lundi 28 avril 2014

Marie-Florence Ehret, écrivain

Pour ceux qui l'ont rencontrée à Paris et ceux qui sont prêts à découvrir un auteur, voici le site de mon amie écrivain Marie-Florence Ehret:
http://mf.ehret.free.fr/



Son blog: http://ailleursestici.over-blog.com/




Je vous recommande Falaise en littérature jeunesse

Chapitre 1 : Deux adolescentes qui font leur footing quotidien au bord de la falaise qui borde la côte de leur village… Un décor habituel pour un jour dramatique… Le sentier est étroit, elles courent l’une derrière l’autre et s’envoient des remarques de plus en plus désagréables au visage, la dispute dérive sur un sujet incontournable de l’adolescence : les garçons et il est alors question de Mounir le garçon le plus populaire du collège ! Agathe et Océane en viennent aux mains et l’on bascule dans l’horreur en même temps qu’Agathe qui elle bascule dans le vide. Commence une sorte d’amnésie pour Océane : pour ne pas sombrer dans l’inacceptable de la situation, elle rentre chez elle persuadée qu’Agathe la suit d’un peu plus loin.
Les chapitres suivants vont introduire les autres personnages importants du roman qui vont graviter autour du personnage d’Océane pour résoudre la mort d’Agathe dont le corps sera retrouvé dès le lendemain au pied de la falaise. Une jeune lieutenant percera au fil des pages le mal être d’Agathe et la vérité pourra enfin éclater innocentant Paul jeune orphelin schizophrène du village qui habitant seul non loin de la falaise sera vite accusé du meurtre de la jeune fille. De façon surprenante les chats seront un peu la clef permettant de dénouer cette dramatique histoire…
Un roman policier dont le suspens n’est pas de savoir qui a tué mais plutôt de comprendre des personnalités diverses et des situations qui peuvent conduire à l’indicible.

arie-Florence Ehret

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Hypatie, fille de Théon
La terre n'est pas plate comme l'Église en a imposé la croyance durant des siècles par le feu et la violence. Les anciens Grecs le savaient depuis longtemps, et Hypatie, païenne savante parmi les savants, contemporaine de Saint Augustin, l'enseignait encore au Vème siècle à Alexandrie.
Est-ce pour cela que les chrétiens de l'évêque Cyrille l'ont lynchée un matin de printemps dans les rues de la ville ? Alors que naissait, dans la violence, une nouvelle culture qui voulait effacer ses origines judéo-grecques.
Qui fut Hypatie ? Au début de ce Vème siècle à Alexandrie, en quels dieux croyaient les hommes ? En quel monde ? Quel amour ?
Le roman de Marie-Florence Ehret, mêlant histoire et philosophie restitue, au coeur de l'exceptionnelle cité, capitale des arts, des lettres et de la pensée, le destin non moins exceptionnel d'Hypatie, fille de Théon, citoyenne du monde, philosophe d'une inoubliable beauté qui n'eut jamais d'autre patrie que celle de l'esprit.
Née à Paris, où elle vit, Marie-Florence Ehret a pratiqué divers métiers avant et après des études de Lettres et de Philosophie. Elle a voyagé en Turquie, au Maroc, en Algérie, en Egypte, au Mali ... Elle se déplace aussi beaucoup en France où elle anime des ateliers d'écriture.
ISBN : 2-84623-011-0 – Prix : 14,00 € – 91 pages – Edition : L’Atelier des Brisants 2001.
Avis :
Trouver un livre, en français, qui traite de l’œuvre de cette grande dame de l’antiquité, relève de la gageure. Une histoire qui est souvent racontée à propos du peintre Raphaël laisse voir le malaise persistant des chrétiens vis à vis d'elle. Lorsque le peintre montra l'ébauche de L'école d'Athènes à l'un des cardinaux, celui-ci voulut savoir qui était la femme représentée en bas au centre. Raphaël répondit : « Hypatie, la plus fameuse des membres de l'École d'Athènes ». Le cardinal ordonna : « Enlève-la. La foi ne permet de rien savoir sur elle. À part cela, l'oeuvre est acceptable ». Raphaël l'enleva, mais garda toutefois une référence sournoise à elle en introduisant dans l'ensemble la figure efféminée du neveu du pape Jules II, Franceso Maria della Rovere. Ce livre est roman passionnant sur les mœurs à Alexandrie au 5ème siècle.