Nouveau cirque et théâtre d'objet:Dosssier de création
Un blog pour les élèves des options théâtre du Lycée Camille Sée à Colmar
samedi 31 janvier 2015
jeudi 29 janvier 2015
Bravo aux secondes de l'option facultative!
Un grand bravo aux 25 élèves de l'option facultative qui ont ému le public avec leur interprétation de Croisades de Michel Azama. Quelques bâtons, quelques nippes, un peu de maquillage et surtout beaucoup de générosité dans le jeu, et la magie du théâtre opère.
Si vous avez des photos, envoyez-les moi car pour ma part je n'en prends jamais. J'aime trop le spectacle vivant pour lui-même pour penser à le mettre en boite au moment où il a lieu.
Si vous avez des photos, envoyez-les moi car pour ma part je n'en prends jamais. J'aime trop le spectacle vivant pour lui-même pour penser à le mettre en boite au moment où il a lieu.
mardi 27 janvier 2015
Première: la Dispute séance du 26 janvier
J'ai commencé autour de la table par la présentation de la mise en scène
de Chéreau: nous avons observé les photos de plateau et lu ensemble
une partie d'un article d'Odette Aslan très éclairant sur les partis
pris de Chéreau. Nous n'avons pas lu le prologue de François Regnaut,
nous le ferons ultérieurement.Les élèves ont pour consigne de lire l'article en entier.
Puis j'ai fait un tout petit exercice de relaxation respiratoire au sol: allongé, s'imaginer que tout le dos s'enfonce dans le sable, inspire en gonflant le ventre et expire en enfonçant le dos dans le sol, avec émission de son sur l'expire.
Réveil en essayant d'imaginer que tout est une première fois jusqu'à la découverte des livres.
Après cet exercice nous avons lu des parties de texte avec des contraintes de diction: traiter le texte comme un matériau sonore: insister sur les voyelles, sur les consonnes, sur les deux en surarticulant, chanter le texte comme à l'opéra, comme si on le rappait, le dire la langue sortie et la mâchoire bien relâchée,chuchoter, dire en voix d'appel...Tout le monde s'est beaucoup amusé , il n'y a eu que Deborah à avoir un peu de mal à se lâcher.
Puis nous avons fait un colin- maillard: exercice inspiré du fait que chez Chéreau les enfants sont jetés dans l'espace les yeux bandés. Expérimenter les sensations de désorientation, de découverte d'un autre inconnu...
A la fin de la séance, nous avons repris ton exercice de traversée de la salle avec "dispute" entre un homme et une femme sur la question de l'inconstance mais avec les arguments qu'ils avaient dû préparer: consigne de s'installer dans la dispute et d'argumenter vraiment. Les filles avaient préparé plus de matière. Il y a eu deux passages: une première fois complètement improvisée, une deuxième un peu plus travaillée. Certains ont chanté la Dispute. Demander de rejouer pour Sandrine à la prochaine séance.
Nous avons terminé un peu plus tôt à cause du conseil de classe.
Puis j'ai fait un tout petit exercice de relaxation respiratoire au sol: allongé, s'imaginer que tout le dos s'enfonce dans le sable, inspire en gonflant le ventre et expire en enfonçant le dos dans le sol, avec émission de son sur l'expire.
Réveil en essayant d'imaginer que tout est une première fois jusqu'à la découverte des livres.
Après cet exercice nous avons lu des parties de texte avec des contraintes de diction: traiter le texte comme un matériau sonore: insister sur les voyelles, sur les consonnes, sur les deux en surarticulant, chanter le texte comme à l'opéra, comme si on le rappait, le dire la langue sortie et la mâchoire bien relâchée,chuchoter, dire en voix d'appel...Tout le monde s'est beaucoup amusé , il n'y a eu que Deborah à avoir un peu de mal à se lâcher.
Puis nous avons fait un colin- maillard: exercice inspiré du fait que chez Chéreau les enfants sont jetés dans l'espace les yeux bandés. Expérimenter les sensations de désorientation, de découverte d'un autre inconnu...
A la fin de la séance, nous avons repris ton exercice de traversée de la salle avec "dispute" entre un homme et une femme sur la question de l'inconstance mais avec les arguments qu'ils avaient dû préparer: consigne de s'installer dans la dispute et d'argumenter vraiment. Les filles avaient préparé plus de matière. Il y a eu deux passages: une première fois complètement improvisée, une deuxième un peu plus travaillée. Certains ont chanté la Dispute. Demander de rejouer pour Sandrine à la prochaine séance.
Nous avons terminé un peu plus tôt à cause du conseil de classe.
lundi 26 janvier 2015
Urgent: spectacle Guitou à la CDE à 19h demain 27 janvier
Rappel aux secondes qui vont voir Guitou demain 27 janvier: le spectacle est à 19h à la CDE. Faites passer le message.
Conduite de Croisades pour le 28 janvier
Rappel: chacun d'entre vous doit se faire une conduite personnelle du spectacle. Voici un support pour vous aider.
Conduite Croisades
Rappel :
Chacun apporte des accessoires possibles pour son
personnage.
Tous ceux qui meurent le font au ralenti.
Il faut tuiler les entrées, jamais laisser de blanc.
Ceux qui jouent les mêmes personnages doivent s’échanger un
accessoire : bonnets pour les garçons, ceinture pour les mamans poule …
Les morts cherchés par les petits vieux se lèvent et
marchent comme des somnambules.
Début du spectacle : Autour des spectateurs :
montée de « E sus E ultreia E deus AIA NOS »
1.
Prologue petite fille et petit garçon : ne
pas oublier la télécommande, le camion enveloppé dans du papier de soie (petit
vieux et petite qui observent : Hugo et Elise)
2.
Séquence 1 : entrée de maman poule ( Mélanie)-
les croisés : E Sus E ultreia E deux AIA Nos- Renaud le bûcheron ( Marie)
3.
Séquence 2 : Ismail- Jonathan (Patrick et
Axel)
4.
Séquence 3 : Maman Poule (Léa) L’Homme noir
de fumée( Louis) L’Indien : Tom
5.
Séquence 4 : Krim et Ismail : (Tom-Malik) :
tir sur la petite vieille) ( A revoir mercredi matin ?)
6.
Séquence 5 : petit vieux-petite vieille (
Hugo-Elise)
7.
Séquence 6 : Ismail-Bella (Virgin-Lola)
8.
Séquence 7 : petit vieux et petite vieille
et Zack :les deux mercenaires : Alexandre- Virgin ( petits vieux
installent le décor pour la séquence suivante)
9.
Séquence 8 : Krim- Ismail// Bella –Yonathan
(scène à faire le mercredi matin)
10.
Séquence 9 : Bella-Ismail, petit vieux et
petite vieille
11.
Séquence 10 Mort couvert de boue (Marie) petit
vieux et petite vieille
12.
Séquence 11 Ismaïl- Bella : Marie-Ouissem
13.
Séquence 12 : Maman Poule Mélanie mort couvert d’algues : Louis; petit
vieux- petite vieille
14.
Séquence 13 Bella- Ismaïl, petits vieux ( A
revoir mercredi matin)
15.
Séquence 14 : Ismaïl-Yonathan petits vieux
( avoir mercredi matin ( Mado-Patrick)
16.
Séquence 15 scène finale : pas oublier de
faire deux groupes de morts vivants : les morts font un murmure inquiétant avec la bouche ( A revoir mercredi
matin)
Feydeau séance du 23 janvier
Lecture d' une partie du début de la pièce avec différentes consignes de diction: accentuer les voyelles, les consonnes, les deux, langue relâchée , avec un crayon dans la bouche, en chuchotant. Certains élèves ont du mal à prendre ce travail au sérieux et à s'y engager vraiment mais au fur et à mesure tout le monde a fait des efforts.
Ensuite nous avons fait un jeu qui consiste à devoir jouter avec un camarade: il s'agit de dire un maximum de choses possibles sur un personnage et de se voler la parole quand celui qui parle a un "trou". La consigne demande aussi que l'on s'appuie sur ce qui est dit dans le texte pour parler du personnage, ce que les autres personnages pensent de lui mais je n'ai peut-être pas assez insisté sur ce point. La connaissance du détail du texte laisse encore à désirer.
Nous avons fait ensuite un exercice de relaxation au sol qui demande de se concentrer sur sa respiration en s'enfonçant dans le sol sur l'expire.
Exercice: devenir corporellement l'un des personnages mais comme robotisé avec des actions précises qui peuvent se gripper, s'accélérer, se ralentir, mais vraiment à la manière d'un mécanisme, d'une machine, en y ajoutant le son, des répliques aussi.
Même type de travail à partir d'un animal et nous avons repris la scène VII dans le ring en gardant trace de l'animalité dans les personnages. Nous avons travaillé les mêmes passages qu'à la séance précédente car les élèves n'avaient pas appris le texte plus avant.
Pour finir, nous avons fait une impro très tonique à partir du thème du ring de boxe.
La séance est passée très vite.
Relire le texte de la pièce en entier avant la prochaine séance et continuer à apprendre le texte.
dimanche 25 janvier 2015
Epreuve de baccalauréat pour les spécialités
Je viens de recevoir les modalités de passation des épreuves du bac 2015 en théâtre:
Les
épreuves écrites se dérouleront le mercredi
24 juin 2015 de 14h00 à 17h30 dans les centres ouverts dans chaque
académie.
Les
épreuves orales se dérouleront les jeudi 25 et
vendredi 26 juin 2015. ( Pour vous le vendredi 26 sans doute)
Les
interrogations débuteront le matin à 8h00 et l’après midi à 13h30.
Dossier: carnets de bord et approfondissement:
Les
documents des candidats scolaires seront acheminés en double exemplaire :
-
l’original sera
acheminé par l’établissement d’origine du candidat au centre d’épreuves au plus
tard pour le vendredi 5 juin 2015,
délai de rigueur.
-
un exemplaire (copie de bonne qualité, à la charge de l’établissement d’origine des
candidats) sera acheminé par l’établissement d’origine du candidat à
l’établissement du professeur interrogateur au plus tard pour le vendredi 5 juin 2015, délai de rigueur.
Le dossier est donc à rendre au moment même où vous jouez à la CDE.
Remarques sur le début de la Phèdre de Sénèque
Structure de Phèdre : circularité et renversement. Pertinente
pour dire tout le tragique attaché au personnage d’Hippolyte. Lui qui était
chasseur se trouve chassé, lui qui maîtrisait les bêtes, les chiens, les
chevaux de son attelage se retrouve ne plus pouvoir dompter ces derniers et
être entrainé à mort par eux, lui qui cultivait la chasteté et la vie sauvage
se retrouve accusé de viol par les gens du palais. Tragédie qui résulte de la
vengeance. (…)
Chez Sénèque, ce sont les hommes qui occupent l’espace
tragique : Hippolyte ouvre la pièce, son père dialoguant avec le chœur la
clôt. Ce n’est pas qu’à l’intérieur de la tragédie les dieux soient absents de
la bouche des personnages : Hippolyte invoque Diane, la nourrice Hécate
mais le premier commet justement la faute d’être un dévot exclusif de la déesse
chasseresse tandis que la nourrice n’est pas exaucée dans ses vœux d’être aidée à
convaincre le jeune homme misogyne de profiter des plaisirs de la jeunesse. Quand
c’est au tour de Phèdre d’invoquer le dieu amour pour justifier la faillite de
sa raison, la nourrice dénonce avec force ce qu’elle présente comme une fiction
forgée par un esprit prisonnier de la passion :
« que pourrait la raison ? la fureur a vaincu et
règne et un dieu puissant est le maître de mon âme tout entière. »
« Que l’amour est un dieu : c’st une passion
honteuse et complaisante au vice qui a forgé cette fiction. »
« Un esprit dément s’est associé ces illusions et a
forgé cette fiction de la volonté de Vénus et de l’arc du dieu. »
En employant par 2 fois le verbe « fingo », la
nourrice dénonce le mécanisme de défense utilisé par Phèdre qui se dédouane
selon elle pour rejeter la responsabilité de son trouble amoureux sur vénus et
Cupidon.
Comment comprendre alors que le premier chœur chante ensuite la toute
puissance de Cupidon touchant tous les êtres, partout ? Justement la
construction de la tragédie dément cette croyance portée par la voix collective
puisqu’il est bien au moins un homme qui résiste à cette emprise, Hippolyte. Cependant
on l'a vu ce sera à ses frais et pour son malheur. Sénèque reproduit la
mécanique de l’enfermement et de la circularité (du héros par les deux
divinités Cypris et Artémis) présente dans la tragédie grecque d’Euripide mais
la déplace sur le plan humain et y ajoute la dynamique du renversement. Ainsi
dans la tragédie latine ce ne sont pas les dieux qui exercent leur pouvoir sur
les personnages, mais ce sont les hommes qui mènent l’action, ou plutôt les
femmes comme en témoigne le titre Phèdre.
Début atypique de la tragédie : la pièce s’ouvre sur
une monodie d’Hippolyte en anapestes, un mode lyrique, qui semble détachée de l’action :
le personnage ne se présente pas alors que c’est l’usage dans un prologue,
entrée suivie non pas d’un chœur mais d’un monologue parlé de Phèdre. Prologue atypique
en diptyque constitué à la fois par cette monodie cynégétique d’Hippolyte et
par le monologue suivant de Phèdre avec lequel elle contraste fortement.
Dans ce qui précède le premier chœur, on a donc, en canticum, lamonodie d’Hippolyte qui
comprend elle-même deux parties avec l’adresse aux chasseurs et la prière à
Diane
En diverbium, les
tirades alternées de Phèdre et de la nourrice puis le dialogue serré entre les
deux femmes .
Fort contraste :
pour les yeux entre scène individuelle et collective, entre les différents
espaces représentés et évoqués, pour l’oreille : mode récitatif et mode
parlé, et pour l’esprit : opposition entre les deux protagonistes, dans ce
prologue inhabituel et déroutant.
Les entrées en scène des 3 personnages sont soignées et
dessinent des mouvements nettement visibles : ils ne se croisent pas( Hippolyte
entre en sort avant que les deux femmes
n’arrivent) et cette distance spatiale est symbolique. Le cadre dans lequel
apparaît Hippolyte le définit : chasseur adressant une série d’instructions
à d’autres chasseurs, dans la forêt où il désire rester. : divers lieux
sylvestres, forêts ombreuses, pôle d’attraction par opposition au monde
urbanisé, raffiné du palais où habite Phèdre. Or la jeune femme aspire à le
rejoindre dans ces lieux qui lui sont chers. Contraste patent entre deux
univers, mais la passion amoureuse aspire à gommer ces oppositions pour
privilégier l’union.
Début de la pièce frappant pour un Romain : contraire
aux habitudes, car lyrique et dans un vers inhabituel : l’anapeste ( deux
brèves une longue) considéré comme un vers anti héroïque, un contre-dactyle (
une longue deux brèves) Hippolyte refusera d’assumer les fonctions que lui
propose Phèdre : prendre la place de Thésée durant son absence et accepter
l’amour de sa belle-mère. Il rejettera tout ce qui contribuerait à asseoir une
position sociale mature : pouvoir et sexualité.
Dialogue nourrice /Phèdre : tension qui monte
Mise en place dès le début des deux pôles majeurs de la
pièce : masculin/féminin( les deux femmes d’abord opposées finissant par s’unir)
Homme inscrit dans un paysage en harmonie avec son ethos : sauvage,
farouche préférant la nature à la civilisation et la compagnie des hommes à
celle des femmes.
Femme : reine « furieuse » en proie à sa
passion destructrice, jeunesse opposée à maturité que lesl ois de la nature
commandent de ne pas mêler.
samedi 24 janvier 2015
La grande et fabuleuse histoire du commerce de Pommerat
La minute pédagogique peut vous éclairer sur le spectacle
Dans La grande et fabuleuse histoire du commerce, on retrouve sa marque de fabrique : un univers déstabilisant où la réalité semble avoir été passée au tamis du doute et du trouble. L’œil toujours rivé sur la société, l’auteur interroge le milieu de la vente. Il trace le portrait d’hommes en costume-cravate qui dorment dans les hôtels et font du porte-à-porte pour vendre leur marchandise. Quelle est la vie de ces individus sous pression, coupés de leur famille, contraints à cohabiter entre collègues ? Quelle est la part entre sincérité et mensonge, vérité et manipulation ? Quand préfère-t-on son ambition à son humanité ? Au-delà des mécanismes du commerce, ce sont les dégâts que l’homme parvient à s’infliger à lui-même que traque Joël Pommerat avec ce spectacle qui bascule des années 1960 à 2000, comme pour prouver que le temps qui passe ne change rien à rien. Un seul et même plateau pour décor à cette représentation qui engage des acteurs dont le jeu, d’un réalisme quasi-documentaire, sert un texte qui suscite le rire et l’effroi.
Un monde sans femmes
Dossier avec extraits du texte et photos
Pommerat à propos de son spectacle et de sa démarche
Autres pièces sur le thème du travail et de la société:
Au Monde, Les Marchands: Dossier
le travail et sa représentation au théâtre
Dossier du TNS sur les Marchands
Articles de presse:
http://theatredublog.unblog.fr/2013/10/15/la-grande-et-fabuleuse-histoire-du-commerce-2/
http://blogs.rue89.nouvelobs.com/balagan/2013/01/26/lentreprise-pommerat-presente-ses-dernieres-nouveautes-229449
Dans La grande et fabuleuse histoire du commerce, on retrouve sa marque de fabrique : un univers déstabilisant où la réalité semble avoir été passée au tamis du doute et du trouble. L’œil toujours rivé sur la société, l’auteur interroge le milieu de la vente. Il trace le portrait d’hommes en costume-cravate qui dorment dans les hôtels et font du porte-à-porte pour vendre leur marchandise. Quelle est la vie de ces individus sous pression, coupés de leur famille, contraints à cohabiter entre collègues ? Quelle est la part entre sincérité et mensonge, vérité et manipulation ? Quand préfère-t-on son ambition à son humanité ? Au-delà des mécanismes du commerce, ce sont les dégâts que l’homme parvient à s’infliger à lui-même que traque Joël Pommerat avec ce spectacle qui bascule des années 1960 à 2000, comme pour prouver que le temps qui passe ne change rien à rien. Un seul et même plateau pour décor à cette représentation qui engage des acteurs dont le jeu, d’un réalisme quasi-documentaire, sert un texte qui suscite le rire et l’effroi.
Un monde sans femmes
Dossier avec extraits du texte et photos
Pommerat à propos de son spectacle et de sa démarche
Autres pièces sur le thème du travail et de la société:
Au Monde, Les Marchands: Dossier
le travail et sa représentation au théâtre
Dossier du TNS sur les Marchands
Articles de presse:
http://theatredublog.unblog.fr/2013/10/15/la-grande-et-fabuleuse-histoire-du-commerce-2/
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