Textes J'étais dans la maison...

J’étais dans ma maison et j’attendais que la pluie vienne,
Je voyais au loin les nuages se former autour du soleil,
Je devais patienter jusqu’à l’arrivé de la première goutter
Pour pouvoir, ce linge, le rentrer,
Je devais attendre que la pluie commence sa danse,
Pour sortir mes fleurs et rentrer mon gâteau au goût de jouvence,
J’attendais que la pluie arrive,
Pour ouvrir ma fenêtre et m’endormir sous le son de la brise,
La pluie est venue, mon linge est trempé, mes fleurs sont fanées, mon gâteau est mouillé et mon sommeil est gâché.
J’étais dans ma maison et j’attendais que le soleil revienne.
Lyed

J 'étais dans ma maison et j'attendais que la pluie vienne...j'aurai voulu qu'elle interrompe cet ennui profond qui m'envahit de plus en plus, cette morosité instable qui m'habite depuis que je vis ici,seule.

Oh ! Elle arrive ! Je sors en trombe, vêtue de ma robe rouge d'été et je danse,danse à en perdre la tête et peut-être même la raison, les gouttes d'or jouent dans mes cheveux et habillent doucement ma peau d'un éclat de bonheur ! Et soudain...un souvenir,une parole,un éclat de rire,cela me revient à présent...Cette ombre si rassurante et chaleureuse me faisant virevolter de plus belle, me faisant provoquer ce rire si joyeux que j'ai depuis si longtemps perdu... cette ombre...c'est ma mère. Romane S.

«  J'étais dans la maison et J’attendais que la pluie vienne » 

Ma joue demeurait là, blottie contre ce bloc de verre.

J’attendais que le temps glisse,

Mais la grande aiguille refusait de courir devant la petite.

J’attendais que l’on frappe à la porte 

Rien. 

Le temps m’habillait de ses chaînes 

Et je sombrais désormais dans  l’ennui de l’attente. 

Ne suis-je donc pas assez patiente ?

Juste une fois. 

Un souffle s’échappant de ma bouche. 

Juste un instant, 

Perdu dans cette monstrueuse attente, bercée par le silence. 

J’attendais que la pluie vienne 

Elle était la seule arme capable de soutenir mes larmes. 

Alors, les rêves brisées dans cette impasse

J’attendais encore que le temps passe.

La solitude dévora mon être et engloutit les espoirs. 

Il faisait tard et j’attendais 

Il faisait nuit dans les couloirs.

Tandis que je murmurais au ciel de pleurer sur mon âme,

Le vent susurra aussi mon désir.

La pluie chuta enfin du ciel.

Elle ensorcela mon cœur et fit danser les salamandres.

J’ouvris la fenêtre pour l’entendre chanter. 

Je vis les gouttes fondre sur l’herbe,

Je surpris même leurs étincelles.

Je n’étais plus seule. 

Et c’est en portant mon regard vers le ciel,

Que je me mis, à tendre l’oreille. 

Sarah

J'étais dans la maison et j'attendais que la pluie vienne

Sans doute a-t-il eu raison de casser en mon éden

Je le ramasse peu à peu au fil des saisons

Dans l'espoir que les beaux jours reviennent

J'étais dans la maison et j'attendais que le soleil vienne

Avec le temps il m'échappe de ce fond

Il remplace une toile noire par une couleur de miel

Je le cultive peu à peu afin qu'il reste pour de bon

Romane B.

J 'étais dans ma maison et j'attendais que la pluie vienne. Pourquoi ? Bonne question... J'aime bien la pluie quand elle accepte de venir me voir. Mais en général, elle refuse. Elle a autre chose à faire que de me tenir compagnie, la pluie. Elle ne m'a jamais expliqué son vrai boulot, la pluie. Elle me parle, mais je ne comprends jamais ce qu'elle veut me dire, la pluie. J'aimerais bien lui parler un peu plus souvent, à la pluie. Toujours est-il que j'étais dans ma maison et j'attendais que la pluie vienne. Pourquoi ? Bonne question...
Erwan