Exercice sur le choix d’une
scénographie :
La scénographie que j’ai préférée est celle de Julie Terrazzoni
qui collabore avec la metteuse en scène Julie Brochen.
En effet, j’ai trouvé qu’elle se démarquait des autres,
bien que j’aie retrouvé de nombreux points intéressants dans les autres
scénographies, notamment celle de Jacques Gabel. Mon choix se partageait entre
ses deux scénographes, mais finalement mon cœur a basculé vers la scénographie
de Julie Terrazzoni. Effectivement j’ai été comme appelée par son travail, et
j’ai notamment été attirée par le choix de la verrière. Cette dernière exprime
une solidité mais aussi une fragilité, peut être la fragilité que ressent
Lioubov lorsqu’elle doit quitter La Cerisaie.
J’aime l’aspect d’avoir
« différentes strates qui troublent la vue et qui, en la troublant, la
révèlent », puisque comme le dit Julie Brochen « Parfois, ce qu'on
croit voir, ce dont on doute, apparaît plus clairement que ce que l'on
distingue vraiment. » Mais je me sens également inspirée par cette verrière
car La Cerisaie n’est que visible en transparence, effectivement cette verrière
nous laisse imaginer la présence de la Cerisaie, et ainsi chacun pourra
l’interpréter comme il en a envie puisqu’il n’apparait pas une image fixe de
celle-ci. Mais cette technique de plusieurs strates, d’opacité, me mène à
interpréter cela comme un pansement qui pourrait traduire la maladie que
connait Tchekhov lors de son écriture. J’apprécie alors le suspens que propose
cette scénographie, et le fait qu’elle soit basée sur l’imagination, sur les
métaphores. Et l’omniprésence du blanc, qui comme le dit Julie est synonyme de
« couleur de deuil ou de fête, et la lumière des cerisiers en fleurs qui
pénètre jusqu’au cœur de la salle ». Elle dévoile que « Les meubles
aussi seront houssés de blanc, comme dans ces maisons de vacances où l’on
recouvre tout de draps jusqu’à l’été suivant. Comme dans la chambre d’un être
disparu où l’on ne touchera plus à rien, ou encore lorsqu’un départ s’annonce
et que l’on emballe le mobilier ». Dans tous les cas, cela nous évoque une
impression de temps suspendu, et ainsi cette couleur apporte une certaine
irréalité, comme si nous étions dans un autre monde. J’affectionne également le
fait que le plancher du décor rejoint le public, puisqu’alors du point de vue
du spectateur on ne sait pas si nous sommes à l’intérieur ou à l’extérieur de
la scène, ce qui nous plonge instantanément dans le spectacle.
Je retiens également le choix des costumes, Julie Terrazzoni
et Julie Brochen ont décidé de s’inspiré des années 40/50, tout en se détachant
des costumes provenant de la Russie. J’affectionne le fait qu’elles ont apporté
une touche de modernité à la pièce qui date de 1904.
Puis le dernier
point qui m’a inspirée est celui de la musique, comme le dit Julie Brochen dans
chacune de ses pièces la musique est bien présente, ainsi j’aurais apprécié
entendre quelles musiques ont été associés à La Cerisaie.
Pour finir, j’aurais adoré voir cette mise en scène puisque
je pense qu’elle aurait pu nous faire découvrir un nouvel aspect de La Cerisaie
que nous n’avions pas encore travaillé. Mais également car cette scénographie
me fait rêver et elle a l’air grandiose.
( Je n’ai malheureusement pas de captation à
vous montrer de cette mise en scène.)
Exercice sur notre propre mise en
scène :
Acte I : c’est un acte important puisqu’on se trouve dans une chambre d’enfant,
et la chambre d’Ania, c’est donc le reflet du passé, de l’enfance.
La scène est vide, je la vois également sombre et avec du brouillard, puisqu’il est dit que les volets sont fermés et qu’il fait froid, au début. Cependant il est dit que la scène est vide mais pourtant Lioubov par exemple s’assoit un moment donné. Il faut donc ajouter un canapé, ou un lit, le lieue st peut être changé et c’est le salon. Je pense qu’il faudrait mettre en place des fenêtres au fond de la scène, comme si les spectateurs voyaient l’intérieur de la maison, comme s’il était dedans. Pour moi la cerisaie doit être en fond de scène également derrière les fenêtres. Je pense que celle-ci ne devrait pas être représentée à l’aide d’une image fixe, mais qu’on ne laisse entrevoir seulement une partie, pour laisser la magie de l’imagination des spectateurs la figurer comme ils la souhaitent. Effectivement cette Cerisaie serait troublée par le brouillard, mais également puisque nous ne la verront seulement à travers la fenêtre et non directement.
La scène est vide, je la vois également sombre et avec du brouillard, puisqu’il est dit que les volets sont fermés et qu’il fait froid, au début. Cependant il est dit que la scène est vide mais pourtant Lioubov par exemple s’assoit un moment donné. Il faut donc ajouter un canapé, ou un lit, le lieue st peut être changé et c’est le salon. Je pense qu’il faudrait mettre en place des fenêtres au fond de la scène, comme si les spectateurs voyaient l’intérieur de la maison, comme s’il était dedans. Pour moi la cerisaie doit être en fond de scène également derrière les fenêtres. Je pense que celle-ci ne devrait pas être représentée à l’aide d’une image fixe, mais qu’on ne laisse entrevoir seulement une partie, pour laisser la magie de l’imagination des spectateurs la figurer comme ils la souhaitent. Effectivement cette Cerisaie serait troublée par le brouillard, mais également puisque nous ne la verront seulement à travers la fenêtre et non directement.
Les
personnages et accessoires :
-
Firs avec une
canne, il porte une vielle livrée et chapeau haut de forme
-
Lioubov, Ania
et Charlotta en tenue de voyage et avec un petit chien en laisse
-
Varia en
manteau et foulard
-
Gaev, Pitchik,
Lopakhine, Douniacha avec un balluchon et des parapluies
-
Serviteurs avec les bagages
Autres
accessoires :
-
Montre de
Douniacha
-
Un trousseau
de clef
-
Cafetière
-
Boite de
berlingots de Gaev
-
Lopakhine a
une montre
Durant cet acte les
personnages passent par plusieurs émotions, tout d’abord l’excitation des
retrouvailles, la nostalgie de l’enfance, ainsi que l’émerveillement face à la
Cerisaie mais également la tristesse et la colère lors de l’évocation de la
vente.
Dans cet acte, j’aimerais ajouter du blanc,
pour définir la pureté de l’enfance, mais également pour représenter les fleurs
de la Cerisaie. Nous pouvons en ajouter sur les vêtements ou bien sur le lit.
Nous voyons que la montre est présente à 3 reprises, il y a un certain intérêt au temps, et comme nous le savons Tchekhov était malade lors de l’écriture de la Cerisaie, c’est pourquoi je propose que dans chaque acte il y ait un rapport au temps. Cela pourrait représenter tout d’abord l’horloge de la vie, le temps qu’il nous reste à vivre mais également le temps qu’il reste avant la vente de la cerisaie. Nous pouvons par exemple comme dans l’acte I avoir des montres, ou bien mettre en place des horloges dans les autres actes.
Nous voyons que la montre est présente à 3 reprises, il y a un certain intérêt au temps, et comme nous le savons Tchekhov était malade lors de l’écriture de la Cerisaie, c’est pourquoi je propose que dans chaque acte il y ait un rapport au temps. Cela pourrait représenter tout d’abord l’horloge de la vie, le temps qu’il nous reste à vivre mais également le temps qu’il reste avant la vente de la cerisaie. Nous pouvons par exemple comme dans l’acte I avoir des montres, ou bien mettre en place des horloges dans les autres actes.
Acte III :
Le salon séparé de la salle de baie en arche,
salle de billard et chambre de Gaev a côte. Le lustre est allumé. Il y a de la
musique. Tout le monde danse c’est la fête. Nous sommes dans un salon il
faudrait un canapé, une table pour poser les boissons, un plaid pour les tours
de magie de Charlotta. Je pense que le canapé pourrait être posé du côté droit
de la scène pour les spectateurs, sur celui-ci se trouvera le plaid que prendra
Charlotta, et la table serait à l’extrémité, en fait le même placement que nous
avions fait à la CDC. Nous pouvons ici
mettre une horloge contre un mur pour le rapport au temps. Ensuite comme nous
jouons dans la petite salle de la CDC et qu’il y a une petite porte en fond de
scène celle-ci pourrait représenter la porte menant dans la salle de billard,
et ainsi les autres sorties et entrées s’effectueront du côté cour ou jardin.
Nous pouvons également rajouter une vue trouble sur la cerisaie en fond de
scène du côté gauche ou droit.
Les
personnages :
-
Pitchik et Charlotta
-
Trofimov et
Lioubov
-
Ania et le
receveur de postes
-
Varia et le
chef de gare
-
Douniacha
-
Firs
Les
accessoires :
-
Table ou il y
a boire (thé…)
-
Canapé et
plaid
-
Horloge
-
Jeu de cartes
-
Mouchoir
-
Télégramme
La scène se déroule dans
la bonne humeur, il y a des activités, à ce sujet comme nous l’avons déjà
travaillé en cours, nous pouvons rajouter des activités (jeu de fléchettes,
karaoké…) pour mettre l’ambiance. Je pense qu’il serait préférable qu’il y ait
réellement de la musique et non que nous fassions semblant, et justement
lorsque Lopakhine entre pour annoncer la nouvelle, la musique se baissera petit
à petit. En effet, cette fête se déroule dans la bonne humeur jusqu’à que
Lopakhine annonce la vente de la Cerisaie.
Acte IV: C’est le même décor que l’acte I, mais il ne
reste plus de tableaux, plus de rideaux, plus rien, mise à part quelque meubles
dans un coin, il reste notamment un divan pour que Firs puisse s’asseoir. Les
bagages sont au milieu. Lors de l’acte I la lumière est très faible au début et
devient plus forte à la fin. Je pense que pour ce dernier acte il faut faire
l’inverse une forte lumière, qui s’adoucit petit à petit jusqu’au dernier
claquement de porte. Il est dit que la porte est à gauche. Les bagages sont au
milieu, et Lioubov aussi et elle regarde tout autour de la pièce, avec
nostalgie. On se retrouve également dans la chambre de Varia un moment donné.
Comme plus aucun meuble n’est présent, ou très peu, je pense que nous pouvons
pour la représentation du temps avoir des montres, ou bien nous pouvons
également placer une horloge en fond de scène avec les autres meubles encore
présent. Mais cette dernière ne sera plus accrochée au mur, elle sera par
terre, un peu incliné, comme pour dire que c’est la fin. Mais la fin de
quoi ? ce sera aux spectateurs de l’interpréter.
Les personnages :
-
Lioubov
-
Gaev
-
Charlotta
-
Ania
-
Varia
-
Lopakhine
-
Pitchik
-
Trofimov
-
Firs
Les
accessoires :
-
Des meubles en
coin, notamment un divan
-
Une horloge,
ou des montres
-
Des bagages,
sac
-
Manteau et
chapeau pour Lioubov
Cette scène finale, comporte de nombreuses
pauses qu’il faut respecter puisqu’elles sont là pour
faire perdurer la durée dans la maison, comme si nous ne voulions pas quitter
la Cerisaie. Il y’a beaucoup de tristesse dans cette scène.
Les
costumes :
Pour ces derniers, j’imaginais des costumes de
l’époque. Effectivement je pense que cela pourrait être intéressant pour nous
de sortir de notre zone de confort et de jouer avec des costumes que pour ma
part je n’ai jamais exploré. Puis je pense que ça contrebalancera avec la
modernité que nous apporterons par d’autres touches. Par exemple notre façon de
jouer, mais pourquoi pas la musique également.