samedi 28 septembre 2019

Consignes pour les premières

Travaillez bien avec Emilie Lundi. apprenez vos textes.

Prenez vos dispositions pour la représentation de théâtre salle Europe le mardi 8 octobre à 20H.
Je ramasserai l'abonnement de 16 euros le lundi 7 octobre.

vendredi 27 septembre 2019

Consignes pour après mon retour ( 7 octobre) Terminales

Recenser tous les événements historiques dont il est question dans Tous des Oiseaux ( noter les pages du livres et les passages concernés)
Lire les articles mis sur le blog.

Regarder la captation et réfléchir à la scénographie.( Ceux qui n'ont pas rendu s’empressent de le faire)
Regarder vos scènes en particulier.

Retravailler les scènes distribuées pour les apprendre mais en vous interrogeant sur les enjeux de la scène, l'état du personnage, ce qu'il fait concrètement, à qui il s'adresse. déjà pour la vendredi prochain avec Patrice.

Se préparer au spectacle du 8 octobre à la salle Europe.

Séance du vendredi 20 septembre par Elsa

Séance du vendredi 20 septembre 2019

La séance commence avec le même exercice que la semaine précédente : s’allonger par terre, le dos bien plat, on se relaxe et on respire profondément avec le ventre. Puis nous faisons jouer nos cordes vocales en produisant un petit son lors de notre expiration. je suis toujours détendue dans cet exercice, mais je n’ose jamais produire un son assez fort de peur de me démarquer des autres. Enfin nous nous relevons doucement sans forcer et nous partons en marche neutre.

J’adore la marche neutre car on peut faire tellement de chose pendant cet exercice. A chaque séance, je découvre un exercice jamais fait, ou nous approfondissons l'un déjà fait dans le passé mais avec plus d’éléments, c’était le cas dans cette séance. nous commençons comme la semaine précédente par sourire puis saluer les camarades rencontrés en chemin. Je suis de l’avis de Fabiola pour dire que cet exercice nous met de bonne humeur, de nous sourire les uns les autres. Nous pouvons toujours voir que les premiers sourires sont faux et forcés mais qu’en seulement quelques échanges, le sourire devient vrai et naturel. puis Patrice lance la fameuse balle imaginaire, que nous ne devons garder que quelques secondes. L’échange se passe bien et est rapide alors Patrice rajoute une tape sur l’épaule. Les échanges sont toujours assez rapides bien que le fait de se taper sur l’épaule nous rapproche instinctivement et certains oublient de combler les vides du plateau. Enfin Patrice ajoute “le bisous” et là les échanges sont beaucoup moins rapides, car nous nous concentrons surtout sur le faite de regarder notre prochain pour savoir si nous allons avoir “le bisou”. il m'est arrivé qu’à la fin je récupère la balle mais que personne ne me regarde pour l’attraper.

Vient ensuite l’exercice de danse et de rythme que je n’ai pas vraiment aimé étant une piètre danseuse et n’ayant aucun sens du rythme. Nous étions face à face en ligne de 5 environs et Patrice a montré à chaque groupe la “chorégraphie” à réaliser. nous devions faire un “carré” avec nos pas en 12 temps. Je m’arrête là dans la description de cet exercice car comme je l’ai dit, je ne porte pas cet exercice dans mon coeur et je n’ai pas trop le sens du rythme, ni compris le but de l’exercice. ( Essaie de réfléchir à ce qu'apporte les exercices de danse et de rythme. Le problème n'est pas d'aimer ou pas un exercice mais de comprendre ce qu'il développe en nous. encore une fois il n'y a pas de bien faire et mal faire, il ya des expérimentations.)

Ensuite Patrice a mis 3 chaises écartées l’une de l’autre. Le principe était de passer d’une chaise à l’autre en jouant une émotion différente à chaque chaises en disant la phrase suivante : “Le petit chat est mort”. ( Extraite de L'Ecole des Femmes de Molière) l’exercice n’était pas tant dans la voix que dans la posture du corps. Lorsque j’ai dû passer je ne savais pas quoi jouer comme émotion, je ne savais pas quoi faire et j’avais peur de faire quelque chose de “nul”. Mais madame Huckel m’a dit de ne pas y aller avec une idée en tête, ce que j’ai fait. Et au final ça c’est bien passé, je comprend mieux le faite de “ne pas y aller avec une idée en tête” car en y allant avec on risque d’être trop rapide, de trop réfléchir et cela se sentira. 

Ensuite nous devons aller devant le “public”, attendre 10 secondes et dire une phrase au hasard choisie par nous et inconnue de tous. A la fin Patrice jugeait en disant soit “oui, “mouais” ou “non”. le principe de cet exercice était de ne pas oublier le public, de ne pas réfléchir et donc d’être perdu dans ses pensées, le public doit être captivé par l’acteur et ne pas s'ennuyer en trouvant le temps long.

Ensuite nous sommes de nouveau rentrés sur scène mais cette fois- ci, la consigne était : “rien”, il ne fallait rien faire pendant 20 secondes. Certains ont choisi de regarder un à un les personnes dans le “public” sans rien dire, d’autres ont choisi de fixer une personne en particulier ou bien Nawel, elle a décidé de regarder le mur juste en face d’elle. Puis nous sommes repassés en imitant une personne. Avec cet exercice on se rend compte de plusieurs choses : déjà 20 secondes peuvent être vraiment longues :) mais surtout, qu’en ne faisant rien on fait quand même quelque chose, même inconsciemment. Comme par exemple Sarah qui se tenait le bras ou Zahra qui souriait.

Enfin nous avons passé le reste de l’heure à la lecture des scènes distribuées. Lors de cette lecture, je lisais trop vite donc nous avons tapé 3 temps pour les points et 2 temps pour les virgules. Les temps m’ont beaucoup aidée à lire moins vite et de cette manière on comprend mieux le texte. Avec cette aide des “temps”, nous lisons moins vite, même si parfois dans le contexte de la scène, on peut parfois se remettre à lire plus vite pour jouer l’émotion désirée.
( Développe ce que cette lecture t'a apporté par rapport à la connaissance de la pièce.)

jeudi 26 septembre 2019

Tous des Oiseaux: les fêtes juives

Dans le spectacle, les personnages célèbrent la fête de Pessah, et le rituel Afikomen.

Pessa’h est la Pâque juive, l’une des fêtes les plus importantes de la religion juive, qui commémore la sortie d’Egypte, la naissance d’Israël en tant que peuple et plus généralement la liberté et la fin de l’asservissement de l’homme par l’homme.Tenu après la tombée de la nuit le premier ou second soir de Pessa’h, le Séder est un repas cérémonial qui comprend en une succession de quinze étapes lectures de textes, histoires et chants ainsi que consommation de vins et d’aliments spéciaux dont des herbes amères trempées dans du harosset (une pâte faite de noix, pommes et poires) et un pain azyme appelé Matsa. Sur le plateau du Séder, la Matsa du milieu est rompue en deux, rappelant ainsi l’ouverture de la mer des Joncs par Dieu pour permettre aux enfants d’Israël de la traverser à pieds secs.

La plus petite partie est consommée peu après, tandis que la plus grande, appelée l'Afikomen (« dessert » en hébreu: אפיקומן), est conservée pour être consommée comme dessert après le repas. Symbole de l’agneau pascal, il représente la tsedakah soit l’acte de charité. Dans certaines familles, le chef de famille cache l'afikoman dans un recoin de la pièce ou de la maison, pour aider les enfants à rester éveillés. Ce sont eux qui doivent retrouver ce demi-morceau de Matsa et ainsi recevoir une récompense.

Présentation de la fête de Pessa'h sur france Culture 

On voudrait revivre. Premier spectacle salle Europe 8 octobre

Notre premier spectacle aura lieu le mardi 8 octobre à la salle Europe à 20H. N'oubliez pas de prévoir l'argent pour l'abonnement lundi 7 octobre au plus tard. ( 4 euros par sepctacle voir plus bas sur le blog.)

Comme toujours, je vous invite à préparer le spectacle pour entrer dans la démarche des artistes qui le proposent afin de mieux en saisir le sens, l'objectif.


SPECTACLE ÉCRIT À PARTIR DES CHANSONS DE Gérard Manset • MISE EN SCÈNE Chloé Brugnon • AVEC Léopoldine Hummel, Maxime Kerzanet • ÉCRITURE Chloé Brugnon, Léopoldine Hummel, Maxime Kerzanet • COSTUMES Jennifer Minard • LUMIÈRE Hugo Dragone • SON Mathieu Diemert • ATTACHÉE DE PRESSE ZEF-bureau • CHARGÉE DE PRODUCTION Laurène Allary • ADMINISTRATION Christine Davoult

A travers ce spectacle, vous allez découvrir l'univers d'un chanteur Gérard Manset .Peut-on faire du théâtre avec une telle thématique, de l'intérêt pour un chanteur? Le spectacle relèvera-t-il du théâtre documentaire? sera-t-il un concert à partir des chansons de Gérard Manset? un biopic?

La chanson qui donne son titre au spectacle:Revivre:
 «On voudrait revivre. Ça veut dire : On voudrait vivre encore la même chose. Refaire peut-être encore le grand parcours, Toucher du doigt le point de non-retour Et se sentir si loin, si loin de son enfance. En même temps qu’on a froid, quand même on pense Que si le ciel nous laisse on voudra Revivre.»

Un véritable mystère entoure la carrière de cet artiste singulier de la chanson, comme son refus délibéré de se produire sur scène. Celui qui n’a jamais donné le moindre concert, fut pourtant l’une des icônes de la chanson française des années 70, notamment grâce au succès de son Voyage en solitaire. Auteur-compositeur-interprète, Gérard Manset écrivit aussi pour Juliette Gréco, Julien Clerc, Alain Bashung, Jane Birkin, Dominique A et composa des musiques de films, notamment pour Leos Carax, avant de se tourner vers la peinture et la photographie.

La jeune metteure en scène Chloé Brugnon s’est prise de curiosité pour le parcours de cet iconoclaste des mots et des sons. Avec le comédien Maxime Kerzanet et la chanteuse Léopoldine Himmel qu’elle a réunis pour l’occasion, elle nous invite à la suivre au coeur de l’univers de cette figure à part de la chanson française, pour un voyage initiatique plein d’insouciance, de liberté et de poésie.

Interview de la metteuse en scène Chloé Brugnon



Plus d'infos sur le site de la compagnie notamment le dossier artistique., des photos, une série d'article de presse.

la chanson la plus célèbre de Gérard Manset.

Pièces qui ont fait scandale ( premières)

Lire les articles disponibles sur le site de France Culture

-Les Paravents de Jean Genet
-Paradise now du Living Theater
-Roberto Zucco de Koltes
-Sur le concept du visage du fils de Dieu: Roméo Castelluci
-Golgota Picnic de Rodrigo Garcia

Vous pouvez enquêter sur chacun des spectacles.

Le théâtre qui fait scandale  au XXème et XXIème siècle.

5 peintures qui ont fait scandale

Des clips qui ont fait scandale

Des romans scandaleux en leur temps

séance du lundi 22 septembre: Roberto Zucco ( 1ères)

Accueil d'Ines qui rejoint le groupe. Cercle des prénoms: prendre le temps de dire son nom pourqu'Ines ait une chance de le retenir. Etre à l'écoute, ne pas aller trop vite.

Certaine excitation dans le groupe qu'il faut canaliser pour pouvoir travailler efficacement: Utiliser le passage par le neutre pour se concentrer.
marche tranaquille dans l'espace, d'abord se détendre et rester dans sa bulle, bien veiller à l'équilibre du plateau, à la qualité du silence. se détacher de ces camarades.
Puis prendre contact par le regard non avec le camarade mais avec le partenaire de jeu.
Etirement en s'allongeant, le plus loin possible, monter sur la pointe des pieds.

Reprise de l'exercice du fil qui guide par le nez, changer de direction, explorer l'espace grâce au nez, toujours chercher à affiner l'exercice.
Etre guidé par le nombril.
Faire sortir la voix qui correspond à cette posture, ne pas se juger, s'amuser: Grommelots, yaourt; personnages qui se dessinent.
Etre guidé par les hanche, au fur et à mesure accantuer le spostures: qu'est-ce que ça change dans l'ancrage au sol? Quel âge donerrait-on au personnage ? etc
Voix du nez: expérimenter: aigue, rapide?
hanche: voix plus grave, plus lente 45 ans, corpulence
une petite indication de posture peut construire un personnage dans le corps, dans l'imaginaire, déclenchement d'un prénom par exemple Créer un personnage à partir de sa démarche. y penser pour les improvisations ou le travail sur Zucco.

Les exercices doivent vous inspirer dans le travail de toute la séance.

Au claquement de main d'Emilie se mettre par groupe au fonction du chiffre qu'elle dit, s'accrocher les uns aux autres.: sans réfléchir , sans chercher ses amis. Proximité, ne pas avoir peur de se toucher, entrer en contact avec tous.
La même chose mais dans le silence: ne pas "chichiter", commenter, fuir le travail. contrôler ses émotions pour être efficace.

Exercice du miroir, même à trois.
Pas de "dirigent" désigné, trouver l'accord en même temps. Miroir tellement parfait qu'on ne sait plus qui est le reflet. prendre son temps, commencer imperceptiblement. Mettre de l'exigence dans l'exercice. accord parfait.
partir du neutre, ça part presque sans s'en rendre compte. explorer les limites des possibilités dans l'espace tout en gardant l'écoute de l'autre. Etre fin et subtil. exercice "harmonie"
raconter des histoires à deux sans se concerter verbalement.

Entrer en contact par un point du corps et se déplacer sans plus se lâcher . Evoluer partout, Garder la même qualité d'écoute que dans l'exercice du miroir. Passer sous un ruban qu'Emilie a tendu entredes chaises, prendre son temps, ne pas vouloir passer tous en même temps.

Respiration détente.
Bien repérer son statut de suiveur ou de leader: (réception, réaction), selaisser du temps pour découvrir un autre rôle, alterner les postures.Etre capable de jouer avec tout le monde.

Exercices des sculptures:

en frontal, chacun y va à son tour. comment je m'empare du thème donné et je m'adapte à ce qui a déjà été proposé.
Dynamique, lignes de fuite, utiliser l'espace, penser à offrir son visage au public. toujours êtreen contac avec l'élément précédent de la statue. ( Thèmes: prison, famille, Assassinat, amoureux, rue du tapin, l'otage: tous présents dans Zucco)
Etre entre lâcher prise et distanciation au plateau. Problème de la carapace que l'on se construt dans la vie, au plateau on vous demande d'enlever parfois des couches de cette carapace: Emilie raconte sa propre histoire et la dépression survenue lors de sa première année d'école de théâtre car elle avait trop dévoilé son être. Elle est plutôt une comédienne du contrôle. Toujours trouver un équilibre. En permanence travailler sur cette tension.

pause:examen des carnets de bord. Rappel que je les évalue le lundi avant les vacances donc le 14 octobre pour la première fois.


Travail en autonomie sur des scènes clé de Zucco: révision du vocabulaire du plateau: A cour, à jardin, au llointain, à la face ou à l'avant scène. descendre à la face, monter.

 Une demi-heure de préparation. puis présentation du travail.
Réfléchir à la situation, à l'état des personnages, au code de jeu que l'on va adopter.

Passage de quatre scènes devant le groupe: L'évasion ( scène 1), Zucco et la gamine, la soeur et la gamine, la prostituée témoin du meurtre du policier.
A chaque fois commentaires des scènes par le groupe et les intervenants. Noter dans le carnet de bord ce qui se dit pour votre scène et celle des autres.
Ne pas avoir peur du vide, du silence. donner à ressentir les espaces. Prendre du temps au plateau.
( Ceux qui ne sont pas passés passeront la semaine prochaine.)

M'envoyer avant lundi les scènes ou personnages qui vous intéressent.
Claire et Alexandre signalent déjà qu'ils sont intéressés par la scène entre Zucco et la mère.
Je ne serai pas là lundi prochain mais Emilie vous fera travailler vous me montrerez comment vous avez avancé.

mercredi 25 septembre 2019

La musique originale de Tous des Oiseaux:Eleni Karaindrou

Sur le site du théâtre de la Colline



La musique de Tous des oiseaux est signée de la compositrice Eleni Karaindrou.
Très proche de la création théâtrale, l'artiste collabore régulièrement avec des orchestres symphoniques internationaux à Rome, Athènes, Stuttgart, Zurich ou Istanbul.
Depuis le début de sa carrière, elle a signé les musiques de 53 pièces de théâtre et plusieurs ballets comme Phèdre chorégraphié par Johann Ulrich à Düsseldorf en 2002 ou Voyage pour l’Éternité par Renato Gianella à l’Opéra national de Grèce en 2013.
Elle a également composé les musiques de 23 longs-métrages, parmi lesquels de nombreux films de Theo Angelopoulos depuis 1983, comme Eleni qui lui vaut une nomination au prix Félix ou L’Éternité et un jour qui remporte la Palme d’or en 1998.

Interview d'Elini Karaindrou, compositrice et membre jury du Prix France Musique Sacem de la Musique de Film

Interview de la compositrice sur france Musique 

Tous des oiseaux - musique
Les musiques de Tous des oiseaux sont disponibles en album chez ECM Records
Ce album contient les musiques de deux projets pour lesquels l'artiste a créé les bandes originales : Tous des oiseaux, de Wajdi Mouawad, et Bomb, A Love Story, un film de l'iranien Payman Maadi.

Urgent Abonnement salle Europe première et terminales spé


Abonnement salle Europe:

Chèque à l’ordre du Trésor Public: 4 euros le spectacle = 16 euros

On voudrait revivre: mardi 8 octobre 20H
Vous êtes ici 14 décembre 20H
Triptyque :  samedi 11 janvier 15h
Les Mômes Porteurs 30 avril 20H 

J'ai choisi : On voudrait revivre pour vous faire découvrir l'univers d'une actrice et chanteuse Leopoldine HH . Attention c'est le premier spectacle que nous verrons le 8 octobre, prenez vos dispositions.
Patrice Verdeil joue dans Vous êtes ici.
Sandrine Pires qui travaillera avec nous sur Britannicus en Terminale est la metteuse en scène du Tryptique.

Les Mômes Porteurs est aussi programmé au Maillon à Syrasbourg et m'a paru intéressant.


lundi 23 septembre 2019

Paus'art café demain ( 24 septembre) à midi 20 au CDI

Je n'ai pas eu le temps de parler aux premières qui peuvent venir voir.
Les Terminales joueront leurs versions de la légende de l'Oiseau amphibie, texte à l'origine de la pièce Tous des Oiseaux de Wajdi Mouawad. Les élèves musiciens proposeront également quelque chose.

dimanche 22 septembre 2019

Séance du vendredi 2O septembre ( Terminales)

Echauffement: rituel de relaxation proposé par patrice similaire à la séance précédente.
Variante de l'échange de balle pour se dynamiser et se connecter avec le groupe: ajout de la tape sur l'épaule et des bisous. faire circuler les trois sans qu'aucun geste de ne se perde.
Etirements dans le cercle puis exercice de rythme: frapper dans les mains sur un rythme simple tous en semble ou chacun après l'autre. Exercice d'écoute, ne pas accélérer, casser le rythme, ne pas s'affoler et anticiper. ( chacun doit mettre en oeuvre "sa" méthode pour y parvenir.

Exercice de danse en rythme: coordination et concentration.

TRois chaines: prendre un ephrase d'un texte que l'on connaît et aller s'assoir, laisser venir la phrase en fonction de la posture choisie. Ne pas préméditer la façon de dire, la laisser venir de la position assise. prendre son temps. Accepter de se laisser regarder longtemps et d'être à lé'coute de ce qui se passe. Le but n'est pas d'amuser le public ou de faire un truc original, juste laisser venir les changements qu'imposent la posture. Etre audacieux dans le choix de la posture avec la chaise.
Puis 2ème passage: Patrice impose la phrase "Le petit chat est mort"  Ecole des femmes. Molière.
Sortir de sa zone de confort, se mettre en risque.
Exercice des entrées:  J'entre pour dire la chose la plus importante du monde. Je suis en rapport avec les autres quand je dis.
patrice dit oui ou non après le passage et on en discute:
Harmonie de l'ensemble, être chargé de ce que l'on dit, être présent, vraiment en adresse avec le public, connecté.
2ème passage: entrer et ne rien faire pendant 20 secondes, se laisser regarder.
Puis entrer en imitant une personne de la série précédente.: Faire rien = faire quelque chose.

Lecture des scènes distribuées pour fixer la distribution.
Travail sur la lecture: respecter le stemps de silence liés à la ponctuation. Soigner l'adresse aux autres par dessus le livre . prendre son temps.

La lecture publique est l'un des spectacles auxquels s'adonnent les comédiens et que vous devez travailler.

Pour la séance commencer à apprendre les textes. Etre capables d'improviser vos scènes, pour cela bien réfléchir à la situation et à ce que défend chaque personnage: de quoi parle-t-il et avec quel objectif? veut-il convaincre l'autre, dire sa peine, faire changer une situation, dit-il la vérité ou ment-il? pourquoi? etc

Séance du lundi 16 septembre rédigée par Alyah


Cette séance a débuté par une série d'échauffement. Comme la dernière fois, nous avons commencé par une marche tranquille sur toute la surface du plateau mais cette fois-ci en faisant le point intérieurement pour avoir le contrôle sur nos émotions, notre état émotionnel. Je me suis tout de suite sentie plus apaisée. Puis, petit à petit, des consignes sont apparues : lorsque le chiffre 1 était annoncé, notre nez dirigeait notre marche, etc. Pour finir la marche, Emilie touchait quelqu'un qui devait produire un geste en émettant un son que nous autres, devions reproduire les yeux fermés. Ainsi nous étions forcés à reproduire le geste en fonction de notre ressenti. J'aurais bien aimé voir ce que mes camarades ont fait à ce moment là.

Ensuite, nous nous sommes tous mis en cercle et nous avons récité nos prénoms pour permettre à Emilie de les mémoriser. Toujours sur le thème des prénoms, tour à tour nous avons d'abord envoyé notre prénom, puis celui du récepteur, enfin celui d'une autre personne dans le cercle et, pour finir, un prénom qui n'appartenait pas au destinataire pour que celui qui entende le sien relance le jeu. La dernière étape demandait beaucoup plus de concentration et si la plupart s'en sortait plutôt bien, personnellement je crois que je me suis perdue un peu vite.

Dernier exercice avec le cercle, nous faisions un geste accompagné d'un son ( sans y mettre de sens) que les autres devaient reproduire, puis en faire à leur tour. Ici il fallait juste se laisser aller et ne surtout pas réfléchir, ne pas casser le rythme. J'ai bien failli partir dans un fou rire à plusieurs reprises, mais au final, c'est vite devenu naturel et l'onn' était plus surpris par les autres.

Après cela, nous avons recommencer l'exercice des diagonales de la séance dernière. Première étape : regarder, rencontrer l'autre. J'arrive plus ou moins à rester sérieuse en fonction de la personne qui se trouve en face de moi. C'est d'ailleurs ce qu'il y a de plus interéssant dans cet exercice, voir comment l'on réagit selon qui se trouve face à nous. J'ai l'impression que l'on s'en rend plus compte en tant que spectateur, lorsqu'on observe les réactions des autres. Ensuite, nous avons recommencer avec un parcours donné par Emilie, puis, pour le dernier passage et toujours avec le parcous, chaque personne avait une phrase courte de Koltès et devait trouver le bon moment pour la placer. Cet exercice était vraiment drôle, comme personne ne connaissait les autres phrases , nous avions de belles surprises, surtout si les phrases étaient bien utilisées.

Pendant la pause, nous avons reçu la visite de Magalie Martin pour le projet du tournage d'un clip de son groupe ; Backyard folk club. J'ai été très attentive à tout ce qu'elle a dit et ça m'a beaucoup interéssé. Je suis sûre que ce sera une très belle expérience !

Enfin, pour finir la séance, nous avons tous reçu des extraits différents de Roberto zucco et cinq bonnes minutes pour s'approprier le texte individuellement. Une fois ça fait, nous avons marcher sur le plateau et tour à tour, nous nous sommes arrêté pour lire notre extrait à voix haute. Même lorsque l'on ne lisait pas, il était important d'écouter les autres.

 La deuxième partie était plus facile pour ma part, nous avions à notre disposition une table que nous devions utiliser de toutes les manières possible pour accompagner notre lecture. J'ai trouvé que la table nous permettait d'améliorer notre jeu et notre connexion avec les spectateurs.

Histoire de la scénographie à connaître

IL faut lire et travailler l'histoire de la scénographie pour pouvoir vous projeter dans le travail du scénographe: voici un lien très utile: La scénographie

Une courte video qui dit l'essentiel

François Begaudeau, auteur associé à la Comédie de Colmar

François Begaudeau, qui était présent à l'ouverture de saison hier, est l'auteur de la nouvelle création de Matthieu Cruciani intitulée Piscine(s).
Nous avons pu assister à une répétition de la pièce en présence de l'auteur qui a commenté son texte et la prestation des acteurs en travail.

En savoir plus sur François Begaudeau : allez sur le site officiel

Terminales: séance du vendredi 13 septembre par Fabiola


Séance du vendredi 13 septembre 2019

C’est la première séance que nous avons faîte, encadrée par Patrice. Nous commençons tranquillement par nous échauffer en nous allongeant sur le dos à même le sol. Nous devons nous concentrer sur notre respiration ventrale. J’ai souvent eu une certaine difficulté à gonfler mon ventre, je n’arrive pas à aller jusqu’au bout alors pour m’aider je pose la main sur mon ventre pour mieux ressentir et me concentrer sur l’exercice. Le but de l’exercice jusqu’ici pour moi était, comme on dit en philosophie, de nous « concentrer en nous-même ». Quand j’arrive sur le plateau je pense refaire à chaque fois cet exercice pour oublier tout le reste.

Ensuite vient l’échauffement des cordes vocales ; toujours allongés sur le dos, Patrice nous demande qu’en expirant nous fassions un souffle, un bruit de plus en plus audible. Après ça le bruit se transforme en « ahh ». J’ai remarqué qu’après quelques expirations, un rythme entre nous s’est installé, nous étions à peu de choses près à l’unisson. Cordes vocales échauffées, il est temps de se relever mais seulement sur trois appuis. Je n’ai pas vraiment saisi le but de cette précision, peut-être pour réveiller notre coordination après la relaxation précédente. 

La marche neutre, exercice inévitable pour l’échauffement d’un acteur, nous sommes obligés de ne laisser aucun espace libre sur le plateau, de regarder nos collègues ainsi que de les saluer. Par là nous créons des liens, chacun doit être attentif à l’autre pour la répartition de l’espace et par la suite pour le bon déroulement de la pièce à jouer. C’est un exercice que je trouve tout à fait approprié pour un échauffement, à vrai dire il me met de bonne humeur puisque chacun reçoit le sourire de l’autre, c’est naturel.

Nous nous rejoignons en cercle. Nous devons fixer un point au milieu du cercle que Patrice à défini afin que nous regardions tous dans la même direction, même objectif symboliquement point à nouveau de la respiration ventrale en nous concentrant sur ce point. Puis nous nous étions vers le haut tous sur le même rythme puis encore plus sur la pointe des pieds avant de tout relâcher en expirant. De là nous restons baissés est de vous balancer les bras d'avant en arrière tout en faisant un bruit de bouche. L'objectif de cet exercice était encore une fois de nous relaxer et surtout de tout relâcher, d’extérioriser ce qu'on avait à l'intérieur. Ça m'a fait beaucoup de bien ainsi que l'exercice qui a suivi, qui a eu le même effet sur moi : les pieds bien ancrés dans le sol nos bras entraîne de plus en plus le haut de notre corps à se tendre vers la droite puis vers la gauche. À chaque rotation nous devions retrouver notre point d'ancrage dans notre dos. Cet exercice m'a beaucoup détendue, j'étais presque déçue de l'arrêter aussi vite.

Marche neutre, on se regarde.Puis Patrice met une balle imaginaire enjeux. Nous devions être très attentif aux autres. Nous ne devions pas garder la balle plus de 2s en main, ce qui fait que nous envoyons la balle à celui à qui ont croisé le regard en premier. Patrice a rajouté une autre balle. J'étais très concentrée vis-à-vis de mes partenaires ce qui fait qu'il m'arrivait de tourner en rond mais j'ai bien aimé cet exercice, nous étions connectés. Nous revenons en cercle. Cette fois-ci puisque c'était la 1ère séance avec Patrice nous devions faire un claquement de mains vers une personne puis dire son prénom. Surtout faire attention à bien dissocier les 2 actions. Dans la rapidité nous avons tout de même tous eu la même difficulté à ne pas anticiper. Je pense que l'échauffement s'est achevé sur l'exercice suivant : en ligne, en contractant notre diaphragme en faisant le son « ah » nous sommes arrivés à les enchaîner on a créé un rire qui s'est personnellement transformer on a un vrai rire. J'ai adoré cet exercice et compte bien m'en servir pour mon jeu à l'avenir. Pour continuer sur le travail de la contraction du diaphragme, nous devions jeter une Pierre imaginaire en poussant un cri. Le mimer ne m'a posé aucune difficulté mais le cri ne venait pas de mon diaphragme. Je n'ai pas réussi en faisant le geste de jeter la Pierre a également fait ressortir le son de mon ventre plutôt que de ma gorge, je devrais le retravailler. 

Nous rentrons dans le vif de l'action. Patrice par ces exercices qui vont suivre a voulu évaluer notre jeu, nos différences, nos points communs, nos faiblesses, notre potentiel. Nous commençons par nous mettre en ligne. Sur une échelle de 1 à 5, 5 étant le plus violent, tout d'abord nous devons exprimer la peur. Pour moi, le niveau un correspondait est une contraction de mes muscles, de ma mâchoire et même d'en arriver à un rire nerveux. Pour le niveau 5, recroquevillé sur moi-même dans le coin du plateau, tremblante, les mains cherchant comme un soutien auprès du mur, à la limite des larmes. Nous avons fait le même exercice avec le froid et le chaud. Pour le show niveau 5, j'avais relevé mon t-shirt et ouvert ma ceinture, à la fin de l'exercice Patrice a fait la remarque que nous devrions aller jusqu'au bout de notre idée mais est-ce que ça suppose qu’en cours nous devrions oublier certaines limites ? J'avoue que je suis très mitigé sur la question.

Pour le prochain exercice, Patrice installe un porte vêtement au fond de la salle point à partir de cet objet, une fois dépassée, le spectateur nous voit, Nous sommes poussés à y aller sous peine de mort mais le sol et le plafond ne sont pas sûr, nous travaillons ici l’approfondissement de notre sensation de peur. Plusieurs ont d'abord passé leur tête, j'ai préféré faire un premier plan sur mon pied qui était mon guide. Pendant ma représentation je me suis faîte tomber en imaginant une latte qui succombait sous mon pied mais j'étais dans la démonstration. Jade, à l'inverse de tout le monde a couru tout de suite jusqu'au centre de la pièce on se recroquevillant sur elle-même, j’avais pensé, c'était un exercice intéressant sur la découverte du jeu de l'autre tout comme l'exercice qui a suivi. 

Pour approfondir la non démonstration, Patrice nous a montré le principe du jeu d'un clown qui se sert de tout ce qu'il voit, fait, entend, et l'accentue.Et surtout ne pas oublier de faire participer le public grâce au regard. Pour cela nous partons toujours du porte vêtement et nous devons nous rendre jusqu’à la veste que Patrice avait posé au centre de la scène. 1ère chose à faire : inviter le spectateur à être avec nous, C'est pour cela que dès que j'arrive je regarde le public et je lui souris. Je décide d'abord d'aller vers de la lumière et j'y pense seulement maintenant mais j'aurais pu en jouer en faisant des ombres. Je regarde la veste, puis le public, veste, public. Je m'approche et je la saisie. Je la mets mais je prends trop de temps. Patrice me surprend je reste dans le jeu et je sursauté. C'est un test qu'il a fait à plusieurs d'entre nous pour voir si nous avions compris le principe de se servir de chaque élément pour notre jeu. Zahra eu des petits « cadeaux » pendant sa représentation : à chaque fois qu'elle s'est baissée pour prendre la veste son genou craquait alors elle s'est éloignée puis revenait, au bout de la troisième tentative elle a abandonné et s'est mise en position fœtale loin de la veste.

Ensuite nous montrons nos différentes versions de l'histoire de l'oiseau amphibie à Patrice et à Fabio. J'avoue ne pas savoir comment améliorer la nôtre, mais il le faut car nous le jouerons mardi 24 à la pause art café. Patrice a beaucoup apprécié le fait qu'aucune de nos versions ne se ressemble. De là a découlé une longue discussion sur ce que l'on pensait de la pièce. On a parlé de la vulgarité du texte, du dénouement de la pièce : si on l'avait vu venir, de la rupture entre Wahida et Eitan Peut être signe d'une ambivalence, D'une impulsivité de Wahida, mais aussi de l'œuvre en général de Wajdi Mouawad : Ilaydaqui pense qu'il ressasse en soit la même histoire en ayant à chaque fois la présence du conflit israélo palestinien dans ses pièces. J'ai apprécié entendre les avis des autres est prononcée le mien mais j'ai trouvé cette conversation beaucoup trop longue. 

On en est finalement venue à la lecture de scènes. Moi et Jade avion la scène 14 à partir du moment où il n'y a seulement Norah et Leah. J'ai hésité sur quel personnage je voulais jouer, les 2 sont très intéressants je trouve. J'ai finalement choisi Norah pour laisser Leah à Jade. Toutes 2 nous aimions faire les 2 personnages. Pendant que nous étions chacun dans notre groupe pour découvrir la scène, Madame Huckel a fait passer son carnet pour les scènes que nous voulions jouer. J'aurais beaucoup aimé faire la scène 19 : la rupture mais Nawel la voulait aussi. Comme Fabio était là nous avons eu le droit à une représentation masculine également. Je trouve qu'a traversée lecture nous  ne pouvons apercevoir que brièvement la capacité de l'acteur que nous sommes. Je pense que nous devenons acteur quand il n'y a pas de texte en main point c'est plus simple, plus naturel.