Dossier de presse:
http://proxy.tns.fr/alfresco/service/cmis/s/workspace:SpacesStore/i/5e885fcf-03cc-4ddd-b2dd-5a0c057d07aa/content.pdf?alf_ticket=TICKET_89160f112bf7aafabaffe44649e82ed06ab896d5
Entretien avec Eric Vigner:http://www.tns.fr/
Un blog pour les élèves des options théâtre du Lycée Camille Sée à Colmar
samedi 31 mai 2014
India Song, le film de Duras qui reprend l'histoire du vice Consul
La célèbre chanson du film composée par C. D'alessio et chantée par jeanne Moreau:
https://www.youtube.com/watch?v=w9fLfi9nZmI
Un extrait du film
http://www.cinememorial.com/film_INDIA_SONG_1798.html
Un film de 1974, avec Delphine Seyrig (Anne-Marie Stretter), Le vice-consul de Lahore (Michael Lonsdale), Mathieu Carriere (L'attaché d'ambassade allemand), Claude Mann (Michael Richardson), Vernon Dobtcheff (George Crown), Claude Juan (Le domestique). 2h00. Synopsis : Septembre 1937. Dans une luxueuse pièce du Palais d'Ambassade à Calcutta, Anne-Marie Stretter, épouse de l'ambassadeur de France, danse avec son amant Michael Richardson. Dehors, dans la nuit étouffante de la mousson, une mendiante se lamente, rappelant ainsi une réalité faite de misère, de faim et de maladie. Cette nuit-là, l'ex-vice-consul, révoqué pour avoir fait tirer sur des lépreux, contemple Anne-Marie couchée sur le tapis en compagnie de Richardson et d'un autre invité. Plus tard, Anne-Marie danse avec le nouvel attaché allemand, alors que les psalmodies de la mendiante reviennent périodiquement. Le vice-consul invite Anne-Marie et lui déclare son amour. Après le refus de la jeune femme, il disparaît dans la nuit et on entend son cri déchirant. Le lendemain, Anne-Marie et ses invités, auxquels s'est joint George Crawn, parcourent les longs couloirs de l'Hôtel Prince de Galles. Elle revient seule dans sa villa. Un ami la trouve endormie dans le jardin. Le vice-consul est là, silencieux. Au petit matin, on retrouve le peignoir d'Anne-Marie sur la plage, elle, a disparu.
Une analyse du film:
http://www.critikat.com/panorama/analyse/india-song.html
Marguerite Duras commentant son film:
http://www.ina.fr/video/I04259990
https://www.youtube.com/watch?v=w9fLfi9nZmI
Un extrait du film
http://www.cinememorial.com/film_INDIA_SONG_1798.html
Un film de 1974, avec Delphine Seyrig (Anne-Marie Stretter), Le vice-consul de Lahore (Michael Lonsdale), Mathieu Carriere (L'attaché d'ambassade allemand), Claude Mann (Michael Richardson), Vernon Dobtcheff (George Crown), Claude Juan (Le domestique). 2h00. Synopsis : Septembre 1937. Dans une luxueuse pièce du Palais d'Ambassade à Calcutta, Anne-Marie Stretter, épouse de l'ambassadeur de France, danse avec son amant Michael Richardson. Dehors, dans la nuit étouffante de la mousson, une mendiante se lamente, rappelant ainsi une réalité faite de misère, de faim et de maladie. Cette nuit-là, l'ex-vice-consul, révoqué pour avoir fait tirer sur des lépreux, contemple Anne-Marie couchée sur le tapis en compagnie de Richardson et d'un autre invité. Plus tard, Anne-Marie danse avec le nouvel attaché allemand, alors que les psalmodies de la mendiante reviennent périodiquement. Le vice-consul invite Anne-Marie et lui déclare son amour. Après le refus de la jeune femme, il disparaît dans la nuit et on entend son cri déchirant. Le lendemain, Anne-Marie et ses invités, auxquels s'est joint George Crawn, parcourent les longs couloirs de l'Hôtel Prince de Galles. Elle revient seule dans sa villa. Un ami la trouve endormie dans le jardin. Le vice-consul est là, silencieux. Au petit matin, on retrouve le peignoir d'Anne-Marie sur la plage, elle, a disparu.
Une analyse du film:
http://www.critikat.com/panorama/analyse/india-song.html
Marguerite Duras commentant son film:
http://www.ina.fr/video/I04259990
Le Vice Consul de Marguerite Duras
En savoir plus sur le roman de Duras après notre sortie au TNS:
http://www.e-litterature.net/publier2/spip/spip.php?page=ancientxt&cel=32&repert=fred&titre=durasvice&num=449&id_auteur=4&crit=R.
http://margueriteduras.perso.sfr.fr/Le-vice-consul.php
Un résumé factuel:
http://lechantdespages.wordpress.com/2010/08/04/marguerite-duras-le-vice-consul/
Une version théâtrale par une comédienne seule en scène, Maud Andrieux:
https://www.youtube.com/watch?v=AEeHDOc_o0w
Un article sur la version montée en Inde par Eric Vigner:
http://www.lemonde.fr/culture/article/2013/03/13/marguerite-duras-retour-a-calcutta_1847249_3246.html
Fim sur le projet d'Eric Vigner:
http://www.rue89strasbourg.com/index.php/evenements/durassong/
Durrassong (De Jérémie Cuvillier)
France -2013
Éric Vigner reprend l’histoire d’un amour impossible et la porte en Inde :
En 1975, Marguerite Duras achève son œuvre India Song – texte, théâtre, film, considérée comme la plus fascinante passion amoureuse qu’elle ait jamais écrite. En 2013, Éric Vigner reprend l’histoire de cet amour impossible entre le vice-consul de France à Lahore et Anne-Marie Stretter, et la porte pour la première fois en Inde, sur les lieux mêmes de l’action.
Il en confie les rôles à des acteurs indiens. Le théâtre durassien sur la terre vierge de l’Inde. Cette Inde où elle ne s’est jamais rendue et dont elle a fait un espace de pure littérature.
http://www.e-litterature.net/publier2/spip/spip.php?page=ancientxt&cel=32&repert=fred&titre=durasvice&num=449&id_auteur=4&crit=R.
http://margueriteduras.perso.sfr.fr/Le-vice-consul.php
Un résumé factuel:
http://lechantdespages.wordpress.com/2010/08/04/marguerite-duras-le-vice-consul/
Une version théâtrale par une comédienne seule en scène, Maud Andrieux:
https://www.youtube.com/watch?v=AEeHDOc_o0w
Un article sur la version montée en Inde par Eric Vigner:
http://www.lemonde.fr/culture/article/2013/03/13/marguerite-duras-retour-a-calcutta_1847249_3246.html
Fim sur le projet d'Eric Vigner:
http://www.rue89strasbourg.com/index.php/evenements/durassong/
Durrassong (De Jérémie Cuvillier)
France -2013
Éric Vigner reprend l’histoire d’un amour impossible et la porte en Inde :
En 1975, Marguerite Duras achève son œuvre India Song – texte, théâtre, film, considérée comme la plus fascinante passion amoureuse qu’elle ait jamais écrite. En 2013, Éric Vigner reprend l’histoire de cet amour impossible entre le vice-consul de France à Lahore et Anne-Marie Stretter, et la porte pour la première fois en Inde, sur les lieux mêmes de l’action.
Il en confie les rôles à des acteurs indiens. Le théâtre durassien sur la terre vierge de l’Inde. Cette Inde où elle ne s’est jamais rendue et dont elle a fait un espace de pure littérature.
Hommage au théâtre du soleil et à Ariane Mnouchkine
Sur France Inter:
http://www.franceinter.fr/emission-le-79-ariane-mnouchkine
Le billet de François Morel:
http://www.franceinter.fr/emission-le-billet-de-francois-morel-le-billet-de-francois-morel-59
http://www.franceinter.fr/emission-le-79-ariane-mnouchkine
Le billet de François Morel:
http://www.franceinter.fr/emission-le-billet-de-francois-morel-le-billet-de-francois-morel-59
Réécouter Pommerat à propos de Cendrillon sur France Inter
http://www.franceinter.fr/emission-l-humeur-vagabonde-joel-pommerat
Un dossier de presse qui regroupe la plupart des articles de journaux sur la pièce très intéressant à lire:
http://www.theatrenational.be/dbfiles/mfile/3600/3669/DOSSIER_CENDRILLON_web.pdf
Un dossier de presse qui regroupe la plupart des articles de journaux sur la pièce très intéressant à lire:
http://www.theatrenational.be/dbfiles/mfile/3600/3669/DOSSIER_CENDRILLON_web.pdf
Le Prince chantant Cat Stevens "father and son"
la version de Pommerat:
http://www.youtube.com/watch?v=ibxsdBVWMoU
La version de Cat Stevens :
https://www.youtube.com/watch?v=Q29YR5-t3gg&feature=kp
http://www.youtube.com/watch?v=ibxsdBVWMoU
La version de Cat Stevens :
https://www.youtube.com/watch?v=Q29YR5-t3gg&feature=kp
vendredi 30 mai 2014
Conduite de Britannicus revue par Sandrine
Présentation matière Britannicus / Impressions Britannicus
Dispositif :
Grande salle / Plateau nu
Une table avant scène cour + chaises + texte
De la table au plateau
Table à la fin Junie ?? dans le temple ??
A la Table résumer l’acte I et II en action puis on déroule
(micro sur table ? voix feutrées)
Dire ce qui se passe au plateau /ça on le dit
Jargon tragique César= empereur, etc..
Déverrouillage du corps / musique Baroque / pose tragique /
Costume
/ avec peignoir /
sans peignoir
Couverture de survie doré = Néron
Les autres : bâche transparente ??
Lumière :
Espace central
Couloirs de lumière
Acte I sans texte
Scène 1 Agrippine / Albine :
Agrippine (Margaux) devant la porte de Néron fait les cent
pas s’impatiente.
Sa motivation : elle VEUT parler à Néron.
Albine (Estelle) la regarde, puis agit sur elle pour la
raisonner.
Motivations de la scène - Répliques :
« contre Britannicus Néron s’est déclaré » montrer
Britannicus (Lionel( se lever et se montrer au public)
« Mais qu’il songe un peu plus qu’Agripppine est sa
mère. »
Albine : « Votre nom est dans Rome aussi saint que
le sien »
Agrippine : « Il m’écarta du trône où je m’allais
placer
Depuis
ce coup fatal le pouvoir d’Agrippine,
Vers sa
chute, à grands pas, chaque jour s’achemine. »
Albine : « Daignez avec César vous éclaircir du
moins. »
Agrippine : « César ne me voit plus, Albine, sans
témoins.
Mais
quoi ! déjà Burrhus sort de chez lui ? »
Scène 2 Burrhus, Agrippine, Albine :
Burrhus (Lucas) sort de chez Néron (Lionel) porte lointain plateau
La scène se passe devant cette porte qu’Agrippine aimerait
franchir en s’affranchissant de la permission de Burrhus.
Sa motivation : parler à Néron sans intermédiaire
Changement d’Agrippine motivé par l’EXASPération d’Agrippine
vis-à-vis de Burrhus.
Motivations de la scène - Répliques :
Agrip : « Puisqu’il le veut, entrons :il m’en
instruira mieux. »
Burrhus : « César pour quelques temps s’est
soustrait à nos yeux. »
Agrip : « …Pour mettre une barrière entre mon
fils et moi ? » v.145
Burrhus : « Ce n’est plus votre fils, c’est le
maître du monde. » v 180
Agrip : « Expliquez nous pourquoi, devenu
ravisseur,
Néron
de silanus fait enlever la sœur.
…
De quoi
l’accuse-t-il ?et par quel attentat
Devient-elle
en un jour criminelle d’Etat,… »
« Et que tout l’univers apprenne avec terreur
A ne confondre plus mon fils et l’empereur. » V. 254
Burrhus : « Ne peut-il faire un pas qui ne vous
soit suspect ? » v.261
…
« Souffrez
quelques froideurs sans les faire éclater,
Et
n’avertissez point la cour de vous quitter. » v. 274
Agrippine : « …
Lorsque
de sa présence il semble me bannir ?
Quand
Burrhus à sa porte ose me retenir ? »
Burrhus : « Madame, je vois bien qu’il est temps
de me taire,…
Voici
Britannicus. … » l’appeler. Le montrer. Britannicus se lève.
Scène 3 Agrippine, Albine, Britannicus, Narcisse:
Agrippine : « Ah, Prince ! où
courez-vous ?... »
Britannicus et Narcisse partir de la table. Vrai course.
Suivi de Narcisse (Hélène) démarche qui serpente
Motivations de la scène - Répliques :
Britannicus : « Tout ce que j’ai perdu, Madame,
est en ces lieux. V.290
De
mille affreux soldats Junie environnée
S’est
vue en ce palais indignement trainée. »
Agrippine : « Il suffit….
Suivez-moi
chez Pallas où je vais vous attendre. »
Scène 4 Britannicus, Narcisse :
Britannicus faire les cents pas tourmentés. Britannicus prend Narcisse pour un confident
fidèle.
Motivations de la scène -Répliques :
Britannicus : « La croirai-je, Narcisse ? et
dois-je sur sa foi
La
prendre pour arbitre entre son fils et moi ?
…
« Que
vois-je autour de moi, que des amis vendus
Qui
sont de tous mes pas les témoins assidus,
Qui,
choisis par Néron pour ce commerce infâme,
Trafiquent
avec lui des secrets de mon âme ? »
Narcisse : « C’est à vous de choisir des confidents
discrets,
Seigneur,
et de ne pas prodiguer vos secrets. »
Britannicus : « …
Ou
plutôt je fais vœu de ne croire que toi.
…
Va
donc voir…
…observe
leurs discours ;
Avec
quel soin Néron fait garder la princesse ;
…
Je
vais la voir, l’aigrir, la suivre, et, s’il se peut,
M’engager
sous son nom plus loin qu’elle ne
veut. »
Britannicus sort chez Pallas.
Narcisse va chez Néron.
Transition
Tous tambourinent à la porte de Néron.
Tous scandent son nom.
Puis reprendre place à la table sauf ceux qui jouent dans la
scène suivante.
Acte II
Scène 1 gardes, Néron, Burrhus, Narcisse : (sans texte)
Néron devant la porte
Motivations de la scène - Répliques :
Néron à Burrhus :
« Je
le veux, je l’ordonne ; et que la fin du jour
Ne
le retrouve pas dans Rome ou dans ma cour.
Vous,
Narcisse, approchez…. »
Scène 2
Néron, Narcisse (avec extrait de texte):
Applaudissements de Narcisse. Néron troublé
Motivations du jeu - Répliques :
Narcisse : « Que présage à mes yeux cette
tristesse obscure,
Et
ces sombres regards errants à l’aventure ? »
Extrait
DIT et joué v. 382 au vers 406.
Apparition de Junie ; « Cette nuit je l’ai vue
arriver en ces lieux » évocation avant scène cour/ LUMIère : douche posture captive
qu’on traine larme des mains qui empoignent…) Cécile + les autres. Déplacement
vers jardin « Je l’ai laissé passer dans son appartement. »
Motivations du jeu - Répliques :
Néron : « Dis-moi, Britannicus l’aime
t-il ? »
Narcisse : « Seigneur, l’amour toujours n’attend pas la raison. »
Néron : « Que dis-tu sur son cœur il aurait
quelque empire ? »
Narcisse : « Il allait voir Junie, et revenait
content. »
Néron : « Néron impunément ne sera pas
jaloux. »
Narcisse : « Commandez qu’on vous aime, et vous
serez aimé. »
…
« Que
tardez-vous, Seigneur, à la répudier ?
L’Empire,
votre cœur, tout condamne Octavie. »
Néron : « Et ne connais-tu pas l’implacable
Agrippine ?
Narcisse : « N’êtes-vous pas, Seigneur, votre
maître et le sien ? »
Néron : « Et c’est pour m’affranchir de cette
dépendance
Que je
la fuis partout, que même je l’offense,… »
….
Retire-toi, Narcisse :
Britannicus
pourrait t’accuser d’artifice. »
Narcisse : « Non, non, Britannicus s’abandonne à
ma foi .
Impatient
surtout de revoir ses amours,
Il
attend de mes soins ce fidèle secours. »
Néron : « … Il la verra. »
Narcisse : « … Seigneur, bannissez-le loin
d’elle. »
Néron : « …vante-lui ton heureux stratagème ;
Dis-lui
qu’en sa faveur on me trompe moi-même ;
Qu’il
la voit sans mon ordre. On ouvre, la voici.
Va
retrouver ton maître, et l’amener ici. »
« On ouvre » = appel de la comédienne Junie
(Cécile) = mouvement
Départ de Narcisse vers Britannicus vers Pallas.
Scène
3 : Néron / Junie . Scène dite et jouée
Junie sur la pointe des pieds, essaye de rejoindre
l’appartement d’Octavie au plus vite. Déplacement fluide.
Néron feindre de rentrer / claquement de porte retournement
/ même lancer un aha aha !
Tout le monde en scène / scène collective
Scène de mimétisme /
Retrouver le dessin de la scène
3 Junies avant scène jardin
3 Néron lointain et progressent vers elles
Néron : « Et je veux de ma main vous choisir un
époux. » = lui mettre la main dessu
Junie : « Et quel est donc, Seigneur, cet
époux ?
Néron : « Moi, Madame. » = ils passent au travers
Junie : « Vous ? » = gestuel doigt pointé sur les Nérons
Passage Néron / Quentin avant scène
Junie à cour diagonale lointain
FIN modifiée !!
Coupe Junie / Margaux après… « Vous m’offrez tout d’un
coup la place d’Octavie.
couper
Néron / Lucas : « Je vous ai déjà dit que je la
répudie.
couper
« Et
pour Britannicus…
Junie : « J’aime Britannicus. Je lui fus destinée
Quand
l’Empire devait suivre son hyménée.
–couper-
« Britannicus
est seul. Quelque ennui qui le presse,
Etc. »
Fin telle quelle
Fin Néron / Lionel et Junie / Cécile
Lecture Lucas et Estelle soit de la table soit proche des
acteurs
Acteurs dans douche de lumière séparée. Posture de statuts.
Tenir une pose par réplique
Scène 4 Néron, junie, Narcisse (scène sans texte) :
Motivations du jeu -Répliques mémo :
Narcisse : « Britannicus demande la
princesse…. »
Junie : « Ah ! Seigneur ! »
Néron : « Madame, en le voyant, songez que je
vous voi. »
Scène 5 Junie, Narcisse (scène sans texte) :
Junie : « Ah ! cher Narcisse cours au-devant
de ton maitre… »
Scène 6 Junie, Britannicus, Narcisse (sans texte):
Gestuel Britannicus chercher du regard Junie, veut la
toucher…
Néron en espion (mini coulisse ??)
Répliques mémo :
Britannicus : « Est-ce ainsi que vos yeux
consolent ma disgrâce ? »
Junie : « Vous êtes en des lieux tout pleins
de sa puissance.
Ces
murs mêmes, Seigneur, peuvent avoir des yeux ; »
Britannicus : « Et depuis quand, Madame, êtes-vous
si craintive… »
« je ne vous cherchais point pour l’entendre
louer. » v 730
…
« Que vois-je ? Vous craignez de rencontrer mes
yeux ?
Junie : « retirez-vous, Seigneur, l’Empereur
va venir. » = il est là en espion / placement mini coulisse ??
Sortie de Britannicus après un regard vers Narcisse
Scène 7
Apparition de Néron
Et sortie de Junie / désespoir / imiter Britannicus ou en
écho ??
Scène 7 Néron, Narcisse 5 (sans texte)
Néron : « Fais-lui payer bien cher un bonheur
qu’il ignore . » et suit Junie
Narcisse seul au public / frottement des mains / le profit /
retourner sa veste et aller en direction de Britannicus. Eclat de rire
Transition
Eclat de rire de Narcisse
Tourbillon d’émotion …
Acte 3
Scène 1 Néron, Burrhus
Extrait dit et joué Néron du
vers 790 fin de la scène
Avec Burrhus qui tente de raisonner Néron « Cet amour,
Seigneur, qui vous possède. .. »
Néron l’envoie balader
Scène
2 Burrhus seul
Burrhus balance cherche la justice ! la justesse / voit
arrivée d’Agrippine (revient de chez Pallas)
Scène 3 Agrippine, Albine, Burrhus (sans texte)
Elle est en colère, demande des comptes et menace
Agrippine : « Pour rendre sa puissance et la vôtre
odieuses,
J’avoûrai les rumeurs les plus injurieuses… »
Scène
4 Agrippine, Albine.( En entier)
Albine : « Au nom des dieux, cachez votre
colère. »
Scène 5 Britannicus, Agrippine, Narcisse, Albine
Agrippine renvoie Britannicus qui vient chercher son soutien
et lui dit d’éviter Néron.
Sortie Agrippine vers Néron
Scène 6
Britannicus / Narcisse vers 953 fin de la scène COUPER SANS texte
Scène
7Britannicus / Junie vers 977 – 998 et V. 1023 fin de la scène
dépit amoureux
Scène
8 Britannicus / Junie / Néron en entier
Scène
9 Néron / Burrhus entier
Acte 4
Scène 1 Burrhus annonce à Agrippine qu’elle va voir Néron
Scène
2 vers 1287 à la fin.
Scène
3 Burrhus / Néron du début jusqu’au vers 1354 / reprendre 1383 jusqu’à la fin
attention changement
Scène
4 Néron / Narcisse début jusqu’à 1400 – reprendre au vers 1415 attention COUPE
jusqu’à 1436 reprendre 1449 jusqu’à 1467
reprendre 1479 et fin. Attention changement
Acte 5
Scène
1 Britannicus / Junie vers1481 et 1482
COUPE puis de 1501 jusqu’à 1547 COUPE
reprendre 1561 jusqu’à la fin attention changement
Scène 2 Agrippine couper la jouer
sans la dire
Scène
4 Agrippine /Junie / Burrhus : en entier
Scène
6 Agrippine, Néron , Burrhus, Narcisse : en entier
Scène
8 Agrippine, Burrhus, Albine : en entier
Antigone: l'engagement au risque de sa vie
http://www.franceculture.fr/emission-les-nouveaux-chemins-de-la-connaissance-l%E2%80%99engagement-au-risque-de-sa-vie-13-antigone-et-la-
Philo et théâtre font bon ménage.Bonnes révisions.
Philo et théâtre font bon ménage.Bonnes révisions.
Sujets de Bac du Lycée Rochambaud aux USA
Pour vous entraîner, vous pouvez réfléchir aux sujets 2014 donnés aux USA en ce moment:
Philo
http://www.rochambeau.org/enseignement/examens/bac/bac2014/sujets/Philosophie-L.pdf
Histoire Géo:
http://www.rochambeau.org/enseignement/examens/bac/bac2014/sujets/HistoireGeographie-L-ES.pdf
Je les mettrai en ligne au fur et à mesure des jours de passation.
sujet de littérature:
http://www.rochambeau.org/enseignement/examens/bac/bac2014/sujets/LITTERATURESERIEL.pdf
Philo
http://www.rochambeau.org/enseignement/examens/bac/bac2014/sujets/Philosophie-L.pdf
Histoire Géo:
http://www.rochambeau.org/enseignement/examens/bac/bac2014/sujets/HistoireGeographie-L-ES.pdf
Je les mettrai en ligne au fur et à mesure des jours de passation.
sujet de littérature:
http://www.rochambeau.org/enseignement/examens/bac/bac2014/sujets/LITTERATURESERIEL.pdf
jeudi 29 mai 2014
Bon anniversaire au théâtre du Soleil par Angèle Paoli
Le 29 mai 2004, le Théâtre du Soleil fêtait ses 40 ans. Ariane Mnouchkine,
la grande prêtresse du lieu, conviait ses amis à célébrer avec elle ce
grand moment d’émotion. Simon Abkarian, Myriam Azincot, Juliana Carneiro
de Cunha, Guy-Claude François, son scénographe, la photographe Martine
Franck, quelques comédiens en stage chez elle. Et Hélène Cixous,
l’amie de cœur... Seuls les fidèles sont là, ceux qui partagent avec
elle l’aventure exigeante et difficile des comédiens et des gens de
théâtre.
Peut-être aujourd’hui encore, dix ans plus tard, rassemblera-t-elle autour d’elle tous ceux et celles qui continuent de contribuer à la magie du lieu ? La Cartoucherie de Vincennes.
La Cartoucherie de Vincennes ? Que de fois je m’y suis rendue, emplie d’un exaltant bonheur, que de fois j’y ai croisé, admiratrice silencieuse et émue, la grande dame déambulant parmi « ses gens », ou orchestrant le spectacle en pleine action ? Je me souviens de mes longues itinérances nocturnes pour rejoindre ce lieu, « d’une familiarité grandiose, d’une humilité majestueuse » ! Que de repas partagés dans le vaste hall, bourdonnant de l’effervescence de l’attente ? Que de temps passé à assister, dans une fascination enfantine, à la cérémonie de l’habillage des comédiens ? À les regarder s’entraider dans les coulisses ? Pour s’adonner au rituel silencieux, à peine ponctué de quelques remarques à voix basse, de la pose des masques. Ou du laçage des cothurnes ou des cuirasses, superpositions de crinolines, bustiers et carcans empesés. Que de nuits ferventes à vibrer aux chants obscurs des Tambours sur la digue. Ou de ceux encore plus sombres du cérémonial des Atrides. Le triptyque de L’Orestie d’Eschyle.
Je me souviens de ces longues nuits d’hiver où ils prenaient place sur les hauteurs de l’amphithéâtre pour assister aux différents épisodes de la trilogie. Ariane était là, dans leur dos. Soudain, n’y tenant plus, elle avait quitté son poste, interrompant le spectacle. Elle était descendue dans l’arène des acteurs et avait distribué des consignes. Transformant la pièce en répétition improvisée. Elle avait prié son public de ne pas quitter la salle. Elle rembourserait chacun des spectateurs. Elle faisait appel à leur indulgence. Le travail reprit. Et dura toute une partie de la nuit. Ils ne sentaient ni la fatigue, ni le sommeil, ni l’inconfort de leur installation. La magie opérait dans ces décors d’un autre temps, portée par ces voix ancestrales, qui faisaient immerger chacun d'eux dans ses lointaines origines. Ils avaient éprouvé dans leurs fibres les tensions charnelles qui unissaient les acteurs avec leur metteur en scène. Ils avaient partagé le même trac, les mêmes folies criminelles, les mêmes passions, les mêmes douleurs. Ils sortaient des Atrides meurtris mais comblés. Remplis pour longtemps d’une force vitale mystérieuse qui continuerait d’agir dans leurs chairs, à leur insu.
Peut-être aujourd’hui encore, dix ans plus tard, rassemblera-t-elle autour d’elle tous ceux et celles qui continuent de contribuer à la magie du lieu ? La Cartoucherie de Vincennes.
La Cartoucherie de Vincennes ? Que de fois je m’y suis rendue, emplie d’un exaltant bonheur, que de fois j’y ai croisé, admiratrice silencieuse et émue, la grande dame déambulant parmi « ses gens », ou orchestrant le spectacle en pleine action ? Je me souviens de mes longues itinérances nocturnes pour rejoindre ce lieu, « d’une familiarité grandiose, d’une humilité majestueuse » ! Que de repas partagés dans le vaste hall, bourdonnant de l’effervescence de l’attente ? Que de temps passé à assister, dans une fascination enfantine, à la cérémonie de l’habillage des comédiens ? À les regarder s’entraider dans les coulisses ? Pour s’adonner au rituel silencieux, à peine ponctué de quelques remarques à voix basse, de la pose des masques. Ou du laçage des cothurnes ou des cuirasses, superpositions de crinolines, bustiers et carcans empesés. Que de nuits ferventes à vibrer aux chants obscurs des Tambours sur la digue. Ou de ceux encore plus sombres du cérémonial des Atrides. Le triptyque de L’Orestie d’Eschyle.
Je me souviens de ces longues nuits d’hiver où ils prenaient place sur les hauteurs de l’amphithéâtre pour assister aux différents épisodes de la trilogie. Ariane était là, dans leur dos. Soudain, n’y tenant plus, elle avait quitté son poste, interrompant le spectacle. Elle était descendue dans l’arène des acteurs et avait distribué des consignes. Transformant la pièce en répétition improvisée. Elle avait prié son public de ne pas quitter la salle. Elle rembourserait chacun des spectateurs. Elle faisait appel à leur indulgence. Le travail reprit. Et dura toute une partie de la nuit. Ils ne sentaient ni la fatigue, ni le sommeil, ni l’inconfort de leur installation. La magie opérait dans ces décors d’un autre temps, portée par ces voix ancestrales, qui faisaient immerger chacun d'eux dans ses lointaines origines. Ils avaient éprouvé dans leurs fibres les tensions charnelles qui unissaient les acteurs avec leur metteur en scène. Ils avaient partagé le même trac, les mêmes folies criminelles, les mêmes passions, les mêmes douleurs. Ils sortaient des Atrides meurtris mais comblés. Remplis pour longtemps d’une force vitale mystérieuse qui continuerait d’agir dans leurs chairs, à leur insu.
C’était cela, le Théâtre du Soleil.
C’est toujours cela. Une exigeante énergie, nourrie de la passion
d’Ariane Mnouchkine pour le théâtre, passion qu'elle partage avec ses
acteurs, avec la communauté de ses artistes. Et avec son public. C’est
de ce partage que se nourrit la force vitale d’Ariane Mnouchkine. Force
vitale qui est aussi un don de soi.
Angèle Paoli
D.R. Texte angèlepaoli
Angèle Paoli
D.R. Texte angèlepaoli
Texte de camille sur Rêves Dansants
"Le documentaire était très intéressant,
le fait que ce soit des adolescents de notre âge qui apprennent cette
danse contemporaine, tout en faisant du théâtre, rendait le moment plus
compréhensible, on pouvait facilement se glisser dans la peau de l'un
d'eux. Les voir progresser dans ce projet jusqu'au jour de la
représentation était incroyable, parce qu'ils continuaient, même pour
les scènes plus intimes va-t-on dire, comme par exemple là où une jeune
fille se faisait consoler par tous les garçons et qu'ils la touchaient.
Personnellement, je ne pourrais pas et j'admire ces adolescents pour
avoir passé la gêne de se faire caresser ou même toucher.
Ce qui m'a le plus touchée dans ce
documentaire, c'était les moments où les comédiens parlaient de ce qui
leur était arrivé. Celle qui m'a le plus touchée, c'est l'adolescente qui
avait perdu un membre de sa famille lors de la guerre à Sarajevo. J'y
ai été très sensible et j'ai ressenti de la compassion, même si je ne
l'a connaissais pas. Ça m'a également fait pensé à Kids, puisque ça se
passe pendant et après ce conflit justement, et ainsi, j'ai pu
comprendre un peu mieux certains personnages, comme Sead qui avait perdu
sa sœur parce qu'elle a été tuée par un sniper. Avec ça, j'ai pu
comprendre la douleur qu'il a ressenti. Il y a également celle qui a
perdu son père lors d'une explosion de gaz il me semble, et si je me
trompe, j'en suis désolée ; elle m'a également touché avec son histoire
et le fait que ces enfants utilisent cette peine, cette douleur dans
leur spectacle est impressionnant, car ils arrivent à s'exprimer de
cette manière et d'une certaine manière, ils peuvent évacuer, si je puis
m'exprimer ainsi, tout ce qu'ils ressentent et éprouvent.
Pour en revenir à la.. pièce, et de ce
que nous avions pu voir de la représentation, j'ai été presque
bouche-bée en voyant tous les progrès qu'ils avaient pu faire, mais
également du spectacle en lui-même. Bien que je n'aime pas tellement
l'art contemporain, j'ai bien apprécié découvrir une telle danse et le
théâtre utilisé de cette manière. Vous nous aviez également dit que les
deux adolescents qui devaient faire un « strip-tease », pour se séduire
et se faire désirer l'un de l'autre dans la pièce, avaient réussi à le
faire lors du jour J. Je leur tire mon chapeau, sincèrement. Tout comme
pour les autres. Ils ont fait un travail remarquable, surtout en sachant
qu'ils n'ont jamais fait du théâtre, ni de la danse avant d'avoir été
pris par Pina Bausch pour ce spectacle. "
FULHABER Camille.
Opéra: Cendrillon de Massenet
http://www.francemusique.fr/emission/soiree-lyrique/2013-2014/cendrillon-de-jules-massenet-05-24-2014-19-00
Livret d’Henri Cain d’après le conte de fée de Charles Perrault.
Une coproduction Gran Teatre del Liceu / Royal Opera House Covent Garden (London) / Théâtre Royal de la Monnaie (Brussels) / Opéra de Lille.
Laissée-pour-compte d'une famille recomposée, victime d'une marâtre et de ses deux demi-soeur, Cendrillon parvient un soir à se rendre au Bal organisé par le Roi, à l'aide de sa bonne Fée. A son retour, troublée par les propos haineux de ces dernières, elle décide de fuir la maison. Fébrile, elle se rend au Chêne des Fées et y rencontre à nouveau le Prince. Celui-ci reconnaît la belle inconnue du bal et lui offre son coeur...
Plusieurs mois ont passé et Cendrillon sort d’un long sommeil entrecoupé de délires. Son père, Pandolfe, affirme qu’elle a rêvé cette histoire.
Mais alors que le Prince sillonne le pays pour chausser le soulier de verre à celle qui l’a porté, il reconnaît Cendrillon et celle-ci lui rend son coeur.
« L’esthétique est très naïve, avec beaucoup d’humour, de poésie et de rêverie. Il y a bien un peu de kitsch aussi. C’est très XVIIIe siècle avec une touche de charme antique. Très français au fond. » Le metteur en scène Laurent Pelly, à propos de Cendrillon.
Opéra enregistré le 2 janvier 2014 au Gran Teatre del Liceu de Barcelone.
Opéra de Jules Massenet en quatre actes, créé le 24 mai 1899 à l'Opéra Comique (Paris).Livret d’Henri Cain d’après le conte de fée de Charles Perrault.
Une coproduction Gran Teatre del Liceu / Royal Opera House Covent Garden (London) / Théâtre Royal de la Monnaie (Brussels) / Opéra de Lille.
Laissée-pour-compte d'une famille recomposée, victime d'une marâtre et de ses deux demi-soeur, Cendrillon parvient un soir à se rendre au Bal organisé par le Roi, à l'aide de sa bonne Fée. A son retour, troublée par les propos haineux de ces dernières, elle décide de fuir la maison. Fébrile, elle se rend au Chêne des Fées et y rencontre à nouveau le Prince. Celui-ci reconnaît la belle inconnue du bal et lui offre son coeur...
Plusieurs mois ont passé et Cendrillon sort d’un long sommeil entrecoupé de délires. Son père, Pandolfe, affirme qu’elle a rêvé cette histoire.
Mais alors que le Prince sillonne le pays pour chausser le soulier de verre à celle qui l’a porté, il reconnaît Cendrillon et celle-ci lui rend son coeur.
« L’esthétique est très naïve, avec beaucoup d’humour, de poésie et de rêverie. Il y a bien un peu de kitsch aussi. C’est très XVIIIe siècle avec une touche de charme antique. Très français au fond. » Le metteur en scène Laurent Pelly, à propos de Cendrillon.
samedi 24 mai 2014
Cendrillon à l'Opéra
Cenerentola de Rossini:
http://www.rue89strasbourg.com/index.php/2013/10/28/culture/opera-cendrillon-rossini-cenerentola/
http://culturebox.francetvinfo.fr/musique/opera/la-cenerentola-de-rossini-en-tournee-alsacienne-144271
Dossier très intéressant de la production de l'opéra du Rhin:
http://www.google.fr/url?sa=t&rct=j&q=&esrc=s&source=web&cd=1&ved=0CDEQFjAA&url=http%3A%2F%2Fwww.operanationaldurhin.eu%2Fdownload.php%3Fscope_id%3D6%26id_lng%3D2%26id_media%3D339&ei=czeAU7XAMYebPZS1gagM&usg=AFQjCNEu7NOQeL262aHGR8kFnwjw0jCqmw&sig2=fKuzTlVRtZIjDCaJCfNheA&bvm=bv.67720277,d.ZWU
http://www.rue89strasbourg.com/index.php/2013/10/28/culture/opera-cendrillon-rossini-cenerentola/
http://culturebox.francetvinfo.fr/musique/opera/la-cenerentola-de-rossini-en-tournee-alsacienne-144271
Dossier très intéressant de la production de l'opéra du Rhin:
http://www.google.fr/url?sa=t&rct=j&q=&esrc=s&source=web&cd=1&ved=0CDEQFjAA&url=http%3A%2F%2Fwww.operanationaldurhin.eu%2Fdownload.php%3Fscope_id%3D6%26id_lng%3D2%26id_media%3D339&ei=czeAU7XAMYebPZS1gagM&usg=AFQjCNEu7NOQeL262aHGR8kFnwjw0jCqmw&sig2=fKuzTlVRtZIjDCaJCfNheA&bvm=bv.67720277,d.ZWU
Une autre réécriture de Cendrillon
http://www.poirel.nancy.fr/fileadmin/fichiers/poirel/medias/pdf/pedago-Cendrillon.pdf par une jeune compagnie de Nancy
jeudi 22 mai 2014
Anna Seghers Auteur de L'excursion des jeunes filles qui ne sont plus
Quatre émisssions de radio à écouter:
http://www.franceculture.fr/personne-anna-seghers
Anna Seghers (de son vrai nom Netty Radvanyi, née Reiling), est un écrivain allemand d'origine juive.
Durant la Première guerre mondiale, elle est au service des armées. En 1920 elle réussit le baccalauréat. Ensuite elle étudie l'histoire, l'histoire de l'art et la sinologie à Cologne et Heidelberg . En 1924 elle obtient son doctorat à l'université de Heidelberg avec une thèse sur Juifs et judéité dans l'œuvre de Rembrandt.
En 1925 elle épouse le sociologue hongrois László Radványi. En 1928 parait son premier livre sous le pseudonyme d'Anna Seghers. Ce premier roman est couronné par le prix Kleist. Il est porté à l'écran, en 1934, par le dramaturge Erwin Piscator.
Également en 1928, elle rejoint le Parti communiste allemand (KPD) et l'année suivante elle est membre fondatrice de l’Union des écrivains prolétaires révolutionnaires. En 1930 elle voyage pour la première fois en Union soviétique. Après la prise de pouvoir par les Nazis, Anna Seghers est arrêtée par la Gestapo puis relâchée ; ses livres sont interdits en Allemagne et brûlés. Peu après elle fuit en Suisse et de là rejoint Paris.
Après le commencement de la Seconde Guerre mondiale et l'entrée des troupes allemandes dans Paris, le mari d’Anna Seghers est interné dans le sud de la France au camp du Vernet. À Marseille, elle se préoccupe de la libération de son mari et des possibilités de fuir à l'étranger. Cette époque forme la trame du roman Transit (paru en 1944).
En mars 1941, Anna Seghers et sa famille réussissent à rallier Mexico via la Martinique, New York et Veracruz. En 1942 paraît son roman qui reste probablement le plus célèbre La septième croix que Fred Zinnemann met en images en 1944. Les succès du livre et du film rendent Anna Seghers célèbre dans le monde entier.
Anne Sculfort
http://comedie-est.com/annexe_crea/lexcursion_des_jeunes_filles/dossier-de-diffusion-lexcursion_des_jeunes_filles.pdf
http://www.franceculture.fr/personne-anna-seghers
Anna Seghers (de son vrai nom Netty Radvanyi, née Reiling), est un écrivain allemand d'origine juive.
Durant la Première guerre mondiale, elle est au service des armées. En 1920 elle réussit le baccalauréat. Ensuite elle étudie l'histoire, l'histoire de l'art et la sinologie à Cologne et Heidelberg . En 1924 elle obtient son doctorat à l'université de Heidelberg avec une thèse sur Juifs et judéité dans l'œuvre de Rembrandt.
En 1925 elle épouse le sociologue hongrois László Radványi. En 1928 parait son premier livre sous le pseudonyme d'Anna Seghers. Ce premier roman est couronné par le prix Kleist. Il est porté à l'écran, en 1934, par le dramaturge Erwin Piscator.
Également en 1928, elle rejoint le Parti communiste allemand (KPD) et l'année suivante elle est membre fondatrice de l’Union des écrivains prolétaires révolutionnaires. En 1930 elle voyage pour la première fois en Union soviétique. Après la prise de pouvoir par les Nazis, Anna Seghers est arrêtée par la Gestapo puis relâchée ; ses livres sont interdits en Allemagne et brûlés. Peu après elle fuit en Suisse et de là rejoint Paris.
Après le commencement de la Seconde Guerre mondiale et l'entrée des troupes allemandes dans Paris, le mari d’Anna Seghers est interné dans le sud de la France au camp du Vernet. À Marseille, elle se préoccupe de la libération de son mari et des possibilités de fuir à l'étranger. Cette époque forme la trame du roman Transit (paru en 1944).
En mars 1941, Anna Seghers et sa famille réussissent à rallier Mexico via la Martinique, New York et Veracruz. En 1942 paraît son roman qui reste probablement le plus célèbre La septième croix que Fred Zinnemann met en images en 1944. Les succès du livre et du film rendent Anna Seghers célèbre dans le monde entier.
Anne Sculfort
http://comedie-est.com/annexe_crea/lexcursion_des_jeunes_filles/dossier-de-diffusion-lexcursion_des_jeunes_filles.pdf
mardi 20 mai 2014
dimanche 18 mai 2014
L'académie de danse de Paris
Un documentaire sur Arte qui fait découvrir la prestigieuse ecole de danse française et donne la parole à ses élèves:
À l'Académie internationale de la danse de Paris, les journées démarrent tôt et finissent tard. Certains élèves suivent les cours de danse et de comédie musicale en même temps que leur scolarité au collège. D'autres doivent mener de front ce cursus et une activité professionnelle pas toujours gratifiante. Telle une Joséphine Baker des temps modernes, Assan, d'origine antillaise, doit ainsi se livrer à de dangereuses prouesses en pagne léopard devant les passagers ravis d'un bateau-mouche.
Portraits de jeunes gens
Plutôt que de multiplier les angles de vue, Raphaël Rivière a choisi de filmer trois élèves de l'établissement issus de différents milieux et à divers stades de leur cursus : Assan, danseur quasi professionnel sur le point de prendre son envol, Julie, qui a du mal à accepter ses rondeurs, et Salomé, la plus jeune, qui tente de masquer par l'exubérance les tourments que lui cause sa relation avec son père. Il les a suivis durant plusieurs mois, captant aussi bien les cours que la vie privée, intime, les moments de flottement, les discussions avec les proches. Il mesure aussi l'espace qu'il reste à combler pour passer du rêve à la réalité, et les doutes qui surviennent à un âge où les jeux ne sont pas encore faits. Julie a-t-elle envie de s'imposer la discipline d'athlète que requiert le métier de danseuse ? De pause clope mélancolique en rude épreuve de concours, l'ambiguïté demeure. Par ailleurs, que se passera-t-il si Assan réussit l'audition de la prestigieuse Alvin Ailey Compagny, à New York ? En quelques séquences, la caméra donne la mesure de l'appréhension de ses proches à l'idée de ce départ et la détermination du jeune danseur. Les trois jeunes gens se révèlent peu à peu et laissent filtrer leur constante évolution. La plus frappante est celle de Salomé qu'on voit passer en peu de temps du stade de petite fille délurée à celui de garçonne plus grave et plus vraie. On ne sait si tous deviendront acteur ou danseur. Mais dans ce film, la formation artistique se confond avec la quête et l'affirmation de soi. C'est au final à trois subtils portraits de jeunes gens qu'il nous convie, trois photographies captivantes, émouvantes et parfois drôles.
en Haut de l'affiche
À l'Académie internationale de la danse de Paris, les journées démarrent tôt et finissent tard. Certains élèves suivent les cours de danse et de comédie musicale en même temps que leur scolarité au collège. D'autres doivent mener de front ce cursus et une activité professionnelle pas toujours gratifiante. Telle une Joséphine Baker des temps modernes, Assan, d'origine antillaise, doit ainsi se livrer à de dangereuses prouesses en pagne léopard devant les passagers ravis d'un bateau-mouche.
Portraits de jeunes gens
Plutôt que de multiplier les angles de vue, Raphaël Rivière a choisi de filmer trois élèves de l'établissement issus de différents milieux et à divers stades de leur cursus : Assan, danseur quasi professionnel sur le point de prendre son envol, Julie, qui a du mal à accepter ses rondeurs, et Salomé, la plus jeune, qui tente de masquer par l'exubérance les tourments que lui cause sa relation avec son père. Il les a suivis durant plusieurs mois, captant aussi bien les cours que la vie privée, intime, les moments de flottement, les discussions avec les proches. Il mesure aussi l'espace qu'il reste à combler pour passer du rêve à la réalité, et les doutes qui surviennent à un âge où les jeux ne sont pas encore faits. Julie a-t-elle envie de s'imposer la discipline d'athlète que requiert le métier de danseuse ? De pause clope mélancolique en rude épreuve de concours, l'ambiguïté demeure. Par ailleurs, que se passera-t-il si Assan réussit l'audition de la prestigieuse Alvin Ailey Compagny, à New York ? En quelques séquences, la caméra donne la mesure de l'appréhension de ses proches à l'idée de ce départ et la détermination du jeune danseur. Les trois jeunes gens se révèlent peu à peu et laissent filtrer leur constante évolution. La plus frappante est celle de Salomé qu'on voit passer en peu de temps du stade de petite fille délurée à celui de garçonne plus grave et plus vraie. On ne sait si tous deviendront acteur ou danseur. Mais dans ce film, la formation artistique se confond avec la quête et l'affirmation de soi. C'est au final à trois subtils portraits de jeunes gens qu'il nous convie, trois photographies captivantes, émouvantes et parfois drôles.
en Haut de l'affiche
Consignes de guillaume pour On purge bébé
Bonjour à tous,
J'ai informé Guillaume du problème des convocations aux oraux. Du coup il demande que vous sachiez parfaitement le texte pour le lundi 2 juin en le travaillant avant. Nous pouvons nous voir le jeudi 29 qui est férié pour le faire chez moi, 32 rue du Stauffen, ou le samedi après-midi 31 mai après vos cours au lycée ou vous vous voyez au moment qui vous convient pour le travailler.( Informez-moi.)
Vous ne m'avez toujours pas donné votre avis sur le texte redécoupé en particulier Gabrielle, Solweig et Marie Charlotte.
Je vous envoie les consignes que Guillaume a envoyées aux techniciens de la CDE pour vous faire envie et pour que vous cherchiez de votre côté les accessoires qui pourraient convenir. J'attends toujours les musiques précises. Si vous pouvez les graver sur un CD ce serait super.
J'ai informé Guillaume du problème des convocations aux oraux. Du coup il demande que vous sachiez parfaitement le texte pour le lundi 2 juin en le travaillant avant. Nous pouvons nous voir le jeudi 29 qui est férié pour le faire chez moi, 32 rue du Stauffen, ou le samedi après-midi 31 mai après vos cours au lycée ou vous vous voyez au moment qui vous convient pour le travailler.( Informez-moi.)
Vous ne m'avez toujours pas donné votre avis sur le texte redécoupé en particulier Gabrielle, Solweig et Marie Charlotte.
Je vous envoie les consignes que Guillaume a envoyées aux techniciens de la CDE pour vous faire envie et pour que vous cherchiez de votre côté les accessoires qui pourraient convenir. J'attends toujours les musiques précises. Si vous pouvez les graver sur un CD ce serait super.
FICHE TECHNIQUE D’ON PURGE BEBE
DEMANDES AUX ELEVES
-Faire des propositions de costumes
et de maquillage dès lundi 2 juin
-Connaître son texte sur le bout
des doigts
-Revoir avant lundi le mouvement
général de chaque scène
BESOINS TECHNIQUES (Stéphanie, Bruno)
-Accessoires : une
table haute et trois chaises hautes comme dans le hall d’entrée du théâtre,
guéridon, nappe, pot, grosse calculatrice, un crâne, un plateau, un verre, deux
dictionnaires, 4 pots de chambre minimum, des chaînes et des crochets (de boucher
si possible).
-un micro sans fil
-4 à 6 chaînes au bout desquelles se
trouvent des crochets afin de suspendre les pots de chambre : on utilise
pour les chaînes les perches assez basses du Pommerat
-si c’est possible dégager le plus
possible la scène : n’avoir aucun pendrillon : désosser au maximum le
plateau
-déterminer les chansons sur
lesquelles vont se faire le play-back du groupe rock et d’Amy et des autres :
Rolling Stones, Marylin Manson.
COSTUMES (Stéphanie)
-l’univers rock du spectacle oriente
nos costumes vers un mélange des genres : les blousons de cuir son
évidemment les bienvenus, les chaussures types rangeo ou santiagues aussi, mais
aussi pourquoi pas des perruques un peu folles, des bijoux étranges. Il
faudrait qu’on aille avec les élèves dans l’entrepôt des costumes.
SON (Greg)
1 mettre un effet larsen puis un
effet coupure sur la musique du début
2. avoir en réserve des sons
bizarres, un peu stranges et psychédéliques
3. des applaudissements
4. bruit d’un pot de chambre qui vole
en l’air et qui casse
LUMIERE (Thierry)
-Principe général de la création
lumière sur On purge bébé : à
chaque nouvelle scène on bascule dans une autre ambiance lumineuse avec
une couleur dominante à chaque fois: aller du vif au blafard.
-Créer un espace lumière particulier
et bien découpé pour le faux groupe rock qui sera au fond à cour
-Disposer des rampes au sol en
avant scène, pour avoir un éclairage un peu angoissant quand les élèves
prennent à parti le public et se rapproche de lui
-Y a-t-il possibilité d’utiliser
une poursuite ? Et un stroboscope ?
-Usage finale du HMI à la face si
possible
Etude de Cendrillon ( Suite)
Le conte des contes :
Belle mère prend ses rêves pour
la réalité, maîtrise logique du destin : le hasard ne peut exister,
belle-mère à la limite du « concernement » ( notion psychiatrique),
rêve d’un destin à sa hauteur, réalisant l’image qu’elle se fait
d’elle-même : mo je sens qu’il va
se passer quelque chose de vrai… imaginaire= celui des contes de fée, archaïsme
sous les voiles de la femme moderne, irrationnel sous le matérialisme cf
prégnance fantasmatique de l’essayage des robes avec les cordes de Peteris
Vasks, étreinte du mannequin, désir du prince inconnu qu’elle a reproché plus
tôt à ses filles. Musique de Phil Glass pour la plongée dans la rêverie, suite
à la visite du roi, s’imagine que le prince est tombé amoureux d’elle, regard
vague, démarche de somnambule.
Deux malentendus du coup qui la
briseront : ridicule du costume XVIIIème siècle pour une fête très moderne
et déclaration au prince ; inadéquation des faits avec ce qu’elle avait
imaginé, mais ne suffit pas tout de suite à briser sa conviction de détenir la
vérité : insiste les deux fois, sortie de force. Enfermée dans son rêve,
dans le conte. D’où « conte des contes » expression de Pommerat sujet
le conte lui-même, où est le vrai ou est le faux ? Où est la vraie
vie ? Où est le mythe, le mensonge, l’histoire inventée ? Tous les personnages
vivent dans le conte. Belle mère, filles : cf réminiscence subliminale de
Grimm se ferait bien couper le pied pour
pouvoir voir le prince avant toutes les autres », père qui rêve d’une
nouvelle vie. Très jeune fille aussi survie de la mère, elle a « beaucoup
d’imagination » cf chanson du lundi matin l’empereur… pour éloigner les
cauchemars.
La fée un peu à part :
personnage merveilleux – mais peut surgir tout droit de l’imagination de
Sandra !-, n’a pas le monde du conte comme imaginaire, image
désacralisée : lassée par l’éternité, refusant d’utiliser ses vrais
pouvoirs, rêvant de la vie humaine, miroir inversé des autres
personnages : joie normales, premières fois, fragilité.
Roi : imagination aussi,
inventeur de la fable pour son fils, fiction initiale qui entraine sans doute
d’autres mini histoires chaque soir depuis 10 ans : « un nouveau
mensonge pour justifier qu’elle n’appelle pas »
Roi qui se veut une sorte de
grand enfant, qui entre chez les gens en se voulant simple « appelez-moi Jean-Philippe,
royaume conte de fantaisie cf celui de Fantasio ou le royaume de Popo dans
Léonce et Léna. Propre peur d’annoncer la mort de la mère, organise des fêtes, diversion.
le roi raisonne en terme sde conte cf deuxième intrusion dans la maison de
verre comme s’il avait lu Cendrillon !
Imaginaire du conte aussi dans la
tête des spectateurs, jeu avec la mémoire collective, cf costume sdu XViième
siècle qui nous renvoie à nos propres images du conte, attentes initiales, ironie. Discrètes citations :
pieds coupés, oiseaux, douze coups de minuit + déplacement des motifs du
conte : belle mère perdant une chaussure dans sa fuite ou prince qui
laisse une chaussure en cadeau, motif du verre : pantoufle de verre ou
vair…
Déplacement du merveilleux :
Conte dans toutes les
têtes : décalage du merveilleux qu’opère Pommerat. Il est dans les têtes
et Pommerat en retour prosaïse le conte : palais du Roi totalement normal
en contraste avec la maison de verre, fée pas créature merveilleuse : fume
comme un pompier, rate ses tours de magie, maladroite, brouillonne, se plaint
de son statut de fée, ne se sert de ses vrais pouvoirs que pour permettrai à
Sandra d’entendre les vraies paroles de sa mère à la fin. Réalisme de la
représentation.
Mais étrangeté se glisse
ailleurs : nimbe l’espace de la maison, sonorités de musique cf célesta et
orgue de verre, images inquiétantes : tête grossie à la loupe, visite des
chirurgiens, mode des grandes oreilles, tour des années 50 avec la boite
magique, les oiseaux qui se cognent et à la fin ne se cognent plus mais le
bruit persiste. Etrangeté de la fin brusque du phénomène sans explication.
Représentation modernisée au
réalisme apparent qui désamorce le merveilleux déplacé à l’intérieur de la
psyché des personnages : pas cadre narratif conventionnel, resurgit sur un
mode plus fantastique : inquiétante étrangeté du familier.
Effet de proche et de
lointain : dispositif global de narration de la pièce : voix de la
narratrice+ présence de l’homme qui fait des gestes pendant qu’elle
parle », mémoire qui rejoint l’immémorial du conte : indétermination
temporelle d’où ça parle, indétermination de la source : qui ?, voix
italienne Marcella Carrara, étrangeté du récit, langue oubliée revenant comme
étrangère, voix qui dématérialise, corps presque disparu, léger transparent
comme la plume, fragilité du verre. Distance d’un temps écoulé où se confondent
souvenirs réels et imaginaire collectif et archaïque, voix que nous imaginons.
Véritable narrateur homme muet que l’on voit sur le plateau « je peux
encore parler mais uniquement avec des gestes » disjonction entre parole
et image voix féminine et corps masculin. Mais pas de signes véritables, voix qui
permet d’interpréter : risque de l’imaginaire et du malentendu. Mots
projetés dans le spectacle comme imagination, défilant eau gré de leur
énonciation avec les nuages sur le fond de ciel bleu du mur de lointain. Figure
narratrice qui refuserait les mots, victime de leur ambigüité.
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