Echauffement: toujours les trois questions: travailler avec le silence, avec l'adresse. prendre son temps: celui-ci vous est totalement dédié, tenter les limites du temps, réceptionner les regards des autres, tenez compte de l'écoute.
Comment la présence des autres nous modifient? Etre poreux à la présence des autres.
Nécessité de sentir ce qui se crée collectivement, même sens que ce qui précède ou contrepoint? C'est quelque chose à travailler tout le temps au plateau.
Question après les passages de tous: Irénée: impression de ne pas vraiment arriver à être au présent.
Le fait que tous aient cherché à être concret à fait perdre quelque chose: les règles du jeu n'ont pas été respectées , presque tout le monde a modifié les phrases, la contrainte. la conscience du présent était recherchée mais il faut aussi garder la contrainte. difficile à faire. Comment être totalment là et être prêt à interagir avec les autres?
Mais expérimentation de la durée pour beaucoup.
Se poser la question: est-ce que c'est vraiment ça que je veux faire? Je suis là mais je n'assume pas à cent pour cent. Il faut tenir, ne pas minorer l'action, ne pas sourire ou s'excuser;
Exercice de 15 mn mais qui questionne le statut d'acteur et de spectateur. Attention Lois quand il a enlevé son T-Shirt il a pris beaucoup de place et d’espace. Il faut mettre de la conscience.
Le Théâtre a juste besoin d'acteur et d'actrices, le théâtre repose sur eux.
D'autres remarques: Lâcher prise ( Elise). exercice qui met l'acteur à nu ( pas se cacher derrière un texte, une action répétée) Dit qu'il ne faut pas négliger les actions simples. Le spectateur vient voir des êtres humains, comment ils se débrouillent entre eux. Mettre des chaussures.CF début de En attendant Godot de Beckett
Théâtre =Art accessible à tous. On a besoin sur un plateau de tout le monde, de toutes sortes de corps, de démarches. ( A mettre en lien avec Carolina Guiela Nguyen et Fraternité.)
Scène 8 de la deuxième journée: Capitaine/Rodrigue Lois/Oriane
Lcture des didascalies: Irénée.
Toujours délimiter les parties, définir les objectifs des personnages, lister les états. on ne peut commencer à travailler vraiment sans avoir fait cela.
Exemple dans la scène 8 2ème journée: 1. Colère de Rodrigue face au calme plat qui empêche d'avancer vers Mogador/ récation professionnelle du capitaine
2.Discussions entre hommes à propos des femmes ( jalousie, désir, rapports de domination, complicité entre les deux hommes, mais l'un plus affecté que l'autre etc)
3. discussion politique
4.Retour du vent , découverte de l'épave du Santiago: explorer un sentiment de grande joie chez Rodrigue, sérieux du capitaine.
Chacun note dans le carnet de bord le découpage de la scène fait avec des titres pour les parties, la liste des états de son personnage, les conflits en jeu dans la scène et leur évolution, les buts recherchés par chacun des personnages.
Faire l'essai de certains états sur l'ensemble de la partie en poussant la radicalité pour voir ce que cela fait surgir en matière de jeu. Impression que c'est un peu grossier au départ mais tout se patine a^près. Il faut savoir quoi jouer donc que ce soit très clair au départ.
Intéressant d'expérimenter des émotions contradictoires des personnages, contradictions qui donnent de la vie au jeu.
Pour la semaine prochaine: bien avancer dans l'apprentissage des textes car c'est plus simple pour travailler le jeu et la mise en scène. Tout le monde doit connaître au moins une partie de son texte.
Lister les accessoires. Les Mises en espaces et en jeu proposées par Laure se fondent sur du concret.