samedi 14 septembre 2019

Séance 2 vendredi 13 septembre Tous des Oiseaux


Séance du 13 septembre
Présentation de Patrice Verdeil. Nous verrons un spectacle dans lequel il joue salle Europe .

Urgence : apporter l’argent des abonnements le plus vite possible : mettre le chèque ou les sous dans une enveloppe à votre nom et adresse. Possibilité de la donner directement à la billeterie de la CdC.

Rappel de l’ouverture de saison le 21 septembre : aller voi ce qui est proposé autour de Piscine(s) à 16h 30. Réserver même si c’est gratuit.

Pour mardi, malgré l’excursion en philo, rendre le travail sur la scénographie de tous des Oiseaux.
Fabiola doit m'envoyer son compte rendu de séance.

I Echauffement en partant du sol. Relaxation, respiration profonde., s’enfoncer dans le sol, se concentrer sur la respiration. Voix de patrice qui guide. Faire du son sur l’expire, de plus en plus fort, progressivement.
Se remettre debout en passant par les côtés, seulement trois appuis ; Bien relâcher.

Marche, occupation du plateau, bien tranquillement , regarder devant soi, regarder les camarades de jeu, en souriant. On se reconnaît, on prend l’espace. Patrice découvre le groupe. Accélération, regard clair et grand ouvert.

Faire un cercle : regarder au centre du cercle et respirer. Tête levée, mains croisées devant soi, lever les bras étirement aller sur la pointe des pieds, puis lâchage de tout le haut du corps, bruit avec la bouche relâcher.
Concept de « lâcher prise »

Pieds bien calés dans le sol, étirement, jambes écartées oscillation de bras qui entrainent le reste du corps, aller chercher un point avec le regard derrière vous, accélérer puis ralentir.

Marche : lancer d’un ballon imaginaire, rapidement sans temps mort, tout le monde suit le ballon imaginaire des yeux ; On est connecté, mais on prend tout l’espace.

En cercle  s’appeler par le prénom et envoyer un claquement des mains, bien dissocier les deux actions ; Attention à ne pas anticiper.

En ligne à jardin, exercice du rire : utiliser le diaphragme

 jeu de l’intifida ( conflit israelo-palestinien dans Tous des Oiseaux !) : jeter une pierre : la prendre, la regarder, viser, la lancer en lâchant du son ; Il faut que ça parte du ventre et pas de la gorge  sinon douleur aux cordes vocales. Trois fois de suite ;

Exercices de gammes de sensation : Froid, chaud, peur. Aller au bout de son idée. Chacun propose ce qu’il ressent. Bien travailler la sensation à l’intérieur, ne pas être dan la démonstration.
Exercice d’entrée dans un espace avec le porte- vêtement.
On est poussé, il faut y aller, mais de l’autre côté c’est dangereux ( chacun note ce qu’il a fait, ressenti et vu chez les autres) Bien faire percevoir la tension entre l’impossibilité de ne pas y aller et le risque pris à le faire ;
Tout le monde est très visible et Patrice peut découvrir chaque membre du groupe. Etre à l’écoute de ce qui se passe réellement au présent, ne pas être trop dans le faire volontariste, ne pas chercher à faire à partir d’une idée, laisser venir ( bruits extérieurs, bruit du corps : craquements d’os par ex, explorer ce qui se propose à fond en le développant)

Variante de l’exercice : a la recherche de son clown : entrée semblable mais prise en compte du public : connivence avec lui par le regard, il se passe quelque chose, aussitôt transmission au public.
Le clown de théâtre n’existe que sur le plateau, c’est celui qui le regarde qui le fait exister. Il s’applique à faire bien de toute son âme, il ignore tout et est constamment dans la découverte. Ingénu, naif, sincère. Souvent il n’y arrive pas. Le clown sort de l’oeuf, comme un enfant il explore. Montre au public ce qu’il a à l’intérieur. Sensation d’où naissent des actions
Aventure d’arriver jusqu’à l’objet.
Ne pas avoir peur du rien, prendre le temps, être au présent, tout est prétexte à jeu ;

Patrice évoque sa première expérience de clown pour un spectacle intitulé : Le Rétable, le Christ, le clown sur un texte de René Girard à propos du bouc émissaire

Etre juste, c’est être là !

Allusion au « clown » dans L’Ecole Jacques Lecoq.

II. Présentation de la légende de l’oiseau amphibie à Patrice et Fabio : difficile de refaire. Certains groupes ont tenu compte des conseils , d’autres pas. Toujours être en travail. Se voir entre le scours quand on doit présenter quelque chose, emmener les propositions plus loin.
Les contes seront montrés lors de la Paus’art café le mardi 24 septembre à midi20. ( continuez à les travailler.)

III Discussion à propos de la pièce, nécessité du travail autour de la table, même si vous avez discuté en dehors du cours entre vous, nécessité de tous entendre ce que tout le monde  à dire. :
vulgarité de Léah ? Souffrance qui se manifeste par un langage relâché ?
Pièce pessimiste ? Comment comprendre le dénouement ?
La transmission des traumatismes du passé, refus par Eitan de cet état de fait.
La question du secret de famille.
Que penser du changement radical de Wahida et de sa rupture avec Eitan ?
La double identité de david était-elle prévisible ? Cf l’afikonem
Sentiment que la pièce reprend Incendies, cf personnage reparaissant, Mouawad qui est obsédé par l’attentat sur un bus, reprend toujours la même histoire. Tous des Oiseaux moins bien qu’Incendies ?
Intérêt pour la complexité des personnages, pas manichéens, tout blanc ou tout noir. Pièce tragique mais qui donne à penser.
Intertextualité : Incendies, Roméo et Juliette, Œdipe, films Sérénity ( Relever toutes les allusions au fil de la lecture)

Pause

IVLecture de scènes toujours pour entrer dans la « matière »
Attention à lire le texte tranquillement : faire confiance aux mots qui racontent avant d’entrer dans des personnages pré-conçus. Faire entendre la langue de l’auteur.

Distribution qui sera donnée bientôt...