Vitez : pour les Noces, spécificité de chaque espace mais
ramure au lointain cf 5 ème acte. Chaque décor est lui-même doublé d’un espace
qui le contient : ainsi la présence du château est-elle rendue sensible
par cette composition gigogne.
Idem pour la comédie :
ramure présente du début à la fin de la représentation, mais plus de mur :
plateau tournant (appelé « tournette ») avec des pièces de mobilier
ou des cadres qui identifient la nature de l’espace. Dispositif qui accentue la
fluidité du rythme théâtral et permet la succession de « points de
vue », ainsi à l’acte II, la fenêtre de la chambre de la Comtesse, marquée
par son cadre est placée en fond de scène, derrière le lit, mais au moment où
Chérubin saute, le plateau tourne, le cadre se trouve en premier plan et le
spectateur placé à l’extérieur du château.
Voir les photos sur le site de la
BNF : http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b9060405d.r=vitez.langFR