Analyse : Horizon des évènements.
L’Horizon des Evènements est une pièce écrite et mise en scène par Frédéric Sonntag. Elle raconte l’histoire de Nathan Jeffrey, un homme de trente ans qui va devenir père très bientôt et très subitement. Cette nouvelle si soudaine le fait se replonger dans les archives laissées par ses parents, deux économistes réputés à l’époque qui avaient travaillé sur les dangers potentiels d’une croissance trop exponentielle sur notre planète et sur la survie de l’humanité. Nathan est désireux de comprendre pourquoi ses parents ont démissionné et abandonné ce projet, nommé « l’horizon des évènements » si subitement.
Pour mon horizon d’attentes, je m’attendais à avoir deux histoires qui s’entremêlent : l’histoire de Nathan et sa femme au début des années 2000, qui essayent de comprendre pourquoi ses parents ont arrêté le projet et en essayant de renouer avec cette génération passée, mais aussi celle de ses parents dans les années 1970, qui travaillent sur ce projet et qui doivent vivre dans une société en pleine expansion, capitaliste et qui s’industrialise vite, tout en se posant des questions sur les vie future de leurs enfants. Pour moi, il y allait avoir un dialogue entre les deux générations pour essayer de se comprendre mais aussi de comprendre le sens de la petite histoire et de la grande Histoire (rapport Meadows et son impact sur la société…). Pour moi, cette pièce allait également avoir une approche politique vu que le rapport sur lequel travail les parents et en quelques sortes, le rapport Meadows, n’a pas été écouté à l’époque, de plus cette pièce pourrait remettre en cause notre société capitaliste. En outre, en m’intéressant au travail de Frédéric Sonntag et de sa compagnie AsaNIsiMAsa, j’ai vu qu’il utilisait beaucoup de compositions musicales et sonores, donc je pensais qu’on pouvait s’attendre à voir un mélange des arts au plateau. Pour finir, en regardant des images du spectacles, j’ai pu imaginer au plateau deux espaces séparant les deux générations. Et ces deux espaces seraient donc sur un plateau TV, comme si on faisait une interview des deux époques pour essayer de se comprendre.De plus cela nous informe plus sur l’envie du metteur en scène de faire un mélange des genres : télévision, cinéma / musiques. ( Ta dernière phrase n’est pas très claire.)Peut-être que s’ils utilisaient la vidéo, il pourrait y avoir des rétrospectives en images sur la 1ere génération ou bien sur le rapports Meadows à l’époque (articles…). Ou encore les comédiens de la 1ere génération pourraient rejouer certains passages clés de leur histoire ou tout simplement en témoigner comme lors d’une interview.
Ainsi, nous pourrons nous demander comment Frédéric Sonntag a fait pour allier le théâtre documentaire et la fiction, tout en incluant deux époques bien distinctes.
( Enchaïner la problématique ainsi derrière l’horizon d’attente ne fonctionne pas complètement. Il faudrait peut-être revenir au jour de la représentation en décrivant ces conditions particulières : Ainsi le …octobre, je me suis installée dans la grande salle de la Comédie de Colmar, remplie de beaucoup de monde pour cette reprise de saison, et malheureusement très haut dans la pente des gradins à la place…,pleine de curiosité en me demandant comment Frédéric Sonntag…)
Tout d’abord, je vais m’intéresser à la scénographie de la pièce.( Mentionne le nom du scénographe si tu le trouves dans le dossier) J’ai donc pu observer que le plateau était séparé en plusieurs strates. Presque toute la scène sauf l’avant-scène représentait le laboratoire des chercheurs des années 1970, c’est là qu’évoluaient les chercheurs et caméramans des années 1970, y compris les musiciens qui avaient un espace dédié, à jardin, car elle était nécessaire au documentaire créé par les parents de Jeffrey durant les années 1970. Le laboratoire de recherche avait des décors très réalistes et en accord avec l’époque. En effet, les ordinateurs, micros, caméras étaient du matériel des années 1970, ce qui permettait au public de ne pas mélanger les époques, mais la télé positionnée sur un mur à Cour était très( semblait plus moderne) moderne et permettait notamment de faire du théâtre documentaire. Le reste du laboratoire était composé de bureaux, d’étagères, de cartons remplis de paperasse … En outre, ce laboratoire était délimité par des sortes de murs qui avaient l’air d’être en plexiglas. Il y avait juste à l’avant de la scène à jardin t disposés au sol des cartons ouverts représentant les recherches de Nathan Jeffrey en 2005.( Précise comment on passe de l’espace des années 70 à celui de 2005 .)
Cependant, cet espace servait aussi à une autre histoire indépendante des deux autres qui se passait durant les années 1960 et qui mettait en scène deux chercheurs sur les trous noirs. ( Fin le lien avec le titre de la pièce et l’astro-physique)
Sinon, l’avant-scène était séparée du reste par un rideau qui peut faire penser à un rideau brechtien.( C’est-à-dire ? Précise. Un rideau en quelle matière ?) C’était à cet endroit qu’avaient lieux les monologues des personnages et les différentes conférences des chercheurs. Pour moi ce rideau représentait le 4e mur, car lorsque les personnages s’adressaient véritablement au public ils étaient devant ce dernier.( Intéressant) L’avant-scène ne comportait pas de décors, mis à part les moments où des conférences étaient jouées, où les comédiens installaient des tables et des chaises. Ainsi, les deux espaces scéniques abritaient théâtre documentaire et fiction, même si l’avant-scène servait surtout à représenter la fiction, notamment avec la mise en valeur de la psychologie des différents personnages. ( Je ne comprends pas bien ce que tu veux dire. Explique plus.)
Cet espace scénique m’a beaucoup fait penser à celui de Fraternité Conte Fantastique de Caroline Guiela Nguyen, sûrement parce qu’il était très réaliste.
Nous allons ensuite nous intéresser à l’utilisation des lumières dans la pièce. Nous pouvons noter, tout d’abord, qu’il n’y a pas eu de jeu de lumière grandiloquant durant la pièce comme nous aurions pu le voir dans une pièce mise en scène par Thomas Jolly, car je pense que le but de la pièce est d’être réaliste et de faire réfléchir le spectateur sur les sujets qu’abordent la pièce et de le faire peut-être réfléchir sur la société capitaliste dans laquelle nous sommes. Je n’ai donc pas remarqué de changements d’éclairage importants et les projecteurs étaient statiques. En effet, lorsque le rideau est levé et que nous voyons le laboratoire la lumière était violette et se reflétait sur les pans en plexiglas délimitant le laboratoire, alors que quand le jeu se déplaçait à l’avant-scène, le reste du plateau était plongé dans le noir, et l’avant-scène était éclairée et parfois la salle avec car des personnages l’utilisaient comme plateau. Les deux espaces scéniques n’étaient donc presque jamais éclairés en même temps. La lumière violette avait peut-être pour but de représenter les flashbacks de l’histoire des années 1970 ?
Ensuite nous allons pouvoir nous intéresser aux différents costumes utilisés pendant la pièce. Comme nous avons pu le remarquer, le parti prit de la pièce était d’être vraiment réaliste, et cela se reflète dans les costumes utilisés. En effet, les costumes portés par Nathan et sa femme étaient représentatifs des années 2000 (jean, t-shirt…), et ceux portés par les parents de Nathan et leurs camarades étaient représentatifs des années 1970, donc des couleurs très chaudes, des motifs, des chemises… et c’est exactement la même chose pour les deux chercheurs des années 1960. En outre, nous pouvons noter l’apport des costumes dans le documentaire que l’on voit être en train de filmer par l’équipe des parents de Nathan. En effet, à un moment ils mettent en scène les scénarios qu’ils peuvent prévoir pour 2005, et à ce moment-là les acteurs portent des sortent de combinaisons assez extravagantes, nous pourrions donc penser que cela ne respecte pas le parti prit très réaliste du spectacle, mais au contraire cela est très réaliste car cela représente la vision du futur que pouvait avoir les gens à l’époque. Nous pouvons faire un lien avec le deuxième opus de Retour Vers le Futur réalisé dans les années 1980, où ils ont une vision très extravagante de 2015, avec une mode qui n’est pas encore apparue. Les différents costumes ont donc vraiment permis au public de différencier les différentes époques au sein de l’histoire.
(TU sembles avoir un ^peu perdu de vue ta problématique. Si tu en donnes une, il faut dde temps en temps y revenir ou bâtir un plan qui permette de la traiter.)
En outre, nous allons pouvoir étudier le jeu des acteurs. Encore une fois, il y avait une volonté d’avoir un jeu réaliste, ce qui était plus ou moins réussi selon les comédiens. De plus, les scènes en groupes ( on parle de scènes chorales) témoignaient d’un gros travail fait en amont car elles « marchaient » très bien, mais cela a, peut-être, été fait au détriment des scènes se passant à l’avant-scène, car celles-cime semblaient moins réussies, mais cela peut être dû aussi à un problème de rodage car le spectacle n’a pas encore beaucoup joué. En outre,( L’enchainement avec ce qui précède n’est pas vraiment logique. Il faut trouver autre chose.) je n’ai pas vraiment compris l’histoire avec le trou noir,( Précise de quoi il s’agit.) c’était très beau et très poétique mais je n’en ai pas forcément compris le sens. ( Nous avions émis une hypothèse sur l’adjonction d’un couple supplémentaire : deux scientifiques qui au début sont à l’opposé puis se rapprochent et finissent par s’aimer, donc varaition sur le thème du couple, cela permet aussi d’évoquer la place des femmes dans la science, la question de l’inégalité et du sexisme que les années 60 commencent à dénoncer. Encore un thème de plus dans un spectacle déjà fourmillant d’idées. IL n’aurait pas fallu développer ce point dans le jeu des acteurs mais dans une réflexion sur la fable elle-même, peut-être plus au début de l’analyse en parlant de Frédéric Sonntag à la fois auteur et metteur en scène, crént de plus en diptyque sur le thème de la science fiction avec deux approches différentes voir dossier.)
Je pense que le problème le plus important dans le jeu des acteurs a été dans la scène entre Nathan et sa sœur, il n’est pas dû à un mauvais jeu des acteurs mais la comédienne jouant la sœur est la même que celle jouant la mère, donc cela créait des confusions pour le public.
Maintenant, nous allons pouvoir nous intéresser aux conditions de la représentation. ( il aurait été plus logique de le faire au début de l’analyse) Cette pièce s’est donc déroulée dans la grande salle de la Comédie de Colmar, où les gradins vont très haut, pour nous qui étions placés au fond, cela pouvait être embêtant car nous ne voyions pas certaines choses, certains détails. De plus la hauteur de la salle pouvait être embêtante ( Attention à ne pas trop répéter le smêmes formules.) lorsque certains personnages arrivaient d’en haut et descendaient les escaliers, car cela créait un moment de flottement le temps qu’ils descendent.( Oui mais là au moins nous pouvions le svoir de près un peu plus longuement, le reproche est plutôt que cela dérythmait le spectacle.)
En outre, ( TU abuses du « en outre », trouve d’autres mode de liaison.)nous allons aborder le rôle de la musique dans la pièce. Comme dit précédemment, les musiciens étaient directement au plateau, accompagnés de leurs instruments (batterie, guitare, clavier électroniques…). Ces instruments au plateau étaient ancrés dans l’histoire se déroulant dans les années 1970, car ils servaient à accompagner, agrémenter le documentaire des parents de Nathan. Mais les musiciens jouaient également à d’autres moments, notamment pendant les transitions entre différentes scènes. Ainsi, les instruments et musiciens servaient autant au théâtre documentaire qu’à la fiction car ils faisaient partie intégrante de l’équipe de chercheurs. La fiction et le théâtre documentaire pouvaient donc être mélangés à certains moments. ( J’ai soudain un doute sur ta compréhension de la notion de théâtre documentaire : on appelle théâtre documentaire un théâtre qui a pour objectif de vulgariser des connaissances scientifiques, historiques, sociologiques etc)
Pour finir, j’ai trouvé que la méta théâtralité, entre la fiction et le théâtre documentaire était très bien représentée.( Je ne comprends pas bien ce que tu veux dire. Où y avait-il méta théâtralité, c’est-à-dire théâtre dans le théâtre ?)
( IL manque quelque chose sur la mise en scène et ses partis pris.)
La fin du devoir devrait répondre à la question soulevée par la problématique.
La pièce en apprenait beaucoup au spectateur sur le « rapport Meadows » ou son équivalent dans l’histoire en mélangeant fiction (équipe de chercheurs, problèmes familiaux Développe sans laisser l’essentiel entre parenthèses.…) et théâtre documentaire, notamment avec le documentaire réalisé par les chercheurs. Néanmoins, je trouve que le scénario se réalisant en 2005 dans la pièce( Raconte : que se passe-t-il exactement ?), serait plus en accord avec l’époque actuelle, donc 2023 ; ce n’était donc pas assez crédible à mon sens.. ( N’est-ce pas aussi intéressant de faire réfélchir à aujourdhui ? Et qu’est-ce qui concrètement t’a plus fait penser à aujourd’hui qu’à 2005 où il y avait eu des émeutes en banlieu à la suite de la mort de Zyed et Bouna.)
Un autre questionnement que j’ai pu me poser durant la pièce c’est « l’utilité » de l’histoire des chercheurs avec les trous noirs, en effet comme je l’ai dit auparavent je n’ai pas vraiment compris le message que le metteur en scène - auteur voulait faire passer. La seule solution à mon questionnement que j’ai pu trouver est une des définitions d’horizon des évènements : c’est le seuil où il n’y a plus de retour possible, le trou noir a tout absorbé, donc on peut faire un parallèle avec l’écologie : la planète chaque année atteint des seuils de non-retour.( Oui c’est une très bonne hypothèse en plus de celles que j’ai suggérées plus haut.) J’ai également bien aimé les monologues des différents personnages car on en apprenait plus sur leur psychologie, leurs émotions,( Donne un exemple concret) mais parfois ils ne laissaient pas assez de places à la compréhension et à l’imagination du public, Trop de choses étaient plusieurs fois explicitées. il y avait en fait un côté très didactique comme dans le Richard III de Thomas Jolly, pour aider le public dans la compréhension des sujets compliqués et délicats que sont la crise climatique et l’avenir de notre planète.
( J’aurais plus développé encore mon appréciation du spectacle)
Travail intéressant déjà bien abouti mais avec quelques défauts de méthode : s’il y a une problématique, il ne faut pas l’oublier en cours de route : les objectifs du spectacle ont-ils été atteints ? Il faut nommer les différents collaborateurs de la pièce, évoquer plus la fable en elle-même et la vulgarisation scientifique qu’elle permet ainsi quela mise en scène. Exploite un peu plus aussi le dossier artistique ou de presse pour y glaner des compléments d’information. Des photos de plateau peuvent venir illustrer le propos à condition que les photos soient commentées. 16/20
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