Choix d’une scénographie
Les trois scénographes sur lesquels nous
travaillons sont Jacques Gabel, Julie Terrazzoni, et Nathalie Holt en
collaboration chacun avec un(e) metteur(euse) en scène.
Il y avait des éléments intéressants
dans chacune d’elles, il est dur de faire un choix quand l’on veut pouvoir
faire un mélange des trois.
La scénographie que j’ai préférée était
celle de Julie Terrazzoni. J’ai aimé le fait qu’elle donne un aspect très
«brouillé» à la pièce. Rien n’est fixe, comme si c’était un rêve ou un autre
monde. Et cela fait un lien avec le texte, dont l’important se trouve dans les
non-dits, dans quelque chose de non concret quelque part.( Donne des exemples concrets de non-dits
dans le texte.) Il y a aussi pleins de métaphores ( Donne des exemples.) ce qui je trouve est important car le
texte cache de nombreux sujets comme la maladie qui a été utilisée dans la mise
en scène de Jacques Gabel, Tchekhov étant lui-même atteint de la tuberculose
durant l’écriture de son œuvre. Dans cette scénographie, le blanc a été mis à
l’honneur, le blanc représentant le deuil ou la fête par exemple. Ce que j’ai
préféré est la trouvaille du blanc qui est relié aux maisons où l’on recouvre
les meubles pour y revenir l’été suivant, à la chambre d’un être disparu où on
ne touche à rien, ou encore à l’emballage du mobilier quand on s’en va quelque
part. Tout cela revient à une idée de temps suspendu, et j’ai trouvé que cela
collait très bien à l’image de La Cerisaie. Toutes les préoccupations et
questions posées tout au long de la pièce ( détaille-les, ne reste pas dans des
généralités.)
autour de ce lieu spécial, nous donne cet aspect de suspension. On ne sait pas
ce qui arrivera à cette famille, on est dans le flou une grande partie de
l’histoire, et il était important de représenter cette atmosphère dans la mise
en scène.
Ma scénographie de La
Cerisaie
Pour commencer, je
délimiterais un espace à chaque acte, la scène étant trop étroite pour
envisager de mettre de nombreuses pièces dans l’espace.
Pour le premier acte, la
scène serait délimitée en deux espaces, la chambre des enfants et la chambre
d’Ania, étant les deux endroits présents dans les découpes de l’Acte I.
Pour le troisième acte, l’espace
représenterait le salon et la salle. La salle de billard et la chambre de Gaev
sont aussi mentionnées dans les découpes de l’Acte III mais il ne semble pas
nécessaire de les intégrer, le billard pouvant éventuellement se trouver dans
la salle. La chambre de Gaev n’est pas utile à la salle donc il suffirait que
le personnage effectue une sortie basique de scène.
L’acte IV ne représentera
lui, que la salle. ( Tu ne parles pas de l’acte II. Il
serait intéressant de te fonder davantage sur les didascalies du texte de
Tchekhov. Il faudrait que tu décrives un plus concrètement ta scéno : que
verrait-on sur le plateau concrètement ?)
Il est important pour moi de
représenter la cerisaie d’une manière plutôt floue, cela permet à chacun
d’avoir sa propre vision de la cerisaie, comme si elle était trop belle pour
être concrète. Il n’y aurait donc pas d’image physique de celle-ci. ( Comment ferais-tu alors pour la représenter ?)
Il n’y aurait pas énormément
de meubles et ceux-ci seraient de couleurs claires mais pas vives. Cela
permettrait une légèreté et une atmosphère assez floue. Le fait qu’il n’y ait
pas beaucoup de meubles, un certain minimalisme, suggèrent aussi que la famille
n’est pas faite pour rester dans la maison, comme s’ il était prévu qu’ils
partent.
On y retrouve une sorte
d’aboutissement de quelque chose, ici de la possession de la cerisaie. Cela
sous-entend aussi que ce n’est pas sur le concret qu’il faut se focaliser. Ce
ne sont pas les discussions et actions de la maison qui importent, ce sont les
non-dits. ( C’est-à-dire ? donne des exemples l’amour de Varia pour Lopakhine ? etc)
La présence de fenêtres est
par contre inévitable car on y regarde la cerisaie mais elle est aussi le
reflet du passé et de l’enfance. ( Prouve-le en citant
le texte.)
Ton propos est intéressant mais il
manque parfois de concret et de référence au texte de La Cerisaie.