mercredi 30 septembre 2020

Le calendrier du bac 2021 vient de sortir

 

Calendrier des épreuves du bac 2021

Les lundi 15 et le mardi 16 mars 2021: les épreuves de spécialité

Le mercredi 17 mars pour les épreuves à faibles effectifs comme les langues, littératures et cultures étrangères et régionale (LLCER) et les arts.

Du jeudi 18 au vendredi 26 mars: épreuves pratiques et orales des enseignements de spécialité.

Le Jeudi 17 juin: date de l’épreuve écrite de philosophie

Du lundi 21 juin au vendredi 2 juillet:épreuves du Grand oral

Dates du bac de français pour les premières

Du 21 juin au 2 juillet: dates des oraux du bac de français pour les élèves de première.

Le jeudi 17 juin: épreuves écrites de français

Dates des résultats du bac

Le mardi 6 juillet 2021.

En savoir plus sur les applications qui permettent d'apprendre un texte

 Trois appli pour vous aider à apprendre un texte

La question de la vérité dans Tous des Oiseaux

 Relevé de citations: 

La vérité

P39 scène du Seder :  David :  La prière consiste à dire la vérité à son fils.

Rabbin : Il n’y a pas qu’une seule vérité, c’est là la vérité. Etgar : Tu as raison, mais tu ne peux pas imposer ta vérité

David : mais je peux lui imposer celle que tu m’as transmise…

P55 : Wahida : vous allez leur dire quoi ? Que je suis votre petite-fille ?

Léah : la vérité

P75 : Norah : Léah, écoutez moi, la vérité n’est pas un jeu. C’est pire que la justice, pire que tout, c’est une babiole effroyable.  Croyez-moi ! Il m’arrive parfois de la voir dans la vie de mes patients, six ans, dix ans avant qu’ils ne soient eux-mêmes en mesure de l’entendre. Il ya un temps juste pour le mensonge et un temps injuste pour la vérité.

P80 Wahida à Etgar : Si vous voulez le guérir, il faudra lui dire la vérité. Dites-lui la vérité qu’il est venu chercher.

(Léah et Etgar disent la vérité à Eitan dans le coma dans une scène muette. P81

P 83 : Eitan : Je suis venu ici pour faire la lumière sur mon père, comme si je croyais qu’il y avait une vérité aux origines de quoi que ce soit. Quarante six chromosomes. Je le vociférais et je n’y croyais pas moi-même.

P88 : Léah : la vérité est qu’on n’a pas vraiment cherché, qu’on n’y a pas mis le cœur, parce qu’on ne voulait les retrouver.

P89 : Etgar : David a 15 ans. Si tu lui dis la vérité aujourd’hui à cause de ce massacre épouvantable, tu vas le détruire.

97 Eitan Si ces mots sont vrais, je ne veux pas tromper mon père moi aussi et rajouter de la trahison à la trahison et du mensonge au mensonge.

P98 Léah : cette vérité que tu veux aller raconter à ton père et que j’ai tant rêvé moi-même de lui offrir , cette vérité n’est rien à côté de l’amour qu’il a pour toi ! Rien d’autre ne compte ! .. ; cet amour-là bien plus que la vérité suffit à son bonheur…

P100 : Norah : Ce n’est pas la vérité qui crève les yeux d’oedipe, mais la vitesse avec laquelle il la reçoit, ce n’est pas le mur qui tue le coureur automobile, mais la vitesse avec laquelle il s’y fracasse…. Ne rien jeter trop vite contre le mur de la connaissance ;

P103 Wahida : et la vérité est que je n’ai plus rien à voir avec cette fille qui sa vie durant s’est inventée dans le regard des autres, qui a débarqué ici il ya deux semaines et que tu aimes. …L’atentat a tout fracassé et le smiroirs se sont cassés et ce qui reste est aussi simple qu’insupportable : je suis arabe… ;P104 C’est ça la vérité sur Wahida, Eitan.

P118 : Etgar : C’est pourtant la vérité… La vérité ne se découvre pas au nombre de bâtonnets ni au nombre de chromosomes, mon petit. Sans cette folie dont tu m’accuses, tu ne serais pas là pour m’accuser.

P118-119

David : Ma vérité n’est rien Eitan. Elle ne change rien à l’amour que j’ai pour chacun de vous. Au contraire elle redonne courage pour ce qui a manqué. Je vous aime.

P122 au moment des dons d’organes : Léah : La vérité est qu’il n’est pas juif. Norah Son cœur l’est…

lundi 28 septembre 2020

Séance du lundi 28 septembre Tous des Oiseaux ( terminales

 Absente: Aliyah

Cercle pour rappeler des infos déjà données ( voir autres articles):

- L'Occupation des Sols le 1er octobre à la CDC à 19H, le vendredi 2 octobre au pôle média culture à 18h30

- Rappel: Vendredi 9 octobre Après la fin, salle europe 20h, apporter l'argent jeudi pour ceux qui l'ont oublié 

- Rencontre avec le comédien et metteur en scène Pierre Maillet lors de l'émission de radio RDL68 que j'anime: désir de se voir au moment où il viendra jouer Vie d'Acteur avec le bonus de Vincent Dedienne au mois de novembre. Evocation de sa réflexion sur la nudité de l'acteur à partir de sa mise en scène du Bonheur n'est pas toujours drôle dont noous avons vu la captation. Il aimerait vous rencontrer.

- Paus'art café jeudi 1 er octobre à midi 20 au CDI : quelques premières présentent une impro.

Echauffement avec Serge: Routine qu'il aimerait voir prendre en charge par quelqu'un du groupe à la séance prochaine.

Marcher neutre, décidée, ch   angement de direction net, trouver des angles. accélération sans se heurter, tonique, de plus en plus vite comme si on était en retard, s    ans mollesses, ne pas ralentir au moment des changements de direction. On trottine.

Etre encore plus précis dans les changements de direction, utiliser le regard. Fluidité. m^me chose sur un demi plateau.

Cercle: pieds bien ancrés au sol, souffler plus qu'on inspire. pas triste, sourire intérieur, yeux qui pétillent. On s'étire: toujours penser à souffler, à chercher plu loin dans le souffle, les mains vers le ciel et les fesses dans le sol sur jambes légèrement fléchies.

Etirement côtés, devantpuis lâcher le buste, la tête et remonter doucement.

Se tenir vraiment debout, présents, exposés. rotation de tête, grande amplitude. si le baillement vient ne pas le réprimer. Accorder la plus grande importance au souffle : pas d'apnée ni de bloquage. sinon vous ne ressentirez pas les binefaits des exercices.

se faire du bien par le mouvement et le souffle.

Rotation des épaules, rires qui vient en soulevant et abaissant les éapules, donner dus on.

Bras tendus moulinets comme si la main était était un plateau de serveur.

Jeu de coordination avec le sbras. Vous pouver schématiser les figures et postures. Exercice de coordination et de dissociation: objectif pouvoir dire son texte d Mouawad en faisant l'exercice. ( cervau qui fait crunch crnch! mais possible!) Toujours plus facile d'un côté que de l'autre.

Rela^cher en secouant les doigts comme si un scotch y était accroché, mouvement qui se propage à tout le corps: maladie, dinguerie à pousser juqu'à la folie.

Retour au calme: bien souffler pour le retrouver. Poser la mai bien à plat sur une vitre, faire sentir la vitre que l'on nettoie, puis la cage de verre qui enferme.

Puis lever la main et aller le plus loin possible sur la vitre grâce à la fente des jambes, faire des grands cercles en alternant le sjambes, pour s'étirer vraiment tout en gardant la sensation de la vitre.

Ondulations: vous êtes une algue, la tête vient en dernier, puis inverse jeu de la balle qui descend du nez et que l'on suit du regard jusqu'à ce qu'elle revienne dans la posture de départ.

Se calmer, fixer un point, être là dans une belle qualité de présence. Un peu en avant, yeux grands ouverts, oreilles aux aguets, souriant de l'intériuer, mais pas tendus. Gardez cette très belle concentration.

Superbe échauffement avec beaucoup d'écoute et de dynamisme collectif.

Travail sur les scènes: 20 mn: relire, penser à la situation, à l'état des personnages, à ce qui leur parvient par les mots de l'autre, à ce qu'ils font. Expérimenter des dispositifs. Serge et moi passons dans les groupes pour vous aider à la demande. 5 Notez dans le carnet de bord comment vous avez procédé, les points que vous avez discuté, le spropositions que vous avez faites.

On joue les scènes pour le groupe en changeant chaque fois d'espace: intéressant peut-être pour la suite du travail. Annah,Ines, Marie Morgane

font s'enchainer les deux scènes: infirmière et Wahida à l'hôpital et le flash back sur la rencontre Eitan/ wahida: pour le spectateur ce qui le permet c'est le cri d'Eitan dans le coma "Wahdida?" au moment où celle-ci décline son nom à l'infirmière, prénom qui rebondit dans le passé , à la discussion sur la signification du nom lors qu'ils se rendent dans la boite de nuit. this is the end.

Intéressant: déjà de l'écoute, rendre les choses encore plus concrètes. pour l'infirmière ne pas jouer la poésie de Mouawad, mais l'horreur du métier en Israel avec la répétition des attentats.

Pour la rencontre Eitan est fasciné par le visage de Wahida, elle est belle naturellemnt, n'arien à faire d'autre que d'être elle-même, à l'aise dans son corps. sait qu'elle est belle. Pas d'effets de pathos. etre joué par ce qui se dit. Parler droit! Tous le smots sont des images, le svoir en les disant.

Scène de l'interrogatoire: Padmé / Emma: début déjà travailler selon les conseils de Serge: cheminement de la pensée d'Eden: bizarrerie de l'itinéraire de Wahida, une espionne? quand elle raconte El wazzan, Eden la regarde , de plus en plus séduite. prendre le temps de réagir à ce qui se dit, se passe. pas aller trop vite.

Wahida est d'abord pressée de retrouver Eitan, mais quand elle parle de sa thèse et de wazzan, elle raconte vraiment. 

scène Léah/ Wahida: Myriam/ Anaïs

Etre méchante mais pas trop vite pour Léah, plutôt femme aigrie, douloureuse. parler droit, pas trop vite là non plus.

Dernière scène: l'oiseau amphibie: plusieurs tentatives autour du lit de David.

Chacun doit noter les retours qui lui ont été faits, ce qu'il découvre aussi des scènes des autres pour la compréhension de la pièce, pour le jeu, surtout que certains incarnent les mêmes personnages.

Connaître le texte pour la séance prochaine au maximum du possible.


samedi 26 septembre 2020

L'oeuvre d'art à l'ère de sa reproductibilité technique de Walter Benjamin (Terminale)

 Lors du cours sur la captation, j'ai évoqué cette oeuvre du philosophe Walter Benjamin, ami de Bertold Brecht: comment la reproduction des oeuvres d'art leur fait perdre leur aura...mais les rapproche des masses.

En savoir plusL'oeuvre d'art à l'ère de sa reproductibilité technique

 

Que devient l’œuvre d’art dans cette nouvelle ère technologique demande Benjamin.

L’ancien rapport religieux de recueillement devant une œuvre unique est modifié, par la survenue d’un art reproductible et qui s’adresse par nature aux masses, tel la photographie et le cinéma.

Pour sa thèse, Benjamin développe le concept d’aura pour nommer le caractère unique de l’œuvre d’art, son Hic et nunc, ici et maintenant, il s’interroge sur le déclin de l’aura.

Que devient alors l’aura d’une œuvre d’art ? Qu’advient-il de sa valeur cultuelle ? Comment passe-t-on de la valeur cultuelle à la valeur d’exposition d’une œuvre ?

Benjamin s’attache ensuite à définir ces nouveaux arts que sont la photographie et le cinéma et leur incidence sur la peinture, dans une société de masse.

Il s’interroge aussi sur le contexte fasciste de son époque, et l’existence d’une esthétique fasciste, qu’il nomme esthétisation de la politique qu’il entend combattre par une politisation de l’art.

La réflexion de Benjamin sera ici essentiellement analysée en trois parties, avec quelques commentaires portant sur la portée historique et l’actualité de la critique de Benjamin :

  1. Le concept d’aura et les valeurs attachées à l’œuvre d’art : Valeur rituelle, valeur cultuelle, valeur d’exposition. (Chapitres 1 à 5).
  2. Dans une société de masse, l’avènement de la photographie et du cinéma et ses conséquences sur la peinture (Chapitres 6 à 14).
  3. Esthétisation de la politique ou politisation de l’art. (Chapitre 15).

Qu’est-ce que l’aura d’une œuvre d’art ? Selon Benjamin, c’est ce qui fait son caractère unique, son authenticité. C’est son Hic et nunc, le ici et maintenant qui en fait un objet unique et irremplaçable. Pour illustrer son propos, Benjamin compare l’aura d’une œuvre à l’émotion ressentie devant un paysage, le spectateur sait qu’il s’agit d’un moment unique qu’il ne pourra plus jamais retrouver à l’identique. Benjamin le décrit ainsi « On pourrait la définir comme l’unique apparition d’un lointain, si proche soit-il. Suivre du regard, un après-midi d’été, la ligne d’une chaîne de montagnes à l’horizon ou une branche qui jette son ombre sur lui, c’est, pour l’homme qui repose, respirer l’aura de ces montagnes ou de cette branche. » (p 19).

Si les œuvres d’art ont toujours été reproductibles que ce soit par exemple les élèves recopiant leurs maîtres dans les ateliers de peinture ou les bronzes, terres cuites et monnaies grecs reproduits, Benjamin se demande ce qu’il advient de l’œuvre d’art à l’époque de sa reproductibilité technique. En effet le développement de la photographie et la naissance du cinéma démultiplient de façon complètement nouvelle et illimitée les anciennes possibilités de reproduction des œuvres d’art. Avec la photographie, constate Benjamin, « la main se trouva déchargée des tâches artistiques les plus importantes, lesquelles désormais furent réservées à l’œil rivé sur l’objectif » (p 11)

Avec la reproduction technique des œuvres d’art par les moyens de la photographie et du cinéma, Benjamin prédit la fin de l’aura et un bouleversement complet des conditions de production et de réception de l’œuvre d’art dans une société désormais de masse : « car rendre les choses spatialement humainement « plus proches » de soi, c’est chez les masses d’aujourd’hui un désir tout autant passionné que leur tendance à déposséder tout phénomène de son unicité au moyen d’une réception de sa reproduction. » (p 20).(...)

Une émission sur walter Benjamin par des artistes et des lycéens de Marseille en allemand et français 

Distribution de La Dispute

 Scène 1: Basile: le Prince, Hermiane= Julia

Scène 2 les mêmes

scène 3 Carise= Marceline, Eglée= Venera

Scène 4: Eglée=pauline/ Azor=Elise

Scène 5 Mesrou= salomé/ Carise= Célia, Eglée = Emma

Scène 6 Les Mêmes + Azor= Prune

Scène 7= Azor= Luna, Eglée=Basile

scène 8 les Mêmes

Scène 9 Eglée= Marylou, Adine= Pauline

Scène 10: Carise= elise, Adine + mélody, Eglée = Marceline

SCène 11 les mêmes

Scène 12= Mesrin= Julia, Carise= pauline, Adine= Luna

scène 13 Mesrin= Prune, Azor = Laura

scène 14: Mesrin: melody, Eglée= venera,

azor = Emma

scène 15 carise: marylou, Eglée= célia

scène 16: Mesrou= Laura

Mesrin=Julia

Eglée= salomé, Elise

Scène 17- 18 les mêmes + Azor Venera

Scène 19: les mêmes + Adine= Luna

Scène XX Dina+ Emma, Meslis= Marcelline plus les autres. ( A revoir)

Dites moi si j'ai fait des erreurs.

Mettez vous rapidement à l'apprentissage  du texte: réfléchissez à la situation, à l'état dans lequel sont les personnages, à la façon dont ils reçoivent ce qui leur dit. Notez toutes ces réflexions et idées de jeu dans le carnet de bord.

Regardez vos scènes dans la captation : ça vous éclairera sûrement sur les possibles du jeu.

Si la scène n'est pas trop longue, vous pouvez écrire vos répliques sur de grandes feuilles pour les poser au sol quand vous allez commencer à jouer; c'est mieux que d'avoir le livre en main.

Travaillez avec vos partenaires de jeu en dehors de la séance de théâtre: petites italiennes quand on attend dans le couloir, entre midi et deux, vite fait le soir avant de se quitter, au portable ETc

séance du vendredi 25 septembre ( 1ères) la Dispute

 Cercle de paroles: nombreuses informations:

-Il faut me confirmer votre présence au spectacle, L'Occupation des sols, le vendredi 2 octobre 18H30: après le cours, nous ferons un gouter et irons à pied au Pôle Média Culture. Le spectacle dure 45 minutes, compter une heure si nous voulons discuter avec la comédienne Juliette Steiner.

Le même spectacle passe en petite salle à la CDC jeudi 1 er octobre: c'est gratuit aussi mais il faut réserver de votre côté en appelant la Comédie.

-Paus'art café jeudi 1 er octobre à 12h20 au CDI du lycée: refaire l'improvisation sur la première fois devant un miroir: Laura, Louna, Salomé . S'il y d'autres personnes intéressées, il faut m'écrire très vite pour que je puisse en parler aux collègues.

- Emission de radio du lundi 12 octobre à 11H ( Horaire à confirmer): deux personnes : Laura et Salomé. Je préviendrai les collègues et viendrai vous chercher sur le parking du lycée.


Vendredi 9 octobre: représentation salle Europe à 20H de Après la fin de Dennis Kelly. Premier spectacle obligatoire. ( Me donner 4euros 25 dans une enveloppe à votre nom le vendredi 2 octobre.) Durée 1H45 + discussion avec la metteuse en scène donc fin à 22h30

J'espère pouvoir vous donner la liste des spectacle retenus à la CDC la semaine prochaine.

Echauffement avec Bruno: exercice de Chi Quong

Se laver les mains , tranquillement, précisément, les secouer. (toujours mettre de la qualité dans vos gestes.)

Frotter les mains devant soi un peu vers le haut.

passer les mains dans les cheveux 3fois en arrière ( sensation de chaleur et de bien être)

Puis se frotter le visage, face, côté ( pouce derrrière l'oreille), puis revenir vers le crâne, derrière la nuque, passer sur le devant du corps, le ventre, puis derrière, le dos, descendre sur le sjambes, relâchement complet en laissant la tête pendre vers le sol et remonter vertèbre par vertèbre. Etirement, expiration en lâchant du son.

Se frotter les genous: faire des ronds avec le sgenous dans un sens puis l'autre, mobilité, souplesse.

S'accroupt le plus bas possible et tenir la posture, plusieurs fois.

Equilibre sur une jambe en faisant tourner lres chevilles.

( Toujours s'interroger sur les objctifs de tels exercices. Le Théâtre est physiq ue. iIl nécessite une préparation., une disponibilité.)

Exercice du miroir par deux: déterminer qui est le miroir qui est le reflet ( proche de l'exercice du leader) faire d'abord des choses simples et le srendre plus complexe: être en relation, dans une écoute parfaite sans se parler. jeu "harmonie".

Variante: on ne se dit pas qui est leader qui est suiveur, ça se fait naturellement puis s'inverse: développer la recherche d'harmonie mais aussi celle des mouvements dans l'espace, ne pas hésiter à aller au sol, gardr toujours la connexion du regard.

Changement de partenaire : la même chose.

Improvisations en rapport avec la Dispute: par groupes de trois ou quatre: l'exploration d'un monde inconnu, puis découverte d'un sac avec des objets dont on ne connaît pas l'usage: imaginer à quoi ils pourraient servir, description des objets, jeu avec eux. Créer une histoire avec chacun des objets.

pas de préparation de l'impro: grande écoute et disponibilité aux propositions des partenaires de jeu.

1. Elise, Basile , Laura: beaucoup d'inventivité avec le sac ( vêtement)  et les objets (  jeu avec le son, tasse qui devient chapeau, parapluie qui s'agrandit: surprise, serpent mais parfois trop vite abandonné, prendre le temps de tirer l'impro, de développer les possibles de chaque objet. Beaucoup de présence du corps . jeu qui passe par le public: visage donné au public, technique de jeu du clown à développer. Etre à l'écoute , ne pas vouloir toujours proposer. jeu avec les réactions.

2. Louna, Salomé, Mélody, Emma: beaucoup d'idées intéressantes dans le dialogue, mais pas toujours bien réparti entre les différentes comédiennes, prendre sa place. Ne pas être trop quotidien dans ce genre d'impro, occuper le plateau, lâcher prise pour inventer avec le corps à partir des sensations réactions.

3. Célia, Prune, Julia: intéressant avec le gilet jaune mais trop suggéré: il aurait fallu explorer plus l'idée du tapis volant par exemple, réagir plus aux sensations provoquées par le plumeau. Agrandir le jeu d'autant plus que le masque brouille le son.Le livre n'a pas été considéré assez comme un objet inconnu.

Attention à ne pas être trop serré, écartez vous pour jouer. Ce n'est pas réaliste. au théâtre, on ne voit rien si vous êtes trop proches les uns des autres;

4. Pauline, Marylou, Marcelline, Venera: plus de temps pour explorer l'endroit, mais pas encore assez. pas toujours assez d'écoute: cf Pauline qui continue à toucher le sbords de ce nouveau monde et à chercher à le pénétrer, pas relauée par les partenaires, Marylou qui trébuche sur le sac sans que les autres réagissent. Ne soyez pas seulement sur vos propres idées d'actions, réagissez aux propositions des autres.

Beaucoup d'éléments de jeu à exploiter de ces improvisations. attention à ne pas reproduire les mêmes "erreurs" d'une impro à l'autre. Notez dans vos carnets de bord ce qui doit être amélioré par vous.

Ne pas se juger quand on est au plateau: ce qui compte c'est la recherche sincère, par d'amuser le groupe. parfois une impro est particulièrement réussie, parfois ça fait un flop. c'est normal!

Pause

Travail par groupe sur quatre scènes de la Dispute, puis distribution. ( Vous décrirez dans le carnet de bord comment vous avez procédé et les retours qui vous ont été faits s'il y ena eus.


jeudi 24 septembre 2020

Le Monde Juif dans Tous des oiseaux ( Cours du jeudi 23 septembre)

Le monde juif dans Tous des Oiseaux

Pour l’auteur raconter l’histoire d’une famille israélienne, c’est adopter le point de vue de l’Autre.

Comme l’oiseau amphibie, il s’immerge dans un univers étranger, voire opposé.

« Les personnages dit-il sont des juifs, ceux là, justement, que, pendant des années, enfants, on m’a appris à haïr ». 

 

a) Le Seder 

En savoir plus 

C’est lors du Seder, le repas de la Pâque juive, qu’Eitan annonce à sa famille qu’il aime ou Wahida ( p 34)

Traditionnellement, la soirée se déroule selon un rite bien précis, Seder signifiant « ordre » en hébreu.

On commence par chanter le récit de l’exode ou Haggadah. C’est ce que tente de faire le rabbin page 36. Mais il est totalement dépassé par la querelle familiale.

Traditionnellement le Seder se poursuit après le récit de l’exode par le repas à proprement parler, sous forme de question réponses ( questions posées par les enfants) composé de divers aliments rituel parmi lesquels, l’afikomen.

b) L’Afikomen

Sur le plateau du Seder trône généralement la matsa, le pain azyme.

C’est l’aliment le plus important du Seder. Il rappelle que les hébreux furent contraints de quitter précipitamment l’Égypte sans avoir le temps de lever la pâte qu’ils avaient préparée.

Pendant le repas, le maître de cérémonie casse la matsa en deux, rappelant que Dieu a fendu la mer en deux afin de permettre à son peuple de la traverser.

Une partie de la matsa est réservée pour l’afikomen qui signifie dessert en hébreu.

Dans certaines familles on cache l’afikomen pour que les enfants s’amusent à le chercher et pour les aider à rester éveillés. Le père d’Ethan évoque le souvenir de cette tradition page 47.

Si le Seder évoque le passage de l’esclavage à la liberté, l’afikomen symbolise la part de soi-même que l’on perd ou à laquelle on renonce quand on est esclave. Le moment où l’on ingère ce fragment de pain représente le moment où l’on récupère la part de soi-même qui faisait défaut.

Selon la tradition, on consomme le symbole afin de l’intégrer spirituellement dans un geste qui peut rappeler la transsubstantiation chrétienne, c’est-à-dire la conversion d’une substance en une autre, et en l’occurrence, pour les chrétiens, la conversion du pain et du vin en corps et sang du Christ. L’évocation de l’afikomen a une valeur symbolique dans le texte. Alors que David est aveuglé par sa haine, il découvre brutalement à la fin de la pièce qu’il est arabe, cet autre qu’il déteste. La révélation le plonge dans la folie. Ayant appris la vérité sur sa naissance, il redevient un enfant page 120.

L’afikomen que David ne trouvait jamais devient une image de la lucidité retrouvée. Le personnage saisit enfin la vérité qui s’était toujours dérobé à lui. Le père voyait dans la facilité qu’Eithan avait de trouver ce fragment de pain une preuve de la supériorité de son fils (p66).

c) La Shoah

En hébreu Shoah signifie "destruction".

Depuis le génocide, le terme désigne la politique d’extermination des juifs par les nazis. Elle est mentionnée à de nombreuses reprises dans le spectacle.

Afin de persuader Eitan de sa responsabilité dans la transmission de l’identité du peuple juif, David lui rappelle les violences dont a été victime Etgar page 40.

La famille de Nora a subi un destin similaire. Elle l’apprend brutalement, son père lui ayant caché son appartenance à cette communauté page 99.

Le grand-père du rabbin qu’Eitan fait venir pour Seder est lui aussi une victime de la shoah

Eitan lui réduit l’holocauste à 46 chromosomes. Pour lui, l’unique transmission est génétique.

Etgar et Leah font allusion à cette extermination avec un certain humour. Ainsi répondant à Nora qui lui annonce qu’elle ne parle pas bien hébreu, la belle-mère réplique « ne vous en faites pas c’est réciproque, j’ai une haine profonde pour tout ce qui est allemand. Voiture, langue, gaz, trains et savons. Vous avez fait bon voyage ? » Page 57.

Edgar pour évoquer les difficultés rencontrées pour atteindre l’hôpital dit « il y en avait un à côté de moi, de mon âge il a dit : on nous conduit au four ou quoi ? On a rigolé » page 79.

d) Le Kaddish 

En savoir plus 

Tous des oiseaux se termine par le Kaddish qu’Eitan prononce lors de l’enterrement de David. Le Kaddish des affligés est une prière récitée lors des enterrements. Selon la tradition juive, c’est le fils aîné qui doit qui doit le réciter pour son parent décédé. En yiddish, le fils aîné et même souvent appelé le Kaddish.

Malgré la douleur ,une certaine douceur émane de cette adresse au père. Il est rare avant cela que le fils appelle David" papa". Le fils se rapproche du père.

Il y a réconciliation, mais elle est brisée par la mort du parent.

« David ne peut pas s’asseoir avec les autres, c’est une chose consciente, voulu, il y a véritablement quelque chose qui est déchiré, séparé. »

« Terminer par le spectacle dans une complète harmonie était impossible explique l’auteur car le problème du Moyen-Orient n’est toujours pas résolu. Je ne me voyais pas résoudre quelque chose d’irrésolu ».

Mais il y a tout de même une réconciliation à la fin , et celle-ci se fait par la langue allemande dans le spectacle.

 

Témoignage d'une camérawoman qui filme du théâtre et d'un réalisateur de captations

Entretien  avec Hélène Brugnes camérawoman


Entretien avec Corentin Leconte

captation et film de théâtre ( Notes du cours du jeudi 23 septembre)

Captations et films de théâtre d'après la conférence Béatrice Picon-Vallet

T et cinéma dialoguent depuis l’existence du cinéma.

Porosité des deux arts malgré des différences irréductibles.

Adaptation cinématographique : ex Don Juan de Buwal

Cinéma : Macbeth//Château de l’Araignée de Kurozawa

Fonctions:

-Garder une trace de l’éphémère

-Toucher un public qu’on ne peut atteindre autrement.

Faire exister le T quand il n’y a pas possibilité d’aller en salle

Est-ce encore du Théâtre ? Un objet filmé ce n’est pas du théâtre ? cf Renucci : objet culturel alors que T serait de l’art, discutable!

 Cinéma: Ecriture du temps ( séquences, montage) : violence ressentie par les metteurs en scène devant la captation : cf étymologie s’emparer, accaparer

 Antoine Vitez : douleur de voir capter son spectacle Electre

Scène lieu étroit : visage zoomé empêche de voir la simultanéité du T

Captation qui ne comprend plus l’espace.

 Certains réalisateurs y arrivent : capables d’accompagner le spectacle.

L’œil du spectateur différent de celui de la caméra

Aborder la captation avec l’oeil du spectateur de cinéma ? Trouble qui naît de l’objet spécifique.

 faut-il une Ecole du spectateur de captation? : œil de la caméra nous aide à regarder ce que l’œil du spectateur de T ne peut pas voir, donc captation qui éclaire la mise en scène.

 Réalisateur qui valide chaque cadre.

Cinéma a commencé à filmer des spectacles, puis des textes de théâtre adaptés à l’écran.

En Russie T et C main dans la main : arrière fond de toute cette histoire. Frères ennemis

Beaucoup de réalisateurs s’intéressent au T

Bcq de metteurs en scène intéressés par le cinéma cf Lassalle : désir jamais assouvi de cinéma, mais Chéreau les deux, Mnouchkine aussi.

Doute : cinéastes veulent se libérer du T ( Bazin)

Pour les gens de T, matériel cinéma lourd donc filme,r c’est faire irruption dans un lieu sacré, autre studio de cinéma : réticences, vol, transgression, deux tribus qui s’affrontent, pas grand-chose en commun dans leur façon d’agir.

-Sauver de l’oubli ce qui est voué à disparaître : T éphémère, faut-il laisser des traces ?

1966 Godard réalisateur s'étonne : pourquoi les gens de T n’ont-ils jamais eu envie de filmer leur œuvre ?

CfLe mythe théâtral de ce qui n’existe qu’une fois.

Mise en scène longtemps pas un art reconnu en tant que tel : pièce auteur privilégié.

Gêne du regard de l’Autre, qui est alors l’auteur de l’objet hybride qu'est la captation ?

TV se nourrit du T dès le départ : dramatiques au studio des Buttes Chaumont dès le milieu des années 50. Une seule chaîne à l’époque. Cf Don Juan de Bluwal tourné dans les salines d’Arc et Senan : espace multiple, vide, nécessité de trouver un lieu théâtral différent d’une scène.

1966 émission  "au théâtre ce soir" , modèle du théâtre filmé selon Godard George Gorce :  ministre de la culture : nécessité d’abattre les cloisons entre T et cinéma pour que ne disparaissent pas les œuvres.

Recréer artificiellement dans un T un spectacle : théâtre Marigny, pas fait pour un vrai public mais pour celui de la télé. 411 pièces, 300 auteurs.

Rituel des saluts amplifié, , vendu dans le monde entier.

Question de l’archive pas tellement posée en France vs d’autres pays. 

A partir de quand le metteur en scène devient-il un artiste ? Pologne, Union Soviétique, bcq plus filmés année 50-60 réserve d’archives. Alors qu’en France art théâtre = art de l’éphémère.

1970 mot "captation" en 1974:  pour les réalisateurs de télé aller filmer du T considéré comme une punition, pas les codes des salles de T, pour les gens de T : trahison, déperdition, mise à mort.

1985 : chaîne la 7, fête culturelle ( ancêtre d’Arte)// INA

Claude Wisard : commande de film de T + d’argent, + de caméras, catalogue de films de T, prise de position, point de vue du réalisateur du film. Films qui ont marqué : 1789 de Mnouchkine comme un match de foot, caméra mobile, elle à la fois réalisatrice et metteuse en scène.

Orlando Furioso de Ranconi : spectacle qui se déplace, caméra qui déambule aussi. Libération du réalisateur, obstacle financier, hésitation à la programmation.

On passe du repli du T sur lui-même avec résistance aux images filmées à l’acceptation:  cf colloque de Strehler : réalisateurs, metteurs en scène et producteur.

1999 mobilisation des metteurs en scène qui appellent à faire des directs

Lieux de rencontre entre les deux arts ( 7, rai italienne, Chanel 4) Nombreux colloques,  pose toujours pb, metteurs en scène qui se contredisent, bric à brac culturel dont on s’encombre, même Brook

Mais matériel qui progressivement s’allège et donc entre plus facilement dans les T cf Mesguish : studio de réalisation, outil de travail, répétition, archive, documents traces.

Quand les gens de T peuvent s’occuper de leurs affaires, moins douloureux. Cf Kantor : trace laissée dans la mémoire des spectateurs et donc transmission par le récit de ceux qui ont vu, mais a laissé filmer. Support pour regarder important, force du spectacle vu par les jeunes générations.Critiques du T qui parlent du spectacle comme si c’était la représentation. Confusion.

Repenser le T pour l’écran cf Barrault ( 1969) découpage précis pour redonner visage à l’œuvre, lorsque préparation donc plus de moyens.

Matériel video non intrusif : gens de cinéma moins visibles.

Mnouchkine au début n’a pas voulu filmer cf les Atrides, décide de filmer seulement à partir du Tartuffe où elle invite un jeune réalisateur aussi ethnologue qui va tout filmer discrètement même les répétitions Au Soleil Même la Nuit, s’arrête juste à la première. Processus de travail archivé.

 Captation devient un des états du spectacle de T : contexte d’interpénétration des pratiques artistiques, statut du T pas tant éphémère que variable. Traduction du texte sur la scène représentations toutes différentes, adaptation du spectacle en tournée , en salle, en plein air : variabilité déjà du T

Caméra fixe : centre, cour, jardin= écrase le regard

Planchon : enregistrer sur pellicule même avec soin est le pire que l’on puisse faire au cinéma comme au T

Archivages utile pour prises de rôle, repères pour les chercheurs, petite idée de la mise en scène, de ses partis pris ; Pb de la captation à vide sans public.

Quatre postures du réalisateur:

-Réalisateur en accord avec le metteur en scène cf Vitez/ santiago Tous les deux sur le plateau . Q des plans séquences.

-Réalisateur libre sans le metteur en scène cf Amphitryon de Vassiliev par Anders : donner du rythme, supprime 30 mn d’un spectacle lentn      ajoute un texte d’explication. Gros plans sur les acteurs : diction propre aux acteurs de Vassiliev, joie intérieure du dire.

-Réalisateur dans une posture de documentariste Benoit Jacquot dans Place Royale le cinéma regarde le spectacle tel qu’il se monte avec le hors champ, les coulisses. Présence du filmeur visible, transformation du jeu des acteurs. Cinéma partenaire duu jeu ( acteur qui joue pour la caméra.

-Réalisateur qui est aussi le metteur en scène : Chéreau, Mnouchkine , Bondy créent une autre peuvre avec le matériau de la première.

Brook ajoute du réalisme à ses mises en scène strès épurées cf Les Trois sœurs

Mnouchkine renforce la dimension théâtrale cf Tambour sur la digue postproduction : acteurs costumes noirs de bunraku et techniciens disant leur personnage, certaines choses n’existent pas dans le spectacle.

Bondy : filme dans la journée dans les lieux vs le spectacle joué en salle le soir . ( Fausses Confidences à l’Odéon)

Film de T : point de vue, témoignant d’une théâtralité : deux arts en un. Arts qui se renvoient en miroir.

Cas où ça ne marche pas du tout : quand il y a beaucoup trop d’écrans sur scène. Cf Gosselin. Difficile de faire des captations avec des spectacles où il y a bcq de video projetée.

Parfois metteurs en scène nourris de cinéma comme Ivo vanhove cf les Damnés

Démultiplication liée au numérique du nombre de spectateurs : 2000 personnes pour les films en direct de la Comédie Française.

 

mercredi 23 septembre 2020

Propos sur le théâtre du grand acteur Michael Lonsdale qui vient de mourir

 


Jouer, c’est jouer avec la présence du public qui réagit directement par des pleurs, du silence, des rires. C’est comme si vous racontiez à quelqu’un qui est là une histoire. C’est magnifique. Certains soirs avec Madeleine Renaud, quand on jouait « L’amante anglaise », il y avait des temps comme les aimait Claude Régy où le public ne bronchait pas, entièrement suspendu à ce qui se passait. Face à ce public qui regarde bien, qui écoute bien, vous osez faire des choses que vous ne feriez pas avec une salle qui bouge, moins attentive. Le public, tous les soirs, est un monstre à plusieurs têtes. Il y a une personne là, mais elle a dix, quarante, cinquante, cent, deux cents, parfois mille têtes et c’est pourtant un cœur à cœur.
Un professeur de lettres disait : « Quand mes élèves m’écoutent bien, ça me rend plus intelligent… » Quand on sent une écoute qui est d’accord avec vous, vous osez aller plus loin.
Un acteur prend le rôle qu’il est capable d’exprimer. Un bon metteur en scène choisira des gens pour jouer tel timide, ou tel violent, selon la nature du rôle. Pour un bon acteur, on dit qu’il faut une rencontre à mi-chemin, ce qui veut dire qu’il ne faut pas que le rôle devienne vous, qu’on ne voit plus que vous, comme certains acteurs qui jouent à peu près tout pareil, et il ne faut pas non plus que le rôle vous envahisse au point que vous n’êtes plus vous-même. Il faut donc apporter votre vie, votre sensibilité et votre rythme, votre vision du personnage.
Il faut inventer tous les jours. Ne pas faire systématiquement les mêmes gestes, les mêmes effets, comme on dit. Quel terrible mot ! Des fois les gens rient à telle ou telle réplique ; alors à force l’usure s’installe et on a tendance à rechercher l’effet un peu mécaniquement. Cela devient beaucoup moins drôle. Enfin, c’est tout un art.
J’ai vaincu ma timidité. C’est un lieu où il faut s’exposer. Un acteur doit se montrer au-delà de ce que l’on voit de lui. Vous parlerez au public, vous lui ferez des confidences que vous ne ferez à personne dans la vie. Et vous montrerez des choses que vous ne montrerez pas dans la vie. C’est donc un dépassement de soi par lequel on se rend compte que l’on est capable de façons de penser complètement différentes. Cela élargit énormément le comportement et on découvre des manières d’être insoupçonnables. On se retrouve brutalement métamorphosé par un rôle. Quand ce sont des rôles de méchants, avec de mauvais sentiments, on s’aperçoit que l’on peut être très agressif.
A force de simuler les sentiments, on finit par bien les connaître dans la vie et on s’aperçoit assez vite quand les gens parlent faux ou sincèrement. On le sent. Il y a un ton, une inflexion, juste un petit déraillement de la voix qui nous fait dire : « Cette personne ne dit pas la vérité ». Il y a des gens qui mentent très bien, puis d’autres non ; mais on sent quand les gens parlent justes, vrais, qu’ils sont eux-mêmes ou quand ils ont un langage fabriqué, tout posé d’avance.
Pour être comédien, il faut avoir une capacité d’observation, d’imitation et être pleinement soi-même quand on est quelqu’un d’autre. La nécessité d’être comédien vient sans doute d’un malaise de vivre, déjà et d’une incapacité d’accepter la vie telle qu’elle est. A travers des personnages, on s’envole, on voyage… « Je est un autre ». Nous sommes plusieurs autres…

mardi 22 septembre 2020

Séance du lundi 21 septembre Tous des oiseaux

 Cercle de paroles: notez dans vos agendas que le vendredi 9 octobre nous allons voir Après la fin de Dennis Kelly , salle Europe à 20H. ( Prévoir une enveloppe à votre nom avec 4, 25 euros précisément): durée 1h45 avec possibilité de discuter avec la metteuse en scène Catherine Javolayes après le spectacle.

Je vous parleari du spectacle jeudi.

Echauffement:

Inttroduction de Serge

Routine pour évacuer le quotidien, être prêt à jouer. Nuance: être prêt à être joué.

soit je joue, soit je suis joué par quelque chose!

Etat de disponibilité pour être joué. Image du bébé: il ne sait rien du tout mais il joue de tout. L'acteur doit garder cette faculté en mettant en sommeil la faculté de penser, il s'agit de retrouver une forme d'innocence, la curiosité fae au monde. être ouvert et réagir à ce qui se passe. ETre en éveil. c'est paradoxalement énergivore alors qu'on a l'impression de ne rien faire.

Position en cercle bien ancré dans le sol, conscience du talon, de la plante du pied, des orteils.Bassin bien droit, serrer les fesses pour mobiliser la colonne qui se redresse. pas de tension en revanche.

Apprendre à se canaliser, à contrôler sans tension. Mettre l'accent sur la respiration: inspir et expir qu'il faut accentuer en mettant dus on , du souffle, tout en souplesse, faire entendre du son sur l'expire.Comme une chambre à air qui fuit et se dégonfle.

Port de tête: droit devant soi, porter vraiment la tête yeux grands ouverts, toujours en respirant, avoir les yeux qui pétillent. Attitude très impudique en fait: on se donne aux autres, on se laisse regarder: présence, être présent. Mais aussi attitude affirmatine: oon impose sa présence. on est là.

Rotation de la tête en inspirant/ expirant, gagner en amplitude à chauqe tour, nuque détendue. garder les yeux ouverts. Etre en conscience, présent;

Epaules, toujours en soufflant sur l'expire, bras relâchés. En avant en arrière puis abaisser les deux épaules en laissant sortir un rire de plus en plus fort.

Fil qui étiare le corps.

tête siège de la pensée, buste siège des émotions, bas-ventre siège des instincts et pulsions

Grande émotion :le buste se redresse, coup de poing dans le plexus: abattatemnt. le changement de posture et la respiration donne à lire des états différents.

Rotations de la poitrine, du bassin: plaisir du mouvement, souplesse qui se gagne. ne pas oublier de respirer.

Sautiller en se faisant le plus léger possible.

Reprise de la posture "neutre": ondulations en soufflant, doucement comme si la pensée soudain arrivait dans la tête à la fin de l'ondulation.

Mettre les fessesn dans le sol tout en essayant de toucher le ciel avec les mains: étirement, puis sur les côtés

Position de repos en lâchant la buste, tête qui descend, dérouler doucement vertèbre par vertèbre pour remonter.

Visages beaucoup plus présents qu'au début de la séance, corps jiués par tous ces exercices.

Homme deVitruve: debout bras et jambes écraités: présents offerts, triomphants. tenir la posture, puis on se dégonfle jusqu'à s'accroupir, souffler pour la descente, être régulier. plus c'est lent mieux c'est. En allant jusqu'au bout de l'exercice.

Assis jambes tendues devant soi, bras écartés. surmonter la douleur: yeux tendsu vers, avoir un objectif, être au-dessus de la souffrance. vous êtes des "bêtes de course".

Dans la même posture: sonoriser son texte: exemple avec Eugénie: Je m'appelle Eugénie. Un autrement placement e voix se fait cf la technique des chanteurs. voix qui sort epuis le ventre , pas de la tête; Moins d'air dans la voix, plus de timbre.

Eirement sur le ventre au sol: jeu avec les chaussettes de Serge!

Sur le dos rouer/bouler pour la détente.

Se relever en convoquant le moins possible de muscles, se faire lookoum!

Etat de chaleur. reprendre la position 0 ( neutre): sourire, yeux qui pétillent, grands ouverts, un peu vers l'avant, tranquille et disponible pour le jeu.

Bel échauffement avec un groupe très engagé.

Reprise de la légende de l'Oiseau amphibie; travail de choeur. 

Vocabulaire: membre du choeur= choreute, celui qui dirige le choeur= choriphée

Toujours se centrer au plateau pour entrer dans le texte, même quand le metteur en scène donne des consignes.

Différence entre verbiage; parler parler et le verbe: dire les mots en étant concret.

Maîtriser le texte au rasoir, digérer le texte pour pouvoir vraiment jouer et être joué.

Donner corps au texte: les expressions sont souvent significatives.

raconter l'hostoire car vous avez besoin de la raconter.

Soigner l'adresse au public.

Plusieurs essais avec variantes du dispositif: comme nous l'avions fait la séance précédente: marche sur le plateau, Manon s'avance et petit à petit les autres la rejoignent

Puis chacun prend la parole de là ou il est en s'adressant au public.

la marcche sur le plateau doit donner la sensation d'un vol d'étourneau: arrêt sur image avec torsion du visage vers le public.

Autre variante avec des positions différentes: debout, au sol, chacun touchant l'autre par un endroit du corps..

Suggestion d'Ines: celui qui prend la parole devient le choriphée. ( exercice sur le choeur avec des propositions gestuelles différentes selon le choriphée)

Texte de la légende à connaître parfaitement pour la séance prochaine

Mise au point sur l'occupation du plateau par Serge: exercice de l'équilibre du plateau// à l'image des plateaux de la balance. plateau à jardin et à cour. travailler à l'équilibre du plateau, à son organisation pour mettre en valeur des forces.: ligne médiane, à la face position de ala plus grande force.

rappel de vocabulaire à utiliser pour le travail au plateau et dans les analyses de spectacle: jardin/Cour, face/lointain

Sur les côtés de la scène rideaux noirs: pendillons: pendillonnage à l'italienne = en laissant des espaces pour faire des entrées, pendillonnage à l'allemande: rideaux collés formant une boite noire.

jeu de l'équilibre du plateau en deux groupes, se déplacer, changer de posture, faire de petits groupes. ( A retenir pour observer les positionnements des personnages sur le plateau: cf Tous des Oiseaux scène du Seder: David qui s'isole de la table...

Pause

Distribution du texte et lecture en cercle:

 2. la première nuit après la tuerie : Infirmière/ Wahida : Marie-Morgane/  Ines

3. Quarante-six Chromosomes : Wahida/Eitan : Ines/ Annah

4 . Une peau parfaite à partir de 23 : Eden/ Wahida : Emma /  Padmé

6 . Une porte : Wahida /Léah : Eugénie/ Aliyah

 Scène du Seder lue ?

8  Irréalité d’un bougainvillier : Eden/Wahida : Emma/ Padmé/

P55- 56 Léah/ Wahida : Myriam /Anaïs

P 65 David (Bastien)

13 une sale besogne : Norah/ Wahida : Manon/Anaïs

P74 P78 Léah/ Norah : Myriam/ Manon

P 83- 84-85 : Eden ?

P91 Norah au téléphone ?

Etgar P 95-96 : Aliyah

NOrah P 99-100 : Manon

Scène 19 p102-108 Wahida/Eitan : Anaïs/ Grande tirade de Wahida répartie entre toutes les Wahidas 

Etgar : P113-114 : Myriam

P 127-128 : Wahida, Wazzan et David : Eugénie/ Tout le groupe/Bastien, Wazzan ?

26 Une pierre : EItan : Marie-Morgane

Tout le monde doit avoir une scène au moins mais si nous voulons traverser l'oeuvre, ce serait bien d'apprendre le tout. Important de connaître le texte le plus vite possible. Le travailler en dehors des séances avec vos partenaires.