samedi 21 mars 2020

Réflexion sur la scénographie de La Cerisaie: Padmé


Choix d’une scénographie

Les trois scénographes sur lesquels nous travaillons sont Jacques Gabel, Julie Terrazzoni, et Nathalie Holt en collaboration chacun avec un(e) metteur(euse) en scène.
Il y avait des éléments intéressants dans chacune d’elles, il est dur de faire un choix quand l’on veut pouvoir faire un mélange des trois.
La scénographie que j’ai préférée était celle de Julie Terrazzoni. J’ai aimé le fait qu’elle donne un aspect très «brouillé» à la pièce. Rien n’est fixe, comme si c’était un rêve ou un autre monde. Et cela fait un lien avec le texte, dont l’important se trouve dans les non-dits, dans quelque chose de non concret quelque part.( Donne des exemples concrets de non-dits dans le texte.) Il y a aussi pleins de métaphores ( Donne des exemples.) ce qui je trouve est important car le texte cache de nombreux sujets comme la maladie qui a été utilisée dans la mise en scène de Jacques Gabel, Tchekhov étant lui-même atteint de la tuberculose durant l’écriture de son œuvre. Dans cette scénographie, le blanc a été mis à l’honneur, le blanc représentant le deuil ou la fête par exemple. Ce que j’ai préféré est la trouvaille du blanc qui est relié aux maisons où l’on recouvre les meubles pour y revenir l’été suivant, à la chambre d’un être disparu où on ne touche à rien, ou encore à l’emballage du mobilier quand on s’en va quelque part. Tout cela revient à une idée de temps suspendu, et j’ai trouvé que cela collait très bien à l’image de La Cerisaie. Toutes les préoccupations et questions posées tout au long de la pièce ( détaille-les, ne reste pas dans des généralités.) autour de ce lieu spécial, nous donne cet aspect de suspension. On ne sait pas ce qui arrivera à cette famille, on est dans le flou une grande partie de l’histoire, et il était important de représenter cette atmosphère dans la mise en scène.

Ma scénographie de La Cerisaie

Pour commencer, je délimiterais un espace à chaque acte, la scène étant trop étroite pour envisager de mettre de nombreuses pièces dans l’espace.
Pour le premier acte, la scène serait délimitée en deux espaces, la chambre des enfants et la chambre d’Ania, étant les deux endroits présents dans les découpes de l’Acte I.
 Pour le troisième acte, l’espace représenterait le salon et la salle. La salle de billard et la chambre de Gaev sont aussi mentionnées dans les découpes de l’Acte III mais il ne semble pas nécessaire de les intégrer, le billard pouvant éventuellement se trouver dans la salle. La chambre de Gaev n’est pas utile à la salle donc il suffirait que le personnage effectue une sortie basique de scène.
L’acte IV ne représentera lui, que la salle. ( Tu ne parles pas de l’acte II. Il serait intéressant de te fonder davantage sur les didascalies du texte de Tchekhov. Il faudrait que tu décrives un plus concrètement ta scéno : que verrait-on sur le plateau concrètement ?)
Il est important pour moi de représenter la cerisaie d’une manière plutôt floue, cela permet à chacun d’avoir sa propre vision de la cerisaie, comme si elle était trop belle pour être concrète. Il n’y aurait donc pas d’image physique de celle-ci. ( Comment ferais-tu alors pour la représenter ?)
Il n’y aurait pas énormément de meubles et ceux-ci seraient de couleurs claires mais pas vives. Cela permettrait une légèreté et une atmosphère assez floue. Le fait qu’il n’y ait pas beaucoup de meubles, un certain minimalisme, suggèrent aussi que la famille n’est pas faite pour rester dans la maison, comme s’ il était prévu qu’ils partent.
On y retrouve une sorte d’aboutissement de quelque chose, ici de la possession de la cerisaie. Cela sous-entend aussi que ce n’est pas sur le concret qu’il faut se focaliser. Ce ne sont pas les discussions et actions de la maison qui importent, ce sont les non-dits. ( C’est-à-dire ? donne des exemples  l’amour de Varia pour Lopakhine ? etc)
La présence de fenêtres est par contre inévitable car on y regarde la cerisaie mais elle est aussi le reflet du passé et de l’enfance. ( Prouve-le en citant le texte.)

Ton propos est intéressant mais il manque parfois de concret et de référence au texte de La Cerisaie.