jeudi 31 décembre 2015

citation du jour

« Il faut effrayer le public, c’est tout, il sera alors intéressé et se mettra à réfléchir une fois de plus. » Anton Tchekhov

Très belle année 2016 à tous

Je vous souhaite à tous une année pleine de belles surprises, de découvertes, de  joie profonde, qui ne se ressent que lorsqu'on créée ensemble une œuvre qui nous engage tout entier et qui bouscule nos attentes,  et beaucoup d'amour aussi.

Pour ma part je vais tenter de dompter les monstres qui s'agitent en moi par le rire...

mercredi 30 décembre 2015

A propos de Sirènes de Pauline Bureau

Je n'ai pas pu voir le spectacle. J'aurais bien aimé que vous m'écriviez un petit mot... ou un long, pour me dire ce que vous en avez pensé. Ce serait gentil de m'envoyer du courrier et cela vous servirait aussi à mettre des mots sur votre ressenti.

Dossier sur le spectacle

Dossier Pièces démontées très complet

Entretien avec Roger Planchon, metteur en scène sur Par-dessus bord

L'INA propose des documents d'archives intéressants. L'un des premiers à mettre en scène la pièce est Roger Planchon. Voici ce qu'il en dit.


Roger Planchon est né à Saint-Chamond en 1931. Jeune employé de banque au sortir de la guerre, il court les caves lyonnaises où il déclame des poèmes de Baudelaire, Rimbaud, René Char, Jules Laforgue... Il suit des cours d'art dramatique et monte ses premiers spectacles dans des salles paroissiales.
Le 22 mai 1950, il fonde avec ses camarades de théâtre, la compagnie Que Vlo-ve, qui remporte en 1950 le premier du concours de théâtre universitaire et amateur de Mâcon. Après avoir créé, en 1952, le théâtre de la comédie à Lyon, on lui confie en 1957 le théâtre de la Cité ouvrière de Villeurbanne qui devient troupe permanente en 1959 et TNP en 1972.
Planchon y met en scène, entre autres, Tartuffe, George Dandin, l'Avare, Antoine et Cléopâtre, Henry IV, ainsi que ses propres œuvres (Gilles de Rais, Cochon noir, La Remise...). Figure majeure de la décentralisation théâtrale qu'il n'eut de cesse de promouvoir, Planchon s'est efforcé de bâtir, tout au long de sa carrière, un théâtre critique, engagé et populaire.
Il a également signé trois longs métrages : Dandin (1987), Louis, enfant roi (1993), et Lautrec (1998).
Roger Planchon est décédé à Paris en mai 2009.

Par-dessus bord, mise en scène de Christian Schiaretti

Mélissa et Patrice vous ont montré des extraits de la mise en scène de Par-Dessus Bord qui a fait date, celle de Christian Schiaretti.Interview de Schiaretti dans le Monde

 Un élève de terminale pourrait d'ailleurs proposer un approfondissement sur cette mise en scène avec analyse du spectacle. Créer une maquette de scénographie pour Par-Dessus bord ou des propositions d'affiche avec commentaire des choix faits pourraient aussi constituer un approfondissement. Tout le monde devrait m'avoir envoyé son thème d'approfondissement d'ailleurs.
Documents sur le site du TNP

quatre critiques sur le site théâtre contemporain

dossier avec notes d'intention

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rappel des spectacles jusqu'aux prochaines vacances mi février



 -Première de spécialité :
Amphitryon :  jeudi  4 février à 19h à la CDE
 
-Terminales de spécialité :
Amphitryon : mardi 2 février à 19h

-2 nde enseignement d’exploration ( cour du mardi) :
Salle Europe:La liste de mes envies : vendredi 8 janvier 20h 

-Secondes options facultative :
La liste de mes envies : vendredi 8 janvier 20h
Amphitryon : jeudi 28 janvier 19h à la CDE

-Première fac :
 CDE : The Great Disaster :  jeudi 14 janvier à 19h
-Term fac :
 CDE : The Great Disaster : jeudi 14 janvier à 19h

Je rappelle que comme vous êtes tous abonnés à la CDE , vous pouvez rajouter des spectacles qui ne figurent pas dans l'abonnement au même tarif en appelant la CDE.
Salle Europe  il y a généralement de la place et il suffit de s'y rendre.

mardi 29 décembre 2015

lundi 28 décembre 2015

Luc Tartar en résidence d'écriture dans un collège

Les premières de spécialité ont découvert cet auteur grâce à Laurent Crovella qui leur a proposé de lire S'embrasent et Roulez Jeunesse.
Parfois vous vous demandez ce que font les auteurs pour vivre de leur plume en dehors des publications, il font des ateliers d'écriture et sont parfois invités à être en résidence dans des établissements scolaires. Luc Tartar était ainsi en résidence au collège Rosa Bonheur à le Chatelet en Brie.
Voici le journal de Luc Tartar sur le site Remue.net

Bibliographie de Luc Tartar

mercredi 23 décembre 2015

Réécriture du conte aujourd'hui

Cendrillon a aujourd’hui 41 ans et suite à une histoire d’adultère, vient de quitter son Prince. Elle se tourne alors vers ses amies, elles-mêmes héroïnes de Contes de fées, elles-mêmes en crise. Il y a « Blanche-Neige », femme de député, débordée par ses nains et délaissée par son mari, « Peau d’Ane », jeune divorcée qui peine à finir sa thèse, « Clochette », vieille fée adepte des gigolos, et « La belle au bois dormant », à la vie gâchée par sa narcolepsie…

« Elles se marièrent et eurent beaucoup d’emmerdes » est un conte de fées moderne où les héroïnes de notre enfance ont quitté leur monde enchanteur et doivent affronter la réalité avec quelques difficultés... « Etre une femme libérée, tu sais, c’est pas si facile… »

episode 1


Hélène Le Gal est scénariste pour la télévision (« Fais pas ci, Fais pas ça », France 2, dont elle est également la directrice de collection) et pour le cinéma (« Les reines du ring « , Hélène Le Gal écrit également pour le théâtre. (Une de ses pièces, « La petite Sainte » a été jouée au Théâtre des Salinières de Bordeaux en 2011).


Avec :

Clémentine Saintoul, Julia Vaidis-Bogard, Lisa Schuster, Evelyne Guimmara, Nathalie Kousnetzoff, Marie Mosser, Marc Wels, Olivier Clavery, Jane Villenet, Martin Amic
Yvan De Monternant, Jacques Leplus, Régis Chaussard, Rémy Goutalier, Grégory Quidel, David- Henri Cohen, Fabien Gravillon

Bruitage : Sophie Bissantz
Equipe de réalisation : Clothilde Thomas, Eric Villenfin, Olivier Dupré, Philippe Carminatti

Assistante de réalisation : Maya Boquet
Les autres épisodes 

mardi 22 décembre 2015

Teaser ERwin Motor devotion

Extrait de Erwin Motor Devotion

Pour ceux qui ont besoin d'entretenir leur mémoire pour écrire leur analyse de spectacle.

Citation du jour proposée par Alexandre

 Antonin Artaud :
" L'action du théâtre comme celle de la peste est bienfaisante, car poussant les hommes à voir tel qu'ils sont, elle fait tomber le masque, elle découvre le mensonge, la veulerie, le bassesse, la tartufferie"

lundi 21 décembre 2015

Le Père Ubu vu par le comédien Denis Lavant

Abécédaire des personnages: Père Ubu

Le Père Ubu, "une enflure avec toute la sensibilité humaine", par Denis Lavant

Don Juan revient de guerre en tournée à Paris

Le spectacle que vous avez vu l'an dernier est actuellement en tournée à Paris et attire les faveurs de la presse et du public.Vous pouvez en parler dans vos carnets de bord de cette année et ce d'autant plus que vous avez au programme la réécriture par Horwarth du mythe de Figaro dans Figaro divorce..

Voici l'article du Monde:
Est-ce un effet de la confusion des genres, des réalités et des fantasmes, quel homme peut-il se reconnaître en Don Juan et être perçu comme tel par des femmes ? Dans la pièce de HORVATH, c'est l’inconscience, proche de la folie de DON JUAN qui se trouve à la porte de consciences de femmes. Le Don Juan qu'il met en scène au retour de la guerre de 14-18 est abattu, malade, il a une boule dans la gorge, une seule boussole pour avancer fiévreux, le souvenir de sa fiancée qu'il a abandonnée avant la guerre.
Au cours de ses tribulations, Don Juan antithèse d'Ulysse, qui ne retrouvera pas Pénélope, va rencontrer pas moins de 35 femmes auxquelles semble t-il, il ne pourra pas attacher d'importance parce que leur partition se trouve trop éloignée de son idéal forclos.
Le malheur des femmes nous dit HORVATH est que leur horizon est terrestre. Ces femmes qu'il découvre ont pris leur destin en mains, elles ont appris à se passer des hommes moralement et sexuellement, elles sont endurcies. Horvath ne leur fait-il pas dire : « La relation entre les sexes n'est plus du tout un problème, ce n'est rien qu'une fonction comme manger et boire ». Seule, une adolescente peut être véritablement tourmentée par le regard prédateur de Don Juan.
Et pourtant ces femmes qui aux yeux de Don Juan ne sont pas des vraies femmes, vibrent de toutes les manières. Elles pensent, elles agissent, elles se débattent, elles luttent pour vivre. Ce sont des infirmières, des veuves, des religieuses, des mères, des filles légères, elles tiennent même des propos politiques : « Et les millions de femmes dans les usines qui se fanent si jeunes, pour elles toutes , vous n'éprouvez aucun sentiment ? ! » s'exclame l'une d'elles. Tant il est vrai que pour Don Juan qui n'est pas un mythe, une femme digne de ce nom n'a pas le droit d'être laide.
HORVATH est contemporain d'un certain bouleversement de valeurs pendant la grande inflation 1919-1923, le malaise que porte en lui Don Juan, un homme du passé, fait partie de ces maladies de l'âme qui égarent l'esprit. Ne le sentait-il pas déraper l'esprit des hommes en Allemagne, sous l'emprise de l'idéologie nazie qui le conduit à s'exiler et à errer en Europe, avant de mourir bêtement assommé par une branche lors d'une tornade à Paris en Juin 1938. Une tornade qui évoque bizarrement la mort de ce Don Juan venu se recueillir sur la tombe de sa fiancée en pleine tempête de neige.
Pas de romantisme élégiaque, pas de manichéisme chez HORVATH. La modernité de son écriture est étonnante. Les propos que tiennent les femmes qui jalonnent la route d'un Don Juan en prise avec le vide, cette énorme béance que représente son amour manqué avec sa fiancée, il semblerait qu'il les a entendus lui même . Leur virulence, leur violence prosaïque éclairent par contraste, une féminité inattendue chez Don Juan. A la même époque, Strindberg témoignait notamment dans sa pièce « Le père » du désir d'un homme de faire éclater le carcan de sa virilité supposée.
Mais en foulant sa propre image, devant un bonhomme de neige, parce que cela fait partie de nos rêves, la figure de Don Juan exalte encore la mémoire amoureuse des femmes.
Les bourgeons sont secs sur cette figure hivernale de Don Juan, gelés, ils appellent les larmes mais également dans une embellie visionnaire, le printemps de nouvelles femmes sur la scène d'action, la scène politique.
La direction des comédiens est remarquable qui permet de rendre compte de cette présence extrêmement physique des femmes qui embrassent la vie à mains nues face à un Don Juan toujours ailleurs, exprimant la solitude d'un être perçu comme un fantôme, un étranger.
Belle performance des comédiennes, Carolina Pecheny, Jessica Vedel qui endossent les rôles de toutes ces femmes, superbe incarnation par Nils Öhlund d'un Don Juan dans les nuages avec pour seuls vis à vis, des femmes.
Dans une mise en scène de Guy-Pierre COULEAU, nécessairement dépouillée, les tableaux s’enchaînent avec fluidité mais on entend se cogner les rêves de Don Juan contre la réalité de ces femmes de façon très prégnante. Les femmes parlent à travers Don Juan, et leurs propos résonnent d'autant plus qu'elles se heurtent à son autisme.
La sensibilité d'HORVATH totalement lucide donne à voir à entendre, les êtres dans leur épaisseur et leurs fragilités de façon naturaliste . Qu'est-ce à dire, une branche qui se casse, un sarment qui se plante dans la terre, un sourire de Don Juan à travers le regard de femmes, c'est aussi beau et cela en dépit des guerres, le restera, qu'un rayon de soleil sur la neige.
Se rendre là-bas dans cette forêt de femmes qui attendent Don Juan, voilà une aventure très enrichissante, palpitante à laquelle nous convie cette représentation inspirée de « Don Juan revient de la guerre » profondément émouvante.
Evelyne Trân

dimanche 20 décembre 2015

Sur Vinaver, le metteur scène Sam Walter

Pour aider à la compréhension de Par-Dessus bord de Michel Vinaver, une remarque du metteur en scène Sam Walters qui a mis en scène Par-Dessus Bord:
"Il faut considérer les oeuvres de Vinaver comme des puzzles. quand on voit les morceuax dispersés, on ne comprend pas d'emblée quelle image ils pourront produire. Si on a envie de voir l'image très vite, ou si l'on insiste pour que le puzzle se fasse de façon trop méthodique, on n'y arrive pas. Peu à peu les choses se composent, et l'on se demande ensuite pourquoi on n'avait pas compris plus tôt! Et ce qui m'avait le plus passionné, en parlant avec Michel, c'était de me rendre compte que la vie elle-même fonctionne de cette façon.On ne reçoit pas les informations sur les gens que l'on rencontre dans l'ordre; au contraire, quelqu'un peut être en train de vous parler de choses tout à fait banales, et puis tout d'un coup, il vous donne une information à propos de sa première femme, ou de sa mère. L'image que nous construisons de tous ces gens arrivent pêle-mêle, sans respect de la chronologie. Pourquoi donc ne pas recevoir une pièce de théâtre de la même manière? toutefois, nous n'y sommes pas habitués."

Citation du jour

Après la visite de l'exposition sur Tristan Tzara au musée d'art moderne de Strasbourg:

"Homme approximatif te mouvant dans les à-peu-près du destin
avec un coeur comme valise et une valse en guise de tête

Homme approximatif comme moi comme toi lecteur
tu tiens entre tes mains comme pour jeter une boule
chiffre lumineux ta tête pleine de poésie"
Tristan Tzara

jeudi 17 décembre 2015

Citation du jour

La première émanant d'un élève est envoyée par Tom de première option fac:
"Le défaut de l'égalité, c'est que nous ne la voulons qu'avec nos supérieurs" Henri Becque

Petit mot pour les secondes option fac

Muriel et Mélissa m'ont dit que vous aviez bien avancé mercredi sur la bande annonce de La Nuit Electrique. Je me réjouis de pouvoir assister à la rentrée de janvier à votre travail.
Je vous souhaite de bonnes vacances. N'hésitez pas à me contacter par mail.
Christine Huckel

citation du jour

"La musique est un art de l'émotion: de cette sorte de mouvement qui nous a bercés avant notre douloureuse entrée dans l'existence, et qu'il nous arrive de retrouver dans la danse.La musique peut être gaie ou triste, heureuse ou lugubre. On peut aimer telle musique, et détester telle autre. mais dès qu'on est touché, quelque chose est immédiatement provoqué, qui s'appelle la joie: une émotion bouleversante." Philippe Lacoue-Labarthe;

mardi 15 décembre 2015

Michel Vinaver sur France Culture

Michel Vinaver dans l'actualité avec sa nouvelle pièce sur l'Affaire Bettancourt.
Au programme de Ping Pong ce soir Michel Vinaver, dramaturge et écrivain qui signe le texte de « Bettencourt boulevard ou une histoire de France » qui se joue jusqu’au 19 décembre au TNP de Villeurbane dans une mise en scène de Christian Schiaretti et qui sera repris du 20 janvier au 14 février au théâtre de la Colline à Paris.

A ses côtés Guillaume Gallienne, comédien, réalisateur et producteur sur France Inter qui publie «Ca peut pas faire de mal – La poésie », un livre accompagné de deux CD, deuxième ouvrage adapté de son émission, dont l’ambition est d’ajouter à l’acte de lire le plaisir d’entendre le texte interprété.
 L'émission

la nouvelle rubrique: citation du jour!

Pour rester un peu avec vous, même de loin, j'alimenterai la citation du jour mais vous pouvez m'en envoyer vous aussi. Je les mettrai en ligne.

Mardi 15 décembre:

"Le seul moyen de supporter l'existence, écrivait Flaubert, c'est de s'étourdir dans la littérature comme dans une orgie perpétuelle. Le vin de l'art cause une longue ivresse et il est inépuisable".

Actualité théâtrale: les élèves du TNS s'attaquent à Trust de Falk Richter

Je vous avais parlé de ce projet proposé aux élèves du TNS: quatre groupes différents travaillent sur le même texte de Falk Richter, auteur en résidence au TNS et avec qui Stanislas Nordey collabore depuis longtemps puisqu'ils vont créer ensemble au printemps Je suis Fassbinder.
Le texte s'intitule Trust et il faudra interroger sa polysémie.

Dans Trust, Richter s'interroge sur les façons dont les comportements humains sont affectés par la crise financière. Si nous ne pouvons plus avoir confiance dans la valeur de l'argent, pourquoi notre confiance ne serait-elle pas ébranlée dans notre vie sentimentale ?
Le texte est essentiellement constitué de monologues et de dialogues courts. Le dramaturge l'a mis en scène en 2010 avec la chorégraphe Anouk von Dijk qui y même chutes, glissades et scènes de retrouvailles.

L'article de Jean-Pierre Thibaudat vous permettra d'en comprendre un peu mieux le projet.

Il est important que les élèves de terminales option fac qui travaillent sur le thème de la représentation du monde du travail et de la crise dans le théâtre d'aujourd'hui connaissent le projet.

Extrait de Trust à la création

Biographie de falk Richter sur le site du TNS

Présentation du projet trust sur FR3

lundi 14 décembre 2015

Bravo aux premières de spécialités

Bravo pour le très beau travail que vous avez montré cet après-midi. J'ai entendu toute l'histoire, le choeur fonctionnait à merveille et dans les parties dialoguées, il y avait souvent beaucoup d'émotion, de force.
Ceux qui ne se sont pas déplacés ont eu tort et ceux qui ne pouvaient pas auront peut-être la chance de le voir repris au lycée. Cela ne dépend que de vous. Peut-être pour la journée Portes Ouvertes. Un seul bémol: tout le monde doit participer au rangement des loges et du plateau, nous n'étions plus que la moitié de la troupe à la fin.
Si vous avez des retours envoyez-les moi pour que je les mette en ligne. Des photos aussi.

Mot de Mme Scheidecker: "J'ai beaucoup apprécié la mise en scène et le jeu des élèves qui se sont donnés beaucoup de mal. Ils étaient très convaincants. Bravo à eux de ma part et à toute l'équipe."


Ma collègue du collège Molière, Mélanie Karch, vous transmets déjà cela:"
Nous avons vraiment apprécié le travail de tes élèves, leur aisance, leur présence sur scène."

dimanche 6 décembre 2015

Séance du 27 novembre par Elodie(Terminales)

Séance du 27.11.15
Aujourd’hui quatre stagiaires de 3ème sont venus assister et participer à notre séance.
Au début, nous nous sommes rassemblé pour parler de la pièce Erwin Motor de Magalie Mougel. Christine nous a présenté le texte avec sa structure très particulière, on y voit des phrases répétés, des caractères gras. Nous avons beaucoup discuté sur le sens de la pièce, le paradoxal, le 3ème sexe, la nudité, la société capitaliste, les lumières etc…que nous pouvons développer dans une analyse. Voici une question que nous pouvons nous poser après avoir vu le spectacle : Comment se révolter devant une situation d’oppression ?

Nous sommes ensuite tous allés au plateau. Tout d’abord nous devions imiter la danse du vieux Cadmos dans les bacchantes pour aider Clément à en faire encore plus. Ensuite, nous devions nous mettre par deux, l’un des deux ferme les yeux et joue l’aveugle, il doit se laisser guider par l’autre, suivre sa vitesse et sa direction. C’est un exercice de confiance, d’assurance, il faut se laisser faire et non refuser d’avancer. J’ai trouvé cela intéressant et j’ai bien aimé et ce n’était pas la première fois que je le faisais donc j’avais plus confiance ce qui n’était pas le cas la première fois, on se sent vraiment perdue et on a l’impression que les murs autours de nous se resserrent.
Nous nous sommes ensuite mis en cercle à part Kadir, Clément et PM qui eux devaient jouer la scène de Cadmos, Tirésias et Penthée et nous la raconter. Ils devaient ensuite rejouer la scène ( ce qui peut nous être demander au bac ) avec un registre actuelle, avec leurs mots : c’est la qu’on voit toute la difficulté du texte et la compréhension, si nous avons vraiment compris ce que nous disons, alors il ne devrait pas y avoir de grosses difficultés. Ils se débrouillaient bien même si ils restaient encore quelques incompréhensions.
Nous avons ensuite joué la fin de la pièce à partir des messagers suivis de la scène d’Agavé. Il n’y avait pas de problèmes particuliers peut être encore dans les transitions entre les scènes qui doivent être plus fluides et claires. Pour finir la séance, nous avons tous pris Cendrillon, et commencer à lire la pièce tous ensemble, chacun son tour. Je crois que nous sommes tous d’accord pour dire que cette réécriture de Pommerat est vraiment géniale et comique. J’ai hâte de me mettre au travail et de commencer à jouer. Pour la première séance nous devons tous réfléchir à des scènes qui nous intéressent et que l’on aimerait peut être présenté.

vendredi 4 décembre 2015

Disparition du metteur en scène Luc Bondy

Documentaire d'Arte

Luc Bondy était le directeur du théâtre de l'Odéon à Paris.

 ARTE rend hommage au metteur en scène Luc Bondy, directeur du Théâtre de l’Odéon depuis 2012, décédé le 28 novembre dernier. Né en Suisse, il avait grandi en France et partageait son activité entre l'Allemagne et la France. En 2010, il avait monté "Les chaises" de Ionesco à Nanterre. C'est là que fut tourné ce portrait d'un metteur en scène qui dirigeait les acteurs à voix basse.

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Fuck America Interview du comédien et metteur en scène

article intéressant sur un blog

Dans le Journal la Terrasse:
Qui est Jakob Bronsky ?
Haïm Menahem : Jakob Bronsky, fils d’une famille rescapée par miracle de la catastrophe, émigre en Amérique en 1950. Débarqué à New York, Jakob n’a qu’une obsession : écrire son histoire dans sa langue natale, l’allemand, pour retrouver une mémoire trouée et écrire son livre, Le Branleur, qui le rendra célèbre dans ce pays où seule la réussite compte. Il va survivre en enchaînant  des boulots minables au milieu des laissés-pour-compte du rêve américain. Dans ce roman autobiographique, l’auteur raconte son histoire de survivant des ghettos à travers le personnage de Jakob, son double, – « écrivain allemand d’origine juive dans un pays étranger, un pays que je ne comprends pas et qui ne me comprend pas ». Hilsenrath s’appuie sur des situations déjantées et loufoques pour faire entendre une parole rare, un témoignage hors norme sur cette tragédie.
Comment caractérisez-vous la langue d’Edgar Hilsenrath ?
H. M. : Hilsenrath parle de la Shoah avec une grande singularité en déployant une écriture burlesque, délurée, percutante ; avec des bouffées de dérision et des moments hallucinatoires qui rendent le héros du livre, Jakob Bronsky, à la fois drôle et vivant. Une langue  sans détour, sans mélo, sans aucun tabou, et qui laisse la place à une grande humanité. D’aucuns pourraient qualifier son écriture de crue et simpliste, mais au fur et à mesure du déroulement de l’histoire transparait la cruauté et la simplicité d’une tragi-comédie.

« Une langue sans détour, sans mélo, sans aucun tabou, et qui laisse la place à une grande humanité. »

Comment rendre compte sur scène de l’ironie féroce de l’écriture ?
H. M. : En faisant confiance à l’écriture vivante de l’auteur lorsqu’il dépeint les aventures de Jakob Bronsky : ses pensées, ses obsessions, ses fantasmes sexuels, sa vie d’exilé sur cette terre promise américaine…
Quels sont vos partis pris de jeu et de mise en scène ?
H. M. : Seul, comme Hilsenrath et son double Bronsky lorsqu’ils écrivent, dans ce rapport de solitude que les auteurs affrontent. Un choix qui s’est imposé de lui-même : une seule et même « figure » restitue cette parole. Quant à l’espace, il est minimaliste, épuré, avec au sol, posées comme une figure géométrique aléatoire, des feuilles de papier où est inscrite la parole d’Hilsenrath étalée dans l’espace ;l’écriture comme support de jeu dans cet espace. La musique de David Rueff très présente sur scène apporte  un souffle, des respirations, un dialogue avec le texte et symbolise une Amérique loin des tonalités attendues. J’ai voulu faire entendre sur un plateau de théâtre cette parole singulière, la dimension tragique de cette histoire forte et burlesque.
Propos recueillis par Agnès Santi

Fuck America d'Hilsenrath par Haim Menahem

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jeudi 3 décembre 2015

Les Noces de Figaro à Berlin ( Terminales spe)

Programme Arte NOces de Figaro juqu'au 16 février.
La pièce est au programme avec le Mariage de Figaro de Beaumarchais et Figaro divorce d'Horwardt .
Profitez des vacances pour regarder. Les sous titres aident à comprendre.

 Alors que Figaro et Suzanne préparent leurs noces, le comte Almaviva est prêt à tout afin de séduire la future mariée...Le chef Gustavo Dudamel et le metteur en scène Jürgen Flimm mènent grand train le formidable imbroglio mozartien, retransmis en direct du Théâtre Schiller de Berlin. Avec les interprétations magistrales de la soprano Anna Prohaska et du baryton Lauri Vasar.