dimanche 5 décembre 2021

Séance du 29 novembre par Basile avec sa conduite dans le Soulier

 

Séance du 29/11

Séance en petite salle (j’aime) mais aucune influence sur le travaille, le projet est « en marche, bâclé… » et se doit donc d’être jouable n’importe où sans changements à apporter.
Dans un premier temps échauffement classique de Serge un peu raccourci pour pouvoir s’ateler le plus vite possible au filage arrêté.

Échauffement assez physique, et j’ai été confronté à la limite de mon corps qui pratique une activité physique uniquement dans le cadre du théâtre. En effet après avoir été passablement essoufflé par l’exercice type « pansement collé à la main » où il s’agit d’agiter progressivement tout le corps, nous avons fait durer assez longtemps l’agitation au niveau maximum avant de la faire retomber très vite en trouvant une immobilité sur un pied. A suivi l’exercice de souffle de la lame (étendre son corps vers le haut en formant une lame avec les bras joints, descendre d’un coup sec comme pour trancher l’air en bruitant avec son souffle et continuer à pousser tant qu’il y a de l’air dans les poumons) et c’est là que mon corps n’a pas suivi.Je suis assez frustré et referai cet exercice chez moi.

Conduite dans le Soulier

Lorsque le public entre, je suis assis à jardin avec Élise, naturels, comme des acteurs qui attendent en répèt’.

Ensuite Julia entre et nous enchaînons la préface, en écoutant avec attention le texte de chacun.

Quand mon tour vient après Romane je me lève et donne mon texte adressé à l’ensemble (je cible plus précisément Emma quand je parle du régisseur puis Élise quand je dis « S’ils se trompent, ça ne fait rien »).

Dès que Salomé dit « ici-bas...» nous nous dirigeons à l’avant faire les cadavres autour de Laura. Nous restons immobiles tout le temps de la première scène et de la seconde, quand Marcelline se lève pour la scène III, nous retournons à nos places autour.

Au démarrage de la scène de Prouhèze et des anges, nous nous dirigeons directement vers le fond afin de faire les rochers pour Emma. Je fais le deuxième, une fois qu’elle est passée sur moi je boucle à l’avant de la file. Une fois Emma descendue nous faisons les ronces avec les bras tordus, quand elle tombe en arrière on la rattrape, elle se relève et dans la foulée de son mouvement on se lève et on encercle le public.

On dit tous « Fin de la première journée » (ton ironique).

Après un léger temps de respiration pendant lequel je me met dans mon non-costume j’enchaîne avec l’Irrépressible en chassant les filles sur « Allons manants...». Pendant le début de la scène je galope et donne à fond, c’est le cirque, à « on se défie de mon ardeur… » j’entre au milieu du cercle des spectateur, interagis avec eux aussi. Au moment de dire «je fuis… » je ressors du cercle formé par le public. Je tourne autour du public en planant après « je m’envole sur mon bidet magique...». Après « la sierra quelquechose… » les autres font un court bruit d’Espagne. En disant « un pic… » j’atterris sur la table à cour où je fais Rodrigue, agonisant de manière clichée. Je me relève, Romane entre à « Je vous présente… », je me tourne et la chasse sur la réplique d’après. Sur « regardez… » je contourne le public pour arriver à jardin où Laura m’attends, je dessine sur son dos puis la chasse négligemment. Je contourne le public par le lointain en donnant la fin de mon texte pour conclure à cour en faisant la transition avec la scène de Élise et Romane. Elles jouent sans se soucier de moi et me font comprendre que mon heure de cirque est finie. Je vais au lointain jardin et m’assois.

Pour finir, lorsque Louna et Marylou donnent la dernière scène, La lune (deuxième journée, scène XIV) et la dernière réplique « Jamais ! » crie-t-elle, « c’est là du moins lui et moi une chose que nous pouvons partager, c’est « jamais » qu’il a appris de ma bouche dans ce baiser tout à l’heure en qui nous avons été faits /// un seul ! » nous marquons trois temps dans nos têtes après qu’elle aient dit « été faits » et disons en cœur « UN SEUL ! » (sans laisser retomber la consonne finale) en nous levant.

Nous entourons le public et saluons.

Fin.