Un blog pour les élèves des options théâtre du Lycée Camille Sée à Colmar
dimanche 28 juin 2020
S'inscrire au Conservatoire de Colmar
Si vous avez pour projet de devenir comédien ou metteur en scène professionnel, en parallèle de votre spé théâtre, inscrivez-vous au Conservatoire de théâtre de Colmar: https://conservatoire.colmar.fr/?fbclid=IwAR3Ng_0kzXDTpVVmPfB3jIg7TkyCqTi8Zvi9NbT9iSO7qZXPhgMjS61y7z8
Présentation de la saison théâtrale du TNS
Pour tous ceux qui seront étudiants à Strasbourg, n'oubliez pas de vous abonner en profitant des tarifs étudiants: Programmation 2020/2021
samedi 27 juin 2020
La programmation de la Comédie de Colmar est en ligne
Terminales, explorez, regardez ce qui vous est proposé et dites-moi ce qui vous plairait pour la saison prochaine:
Programmation de la Comédie de colmar
Programmation de la Comédie de colmar
La programmation de la salle Europe pour 2020/2021 est en ligne
Programmation de la salle Europe en ligne
Terminales de l'an prochain, faites-moi savoir s'il y a des spectacles qui vous intéressent.
Terminales de l'an prochain, faites-moi savoir s'il y a des spectacles qui vous intéressent.
jeudi 25 juin 2020
Woyzeck de Buchner mise en scène de Thomas Ostermeier en intégrale
A voir pour les Terminales, cette mise en scène extraordinaire dont nous avions regardé des extraits. A découvrir pour les premières.
Woyzeck
Truffée de nombreuses scènes muettes inventées, composée comme un scénario de film par Thomas Ostermeier et l'auteur Marius von Mayenburg, cette mise en scène physique enrôle l'onirisme désenchanté de Woyzeck, pièce fragmentaire de Georg Büchner (1813-1837), dans une critique sociale du temps présent.
Woyzeck
Truffée de nombreuses scènes muettes inventées, composée comme un scénario de film par Thomas Ostermeier et l'auteur Marius von Mayenburg, cette mise en scène physique enrôle l'onirisme désenchanté de Woyzeck, pièce fragmentaire de Georg Büchner (1813-1837), dans une critique sociale du temps présent.
Âgé
de trente-cinq ans, Thomas Ostermeier est un metteur en scène de
l'engagement. Physique et politique. Chacune de ses mises en scène
engage le corps de ses comédiens de manière totale. Chaque spectacle,
issu du répertoire ou de l'avant-garde, inspiré par le tumulte de
l'histoire individuelle ou collective, convoque l'ensemble du corps
social. Son théâtre direct, frontal et ciselé est celui de la
quotidienneté : comédie des apparences des couples de la nouvelle classe
dominante (Maison de poupée), lutte acharnée des parias des “cités” (Woyzeck), ultramoderne solitude des femmes orphelines de la guerre économique (Concert à la carte), jeunesse perdue et frondeuse en quête d'absolu (Disco Pigs)...
Héritier inspiré de la tradition du
Berliner Ensemble de Bertolt Brecht et de la pédagogie de Constantin
Stanislavski et de Vsevolod Meyerhold, Thomas Ostermeier a fait ses
premières armes en tant que comédien, puis en étudiant la mise en scène à
l'Ecole supérieure d'art dramatique Ernst Busch de Berlin. C'est dans
le chantier de cette “capitale de la douleur” européenne en pleine
réunification qu'il installe en 1996 la “Baracke”, ensemble de
préfabriqués abrités par le Deutsches Theater, qui devient le
laboratoire de toute une nouvelle génération d'auteurs, d'acteurs et de
metteurs en scène. Performances exigeantes et provocantes, dramaturgies
et écritures résolument contemporaines : c'est dans la confrontation
avec ses “pères” artistiques qu'il obtint la reconnaissance de ses pairs
et de la critique. En 1999, alors que s'achève l'aventure de la Baracke
qui enflamme un nouveau public, le Festival d'Avignon l'invite à
présenter Sous la ceinture de Richard Dresser, Shopping and fucking de Marc Ravenhill et Homme pour homme
de Bertolt Brecht à la Baraque Chabran, témoignages remarqués d'un
collectif artistique caractéristique du théâtre germanique. Depuis 1999,
Thomas Ostermeier codirige la Schaubühne, l'un des principaux théâtres
de Berlin, qu'il cherche à ouvrir au public des non-initiés.
En 2001, il présente la Révolution à Avignon, avec la Mort de Danton
(1835) de Georg Büchner, pièce d'un éternel « jeune auteur », dit-il,
auquel celui qui n'a cessé de monter les textes de la nouvelle
génération rêve de s'affronter. Brecht, Ibsen, Büchner, mais aussi
Maeterlinck : les auteurs du répertoire dont il transpose les pièces au
cœur de notre actualité correspondent aussi bien à l'univers de Thomas
Ostermeier que les contemporains qu'il a mis en scène, tels Sarah Kane,
Biljana Srbljanovic, Jon Fosse ou encore Marius von Mayenburg, auteur
associé de la Schaubühne. La scène allemande et européenne trouve en
Thomas Ostermeier une voix possible pour renouveler un théâtre ancré
dans la réalité. Celle d'une “vieille Europe” pacifiée mais déboussolée
et divisée, qui cherche son chemin loin des promesses éventées du rêve
américain. Celle des personnages de théâtre – auxquels Thomas Ostermeier
souhaite redonner vie et couleur, afin d'accrocher le spectateur. Il
fait le pari de l'art et de l'union, « car le théâtre que nous aimons,
dit-il, consiste à réunir, alors que le monde d'aujourd'hui conduit à
séparer ».
Voici le soldat Woyzeck, ce personnage
torturé de la pièce fragmentaire de Georg Büchner (1813-1837), transposé
dans un no man's land de la périphérie des grandes villes européennes.
Autres temps, autres mœurs. Si les casernes se sont éloignées de notre
quotidienneté, des “cités” se sont érigées, où se perpétuent une
hiérarchie et une violence qui n'ont parfois rien à leur envier. Une
énergie et une vitalité aussi, héritées de la grande tradition du
cabaret allemand, que ce spectacle exalte jusqu'au paroxysme, quelque
part entre folie et féerie. Car « le monde est fou ! Le monde est beau !
», s'égosille Woyzeck. Domestiqué par son supérieur, trompé par sa dame
de cœur, tourmenté par un médecin lui-même malade de la science
expérimentale et de la raison instrumentale, ce pauvre hère que la vie
désespère vacille, tourbillonne et déraisonne. Une humanité rageuse
rongée par le fric barbote près d'une baraque à frites : bastons brut de
béton, mais aussi chaleur et clameurs, chansons et scansions des
rappeurs... le cerveau de Woyzeck n'est plus que le siège du chaos
humain et urbain. Un meurtre va se commettre, un meurtre comme « nous
n'en avons pas eu un pareil depuis longtemps ».
Distribution
- Auteur Georg Büchner
- Metteur en scène Thomas Ostermeier
- Scénographie Jan Pappelbaum
- Costumes Almut Eppinger
- Musique Niclas Ramdohr
- Dramaturgie Marius von Mayenburg
- Lumières Urs Schönebaum
- Interprétation Erwin Bröderbauer, Bruno Cathomas, Lars Eidinger, Christina Geiße, Ruud Gielens, Josef Hoffmann, Udo Kroschwald, Ronald Kukulies, Paul Matzke, Linda Olsansky, Niklas Polhans, Felix Römer, Mai-Ly Schaparenko, Mai-Nam Schaparenko, Detlev Schmitt, Kay Bartholomäus Schulze, André Szymanski, Martin Winkel et “Patrock” Patrick Schulze, “Rico” Enrico Schwarz, “Sancho” Christian Garmatter, “Hawk” Ralf Habicht et un rappeur français
- Captation Hannes Rossacher, Compagnie des Indes
lundi 22 juin 2020
Kadir ERsoy, première année au TNS
Interview de Kadir Ersoy, un ancien élève du lycée Camille See qui vient de finir sa première année au TNS:
Interview de Kadir sur sa première année au TNS
Interview de Kadir sur sa première année au TNS
Evaluation en Terminale
Évaluation
Les épreuves du baccalauréat, qui prennent appui sur le
programme limitatif défini annuellement et sur un parcours de spectateur d’au
moins neuf spectacles, constituent avec l’épreuve orale terminale le point
d’aboutissement des évaluations de la classe terminale.
Une évaluation continue
des acquis et de la progression des élèves au long de l’année est cependant
nécessaire.
·L’acquisition
d’une culture théâtrale
En cours d’année, l’évaluation de productions écrites
régulières, de types et de formats variés, entraîne l’élève aux épreuves
écrites du baccalauréat. En lien avec le programme limitatif annuel, elle
enregistre les progrès dans l’acquisition d’une culture théâtrale approfondie.
De façon régulière, le professeur propose de lire des textes patrimoniaux et
contemporains, des textes dramatiques et théoriques, qui peuvent donner lieu à
diverses formes d’évaluation: exposé, élaboration de documents de synthèse à
destination de la classe, devoir sur table visant à la restitution de
connaissances ou à l’analyse de documents textuels, iconographiques,
audiovisuels connus ou nouveaux.
·La
pratique artistique
L’évaluation d’un enseignement de spécialité de théâtre
se fonde avant tout sur la pratique régulière qui explore les deux objets au
programme limitatif. Elle mesure les processus de création engagés, les progrès
réalisés au plateau, la proposition de fin de projet et tient compte des prises
de risques même lorsqu’elles se soldent par des «ratages».
L’investissement au
service du projet collectif, en particulier l’écoute des partenaires, les
propositions faites, les retours sur le travail des uns et des autres, sont
également pris en compte dans l’évaluation de la pratique artistique.
·Le carnet
de bord
À côté des exercices d’entraînement aux épreuves écrites
du baccalauréat, le carnet de bord est un véritable outil de recherche, de
création et de réflexion et demeure un instrument privilégié́ de l’évaluation en
classe terminale. Dans ce carnet, l’élève consigne la mémoire de son travail
personnel, il y construit aussi un regard réflexif sur le travail du groupe. Il
reporte dans ce carnet l’évolution de son rapport sensible aux objets du
programme limitatif; il analyse la mise en œuvre spécifique du projet, les
avancées de la réflexion dramaturgique, la diversité des documents convoqués
pour développer un univers thématique et esthétique, sous la forme de synthèses
du travail en cours. Il adjoint diverses remarques personnelles qui
construisent un point de vue personnel et réfléchi sur les objets étudiés et la
façon de les aborder.
L’élève présente des ébauches ou des formes plus abouties
de création à propos des objets du programme limitatif qui peuvent prendre la
forme de croquis de scénographie ou de costumes, d’indications de jeu ou
d’écriture, de réflexions dramaturgiques, de propositions de mise en scène, de
films ou de vidéos, etc. Il garde enfin trace des recherches qu’il effectue
pour l’étude du programme limitatif (lexique spécifique, repères historiques et
notionnels, documents iconographiques, analyse de spectacles vus, de temps de
travail pratique, de textes lus de manière cursive, références des sites
internet consultés).Outre les questions liées au travail pratique sur les
œuvres du programme limitatif, l’élève garde mémoire dans son carnet de bord
des spectacles vus tout au long de l’année et de la réception qu’il en a eue.La
forme de ce carnet est choisie par l’élève (papier, numérique) en accord avec
le professeur. Grâce au carnet de bord, l’évaluation du travail et des progrès
est conjointement le fait de l’élève, du professeur et de l’artiste partenaire.
Sans être évalué pour lui-même dans le cadre des épreuves du baccalauréat, le
carnet de bord l’accompagne lors de l’épreuve orale terminale et l’élève peut
prendre appui sur lui.
Compétences travaillées en Terminales
Compétences travaillées
·Compétences
pratiques
L’élève est capable, autour des questions mises au
programme:-de
s’engager avec rigueur dans un projet collectif, d’écouter ses partenaires, et
de faire avancer le travail commun par ses connaissances et ses propositions;
-de
participer, pour une ou plusieurs de ses composantes (jeu obligatoirement, mais
aussi éventuellement scénographie, son, musique, lumière, vidéo...), à
l’élaboration d’un projet théâtral, qu’il présente devant un public;
-de
s’impliquer dans une situation de jeu nouvelle en mettant en œuvre une démarche
de création adaptée
;-d’analyser
son travail de plateau, celui de ses partenaires de jeu à l’aune de ses
connaissances théâtrales et dramaturgiques et de sa pratique de spectateur;
-de
développer son autonomie artistique et de faire des propositions;
-de mobiliser sa culture
théâtrale, ses connaissances et ses acquis théoriques et de les mettre au
service de ses propositions scéniques Compétences culturelles
L’élève est capable:-d’approcher
les questions au programme dans leurs enjeux esthétiques et historiques;
-d’envisager
les œuvres ou spectacles au programme dans leurs enjeux sociaux, au sens large,
et le rapport du théâtre au monde qu'elles impliquent;-de mettre en perspective les
questions au programme dans un contexte théâtral et dramaturgique élargi;
-de
décrire les composantes d’un spectacle et leur fonctionnement, de repérer les
enjeux d'une démarche théâtrale, en utilisant le vocabulaire spécifique du
théâtre;
-de
réfléchir sur les processus de création et sur leur incidence sur le spectacle;
-d'interroger
la dramaturgie et les modes de composition d’un spectacle
-d’observer
la représentation théâtrale comme un événement performatif, éphémère et unique,
situé dans un temps et un lieu donnés et devant un public donné;
-de
mettre en œuvre ses connaissances globales sur le théâtre pour situer, décrire,
analyser un texte (dramatique ou théorique) ou un document lié à une
représentation image, captation, bande son...) ou un spectacle vu.
·Compétences
méthodologiques
L’élève est capable:-de
formuler son expérience sensible d’un spectacle, de la partager en classe avec
celle des autres, de développer un point de vue personnel argumenté et de
débattre;
-de
proposer une analyse orale ou/et écrite du travail de plateau et des spectacles
vus;
-de
lire un texte de théâtre en relation avec des questions de représentation;
-d’analyser en tant que telle
une archive liée à un spectacle
-de
maîtriser la prise de parole publique.
L'été se prépare à la comédie de Colmar: le programme courts circuits
Reportage sur les formes brèves que la CDC est entrain de préparer pour juillet et septembre:
Courts-circuits
Courts-circuits
Le monde de la culture a été
particulièrement touché par la crise sanitaire que nous venons de
traverser. Dans les théâtres notamment, il faut donc redoubler de
créativité pour renouer avec le public et proposer à nouveau des moments
d’évasions. À la Comédie de Colmar, l’équipe artistique a donc planché
sur une programmation adaptée aux nouvelles normes sanitaires :
« Courts-circuits / Circuits Courts ».
Trois pièces courtes, chacune portée par un seul comédien sur scène, sont ainsi en cours de création pour être jouées dès cet été face à un public réduit, et un peu partout, y compris chez l’habitant. Nos caméras se sont faufilées dans les coulisses de la Comédie pour assister aux répétitions de l’une d’entre-elles.
Trois pièces courtes, chacune portée par un seul comédien sur scène, sont ainsi en cours de création pour être jouées dès cet été face à un public réduit, et un peu partout, y compris chez l’habitant. Nos caméras se sont faufilées dans les coulisses de la Comédie pour assister aux répétitions de l’une d’entre-elles.
dimanche 21 juin 2020
1ères: consignes pour la performance de demain
Apportez chacun un petit sachet avec de la farine.
Préparez une phrase de la Cerisaie ou de Roberto Zucco que vous puissiez dire.
Ines, apporte ta petite sono portative si tu peux.
Adieu 2020, Bonjour 2021 ( titre modifiable encore)
Etapes de la performance:
Défilé funéraire du cercueil de 2020 fabriqué avec une boite en carton par Emma que l'on se passera d'arrière en avant.
Cercueil déposé sur un tréteau par tous.( une chaise)
Cercle tout autour:
S'inscrire soi-même dans un cercle de farine, symbole des cendres du deuil.
On dépose à tour de rôle un objet, une phrase, un texte évoquant 2020 ( cela peut être un extrait de Roberto Zucco ou de la Cerisaie. Apportez votre objet)
Chorégraphie ( voir votre réseau de groupe)
sur Anissa de Wejdene
Chanson: nouvelles paroles:
Tu parles avec 2020,
Mais moi je suis 2021
Tu prends tes masques sales
et tu hors de ma vie
Je n'ai pas le covid
jle jure sur ma vie
2020 c'est terminé ( répété quatre fois)
Recouvrir le cercueil d'un tissus noir.
Se retourner et dire vive 2021 en faisant exploser des paillettes et en dansant (version courte)
Nous essaierons d'allonger un peu la performance, peut-être en filmant vos "moments de liberté"
ou en les présentant sous forme d'un dialogue.
La séance prochaine nous prendrons le temps de finaliser la performance avant de la montrer ou plus probablement de la filmer. ( Emma a demandé à Myriam si elle avait envie de filmer et elle est d'accord pour le faire.
Préparez une phrase de la Cerisaie ou de Roberto Zucco que vous puissiez dire.
Ines, apporte ta petite sono portative si tu peux.
Adieu 2020, Bonjour 2021 ( titre modifiable encore)
Etapes de la performance:
Défilé funéraire du cercueil de 2020 fabriqué avec une boite en carton par Emma que l'on se passera d'arrière en avant.
Cercueil déposé sur un tréteau par tous.( une chaise)
Cercle tout autour:
S'inscrire soi-même dans un cercle de farine, symbole des cendres du deuil.
On dépose à tour de rôle un objet, une phrase, un texte évoquant 2020 ( cela peut être un extrait de Roberto Zucco ou de la Cerisaie. Apportez votre objet)
Chorégraphie ( voir votre réseau de groupe)
sur Anissa de Wejdene
Chanson: nouvelles paroles:
Tu parles avec 2020,
Mais moi je suis 2021
Tu prends tes masques sales
et tu hors de ma vie
Je n'ai pas le covid
jle jure sur ma vie
2020 c'est terminé ( répété quatre fois)
Recouvrir le cercueil d'un tissus noir.
Se retourner et dire vive 2021 en faisant exploser des paillettes et en dansant (version courte)
Nous essaierons d'allonger un peu la performance, peut-être en filmant vos "moments de liberté"
ou en les présentant sous forme d'un dialogue.
La séance prochaine nous prendrons le temps de finaliser la performance avant de la montrer ou plus probablement de la filmer. ( Emma a demandé à Myriam si elle avait envie de filmer et elle est d'accord pour le faire.
samedi 20 juin 2020
happening à Strasbourg par des artistes place Kleber sur le même principe que la nôtre
Sur le même modèle que ce que nous avons inventé lundi dernier: Happening des artistes à Strasbourg
jeudi 18 juin 2020
Classe préparatoire à la Filature 18-24 ans
Candidatez ! #ClassePrépa à Mulhouse pour les 18-24 ans
Il est encore temps de postuler !
👏Inscription ouverte jusqu'au 30 juin !
Il est encore temps de postuler !
👏Inscription ouverte jusqu'au 30 juin !
Vous avez entre 18 et 24 ans ?
Vous rêvez d’être acteur·trice en intégrant une École de théâtre ?
Votre situation sociale freine vos ambitions ?
La classe préparatoire théâtre est pour vous !
Une formation gratuite, sur 1 année, dispensée par des professionnels pour préparer les concours d'entrée aux Écoles Supérieures d'Art Dramatique.
👉 https://www.lafilature.org/lafilature/classe-preparatoire/
Blandine Savetier, metteure en scène associée au TNS, est la responsable pédagogique de cursus (cours d'interprétation, de chant, travail corporel, apports théoriques,...) conçu avec La Filature, Scène nationale - Mulhouse et le TNS
Avec le soutien de la Région Grand Est, la DRAC Grand Est, la Ville de Mulhouse, la Fondation François Schneider, Université de Haute-Alsace
Vous rêvez d’être acteur·trice en intégrant une École de théâtre ?
Votre situation sociale freine vos ambitions ?
La classe préparatoire théâtre est pour vous !
Une formation gratuite, sur 1 année, dispensée par des professionnels pour préparer les concours d'entrée aux Écoles Supérieures d'Art Dramatique.
👉 https://www.lafilature.org/lafilature/classe-preparatoire/
Blandine Savetier, metteure en scène associée au TNS, est la responsable pédagogique de cursus (cours d'interprétation, de chant, travail corporel, apports théoriques,...) conçu avec La Filature, Scène nationale - Mulhouse et le TNS
Avec le soutien de la Région Grand Est, la DRAC Grand Est, la Ville de Mulhouse, la Fondation François Schneider, Université de Haute-Alsace
mercredi 17 juin 2020
Moment de plus grande liberté: proposition d'Anaïs
Pour exprimer mon moment de liberté, j’ai choisi un
jour où je me suis sentie vraiment apaisée.
Ce moment était un jour d’été durant mes vacances en Grèce. J’étais accompagnée de mes frères et de ma mère et nous avions décidé de faire une sortie en bateau. C’était vraiment incroyable. A bord du bateau, les cheveux au vent, le regard et l’ouïe hypnotisés par les vagues, annonçait déjà la liberté. Je me souviens m’être réellement sentie comme en sécurité, car j’étais entourée des personnes que j’aimais, et je vivais un moment magique. Au cours de notre escapade, nous avons eu la chance de voir des dauphins. C’était incroyablement dépaysant, et de voir ces derniers nager et sauter me rendait profondément heureuse puisqu’ils étaient également synonymes de liberté. Nous avons fait un premier arrêt, prêt d’une crique, où nous pouvions sauter à partir du bateau. Le fait de se lâcher dans le vide, puis de s’enfoncer dans l’eau en arrivant, c’était vraiment une sensation étrange. J’avais un certain contrôle lorsque j’ai sauté et pourtant au moment où j’ai décollé, je ne maitrisais plus rien. C’était comme si je volais, et lorsque j’ai atterri dans l’eau et que je suis descendue dans les profondeurs, j’ai eu l’impression de descendre loin, mais je me sentais protégée, j’étais comme dans une bulle et je ne vivais que le moment présent.
Ce moment était un jour d’été durant mes vacances en Grèce. J’étais accompagnée de mes frères et de ma mère et nous avions décidé de faire une sortie en bateau. C’était vraiment incroyable. A bord du bateau, les cheveux au vent, le regard et l’ouïe hypnotisés par les vagues, annonçait déjà la liberté. Je me souviens m’être réellement sentie comme en sécurité, car j’étais entourée des personnes que j’aimais, et je vivais un moment magique. Au cours de notre escapade, nous avons eu la chance de voir des dauphins. C’était incroyablement dépaysant, et de voir ces derniers nager et sauter me rendait profondément heureuse puisqu’ils étaient également synonymes de liberté. Nous avons fait un premier arrêt, prêt d’une crique, où nous pouvions sauter à partir du bateau. Le fait de se lâcher dans le vide, puis de s’enfoncer dans l’eau en arrivant, c’était vraiment une sensation étrange. J’avais un certain contrôle lorsque j’ai sauté et pourtant au moment où j’ai décollé, je ne maitrisais plus rien. C’était comme si je volais, et lorsque j’ai atterri dans l’eau et que je suis descendue dans les profondeurs, j’ai eu l’impression de descendre loin, mais je me sentais protégée, j’étais comme dans une bulle et je ne vivais que le moment présent.
A ce moment-là tu es seule dans une bulle, c’est un
court instant, mais j’avais vraiment une vraie sensation de bien-être. Puis après
avoir repris le bateau, j’ai été à nouveau fascinée par les vagues, et le
couché de soleil qui les accompagnait, nous nous somme arrêtés sur une petite
plage où des locaux nous attendaient. Mes frères, ma maman et moi avons
commencé par nous baigner sous les derniers rayons de soleil. Nous admirions
cette belle vue, et étions reconnaissant des moments fantastiques que nous
vivions. Pour finir cette belle journée, nous avons dégusté
des produits locaux qui avaient été préparés spécialement pour nous. C’était un
moment vraiment sympa, puisque nous découvrions la culture à travers la
nourriture mais également à travers le chant que les locaux nous chantaient.
Ainsi nous nous sommes quittés sur un moment vraiment merveilleux, car tous les
passagers du bateau et les locaux ont chanté et danser le sirtaki. C’était beau
de nous voir tous uni, et heureux.
Je me suis sentie vraiment libre lors de cette
journée, tout d’abord à cause du dépaysement, mais également car je vivais un
moment inoubliable auprès de ma famille. Mais aussi car je me sentais vivre. Et
surtout car nous reflétions tous la joie, nous étions unsi bien que nous ne
nous connaissions pas, et nous étions tous loin des problèmes, j’ai pu m’évader
et penser au moment présent lors de cette journée.
Mais, cette
sensation je peux également la vivre durant d’autre instant. C’est vrai que
pendant cette journée je me suis sentie particulièrement libre, cependant j’ai
la chance de vivre cette liberté dans des moments plus simples mais tout aussi
intenses. Lorsque je danse, ou que je joue du théâtre, j’ai ce sentiment de
liberté, car je m’évade et je fuis la réalité. Et c’est comme si pendant ces
quelques instants je créais ma propre réalité.
lundi 15 juin 2020
Premières séance du lundi 15 juin: prévisions pour celle du 22 juin
étaient présents Emma, Manon, Anaïs, Claire, Eugénie, Alexandre, Louis.
Mais tout le monde peut se greffer lundi prochain sur la trame inventée.Ce serait bien qu'un maximum d'élèves vienne lundi prochain afin de clore l'année sur une mini-création.
Comme annoncé, nous avons essayé de bâtir ensemble la trame d'une performance sur le modèle de Enterrer les morts, réparer les vivants ( voir article sur le sujet) que nous avons appelée Adieu 2020, Bonjour 2021 ( titre modifiable encore)
Etapes de la performance:
Défilé funéraire du cercueil de 2020 fabriqué avec une boite en carton par Emma que l'on se passera d'arrière en avant.
Cercueil déposé sur un tréteau par tous.
Cercle tout autour
S'inscrire soi-même dans un cercle de farine, symbole des cendres du deuil.
On dépose à tour de rôle un objet, une phrase, un texte évoquant 2020 ( cela peut être un extrait de Roberto Zucco ou de la Cerisaie)
Chorégraphie ( voir votre réseau de groupe)
sur Anissa de Wejdene
Chanson: nouvelles paroles:
Tu parles avec 2020,
Mais moi je suis 2021
Tu prends tes masques sales
et tu hors de ma vie
Je n'ai pas le covid
jle jure sur ma vie
2020 c'est terminé ( répété quatre fois)
Recouvrir le cercueil d'un tissus noir
Se retourner et dire vive 2021 en faisant exploser des paillettes (version courte)
(Les moments de liberté objets d'une sorte de dialogue, mais nous n'avons pas tout à fait réussi à intégrer cette séquence à la suite de la précédente.)
La séance prochaine nous prendrons le temps de finaliser la performance avant de la montrer ou plus probablement de la filmer. ( Emma va demander à Myriam si elle a envie de filmer, sinon je trouverai quelqu'un pour e faire.)
Mais tout le monde peut se greffer lundi prochain sur la trame inventée.Ce serait bien qu'un maximum d'élèves vienne lundi prochain afin de clore l'année sur une mini-création.
Comme annoncé, nous avons essayé de bâtir ensemble la trame d'une performance sur le modèle de Enterrer les morts, réparer les vivants ( voir article sur le sujet) que nous avons appelée Adieu 2020, Bonjour 2021 ( titre modifiable encore)
Etapes de la performance:
Défilé funéraire du cercueil de 2020 fabriqué avec une boite en carton par Emma que l'on se passera d'arrière en avant.
Cercueil déposé sur un tréteau par tous.
Cercle tout autour
S'inscrire soi-même dans un cercle de farine, symbole des cendres du deuil.
On dépose à tour de rôle un objet, une phrase, un texte évoquant 2020 ( cela peut être un extrait de Roberto Zucco ou de la Cerisaie)
Chorégraphie ( voir votre réseau de groupe)
sur Anissa de Wejdene
Chanson: nouvelles paroles:
Tu parles avec 2020,
Mais moi je suis 2021
Tu prends tes masques sales
et tu hors de ma vie
Je n'ai pas le covid
jle jure sur ma vie
2020 c'est terminé ( répété quatre fois)
Recouvrir le cercueil d'un tissus noir
Se retourner et dire vive 2021 en faisant exploser des paillettes (version courte)
(Les moments de liberté objets d'une sorte de dialogue, mais nous n'avons pas tout à fait réussi à intégrer cette séquence à la suite de la précédente.)
La séance prochaine nous prendrons le temps de finaliser la performance avant de la montrer ou plus probablement de la filmer. ( Emma va demander à Myriam si elle a envie de filmer, sinon je trouverai quelqu'un pour e faire.)
Mon moment de liberté: proposition de Bastien
Mon moment de liberté.
Quand je suis chez moi, l’endroit où
je me sens libre ce n’est pas comme la plupart des gens de nôtre âge. Non pour
moi quand je me sens réellement libre, c’est un endroit plus difficile d’accès.
Il y a un endroit seulement où je me sens libre. Le premier j’y accède à pieds
mais l’autre est plus loin et jamais au même endroit, et celui-ci j’y vais à
vélo.
Comme je l’ai dit avant mon premier endroit où je me sens
libre, c’est au-dessus de la carrière, une clope à la main et de la musique
dans les oreilles. Je me sens libre là-bas parce que personne n’est là pour me
faire chier et me dire de faire quelque chose, juste moi et ma musique. Ce qui
est dommage c’est que la carrière n’est pas tout à fait à côté de ma maison et
je ne peux donc pas y aller en cinq minutes mais plutôt en vingt. Quand je suis
à la carrière avec ma musique, mes clopes et que je sens l’odeur des sapins
autour de moi, le vent qui souffle, ça m’apaise. Et puis quand ma playlist est
finie j’enlève mes écouteurs et là j’écoute le bruit des animaux dans la forêt
qui font leur vie et qui ne savent pas que je suis là à les entendre. Ce qui
est bien dans ce lieu, c’est que vu que c’est une ancienne carrière quand on
est au-dessus aucun arbre n’est là pour
me gâcher la vue. J’ai le choix aussi de là où je peux m’assoir. Etant donné
que la carrière est en terrasse il y a des endroits où la pierre est taillée et
donc plate au-dessus et après c’est le vide, de soit un mètre, soit deux, soit
huit, ou alors, il y encore un endroit où des gens avant moi sont venus, ce qui
fait qu’il y a une planche avec un feu devant. Je me souviens d’une fois quand
j’étais à la carrière, posé sur le banc, sans ma musique parce que la playlist
était finie. D’un coup j’entends un bruit de craquement de branche puis dix
seconde après je vois une biche sortir de la forêt. Elle s’est arrêtée juste
devant moi, elle était quatre mètres devant moi. Je voulais aller vers elle
voir si elle avait peur de moi et si j’y arrivais la caresser aussi, pourquoi
pas. Mais je me suis souvenu qu’une biche était très peureuse. Je suis donc
resté sur le banc à la contempler elle avec la vue derrière elle. Je crois qu’elle
aussi était surprise de me voir et n’avait pas l’habitude de voir un humain,
elle est restée figé devant moi et me fixait. En vrai, elle faisait exactement
comme moi, elle regardait sans me lâcher. Après pour elle, je ne sais pas si
c’était parce que elle avait peur ou si c’était par curiosité de la chose. En
tout cas pour moi c’était pour la beauté de la chose. Je ne voulais pas lui
faire peur alors je n’ai pas bougé de la où j’étais et je ne faisais pas de
geste brusque. On est resté facilement pendant cinq minutes à se regarder l’un
l’autre dans le blanc des yeux. Puis je ne sais trop pourquoi, d’un coup elle a
sauté, fait un énorme bond et puis plus rien, sans dire au revoir, pas très
polie la biche. Malheureusement pour moi la carrière a été fermée et interdite
d’accès parce que elle est placée en réserve naturelle et ainsi donc fait en
sorte que la nature reprenne ses droits, et ça pour minimum cinq ans avec une
super amende de 1300€ pour qui s’introduit dans cet espace préservé. Donc ça ne
me donne plus trop envie d’y aller. Et j’ai le seum parce que c’était un
endroit que j’aimais vraiment beaucoup.
L’autre
endroit où je me sens libre est bien plus loin que la carrière. En vrai, son
lieu est complètement aléatoire. Parce que ce lieux est pendant un tour à vélo,
et il est la quand j’estime que c’est le bon endroit. Quand je fais un tour
avec un ou des potes ce moment de liberté n’existe pas. Pour moi quand je suis
réellement libre c’est quand je suis seul, sans personne pour me faire chier.
La plupart du temps quand je m’arrête pour un moment de liberté c’est quand je
suis à la tête du Stauffen avec aucun arbre en face de moi pour me faire chier
et pouvoir admirer la vue et toujours une clope à la main. Je suis de nouveau
là entrain d’admirer la vue. En soit ça ne change pas d’avant, c’est juste que
là en plus je suis en VTT, chose que j’aime énormément. Après dans mon tour
quand je me sens aussi libre, c’est dans les descente à pleine vitesse à esquiver
les racines par terre, prendre les virage en dérapent, sauter au-dessus des
cailloux, faire voler la boue et en avoir plein sur moi après, ressortir de la
pente avec les mais en compotes à cause des vibrations. Après ça je me sens
libre, parce que la dose d’adrénaline qui coule en moi, et que je ressens dans
le bout de mes mains, c’est apaisant, et en même temps d’une certaine manière
ça me défoule.
Quand
pendant trop longtemps je ne peux pas y accéder à un de mes deux endroit de
liberté le stresse monte en moi et après je ne me sens pas au meilleur de mon
moral. Malheureusement pour moi la carrière je ne peux plus y accéder donc un
de mes endroits préférés n’est plus disponible donc je suis un peu triste quand
même.
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