Un blog pour les élèves des options théâtre du Lycée Camille Sée à Colmar
samedi 30 novembre 2013
Une délégation de l'option théâtre au salon du livre
Une délégation de l’option théâtre du lycée Camille See au
Salon du livre.
Comment oser aller vers l’Autre quand il semble occupé à
autre chose, comment franchir la distance, comment aborder l’inconnu, comment
vaincre la peur de déranger, comment décider de créer un intense moment de vie
au présent en osant offrir la diction d’un poème, voici ce qu’ont expérimenté
les élèves qui ont participé à l’événement.
« J’ai fait un rêve… », « Il était
nuit… » et le charme opère. Des visiteurs s’arrêtent, des écrivains lèvent
le nez, des enfants se rapprochent et écoutent. L’on peut aussi aller s’assoir
aux tables où les gens mangent, dessinent et leur dire le texte en toute
simplicité, la poésie comme un cadeau. Echange de sourire, illumination du
regard, amorce d’un échange « offert par les élèves de l’option théâtre du
lycée Camille See ». Grands moments lorsque Kadir et Clément s’approchent
de la romancière Maylis de Kerangal absolument ravie de leur prestation,
lorsque le vendeur de la librairie du Québec les devance pour réciter par cœur le Rêve Familier de Verlaine puis leur
parle du poète Emile Nelligan, lorsque Marie-Laure découvre que son présent
suscite des questions et des « mercis ».
L’audace ouvre des possibles : personne dans l’espace
d’enregistrement de radio Dreyeckland et si nous pouvions dire nos poèmes pour
qu’ils aillent par les ondes de l’autre côté. A peine l’idée esquissée, c’est
chose faite. Le micro change les voix et c’est très beau.
De l'autre côté: quand nos rêves prennent corps.
De l’autre côté : quand nos rêves prennent corps…
Ecrire des rêves, les narrer, les mettre en scène et en
musique, les dessiner, les commenter dans des extraits de film, les jouer dans
l’espace du lycée, le hall, des salles de classe, histoire juste pendant une
heure d’expérimenter une autre façon de les occuper, de les faire vivre.
Pour beaucoup, c’est la première fois qu’ils s’exposent
ainsi aux regards des autres, l’ensemble est un peu brouillon, l’on n’avait pas
assez compris soi-même ce qu’implique la présence du public, mais le risque a
été pris de la métamorphose et de la création et ceux qui sont restés au bord,
ceux qui ont parfois ricané, sont loin d’imaginer combien d’avoir osé nous a
rendu plus forts.
vendredi 29 novembre 2013
Hamlet à l'Opéra mise en scène d'Olivier Py
http://www.lamonnaie.be/fr/279/media/1879/Olivier%20Py%20-%20Hamlet/
Très intéressants propos sur la portée politique actuelle d'Hamlet.
http://www.lamonnaie.be/fr/opera/344/Hamlet
Très intéressants propos sur la portée politique actuelle d'Hamlet.
http://www.lamonnaie.be/fr/opera/344/Hamlet
Un point de vue positif sur la mise en scène de Dan Jemmett
http://theatreauvent.blog.lemonde.fr/2013/11/11/la-tragedie-dhamlet-a-la-comedie-francaise-mise-en-scene-de-dan-jemmet-du-7-octobre-2013-au-12-janvier-2014/
Hamlet et l'espace
Une conférence qui traite de la scénographie d'Hamlet:
http://www.discip.ac-caen.fr/aca/domaines/theatre/STAGE_HAMLET_espace.pdf
http://www.discip.ac-caen.fr/aca/domaines/theatre/STAGE_HAMLET_espace.pdf
La folie d'Hamlet
Un article universitaire très intéressant sur la question de la folie d'Hamlet:
http://shakespeare.edel.univ-poitiers.fr/index.php?id=159
http://shakespeare.edel.univ-poitiers.fr/index.php?id=159
jeudi 28 novembre 2013
Parmi les spectacles vivants, le cirque
En prolongement de Respire, pour en savoir plus sur le cirque traditionnel et le nouveau cirque:
http://www.cndp.fr/crdp-reims/poletheatre/service_educatif/fondamentaux_cirque.pdf
Une fiche qui résume la différence entre cirque traditionnel et nouveau cirque:
http://www2.ac-toulouse.fr/ia-eps-32/docs/Cirque/cirque%20trad%20cirque%20cont.pdf
http://www.cndp.fr/crdp-reims/poletheatre/service_educatif/fondamentaux_cirque.pdf
Une fiche qui résume la différence entre cirque traditionnel et nouveau cirque:
http://www2.ac-toulouse.fr/ia-eps-32/docs/Cirque/cirque%20trad%20cirque%20cont.pdf
Interview Chiara Villa metteur en scène de Mistero Buffo
http://www.dna.fr/dossiers/2013/03/30/interview-de-chiara-villa
http://www.dna.fr/dossiers/2013/03/30/interview-de-chiara-villa-%28deuxieme-partie%29
http://www.dna.fr/dossiers/2013/03/30/interview-de-chiara-villa-%28deuxieme-partie%29
2nde Mistero Bouffe de Dario Fo
N'oubliez pas la représentation de Mistero Buffo ce soir jeudi 28 novembre à 19 heures
La version de Dario Fo: http://www.youtube.com/watch?v=VBaC_nZIsYo
o Buffo » est une version burlesque de scènes bibliques. Les jongleurs, acteurs populaires du Moyen Âge, ne s’attaquaient pas à Dieu, mais cherchaient à démasquer les fourberies des imposteurs de la religion. Ici, douze mystères, répartis en deux soirées. Et si la plaisanterie est le moteur essentiel, nous ne pouvons que nous délecter de cette irrévérence si salutaire !
Un mystère bouffe au Moyen Âge se composait d’une succession de tableaux animés et dialogués, mettant en oeuvre des histoires et des légendes dont l’imagination et la croyance populaire s’étaient nourries. En 1969, Dario Fo écrit le texte « Mistero Buffo » et il joue, seul en scène, ce qu’il définit une « jonglerie populaire ». En 1997, il obtient le prix Nobel de littérature pour avoir fustigé le pouvoir et restauré la dignité des humiliés. Chiara Villa s’empare de ce texte avec trois comédiens. Dans un jeu au rythme enlevé, tous trois vêtus de noir afin de laisser place au geste et à la chorégraphie des corps, ils jouent « La Passion », « La Cène » ou encore « La Résurrection de Lazare ». Des histoires que nous croyons connaître, mais dont la courageuse et provocante poésie surprend. Parce que la religion, la censure, l’abus de pouvoir sont malheureusement des thématiques d’extrême actualité, il est bon de rendre hommage aux artistes qui, tout au long des siècles, ont su défier la censure et transmettre leur message.
La version de Dario Fo: http://www.youtube.com/watch?v=VBaC_nZIsYo
o Buffo » est une version burlesque de scènes bibliques. Les jongleurs, acteurs populaires du Moyen Âge, ne s’attaquaient pas à Dieu, mais cherchaient à démasquer les fourberies des imposteurs de la religion. Ici, douze mystères, répartis en deux soirées. Et si la plaisanterie est le moteur essentiel, nous ne pouvons que nous délecter de cette irrévérence si salutaire !
Un mystère bouffe au Moyen Âge se composait d’une succession de tableaux animés et dialogués, mettant en oeuvre des histoires et des légendes dont l’imagination et la croyance populaire s’étaient nourries. En 1969, Dario Fo écrit le texte « Mistero Buffo » et il joue, seul en scène, ce qu’il définit une « jonglerie populaire ». En 1997, il obtient le prix Nobel de littérature pour avoir fustigé le pouvoir et restauré la dignité des humiliés. Chiara Villa s’empare de ce texte avec trois comédiens. Dans un jeu au rythme enlevé, tous trois vêtus de noir afin de laisser place au geste et à la chorégraphie des corps, ils jouent « La Passion », « La Cène » ou encore « La Résurrection de Lazare ». Des histoires que nous croyons connaître, mais dont la courageuse et provocante poésie surprend. Parce que la religion, la censure, l’abus de pouvoir sont malheureusement des thématiques d’extrême actualité, il est bon de rendre hommage aux artistes qui, tout au long des siècles, ont su défier la censure et transmettre leur message.
mercredi 27 novembre 2013
Temps forts de la marionnette à Colmar
Mardi 3 décembre, les secondes d'enseignement d'exploration recevront le marionnettiste Julien Kowaltschek qui vous parlera de son métier et de son spectacle présenté dans le cadre du 4ème Temps Fort de la marionnette organisé par l'association du Lézartd et la ville de Colmar. Cliquez sur le lien pour en savoir plus.
http://www.lezard.org/jeunepublic/index.html
Ceux qui sont libres samedi 7 décembre à 15 h iront voir le spectacle Couleur Corbeau pour 3 euros. Venez avec vos frères et soeurs. Ecrivez-moi pour me dire si vous viendrez ou non.
http://www.lezard.org/jeunepublic/index.html
Ceux qui sont libres samedi 7 décembre à 15 h iront voir le spectacle Couleur Corbeau pour 3 euros. Venez avec vos frères et soeurs. Ecrivez-moi pour me dire si vous viendrez ou non.
samedi 23 novembre 2013
Hamlet de David Bobee
Interview du jeune metteur en scène au moment de la création:
http://vimeo.com/35267855
Un an après:
http://vimeo.com/29599940
Extraits:
http://vimeo.com/25396351
http://vimeo.com/35267855
Un an après:
http://vimeo.com/29599940
Extraits:
http://vimeo.com/25396351
Point de vue sur le théâtre dans le théâtre dans Hamlet
MAURICE
ABITEBOUL : LE THÉÂTRE DANS LE THÉÂTRE
Maurice
ABITEBOUL montre comment, dans Hamlet, « représentation théâtrale, certes, la
pièce apporte aussi au spectateur la re-présentation d’une action que le
protagoniste projette hors de sa conscience pour lui donner vie – une seconde
vie – sur la scène ».
On assiste
ainsi dans la pièce à diverses mises en abyme, situées à des niveaux différents
de représentation. La plus célèbre, celle qui occupe une place centrale dans la
pièce, la fameuse scène de « la pièce dans la pièce » précisément, nous permet
d’observer les réactions du prince Hamlet devant la manière dont se comportent
le roi et la reine lors d’une pantomime et d’une pièce censées « prendre la
conscience du roi ». « Observer, scruter, ce sont bien là des postures de
spectateurs : il est clair, en effet, que pour Hamlet et Horatio, le spectacle
est alors dans la salle et non pas sur la scène seulement ».
Cette scène offre
ainsi des reflets, ou des échos, de la mise en abyme et, de ce fait, « signale
la mise en œuvre dans Hamlet d’une multiplicité de points de vue, soulignant
ainsi un sens de la pluralité et de la relativité propre à l’esprit baroque du
temps ». Chacun des personnages de la pièce, en
vérité, est, à un moment ou à un autre, « le sujet de l’intérêt ou de la curiosité d’un
autre personnage qui, à son tour devenu
spectateur, l’observe et le scrute, faisant alors de lui la cible de son regard
». C’est ainsi, par exemple, que Hamlet et le roi Claudius sont, l’un et
l’autre, tour à tour, « l’objet et le sujet d’une perception théâtralisée »
(scène où Hamlet et Ophélie sont espionnés par Claudius et Polonius à l’affût ;
scène du roi en prières sous le regard d’Hamlet).
La « scène de l’alcôve », où Polonius, trop curieux, dissimulé derrière une tenture, est assassiné par Hamlet,
constitue un chef-d’œuvre du genre. Tant d’autres encore seraient à citer :
scène du cimetière, pour l’enterrement d’Ophélie (scène spectaculaire et
pathétique), scène finale du duel entre Laërte et Hamlet, mise en scène et
supervisée, en quelque sorte, par Claudius, véritable « organisateur de
spectacle » (scène à la fois spectaculaire et dramatique). Il n’est pas jusqu’à
la scène inaugurale de la révélation du Spectre faite à son fils qui ne
participe de cette mise en abyme généralisée, fonctionnant véritablement «
comme une scène primitive évoquée en tant que
théâtre dans le théâtre».
Dans ce cas,
comme dans tous les autres, « la re-présentation vivace de la scène évoquée, véritable scène dans la scène , fonctionne en
effet comme in stimulus dramatique
destiné à restituer un moment théâtral
dans toute sa force et toute son intensité ». Le spectacle dans le spectacle a alors pour
effet de « créer une distance (temporelle ou/et spatiale) qui favorise la
méditation ». On peut en conclure que « l’instant de la présence dramatique, l’instant présent de la
présentation, [...] a toujours tout à gagner du jeu de la re-présentation– et
donc d’une mise en abyme qui lui donne tout son relief .
Dans Hamlet on peut distinguer six « souricières »
ou situations piégées qui jouent un rôle dramaturgique capital.
1. 1
Entretien Hamlet-Ophélie (III,1), piège tendu à
Hamlet par Claudius et Polonius. Ophélie leur sert d’instrument. Hamlet se
laisse prendre mais c’est Ophélie, abandonnée par le Prince qui fera les frais
de l’opération.
2.
2. Le spectacle du meurtre de Gonzague (III,2)
Piège tendu à Claudius par Hamlet. Claudius se laisse prendre selon Hamlet,
mais Hamlet lui-même apparaît comme dangereux à Claudius, double révélation
donc.
3.
3. Entretien Hamlet Gertrude (III,4) organisé
par Polonius. Cela se termine par la mort de celui-ci, pris à son propre piège.
4.
4. Lettre de Claudius (IV,3) visant à faire mourir
Hamlet envoyé en Angleterre. Guet-apens découvert par Hamlet qui renverse la
situation et tend à Rosencrantz et Gulidenstern un contre-piège.
5.
5. Contre lettre (V,2) substitution des lettres
par Hamlet. Les deux faux amis sont morts.
6. 6.
Poison ( V,2) Une épée empoisonnée et une coupe
empoisonnée mettent fin à la vie d’Hamlet mais celui-ci entraîne dans la mort l’instigateur
du piège Claudius.
Théâtre dans le théâtre sujet d'entraînement
Hamlet Sujet type II
Pour confondre son oncle Claudius, Hamlet
va se servir du talent d'une troupe de comédiens. Ces derniers
interprètent, devant toute la Cour
réunie, Le meurtre de Gonzague. Traditionnellement, ce moment de l'oeuvre est
appelée, en anglais, the play within the play[1].
On vous confie quatre documents
iconographiques qui montrent tous un instant de ce « play within the
play ».
Analysez chacun d'eux et mettez en évidence
les parti-pris du metteur en scène. Appuyez vos analyses sur des références
précises au texte de Shakespeare.
Document 1 : mise
en scène d'Antoine Vitez, Théâtre de Chaillot, 1983.
Document 2 : mise
en scène de Benno Besson, au Festival d'Avignon, Palais des Papes, 1977.
Document 3 : mise
en scène d'Adrian Noble, Royal Shakespeare Company, 1992.
Pour voir les images, il faut aller sur ce lien:
http://www.google.fr/url?sa=t&rct=j&q=&esrc=s&source=web&cd=19&ved=0CHkQFjAIOAo&url=http%3A%2F%2Fblog.crdp-versailles.fr%2Foptiontheatremontgeron%2Fpublic%2FHamlet%2Fhamlet_bac_mousetrap.doc&ei=mmuQUu-IOMrU0QW0zYDoCw&usg=AFQjCNEzFzw1dHfMxmrIjQpXHDj2D1pWsQ&sig2=rzLtR-Egunwx_ngw0DhAEQ&bvm=bv.56988011,d.d2k
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