samedi 30 septembre 2017

En savoir plus sur le théâtre au XVIIème siècle

Le théâtre au XVIIème siècle

En savoir plus sur la commedia dell'arte

Site consacré à la Commedia

Une présentation video en anglais

Carlo Boso, specialiste de la commedia dans un stage

la Nuit juste avant les forêts de Koltes

« Un

« Un homme tente de retenir par tous les mots qu'il peut trouver un inconnu qu'il a abordé au coin d'une rue, un soir où il est seul. Il lui parle de son univers. Une banlieue où il pleut, où l'on est étranger, où l'on ne travaille plus ; un monde nocturne qu'il traverse, pour fuir, sans se retourner ; il lui parle de tout et de l'amour comme on ne peut jamais en parler, sauf à un inconnu comme celui-là, un enfant peut-être, silencieux, immobile. »
Bernard-Marie Koltès

« Ce que je vois, c'est un véritable emballement dans la tête, à toute vitesse, jusqu'à ce que « mort s'ensuive ». Koltes àYves Ferry , créateur du rôle


Pour cet homme qui nous parle, la mort est au bout du chemin, sous les apparences de ces « loubards sapés » qui ont fini par lui casser la gueule ; que pour la retarder, cette mort, il lui faut raconter, raconter encore et encore à ce garçon auquel il s’adresse, ajouter une histoire après l’autre, « le retenir par tous les mots qu'il peut trouver »dit ailleurs Koltès, conte après conte, mille et une fois, dans une rhapsodie vertigineuse. « Il lui parle de tout et de l'amour comme on ne peut jamais en parler, sauf à un inconnu comme celui-là, un enfant peut-être, silencieux, immobile. » Et que cet homme, là, qui parle si obsessionnellement à cet enfant à peine entrevu, parviendrait ainsi à retarder sa mort, qu’il ait enfin pu lui prendre le bras, avant que la fureur des coups reçus ne le fasse basculer de l’autre côté, et puis, toujours, « la pluie la pluie la pluie ? »
Patrice Chéreau – Mai 2010

jeudi 28 septembre 2017

Préparation à William's Slam

Attention jeudi 5 octobre ( la semaine prochaine), vous enchaînez deux spectacles. Les internes doivent prendre leurs dispositions.

19h William's slam ( durée 1H10) rencontre avec les actrices à l'issue du spectacle

bande annonce

Variation autour de Shakespeare : « William’s Slam » est un échange du tac au tac entre une slameuse, Agathe, et une prof de théâtre. Un choc de cultures et un conflit de générations qui vont se jouer autour des mots pour évoquer deux destins, deux univers différents… Une belle déclaration d’amour au théâtre et à la littérature.
« William’s Slam » fait partie des Pièces Courtes, nées à l’arrivée de Vincent Goethals à la direction du Théâtre du Peuple de Bussang. Il propose ainsi à Marie Claire Utz d’écrire une pièce courte autour et avec Shakespeare. Une sorte de défi ! Elle plonge alors dans l’univers shakespearien et joue plus particulièrement avec les pièces « Hamlet », « Othello », « Roméo et Juliette », « Richard III » et
« Comme il vous plaira ». Face à cette poésie, deux personnages aux personnalités totalement opposées, deux solitudes blessées. Il y a donc une professeure de théâtre et une jeune de banlieue, toutes deux amoureuses des mots. À leur façon.
Pour Agathe, les mots, c’est cadeau ! Elle a découvert la puissance du théâtre quand elle était petite : elle, qui était plutôt du genre invisible, s’est retrouvée sur scène et pour la première fois, elle a eu l’impression d’exister. Alors, lorsqu’elle tombe sur un drôle de blog, celui de Desdémone qui propose des cours pas trop chers, elle fonce. Les deux actrices nous mènent dans une incroyable traversée, riche en émotions, en surprises et en découvertes. Difficile de ne pas succomber à la tentation de replonger dans Shakespeare ! Sans modération !

mercredi 27 septembre 2017

Découpage et distribution provisoire Illusions Comiques

Voici une proposition de découpage et de distribution mais nous allons devoir la tester vendredi pour voir si elle n'est pas trop déséquilibrée.



Découpage Illusions Comiques
Acte II
P51-54 Balazuc, Girard, Fau : Marjolaine, Célestine,Tess
P58-60 Tante Geneviève, Girard: Mad, Snorri
P63-64 : Girard: Snorri
P65-67 Maman- ministre de la Culture : Emma,Elisa
P67 Maman-Mon père :Emma, Jonathan
P67-69Maman-Président de la république : Louise, président de la république
P69-71 Maman- marchand de mode, Moi-Même : Louise, Adèle, Chloé,
P71-76 Procès : tante Geneviève, maman, moi-même, Juge, marchand de mode : Mad, Louise, Chloé, Jonathan,Adèle
P78-79 Mon père, moi-même, bourreau :Jonathan, Chloé, Lucas
P82-85 Girard- Tante Geneviève : Célestine, Mad
Acte III
p87-88 Concierge : Anais
P88-89 (avant les saluts) Girard :A propos tu as du travail.. ( Célestine)
P94-96 Concierge, Chien concept, moi-même : Anaïs, Elisa, Chloé
P96-99 : Poète mort trop tôt-moi-même-adolescent : Emilie, Chloé, Lucas

Distribution :
Snorri : Girard, tragédien
Tess: Fau
Lucas : adolescent-Bourreau
Jonathan : Père-Juge
Chloé :, Moi-Même
Louise : Maman
Mad : Tante Geneviève
Adèle: Marchand de mode
Elisa : Ministre de la culture, Chien Concept
Célestine :  Girard
Anais : Concierge
Marjolaine : président de la république
Emma :  Maman  
Emilie: Le poète mort trop tôt


mardi 26 septembre 2017

Urgent: annulation de la sortie au TNS pour Le Pays Lointain

Bonjour à Tous,
je suis désolée mais j'ai été obligée d'annuler la sortie au TNS le samedi 30 septembre parce que le spectacle Le Pays Lointain de Lagarce, qui était en création, s'est avéré trop long pour que nous puissions rentrer en train à Colmar. Il était annoncé à 3h et fait finalement 4h 15. J'ai préféré annuler plutôt que de n'en voir qu'une partie et partir avec vous à l'entracte.
En revanche le TNS était d'accord pour remplacer ce spectacle par Les Bas Fonds de Gorki que certains étudient au Conservatoire:  ce sera le dimanche 26 novembre à 16h( Durée 2H40). Cela vous laisse le temps de prendre vos dispositions: j'ai toujours 15 places. Nous irons à nouveau en train, j'achèterai un carnet de ticket de train, ce qui revient moins cher.
A quelque chose cette annulation est favorable, puisque, du cou,p vous pouvez aller voir gratuitement à 18h30 à la CDE, dans le cadre du Festival de la décentralisation, Stanislas Nordey directeur du TNS et très grand comédien, lire un texte de Jack London: Ce que signifie la vie pour moi. mais il faut appeler la CDE pour réserver ( 0389243178)!
Vous comprenez bien que j'ai été assez contrariée par la situation donc soyez indulgents et compatissants face aux efforts que je fais pour vous organiser des sorties intéressantes.

Il n'y a que Louise qui a répondu pour Les Noces de Figaro le dimanche 12 novembre et je ne sais pas si je dois maintenir la réservation ou non.Ecrivez-moi vite!

dimanche 24 septembre 2017

Asli Erdogan à la Grande Librairie

Portrait D'Asli Erdogan

Le Courage de dire non

L'expressionnisme allemand

Fiche sur l'expressionnisme allemand
Mouvement à connaître par rapport à l'oeuvre du dramaturge Odon von Horvath et à la mise en scène de Guy-Pierre Couleau de Don Juan revient de guerre.

Compte rendu de la séance du vendredi 22 septembre par célestine



Séance du 22 septembre 2017

v Nous avons entamé la séance avec l’exercice de la plume : chacun avait sa plume imaginaire et devait l’empêcher de tomber au sol en soufflant dessus, prendre des risques en la laissant descendre très bas et la rattraper au dernier moment. Puis trouver un partenaire et se joindre à lui, nos deux plumes ne faisant plus qu’une à la fin. Se rassembler en cercle et petit à petit trouver une plume, commune à tous et se l’envoyer toujours sans la faire tomber.
La difficulté pour moi était le fait de ne pas perdre quelque chose d’invisible du regard et rendre cette action la plus réaliste possible.
v Toujours en cercle, la plume se transforme en un objet très précieux qu’on doit se passer avec grande délicatesse. Après un tour de cercle, cet objet précieux a la possibilité de prendre toutes les formes : on le reçoit comme notre voisin l’a imaginé et il se transforme petit à petit dans nos mains. Il peut prendre toutes tailles, tout poids, toutes consistances. L’important est de soigner les transitions. J’aime énormément cet exercice car il se rapporte au mime et il suscite l’imagination et la concentration pour bien prendre ce que nous propose la personne qui nous passe l’objet et être le plus juste possible pour suivre sa proposition.
v Marche en représentant ou en faisant l’action ou les mots que nous dis Mme Huckel  (selon ce qui nous viens tout de suite à l’esprit) : sac à main, aspirateur, balai, panier avec un chat, cage à oiseaux… L’exercice permet de voir les différentes images et représentations que chacun se fait d’un mot et son choix de jeu.
v Chacun a une chaise et fait une recherche de tout ce qu’il peut faire avec, réaliste ou non, en détournant son utilité principale. Puis chacun notre tour, on montre le fruit de notre recherche au groupe. Exemples : lit, guitare, sac à main, radeau, mitraillette, voiture…
Plusieurs personnes n’ont pas pris de risques, elles sont restées proches de l’utilité de base de la chaise, elles ne l’ont pas transformée en un objet autre. Pour cet exercice, ne pas chercher trop sophistiqué et compliqué, simplement se détacher de l’utilité connue d’un objet, ce qui nous fais travailler l’imagination aussi.
v Travail sur la tirade de Girard page 60 : exercice de texte et mouvement selon la ponctuation.
Lecture en marchant et quand
. = petit saut                                           ? = lever une main vers le haut
, = lever les talons                                  ! = mouvement de bras vers le côté
: ” etc = ouvrir les jambes
Quand on fais un mouvement, lever les yeux du texte pour vraiment dissocier les deux. Parfois j’oubliais de lever les yeux du texte, de vraiment séparer les deux actions.
L’exercice a donné une tout autre dimension au texte, la ponctuation était accentuée, il permettait de prendre le temps, de poser le texte et de mieux le comprendre. Cela nous prouve qu’on est pas obligés d’aller toujours vite au théâtre, les pauses et le silence sont importants, les mots ayant alors le temps de résonner et de mieux parvenir au public.
v Même exercice mais avec une modification : au lieu de faire les mouvements d’avant, faire quelque chose dans le corps qui renvoie à la tragédie, avec qualité dans le geste pas juste ”pour faire”. L’exercice a donné encore plus de sens au texte car des intonations de texte sont venues d’elles-mêmes et elles étaient justes. Au bout d’un moment je commençais à manquer d’imagination pour ne pas répéter les mêmes gestes.
v Lecture assise du même passage, en trouvant le timbre de voix tragique qu’on s’imagine. Peut être cliché ou parodié. Aller dans les graves, ne pas garder sa voix habituelle. Difficile ppur certains qui n’ont pas forcément l’habitude ou la voix pour le faire.
v Choisir un passage que l’on commence à connaître et venir chacun notre tour à l’avant du plateau pour le présenter en en faisant des tonnes : voix et gestes, prendre l’espace et le temps.
v Impro en deux groupes avec quelques minutes de préparation : une troupe qui a connu un non succès sur une pièce, se retrouvant pour en discuter et imaginer le futur.
-Premier groupe :
Un metteur en scène déprimé qui s’en fout de tout, un comédien voulant faire de la tragédie, deux autres de la comédie, un autre du cinéma pour devenir une star. Ils ne sont pas d’accord et n’ayant aucun soutien de la part du metteur en scène, ils se quittent pour faire chacun leur troupe de leur côté avec des pièces du genre qu’ils veulent faire.
Retour sur l’impro : si le metteur en scène est dans cette attitude, il y a un risque de stagnation dans l’impro car dans ce cas les autres doivent proposer des ouvertures, faire avancer les choses mais ce n’était pas assez le cas, chacun est resté dans son idée, manque de discussion.
-Mon groupe :
Après un spectacle qui fut un fiasco, tout le monde s’énerve contre la personne qui a proposé la pièce. Finalement on se reprend en se disant que dans une troupe de théâtre il y a forcément des hauts et des bas et que le plus important c’est de rester ensemble en tant que groupe. On décide alors de créer un nouveau spectacle, une personne propose d’adapter Jurassic Park au théâtre. Débat pour décider de qui fera le dinosaure et tentative de la part de plusieurs de le faire. Chute par le fait qu’on se dit qu’on en reparlera le lendemain.
Je trouvais tout le monde engagé, quelques problèmes de placements par rapport au public mais dans l’ensemble l’impro tenait la route et la chute s’est faite naturellement alors que nous ne l’avions pas décidée.
v Deuxième impro : être le ministre de la culture qui veut le théâtre partout, qui ne pense que théâtre. Les impros sont plus parties dans le comique que dans le sérieux car nous faisions des mimiques et nous prenions différentes intonations. Nous avons beaucoup ri, c’était dur de rester dans le jeu pour les spectateurs alors cela perturbait la personne qui faisait son discours.
”Le théâtre dans les cours de maths ! Le théâtre dans les cours de sciences ! Le théâtre dans les cours de sport ! Le théâtre dans les cours de langues ! Le théâtre au travail, dans les hôpitaux, dans les supermarchés, le théâtre au cinéma, le théâtre dans les rues, le théâtre PARTOUT ! ” 

 Compte rendu de séance intéressant et clair. il ne faut pas cependant oublier les deux interventions que j'ai faites qui font partie de la séance : préparation à la représentation de Don Juan Revient de guerre et  présentation du dramaturge Odon von Horvath, ainsi qu'après la pause l'analyse du sujet de type 2 de l'an dernier sur le scénographe de Py, Pierre André Weitz, "chorégraphe d'espace."

Illusions Comiques et le baroque



Illusions Comiques et le baroque
 Intertextes cornéliens ( illusion Comique : lire la pièce de Corneille, au moins en connaître la fable) : -Idée du triomphe du théâtre dans la société
-Réconciliation d’un père et d’un fils séparés par la vocation théâtrale du fils. Fin de la pièce de Corneille : éloge du théâtre qui suspecté d’une forme d’indignité sociale par le père gagne ses lettres de noblesses dans la bouche du magicien Alcandre qui fait le constat de sa place dans la société, regard nouveau sur un divertissement en pleine expansion. 

Alcandre est  aussi le nom du vieux maître et poète homosexuel dans le premier roman de Py intitulé Paradis de tristesse.

Alcandre : Cessez de vous plaindre, à présent le théâtre/ est en un point si haut que chacun l’idolâtre,/ Et ce que votre temps voyait avec mépris/ Est aujourd’hui l’amour de tous les beaux esprits,/L’entretien de Paris, le souhait des Provinces,/ Le divertissement le plus doux de nos Princes,/Les délices du peuple, et le plaisir des grands ;/Parmi les passe-temps il tient les premiers rangs,/Et ceux dont nous voyons la sagesse profonde/Par ses illustres soins conserver tout le monde/ Trouvent dans les douceurs d’un spectacle si beau/De quoi se délasser d’un si pesant fardeau./Même notre grand Roi, ce foudre de la guerre,/Dont le nom se fait craindre au deux bouts de la terre,/Le front ceint de lauriers daigne bien quelque fois/Prêter l’œil et l’oreille au théâtre françois./C’est là que le Parnasse étale ses merveilles ;/Les plus rares esprits lui consacrent leurs veilles ;/Et tous ceux qu’Apollon voit d’un meilleur regard/De leurs doctes travaux lui donnent quelque part./S’il faut par la richesse estimer les personnes,/Le théâtre est un fief dont les rentes sont bonnes,/Et votre fils rencontre en un métier si doux/ Plus de biens et d’honneur qu’il n’eût trouvé chez vous./Défaites-vous enfin de cette erreur commune/ et ne vous plaignez plus de sa bonne fortune. » ( Acte V scène 6  vers 1781-1806)

La pièce de Py commence là où s’achevait celle de Corneille : engouement pour le théâtre qui s’amorçait au 17ème siècle devenu absolu : « Les journalistes, les politiques, les prélats, les marchands de mode sont soudainement pris d’une épidémie d’amour du théâtre »(préface) « cauchemar en forme de farce »

Chez Corneille, si Alcandre fait l’éloge du théâtre, il n’est qu’un divertissement, le repos du Roi guerrier, une nouvelle manière de bien gagner sa vie, chez Py s’il ne néglige pas les biens et l’honneur que le théâtre apporte au poète, il place son importance au niveau politique.

Illusions au pluriel plus proche de illusions perdues de Balzac : Py:  « ce sont mes illusions politiques,celles qui me faisaient croire que le théâtre pouvait changer le monde »
//entre le poète et Lucien de Rubempré : réussite mondaine comme écrivain coïncide avec la fin de toute activité artistique ! cf inquiétude de la troupe sur le temps qui restera au poète pour se consacrer au théâtre pratiquement.

Intertexte cornélien = fausse piste : peu de jeu sur la magie théâtrale au sens de la manipulation joyeuse de la crédulité du spectateur. 

Désillusions politiques, l’engouement des puissants pour le théâtre n’est pas forcément une bonne nouvelle.

« comiques » = théâtral et farcesque : comédie des comédiens, dont les personnages principaux ont le théâtre pour profession.

Monde baroque cependant : en perpétuel mouvement, qui préfère « les délices de l’imagination » au « plaisir de la raison »( Claudel), monde foisonnant qui accumule et métamorphose au lieu d’épurer et de fixer, monde qui joue sans cesse des apparences et des masques provisoires cf Fau «  il n’y a pas de vérité, de sincérité, pas d’identité, il n’y a que du jeu ! »

Accumulation des images scéniques : «(…) Je lutte contre l’image par la multiplication, par la pluralité des images.)
Vanité baroque : pour dire la vacuité des plaisirs et des honneurs, elle ne présente pas un tableau blanc, image possible du néant des fausses gloires, elle accumule au contraire les objets, mais ajoute un crâne comme une image de plus qui contredit les autres ; cf danses macabres personnages de squelettes au milieu de vivants chamarrés ; cf crâne posé sur le bureau du metteur en scène (générique du DVD) valse des ego médiatiques= fuite de la Mort, divertissement pascalien. Cf aussi titre de la pièce que la troupe va jouer «  le poète et la Mort ». cf aussi le crâne dans Hamlet pauvre Yorrik

Tout passe donc tout se transforme, accumulation=  meilleur remède contre l’idolâtrie au sens de vénération de l’image unique.

Mouvement du monde lié à l’utilisation des praticables à roulettes : aucun élément n’est fait pour rester fixe : piano et escalier naturellement fait pour le mouvement des mains et des pieds sont en plus déplacés à vue, chorégraphie des objets cf Craig »toutes choses naissent du mouvement » décor qui n’évolue pas renvoie à la peinture ou à l’architecture mais pas au théâtre qui nécessite le mouvement.