes teintées, un survêtement violet, et des cheveux noirs
qui sont comparés à la mort. Ce personnage, pourtant décrit comme souriant et
vivant, est directement associé à la mort.
●
Kate et Laurie (12 et 10 ans) : Les
filles de Jerold et de la «mère» (nom inconnu). Elles présentent les nouvelles
à la télé sur une chaîne pour enfant. Très appréciées des détenus.
●
La mère de Kate et Laurie : Assez
froide, peut-être en conflit avec Jerold. Elle est aussi intelligente,
sournoise, tranchante. Soupçonnée d’écrire les textes de Kate et Laurie à la
télé. Décrite comme le «cerveau de l’histoire».
●
5 autres détenus
●
3 femmes pour le parloir : Une d’entre
elles est la supposée ex-femme de Jerold.
Costumes :
-Détenus : Dans
la nouvelle c’est écrit que chaque détenu porte un survêtement dont la couleur
indique son délit. On peut garder ça pour l’ironie dont Jerold parle et le fait
que les détenus portent des couleurs vives peut contraster avec le fond foncé.
-Les gens en dehors de la prison :
uniforme identique, car ils vivent tous pour la même chose, l’argent.
-Femme au parloir (supposée ex-femme)
: une tunique mais toute en blanc, chaussure, vêtements
etc…
-Laurie et Kate
habillées comme des femmes, ce qui appuiera le fait que leurs paroles ne sont
pas adaptées à leur âge. Tailleurs pantalon ternes (bruns ce serait bien), pour
la gravité de leur émission mais avec des couettes ou une coiffure d’enfant.
Il
faudrait décrire un plus le dispositif de jeu, les différentes séquences de la
pièce : passage dialogués, passages narrés, projections etc. Vous ne dites
pas assez quel est le propos de la pièce et donc l’on ne perçoit pas assez vos
partis-pris de mise en scène.
Certains
camarades présents à la visio conférence ont imaginé un spectacle déambulatoire
dans un bâtiment désaffecté.