vendredi 31 octobre 2014

Orchestre Titanic le 5 novembre ( 2nde et première-terminale option fac)

Je rappelle aux élèves de seconde ( option et enseignement d'exploration) ainsi qu'aux premières et terminales options facultatives que le mercredi 5 novembre à 20h30 à la Comédie de l'Est (route d'Ingersheim en face de l'Intermarché), nous allons voir Orchestre Titanic, mis en scène par Laurent Crovella.

Certains élèves de 503 enseignement d'exploration n'ont pas payé leur abonnement de 22 euros: les soeurs Allioui, Casteleyn Chloé, Debucquoy Camille, Harman Elisa, Moufti Janice, Rohmer Kilian, Simon Chloé, Umac Margot.
Il faut absolument apporter le chèque lundi matin au lycée ou me prévenir du mode de paiement à l'adresse lavoixduplateau@gmail.com sinon les abonnements vont être annulés. Que ceux qui lisent mon message fassent passer l'information à ceux qui ne lisent pas, c'est très urgent.

Orchestre Titanic (Comédie fatale)


Une poignée de laissés-pour-compte a élu domicile dans une gare déserte. Un seul but motive leur existence : dévaliser un train en gare puis s’offrir à boire avec le butin. Seulement, les trains passent mais ne s’arrêtent jamais. Dans cette fable grotesque et absurde, l’arrivée d’un flamboyant illusionniste va permettre un voyage invraisemblable.

Dans cette microsociété à la dérive, il y a l’ancien musicien, l’ancien cheminot, l’ancien gardien de zoo… Rongés par l’espoir vain d’une vie meilleure, ils se sont enlisés. Mais lorsqu’ils rencontrent Hari le magicien, qui se fait passer pour le grand Houdini, la piteuse troupe glisse dans un monde d’illusion et de manipulations. Tous sont alors comme les musiciens de l’orchestre du paquebot Le Titanic qui continuent à jouer alors que le bateau coule… Tel un miroir déformant et grossissant, nous ne pouvons que rire de leurs travers. Cette comédie grinçante est une pièce résolument politique. Que faisons nous de ceux qui ne sont pas dans le train ? Qu’advient-il des moins performants ? Que font nos sociétés occidentales vieillissantes pour les laissés-pour-compte ? L’illusion serait-elle la seule échappatoire à l’inacceptable ? 


Hristo Boytchev est né en Bulgarie en 1950. Il est aujourd’hui l’auteur d’une dizaine de pièces qui ont été créées plus d’une centaine de fois dans une trentaine de pays en Europe, en Amérique, en Asie et en Océanie. Ici, il ne se contente pas de brosser le portrait d’un groupe de désoeuvrés pathétiques. Il ne pose pas un regard condes cendant et misérabiliste sur ses personnages, il les confronte au rêve et à l’illusion. Après « Le Chemin des passes dangereuses » et « La Petite trilogie Keene », Laurent Crovella poursuit sa volonté de faire entendre la langue des auteurs d’aujourd’hui. Avec cet auteur bulgare, il creuse le sillon des petites histoires des individus, ayant, cette fois-ci, le rire pour arme. 





vendredi 24 octobre 2014

Découpage Lampedusa Way pour Pierre Marie

 Pierre-Marie tu dois apprendre le rôle de Saif:
p.20 avec Lise à partir de "Mahama- Tu as raison Saif.....jusqu'à P 21 Pourquoi tous ceux qui partent voyagent avec des moyens de grandeur différente?"
P.23 toute la page
P35 depuis "Saif- qui 't'a aidée à venir à Lampedusa Beach? jusqu'à P. 37 des nouvelles de Shauba et Mohamed"
P50 avec Laura depuis Saif - le bateau va partir... Maham: L'ambassadeur répondra"
P51 avec Lise: depuis Mahama: regarde là-bas.... Mahama tope- là, Saif, nous sommes clandestins"
P 53 avec Laura: Saif commençons... commençons à disparaître...Saif: chez moi aussi nous faisions semblant de ne pas savoir." P 54

 Info à transmettre à Pierre Marie!

jeudi 23 octobre 2014

réflexion sur le costume de théâtre (suite)


Réflexion sur le costume

Quels renseignements un costume efficace véhicule-t-il?


Un costume qui « fonctionne » transmet à l’auditoire les renseignements dont ce dernier a besoin pour bien assimiler l'intrigue. Il répond aux questions suivantes :
  • Le personnage est-il masculin ou féminin?
  • Qui est le personnage et qu’est-ce qui le distingue de tous les autres?
  • Quel âge a-t-il?
  • Où vit-il, et à quelle époque? Dans le passé, le présent ou le futur?
  • Quel est son tempérament?
  • Quel est son rang social?
  • Quel est son gagne-pain?
Les costumes répondent aussi aux questions suivantes, à mesure que l’intrigue progresse :
  • Ce personnage est-il à sa place parmi les autres? Appartient-il à un gang, une équipe, un club dont tous les membres s’habillent de la même façon?
  • Est-il touché par un changement de climat ou d’heure ayant un effet sur lui?
  • Conserve-t-il le même statut social tout au long de la pièce, ou un changement dans sa condition doit-il se refléter dans le costume qu’il porte?
Où le concepteur de costumes doit-il chercher les réponses à ces questions?
Le ou la metteur(e) en scène est le premier interprète de la pièce. C’est lui ou elle qui décide de quelle façon l’histoire sera racontée. Le metteur en scène peut estimer, par exemple, que le grand thème de la pièce est la nature chaotique de l’existence, et que la production fera ressortir l’aspect sombre et menaçant de la pièce. Il demande alors aux concepteurs (des costumes et des décors – il s’agit parfois d’une seule et même personne – ainsi que du son et des éclairages) de travailler sur des couleurs, des textures, des formes, des volumes, des sons/musiques et des éclairages propres à créer le climat voulu sur scène. Le metteur en scène peut aussi choisir de raconter l’histoire de façon non réaliste, pour en donner une représentation plus stylisée (dans un style abstrait, appuyé ou excessif) afin de mieux mettre le thème en relief. Les concepteurs travaillent en étroite collaboration avec le metteur en scène pour s’assurer que leur travail reste dans les limites du concept de la production.
La principale source d’information du metteur en scène est le texte. Celui-ci procure inspiration et renseignements concrets à toute l’équipe de création. Le texte peut comporter des données élémentaires sur les personnages : « Louise, dix-huit ans, sœur cadette, vit dans un foyer de transition à Vancouver, fin du XXe siècle. » Les thèmes, l’intrigue, le ton et l’atmosphère découlent directement de l’histoire, qu’il convient évidemment de lire avec la plus grande attention. Le concepteur prendra bonne note des agissements de Louise, de ce qu’elle dit d’elle-même, de ce que les autres disent à son sujet. L’intuition, l’imagination, la formation et l’expérience du concepteur s’allient au dialogue pour éclairer ses choix relatifs aux costumes. Le concepteur doit suivre le périple de chaque personnage à travers l’histoire, et déterminer ce que chacun d’eux doit porter à tel ou tel moment.
Revoyons quelques-unes des questions fondamentales énoncées ci-dessus, du point de vue du concepteur...

Le personnage est-il masculin ou féminin?


Les concepteurs de costumes sont très attentifs à la façon dont les hommes et les femmes se sont vêtus à travers les âges. Dans la plupart des périodes de l’histoire, les deux sexes ont marqué nettement leurs différences par leur habillement. De nos jours, les tenues courantes pour hommes et pour femmes sont très semblables. Un homme et une femme portant tous deux un jeans, un blouson, un tee-shirt et des sandales auraient fait scandale à une autre époque. Mais aujourd’hui, la tenue unisexe est tout à fait admise. Jusqu’au milieu du quatorzième siècle, en Europe, les hommes comme les femmes avaient tendance à porter des vêtements longs et flottants. Puis les hommes ont commencé à porter des vêtements plus courts : le premier pas vers la tenue vestimentaire moderne venait d’être franchi. En Europe occidentale et, plus tard, en Amérique du Nord, les femmes n’ont jamais cessé de porter des jupes. Jusqu’aux années 1920, leurs jupes étaient plutôt longues; elles ont pris différentes formes à divers moments de l’histoire. Des termes comme vertugadin, taille Empire et tournure renvoient tous à des silhouettes féminines fort différentes les unes des autres.
Les costumes masculins n’ont guère changé depuis deux siècles, les différences les plus marquées se situant au niveau de la coupe et des divers types de cravates. Si vous remontez plus loin dans le temps, la tenue d’un aristocrate élisabéthain bien mis, par exemple, diffère considérablement de celle que porte l’homme d’aujourd’hui : le « costume » masculin était alors beaucoup plus coloré et moulait davantage certaines parties du corps, en particulier les jambes.
Quel est l’âge du personnage?
Les répliques et les faits et gestes du personnage, de même que la façon de bouger et de s’exprimer qu’adopte son interprète, sont autant d’indications sur son âge. Un costume soutient le travail de l’acteur par sa couleur, sa forme, sa rigidité ou sa souplesse. La coiffure, l’emploi d’une perruque, le type de maquillage et les accessoires s’allient au costume pour produire une impression et un « style » d’âge : jeune ingénue, jeune rebelle, vieux sage, personnage influent et dans la force de l’âge, etc. La longueur et la coupe du costume, et les accessoires qui l’accompagnent, sont parfois révélateurs des différences d’âge. Un jeune homme athlétique aura peut-être avantage à revêtir des tissus souples qui épousent le mouvement. Le costume d’un tel personnage pourra être coupé de manière à laisser paraître les muscles des bras ou à découper la silhouette. Un personnage de femme âgée, quant à lui, pourra être davantage couvert et porter des vêtements plus sombres, mettant moins l’accent sur les formes du corps et davantage sur le statut social : s’agit-il d’une duchesse? D’une professionnelle? D’une paysanne?
Où le personnage vit-il, et à quelle époque?
Habituellement, la conception d’un costume ancre fermement le personnage dans une période historique et dans un pays ou un lieu précis. Comme nous l’avons vu plus haut, la plupart des périodes privilégient des « allures » ou des formes caractéristiques. Le lieu peut aussi être défini par le climat, et le costume est parfois très utile pour déterminer la saison, l’heure, le temps de l’année et la météo un jour donné. Les vêtements de dessus et les accessoires comme les parapluies et les chapeaux peuvent être révélateurs des goûts, des modes, des époques, des statuts sociaux et des sexes, et de détails plus anecdotiques comme le temps qu’il fait.
Un concepteur de costumes doit connaître à fond l’art de la période qui l’occupe et la silhouette caractéristique de ladite période, ainsi que des costumes nationaux, tenues militaires, vêtements sacerdotaux, toges et autres vêtements distinctifs rattachés à cette époque. Certains détails des costumes comportent de nombreux liens culturels – le dessin caractéristique de la casquette d’un policier new-yorkais est très différent de celui du casque d’un « bobby » londonien ou du chapeau à larges bords d’un officier de la Police montée canadienne et pourtant, nous reconnaissons immédiatement en eux des agents de la paix de différents pays. Il incombe au concepteur de costumes de faire des recherches poussées sur les lieux, les périodes et les cultures spécifiques et sur leurs costumes.
Quel est le tempérament du personnage?


Un concepteur de costumes révèle le caractère du personnage par des choix bien précis : de couleur (vive, claire, sombre, terne, accrocheuse), de coupe (suggestive, sobre, élégante, en forme de boîte) et de tissu/texture (riche velours, mousseline vaporeuse, satin caressant, toile rugueuse, denim usé). Des matières comme le cuir, la fourrure, la soie, et des accessoires comme des talons aiguilles, des verres fumés ou un cigare sont tous porteurs de sens, et le concepteur de costumes peut s’en servir pour jouer de certains préjugés ou de certaines attentes – ou quelquefois pour les déjouer. Le costume peut indiquer comment le personnage désire être perçu, par contraste avec ce qu’il ou elle est réellement. Par exemple, l’auditoire peut rire du décalage entre la timidité ou la maladresse manifestes d’un personnage et l’image de sang-froid et d’élégance que celui-ci tente de projeter en portant des vêtements haute couture, mais cette opposition traduit directement le conflit intérieur du personnage en question.
En quoi l’emploi de la couleur influe-t-il sur les décisions relatives aux costumes?
La couleur est une variable intéressante. Non seulement certaines couleurs en particulier sont-elles associées à des émotions bien précises, mais elles influent aussi sur l’état affectif de l’auditoire : par exemple, un concepteur pourra chercher ou non à induire dans le public une sensation de « bleus à l’âme ». Les couleurs ont aussi des significations très différentes selon les cultures et les traditions. En Occident, les jeunes mariées portent traditionnellement du blanc, mais en Chine et dans l’est de l’Inde, elles sont le plus souvent vêtues de rouge. Dans le sud de l’Inde, le blanc est habituellement réservé aux femmes âgées. La lumière a aussi une incidence sur la couleur, et le concepteur de costumes avisé sait tirer parti des nombreuses possibilités offertes par les jeux d’éclairages pour produire des effets de chatoiement. La couleur peut aussi jouer un rôle important en attirant l’attention de l’auditoire sur un personnage en particulier. L’apparition de Juliette à son balcon tard le soir sera plus saisissante si elle est vêtue de façon telle que la lueur des torches se reflète sur elle et sur la pâleur de sa robe ou de sa chemise de nuit. Roméo sera alors tout à fait justifié de la comparer à un soleil levant qui annonce l’aube naissante.
Comment les costumes traduisent-ils le rang ou le statut social?
Les uniformes militaires, les habits sacerdotaux, les sarraus blancs des médecins ou les toges et les perruques des juges sont autant de costumes conçus pour distinguer leurs porteurs du commun des mortels. La couleur agit parfois de la même façon, comme dans la « pourpre royale » ou la blancheur d’une robe de mariée. Des indices plus subtils sur la situation financière du personnage sont fournis par la qualité du tissu et de la coupe.
Dans beaucoup de pièces, en particulier celles à caractère historique, les différences de statut social sont essentielles au conflit – les serviteurs contre leurs maîtres, le pauvre contre le riche, le rebelle contre le roi. Les membres de l’auditoire doivent pouvoir discerner les classes sociales et, parfois, les factions rivales à l’intérieur d’une même classe. Les domestiques attachés aux deux clans ennemis dans Roméo et Juliette doivent être immédiatement reconnaissables du public et pouvoir se reconnaître les uns les autres, tout comme les soldats de deux armées en guerre ou les joueurs de deux équipes de soccer qui s’affrontent. Les couleurs aident à distinguer les rangs et les factions, de même que les médailles, les bijoux, les armes, les chaussures et autres accessoires. Les poulaines, ces extravagantes chaussures à longues pointes relevées que portaient les courtisans à l’ère médiévale, véhiculent sans doute de nombreux messages mais un, surtout, saute aux yeux : « Je ne suis pas un travailleur manuel. »
Comment les costumes contribuent-ils à dépeindre l’évolution du personnage tout au long de la pièce?
Les pièces dépeignent généralement des situations intenses, des périodes de crise ponctuées de coups de théâtre, entraînant leurs personnages dans des contextes qui évoluent rapidement. Des fortunes changent de mains, des déguisements sont parfois requis, des idylles se nouent et parfois se dénouent, des batailles sont livrées, des couronnes sont usurpées ou recouvrées. Dans Death of A Salesman (« Mort d’un commis-voyageur ») d’Arthur Miller, le concepteur de costumes ne peut faire autrement que refléter la déchéance de Willy dans son aspect extérieur. L’action d’une pièce peut amener un personnage donné à subir de nombreux changements – d’âge, d’état de santé physique ou mentale, de statut social – et le costume devient un important indicateur de ces transitions.

Vivarium samedi prochain 20h au centre Europe

N'oubliez pas de venir voir jouer Bruno Journée dans Vivarium Vendredi 24 octobre à 20h au Centre Europeà Colmar Venez nombreux avec vos familles et amis.

lundi 20 octobre 2014

Bovary à la Filature le 5 novembre ( spe)

Attention à bien anticiper la sortie du mercredi 5 novembre à la Filature: le spectacle est à 19h et il faudra partir tôt ( 17H23) pour prendre le train à Colmar et marcher jusqu'au théâtre, durée du spectacle 2h50. Nous devrons rentrer à Colmar par le train de 23H30 à Mulhouse et il faudra marcher de la Filature à la gare.Nous serons à Colmar vers minuit.
Prévoyez où vous pourrez dormir ce soir là et prévenez-moi de vos dispositions ( Y a-t-il des parents qui vont  conduire et chercher certains?) Pour ma part, je serai sans véhicule pour l'aller, mais je peux loger certaines personnes.
Le premier qui voit l'info est prié de la diffuser aux autres!

BOVARY

Pièce de province d’après Gustave Flaubert par Mathias Moritz
Lorsque Charles rencontre Emma, deux grands blessés se reconnaissent. L’amour des leurs, soucieux d’intégration sociale, les a taillés à la cisaille. Plein d’espoir, ils parviennent à s’unir. Mais la fraîcheur de leur union, au lieu de soulager les souffrances, aggrave les dommages. Retranchés dans l’apparence qu’ils ménagent tant qu’ils peuvent, ils vont se déchirer, goûtant alors un bonheur effaré dans l’impossible solitude qui les mènera à la mort. Déjà maintes fois adapté au cinéma, le roman de Flaubert continue de fasciner. C’est maintenant au tour de la compagnie alsacienne Dinoponera / Howl Factory, menée par Mathias Moritz, de porter à la scène l’histoire d’Emma et Charles Bovary, dont l’auteur fut jugé en son temps pour « outrage à la morale publique et religieuse et outrage aux bonnes mœurs ». Mathias Moritz, qui sait imprimer avec force son style à des textes célèbres et n’hésite pas au passage à évoquer tous les tabous, s’intéresse ici à la rhétorique sécuritaire, à l’angoisse de l’avenir et à l’endettement vu comme un système d’oppression. Autant de motifs qui parcourent le scénario et bouleversent la sphère intime. Dans la désolation des cœurs, l’époque peut lire son propre vide.
SITE : www.dinoponera.com
EXTRAIT VIDÉO : à découvrir ici
SPECTACLE présenté dans le cadre des « Scènes d’automne en Alsace »,
créé à l’issue d’une résidence à La Filature, et à découvrir également au Maillon, Théâtre de Strasbourg – Scène européenne, du 11 au 13 décembre 20h30
Des interviews sur le site des Dernières nouvelles d'Alsace:
DNA

Info urgente pour les première spe

La date du mardi 4 décembre a été retenue pour jouer le projet  Lampedusa en petite salle de la CDE, une fois à 14h30 , une autre à 19h.
La répétition générale avec les techniciens est fixée au mercredi 3 décembre de 14h à 18h avec Générale à 20H. Il faut que tout le monde prenne ses dispositions pour que ce soit possible.

samedi 18 octobre 2014

La scénographie de Dr Camiski

Sur le blog de la scénographe, vous trouverez des dessins, des photos et quelques explications sur le projet mené:
http://www.elissabier.de/francais/37_docteur_camiski.htm

Séance du vendredi 17 octobre (Terminales spe)

Objectif: travailler ce que Chiara avait déjà découpé dans le texte pour que la mise en scène en soit facilitée, calée, à son retour, à partir de propositions réfléchies des comédiens et de la trame déjà mise en place.
Surtout être parfaitement à l'aise avec le texte et les actions/ réactions qu'il requiert.

Espace de travail transformé avec bancs, tables afin de créer des obstacles et différents plan: marche neutre dans cet espace en jouant avec l'élévation des bancs: marcher dessus, se glisser dessous, ressentir les différentes matières des objets ( bois, métal, tissus), s"assoir, se coucher etc
Puis entrer dans le corps inventé du personnage et faire la même chose en tant que personnage.

 Expérience: Faire une italienne du texte appris en circulant dans l'espace: diction du texte perturbée par des actions sans rapport avec lui, faire descendre le texte dans "les chaussettes", acquérir des réflexes, s'approprier le texte sans trop penser au sens , aux, adresses. ( Problème pour Margaux qui n'a pas encore de texte: demande spécifique : circuler dans l'espace en faisant parler le personnage de "l'altesse" à la première personne.)

2ème expérience: faire une sorte "d'allemande" ( terme sans doute mal choisi puisque rien n'est encore fixé comme parcours dans la construction des scènes: l'idée était de jouer les scènes sans paroles pour dégager les actions à faire)  après réflexion de chaque comédien sur les actions effectuées par les personnages. Mise en évidence du manque de conscience chez certains de ce qui se joue dans la scène. Nécessité au moment du travail d'apprentissage du texte de prendre conscience des actions et déplacement, des temps à prévoir pour jouer les sous-textes, surtout si l'on veut faire des propositions au metteur en scène. Si ce travail n'existe pas, le metteur en scène doit diriger l'acteur de façon beaucoup plus directive et le temps de la mise en place de chaque scène est beaucoup plus long. L'exercice a été contesté ( Pauline) au profit d'un travail plus classique sur chaque scène alors qu'il visait à une prise de conscience de la nécessité d'un engagement physique plus important du comédien et d' un travail préparatoire plus soutenu en amont dans cette direction. On a trop tendance à apprendre le texte sans commencer à penser ce qui s'y joue ( exemple le passage "grandiose- excitant" pour les deux soeurs et le jeu avec le mannequin)

3ème expérience : jeu avec le texte dit et propositions des comédiens nourries par les exercices précédents. Interruption par sentiment d'ennui de certains ( Hélène) qui doivent attendre leur tour de passage en ayant le sentiment de ne rien faire s'ils sont seulement observateurs des autres quand il y a trop de reprises de la première scène. ( alors qu'il devrait y avoir échanges sur ce qui est proposé au plateau, apprentissage à partir des difficultés des autres)

Problème d'écoute, d'attention à l'autre. Le professeur  a le sentiment que certains font de l'obstruction à ses propositions d'exercices et qu'il ne peut dérouler la progression prévue qui devait se finir par un travail en groupe restreint sur chaque passages appris, mais à la suite de l'ensemble des exercices.Pour ne pas perdre davantage d'un temps précieux, le professeur demande au groupe un mode de travail qui lui convient:choix des élèves: travail des scènes par les comédiens concernés.
Séance qui suscite en moi une certaine tristesse car la remise en question d'un exercice peut être tout à fait intéressante et même nécessaire à condition qu'on ait accepté de l'expérimenter sincèrement d'abord, en faisant confiance à celui qui le propose, la réflexion sur les effets produits est même capitale dans la création artistique, il n'y a jamais qu'une seule voie pour arriver au résultat. Nous ne sommes pas entrain de préparer un spectacle mais entrain d'apprendre comment on peut s'y prendre pour mieux jouer dans le cadre d'un projet particulier...Bref!
Bonnes vacances à tous!

jeudi 16 octobre 2014

Réflexion sur le costume au théâtre

Article de Roland Barthe Les maladies du costume de théâtre

Témoignage d'une costumière sur les étapes du travail lors d'un stage:

 http://enseignerpartager.free.fr/documents/certification/stagecostume.pdf

C

Terra Ferma: critiques

Article dans MédiapartDossier sur le film en italien et français.

"
"Terra Ferma a pour sujet principal l'immigration clandestine en Europe. Ce film nous permet donc de nous documenter plus encore sur le thème. néanmoins il aborde la question différemment. Jusqu'alors notre documentation se limitait à des chiffres, des dates, des lieux. Le film nous a permis de nous rendre compte du fait qu(au delà de la question politique, l'immigration est un problème d'abord humain. Voir des visages de migrants nous a rapprochés de ce problème et nous a permis de ressentir nous-mêmes l'émotion que nous devrons faire ressortir lors de la représentation, même si le texte de Lina Prosa est écrit sur un ton moins pathétique que le scénario du film." Laura Fuchs

Pierre Desproges à découvrir

http://www.dailymotion.com/pierredesproges: l'un des textes les plus provocants mais évidemment toujours d'une ironie cinglante!
Pierre Desproges interviewant Françoise Sagan: la video qui a inspiré le sketch dans le spectacle;
 Pierre Desproges et  le football

mercredi 15 octobre 2014

Savoir vivre de Desproges mise en scène Michel Didym

Revue de presse:
http://unfauteuilpourlorchestre.com/critique-savoir-vivre-de-pierre-desproges-mise-en-scene-de-michel-didym/
Un point de vue assez critique sur le spectacle:
 http://krinomen.over-blog.com/article-compte-rendu-de-krinomen-savoir-vivre-p-desproges-m-didym-121507050.html
video d'une 20mn du spectacle en extérieur



 
   
 

Séances du mardi 7 et du mardi 14 octobre ( option fac.)



Séance du 7 octobre :
Echauffement : Massage mutuel des épaules, base de marche neutre : silencieuse, frôlée, avec grosse bulle fragile à faire circuler dans l’espace, agressive comme sur un ring avec qui vive et aguets, hugs
Improvisations en cercle à partir d’un mot : objectif : lâcher prise, développer l’imagination et la folie du jeu. Encore beaucoup-trop- de réticences en ce début d’année. Dommage. Il faut profiter de la liberté offerte, il n’ y a pas de risque, l’espace de jeu est protégé et sacré.
Création de personnages qui entrent dans un dancing ( en deux groupes) : les femmes et les hommes. Miroir situé à la face qui permet au public de regarder les personnages qui s’apprêtent. Accentuer les caractéristiques physiques des personnages puisqu’il n’y a pas l’aide du costume. Aller jusqu’à la création d’un couple et à une danse. Nécessité d’être à l’écoute du groupe pour vivre dans le même espace. Les premiers danseurs posent le type de musique et de danse .
Sujet d’impro inspiré par le film d’Ettore Scola : Le bal d’après un spectacle du Théâtre du campagnol.


Séance du mardi 14 octobre
Lecture des textes distribués par chaque groupe de travail :
1.       Déterminer la situation de la scène
2.       Qui sont les personnages ? que peut-on deviner d’eux à travers l’extrait ?
3.       Quels costumes ? quels accessoires indispensables ? comment imaginer insérer la scène dans la scénographie globale du bal ?
4.       Quels sont les enjeux du dialogue? Que cherchent-ils à obtenir de l’autre ? comment le dialogue évolue-t-il ? Qui gagne qui perd ?
Raconter l’histoire de la scène en images arrêtées avec une courte légende. Pas facile car les scènes sont vraiment des échanges de parole essentiellement. Trouver des attitudes corporelles qui rendent compte des états des personnages et de ce qui se joue dans leur dialogue.
Tous les groupes ne sont pas passés. A poursuivre lors la séance de la rentrée. Apprendre les textes au maximum pour pouvoir proposer quelque chose à Patrice. Apporter des idées de costumes.

Deuxième partie de la séance : retour sur les premiers épisodes du Dr Camiski. Comment faire une analyse de spectacle. Distribution d’une fiche méthode et discussions rapides.