samedi 1 octobre 2016

Les romans adaptés au théâtre dont on parle

Emission de radio sur le sujet
Vous mêmes avez vu dans la programmation de la CDE l'an dernier Mon Traître adapté des romans de  Sorj Chalandon.

-2666 de Roberto Bolano par  Julien Gosselin: voir sur Théâtre Contemporain


"Pour adapter 2666 au théâtre, je vais conserver la structure de l’œuvre, les cinq parties. Bolaño essaye de cloisonner fortement les histoires, mais laisse aussi entrevoir au lecteur la possibilité de croisement à l’intérieur de celles-ci, possibilité qui se verra parfois confirmée, souvent désactivée. Le spectacle qui naîtra de cette adaptation durera certainement neuf heures. Je veux qu’il soit pour le spectateur ce qu’il est pour le lecteur, énorme, infini, jouissif, pénible parfois. Je veux le concevoir comme une expérience totale, une traversée commune entre les acteurs et le public, en en gardant sa force et sa complexité. Il y aura entre dix et quinze interprètes au plateau qui seront, comme c’est toujours le cas dans notre travail, tour-à-tour musiciens, performers, narrateurs quand il le faudra, ou personnages. Je veux réunir tous les outils nécessaires à la tentative de somme théâtrale que nous faisons, dans la scénographie, dans la lumière, le son ou la vidéo.

Comme c’était le cas avec Les Particules élémentaires, je suis certain que ce roman, la langue de ce roman, peut résonner avec une puissance incroyable sur un plateau de théâtre. Je fais le pari que nous pourrons, dans cette traversée gigantesque, essayer de dire à notre tour ce que Bolaño écrit dans son livre Amuleto : « un cimetière de l’année 2666, un cimetière oublié sous une paupière morte ou inexistante, aux aquosités indifférentes d’un oeil qui en voulant oublier quelque chose a fini par tout oublier. »

Julien GOSSELIN, Mars 2015

-Au festival d'Automne de Paris, les Frères Kamarazov de Dostoievski mis en scène par Frank Castorf :programme

Au festival d'Avignon 2016 le même roman adapté par jean Bellorini culture box

-Réparer les vivants de Maylis de Kerangal adapté par  Emmanuel Noblet: culture box